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"Le débat d'entre-deux-tours révèle la dépendance des médias"

À la veille du traditionnel débat de l'entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les tractations se multiplient pour qu'aucun détail n'échappe au contrôle des équipes des deux candidats. Alexis Lévrier, spécialiste de l'histoire des médias et chercheur associé à la Sorbonne, prône un changement de paradigme pour éviter que le journalisme ne se retrouve une nouvelle fois à tenir la chandelle.

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Regarder un débat Macron-Le Pen "arbitré" par Bouleau et Salamé , faut être un peu maso , non?

Qui donc peut penser un instant que le résultat du deuxième tour va dépendre de ce spectacle ?


Pour les combats de coqs il y a aussi des règles.


Plus l'enjeu est abscons, plus les règles sont tordues et plus le tapage autour du combat est boursouflé.


Ré(...)

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Intervenir pour corriger les mensonges des candidats serait une bonne chose, non ?

Derniers commentaires

L'émission dont il est question (le "Dorito's Gate") a vraiment été une trainée de poudre sur le net, elle a été énormément commenté. Voir Julien Chieze parler en boucle pour dire du vide, comme une sorte de concentré d'école du commerce ou de macronisme avant l'heure, était fascinant. C'est d'ailleurs cette émission qui m'avait amené, plus tard, à m'inscrire sur @si.

Avec le recul, cette émission me semble avoir joué, un peu comme le numéro Cahiers du cinéma spécial JV avant elle, comme une étape de maturité (de prises de conscience) pour la communauté JV française : l'espace médiatique associé gardait encore beaucoup de stigmates adolescents (malgré Canard PC), ça a été comme une rupture soudaine de lucidité, du fait d'être soudain regardé de l'extérieur autrement qu'à gros traits (souvenirs de l'atterement devant les vidéos d'unboxing). Je ne sais pas si c'est lié, mais j'ai l'impression que Gamekult a commencé ses gros dossiers juste après ça d'ailleurs.

Paul Aveline, vous avez réussi à me faire regretter l'ORTF.

Je ne sais pas si je dois vous remercier, ou pas.


Bon, de toutes façons je n'ai plus la télé depuis 20 ans.

Je ne comprends surtout pas que à nouveau par la décision d'un seul, il n'y ait pas eu de débat d'avant 1er tour avec tous les candidat.es. Je ne sais pas si cela aurait eu un impact sur le 1er tour, mais cela aurait peut-être évité que Le Pen ne soit la seule à pouvoir débattre avec Macron de son bilan et que Macron ne soit pas le seul à représenter l'opposition à l'extreme droite, insupportable !

Pour le plaisir, réécouter Poutou lors du débat de 2017...

A l'international y'a t'il mieux que le "pire du journalisme français" pour des débats télévisés présidentiels, aussi ?


Pour avoir pas mal suivi les américains de ces 20 dernières années, qui oscillent entre du terriblement formaté et chiant avec échanges bien plus limités entre les candidats et de la foire d'empoigne (voire les deux en même temps quand ils demandent à Trump de respecter la première formule), sans être marqués par beaucoup plus de corrections brillantes de journalistes (bon avec tout ce qu'il y aurait à fact checker d'un autre coté on aurait pas le temps d'entendre certains candidats) déjà pas par là je dirais.


Peut être quelque part en Europe ?

Le fait que les journalistes fassent figuration permet surtout d’assurer qu’ils n’aient aucune chance d’apparaître partiaux. Une fois tous les cinq ans, je ne vois pas le problème personnellement.

Dramatique. L'information politique n'est toujours pas libre en France en 2022. Les journalistes servent de faire valoir à une scénarisation. Comment s'étonner que les candidats n'intéressent pas et qu'il y ait de l'abstention.

Qui donc peut penser un instant que le résultat du deuxième tour va dépendre de ce spectacle ?


Pour les combats de coqs il y a aussi des règles.


Plus l'enjeu est abscons, plus les règles sont tordues et plus le tapage autour du combat est boursouflé.


Réjouissons nous. 


Ce soir la presque totalité de la médiasphère va être focalisée, polarisée, absorbée par la mise en scène ou le commentaire de ce match entre deux marionnettes sous le regard condescendant (en un seul mot) de leurs financeurs. 

De temps en temps ils lâcheront le spectacle pour vérifier si l'audimat confirme la montée du cours de leur titre en bourse.



Cette figure imposée est un résumé fulgurant des rapports des politiques,qui risquent d'être aux manettes dans un avenir extrêmement proche et les médias qui ne peuvent pas prendre le risque de les aliéner, en réalité. Le reste du temps, c'est un peu mieux camouflé, mais le rapport de force est toujours le même entre le pouvoir (même putatif, puisque l'un.e des deux ne sera pas élu.e) et les médias.

Regarder un débat Macron-Le Pen "arbitré" par Bouleau et Salamé , faut être un peu maso , non?

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