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Le racisme, oui, mais sans ricanements !

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"On serait curieux d'entendre Natacha Polony développer, en longueur, avec la subtilité qu'on lui connaît, ce qui la sépare réellement de Valeurs Actuelles. "

Cette fois-ci, ça y est, c'est sûr, Audiard avait raison, Daniel: il fallait tout oser...et on vous a enfin reconnu! 

Bingo!

Je vous invite a regarder cette vidéos. J'invite la grande majorité de ceux qui ont posté des commentaires a vous remettre en question.

Il me deviens de plus en plus difficile de défendre un point de vue équilibré nuancé des choses : choisi ton camp et défend le envers et contre tout.  Insulte tous ceux qui ne suive pas. Reste dans ton entre_soi et ne dialogue surtout pas avec des gens qui ne sont pas d'accord avec toi.


Sur les masques : soit pour ou contre ! 

Ben non. Je voudrai juste bien comprendre où et quand ils sont utile et procure une certaine protection. Je voudrai que toute la population le comprenne. Et je suis sur qu'a ce moment-là, la majorité des gens le mettrai là ou il est utile.


Sur le racisme malheureusement aussi. Perso je renvoi dos a dos Obono et VA comme étant tous les deux racistes. (Bon d'accord, y en a peut être une qui pratique son racisme d'une manière plus subtil que le torchon, mais raciste quand même).


Et oui ! l'amalgame entre VA, Marianne et Charlie et nul ! Le seul point commun c'est d'être des journaux avec lesquelles je n'ai que peut d'accord. 

Même s'il est plus facile de garder son calme et d'argumenter face a un raciste « civilisé », ça reste la seule façon d’espéré en ramener quelque uns. Posez vous la question : Combien de fois avez changé d'avis lorsqu'un inconnu vous insulte pour vos opinions ?



Discuter, argumenter, raisonner, c'est terminé. Ce monde-là a disparu.


Maintenant, c'est front contre front ! Les USA montrent la voie actuellement. On y coupera pas.


Et quand j'entends dire que Danièle Obono serait "raciste", désolé, mais définitivement, on n'est pas dans le même camp et je n'ai rien à vous dire, juste à vous combattre le plus férocement possible !

C'est bien. Dommage Votre lecture m'a souvent amené à réfléchir, parfois en étant pleinement d'accord avec vous, parfois en m'amenant a revoir mon point de vue. Si notre désaccord sur une personnalité provoque une telle réaction, je vais longuement regrété le Prométhée qui argumentaire remplacé par le dogmatique.

Si notre désaccord sur une personnalité provoque une telle réaction


Il ne s'agit en aucun cas de cela. Je me fous éperdument de Mme Obono au fond (même si toute personne maltraitée injustement a le don de me rendre dingue).

Ce dont il s'agit, c'est de comprendre et d'enfin assimiler à gauche les concepts d'intersectionnalité et de racisme systémique. Des concepts pourtant vieux de plusieurs décennies, mais il faut croire que la paresse intellectuelle et la mauvaise foi freinent encore cette compréhension-là chez beaucoup de gens se réclamant de la gauche...


je vais longuement regrété le Prométhée qui argumentaire remplacé par le dogmatique.


Vous voyez du dogmatisme là où je pointe du doigt l'urgence dans laquelle nous sommes plongés actuellement. L'heure n'est plus aux débats spécieux et aux ergotages infinis entre gens de bonne compagnie dans des salons parfumés. Le racisme et le fascisme tuent aujourd'hui de plus en plus contrairement à la séquence précédente (l'après-guerre).

Vous pouvez continuer à pinailler et faire preuve de néo-négationnisme en réfutant l'idée que parler de vieil homme blanc hétéro bourgeois n'a rien de "racialiste" ou "raciste". Mais ce faisant, vous sortez du camp des progressistes et participez à la perpétuation de cette domination systémique qui est visée par ces propos.


La violence n'est pas dans mes propos, mais dans cette réfutation inacceptable. Cette façon de renvoyer "dos à dos" comme vous dîtes est abjecte en plus d'être fallacieuse.

Cela me fait immédiatement penser à la boutade de Desproges : "N’empêche  qu’on  ne  m’ôtera  pas  de  l’idée  que  pendant  la  dernière  guerre mondiale de nombreux juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi." Vous comprenez le sous-texte de son bon mot ?

Ce qui est amusant c'est qu'on part du même pessimisme pour arriver aux conclusions inverses. Si le fascisme est à nos portes, l'urgence n'est pas de se disputer sur les points de détail de théories à la noix en soutenant un camp intellectuel interne aux non fascistes plutôt qu'un autre, et on invitant l'autre à le rejoindre.

les points de détail de théories à la noix


Je pense que c'est là où vous vous fourvoyez complètement. Il ne s'agit pas de "théories" fumeuses, mais bien du cœur du problème !


Ces thèses développées par des penseurs tels qu'Angela Davis et bien d'autres sont les seules armes idéologiques dont la gauche dispose pour combattre le racisme systémique.

Vouloir s'en passer revient à renoncer à ce nécessaire et légitime combat et de facto à se placer hors du camp progressiste.

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Je ne vois pas en quoi.


Il s'agit il me semble de théories explicatives, rien de plus, si on parle des décoloniaux. Intéressantes d'un point de vue intellectuel, éventuellement bonnes à distiller de la manière la plus pédagogique possible pour faire réaliser certains mécanismes, mais sans grand intérêt pratique.


Si on parle des violences policières ou autres abus hérités de l'ère coloniale que subissent d'avantage des minorités, elles sont condamnables en tant que violences policières ou abus sans passer par leur mise en lien avec le colonialisme (et comme pour tout le reste en rencontrant moins d'opposition qu'en le faisant d'autres qui en subissent aussi).


Si on parle de discriminations elles sont condamnables sur la base du principe universaliste d'égalité entre les citoyens sans passer par une mise en lien avec le colonialisme.


S'il s'agit de démonstrations de racisme individuel, sur la base des lois qui le reprouvent.


Ne restent que des questions de représentation, où il convient juste de s'écarter un peu d'une approche totalement colorblind, un léger aménagement de l'approche un peu trop radicale française, qui ne nécessite pas pour autant de passer par toute la théorie décoloniale.


Toutes choses auxquelles les vieilles organisations antiracistes se sont attaquées bien avant l'apparition du courant intellectuel dont on parle (et non sans en importer des idées à l'occasion quand elles apparaissaient, évitant juste de le faire d'une manière qui soit trop contre-productive, tenant finalement bien mieux compte de la "fragilité"* qu'elles allaient rencontrer que ceux qui ont bien plus tard développé le concept).


Après il y a par contre un problème relatif à celles ci, trop institutionnalisées, liées à des forces politiques, coupées des populations des quartiers populaires et un brin endormies, par rapport aux "nouveaux antiracistes"... mais il me semble assez peu influencé par la théorie explicative ou approche favorite des uns et des autres, c'est bien plus des questions politiciennes qu'idéologiques, de pouvoir entre candidats à prendre la tête de ces combats, qui crée un problème systémique interne à cet antiracisme (au sens de gens cherchant à préserver et exploitant leur position sociale supérieure quitte à fermer des portes à ceux qui seraient les mieux placés pour parler des discriminations).

Mais le rapport génération BLM / NAACP aux États-Unis est sensiblement le même alors que d'un point de vue universaliste ces deux mouvements pourraient être décrits comme également communautaristes (et qu'ils n'hésitent pas à employer tous les termes suscitant des allergies du coté de Marianne etc). 

Ce qui n’empêche pas à l'occasion** les uns d'accuser les autres d'être trop inféodés aux Démocrates et mous, et ceux ci de leur rétorquer qu'ils sont trop tombés sous l'influence des antifas des universités et irresponsables. Une bête question de générations et d'organisations ayant ou pas atteint une certaine reconnaissance sociale, pas d'idéologie ou de théorie explicative.



* Je déteste ce terme d'inspiration viriliste qui gagnerait à être remplacé par résistance tout simplement (résistance très compréhensible des gens se sentant accusés de trucs n'étant pas de leur pouvoir par identification à leur groupe quand il est mis en cause), mais ce n'est pas le moins pertinent concept qui ait été évoqué. Expliquant très bien le sursaut du suprémacisme à partir du moment, vers 2014, où les discours culpabilisateurs sur les torts des hommes blancs, et autre vulgarisation maladroite de toutes sortes de théories progressistes, se sont multipliés dans la presse américaine dans les 2010 (et pour exactement les mêmes raisons qui font faire l'inverse à la française : la double viralité des problématiques sociétales si on les traite avec le moins de subtilité possible, une des grandes leçons du marketing médiatique à l'ère des réseaux sociaux - je réalise soudain pourquoi on n'est pas prêt de voir la problématique des unes xénophobes putaclics abordée sous cet angle ici)


** Enfin moins récemment où un ennemi commun particulièrement détestable les a fait mettre ces divisions en sourdine (y arrivera t'on enfin quand Lepen sera au pouvoir en France ?), mais entre Zimmerman et Floyd, c'était du style des chaleureux échanges entre les mouvements basistes style MIB et SOS ou autre MRAP.

Vous ne comprenez pas le fond du problème visiblement. Invoquer l'imaginaire coloniale de nos sociétés permet un saut qualitatif que vous semblez royalement ignorer.

Il s'agit ici de ne plus considérer le racisme comme un problème individuel, comme un problème d'éducation ou autres fadaises de l'antiracisme bon teint, mais bien d'expliquer que c'est cet imaginaire hérité du colonialisme qu'il faut combattre pour poursuivre la lutte antiraciste. Dit autrement, ce n'est qu'en assumant pleinement notre passé colonialiste, en le regardant bien en face, que l'on pourra sortir de la rhétorique absurde de la repentance et de la culpabilisation (plusieurs siècles après les faits, personne ne peut en être raisonnablement tenu responsable aujourd'hui !) et bâtir une société forte, éclairée, sensible aux différentes histoires sociales qui forment toutes ensemble notre passé, à même de pouvoir décoloniser les esprits.


Pour ce qui est des pratiques policières, c'est la même chose. Montrer en quoi l'imaginaire colonial peuple toujours cette institution, et le dénoncer clairement, permet de sortir de la stérile dénonciation de tel ou tel agent de police "zélé" pour aller vers une réflexion en terme d’institution et de socialisation au racisme systémique, souvent malgré les individus eux-mêmes (certains policiers noirs ou arabes finissent également par traiter les banlieusards comme des "colonisés de l'intérieur").


Enfin, comme l'ont analysé quelques penseurs tels que Xavier Ricard Lanata, les concepts dits "décoloniaux" (je trouve ce terme ambigu pour ma part) ont également l'immense mérite d'éclairer la façon dont les puissants usent aujourd'hui des mêmes imaginaires et pratiques qui ont eu cours pendant l'époque coloniale pour mater, dominer et asservir leurs propres peuples intérieurs. Ce qu'ils appellent la tropicalisation du monde.


En vérité, pour celui qui se donne la peine de comprendre ces concepts sans a priori idéologique, leur dimension universaliste est évidente, criante même...

J'avoue ne pas connaitre la pensée ni avoir entendu parler de ce dernier (j'avais entendu parler de tropicalisation mais plus au sujet de la dérive république bananière de l'Europe "colonisée" par les lobbies).

 

S'il y a une innovation décisive qui ne soit pas déjà dans les œuvres dénonçant la mondialisation, l'autoritarisme, la propagande, le capitalisme ou sa dérive dite ultra-libérale (en fait plutôt monopolistique), le fascisme, etc... effectivement ça pourrait justifier de s’intéresser particulièrement à ses théories, mais là encore je doute un peu qu'on arrive pas exactement à la même chose par d'autres voies. 

Enfin si on parle de l'imaginaire colonial par exemple, c'est l'influence de stéréotypes issus d'une propagande et c'est étudié depuis genre 80 ans ou plus (dont relativement au colonialisme par des auteurs comme Franz Fanon, largement reconnus par tous les antiracistes et pas uniquement le courant décolonial ayant adopté cette dénomination des décennies plus tard). 


Comme je disais l'erreur serait de penser que les antiracistes qui se font traiter de non politiques quand d'autres s'approprient cette dénomination (alors que l'antiracisme est par essence un mouvement politique, en fait) n'auraient pas intégré un paquet de notions venant des critiques du colonialisme. Ils les expriment simplement d'une manière plus compatible à les rendre consensuelles plutôt que clivantes en les adaptant à l'approche républicaine universaliste indissociable de la culture française.

ps : sur le conflit entre les antiracismes, je recommande le blog d'Emmanuel Debono "au cœur de l'antiracisme" qui résume très bien le point de vue des défenseurs d'une approche universaliste (des vrais, pas des marrianesques obsédés d'islamo-gauchisme) sans nier ses propres problèmes.


Ouais enfin il verse pas mal dans l'essentialisme:


«En miroir, le paradigme défendu par les militants décoloniaux, qui fait de la colonisation l’alpha et l’oméga de l’histoire nationale»

Je ne crois pas avoir entendu un défenseur de thèses décoloniales en faire l'«alpha et l'omega», enfin c'est toujours plus simple d'inventer les discours de ses adversaires.


«Dans cette vision, c’est la couleur de la peau – et elle seule – qui constitue la clé de répartition des charges»

Donc aucun «intersectionnel» parmis les «décoloniaux»?


Mais aussi dans les pleurnicherie «onpeutplusriendire» qui horripilent


«Peut-on agir et se mobiliser encore, aujourd’hui, au nom de l’universalisme sans apparaître suspect ?»


Cependant, il y a quelque fois effectivement des propos intéressants malgré tout dans ses écrits.



Ba il défend clairement un camp dans ce conflit c'est clair, mais au delà de quelques formules de ce style il est plutôt nuancé je trouve.


Et quant à  «Peut-on agir et se mobiliser encore, aujourd’hui, au nom de l’universalisme sans apparaître suspect ?» je t'invite à changer de pseudo et aller te réclamer de l'universalisme sur n'importe quel sujet en rapport d'@si (que ce soit d'ailleurs sur le racisme, le féminisme ou autre) et tu verras que c'est vrai.


Après on peut lui reprocher de ne pas s'attarder sur ce qui en est la raison principale, à savoir que la manière dont des groupes qui sont obsédés par la "question musulmane" plus que sincèrement universalistes ce sont appropriés ce label ces dernières années. Mais il n'en est que plus honnête sur les raisons historiques qui peuvent légitimer sa critique.

edit : - que  et "se" pas "ce"


ce que c'est énervant un forum préhistorique

Je pense que la confusion qu'elle fait entre le genre de 'racialisme' qui peut être reproché à Obono et le clair racisme de VA ne plaide pas vraiment en faveur de Tatiana (que j'aime bien sinon, mais qui me semble manquer de discernement en la matière).


On a une culture qui se différencie de celle des pays anglophones sur la question, du fait de notre tradition républicaine universaliste plutôt que communautariste. J'ai tendance à la préférer largement (surtout quand on voit où en sont les États-Unis), mais je pense aussi que l'habitude qu'on a de ne pas voir les problématiques sociétales abordées sous un angle "racial", à part par la droite très extrême jusqu'à une période récente, nous fait amplifier le lien entre le racialisme et le racisme, ou confondre l'évocation de races comme constructions sociales à laquelle se livrent certains  théoriciens de l'antiracisme modernes avec le genre de racialisme que l'on pouvait trouver chez des auteurs du début du XXème siècle (qu'on appelerait plutôt racisme tout court de nos jours).


Après il y a un problème lié à l'importation de leurs idées dans des discours simplificateurs militants, ou à leur expression, qui peuvent faire glisser de l'un à l'autre (ou être repris par des gens témoignant indéniablement de préjugés racistes "à l'envers"), ou d'autres liées au ressenti différent qu'entrainent leur usage de termes comme "privilège" en France, nous ramenant à la révolution française (l'expression "privilège blanc" est décriée soit dit en passant jusque par JLM lui même, montrant que LFI est loin d'adhérer complètement à leurs représentations du problème). 


Mais la revendication centrale de la frange de l'antiracisme que Marianne et compagnie voient comme "anti-universaliste" c'est tout simplement qu'on se montre moins colorblind comme disent les anglophones, pour mieux prendre en compte les discriminations que subissent certains groupes et leurs racines historiques, pour pouvoir mettre en œuvre des politiques aboutissant à une égalité réelle plutôt que de fait.  Et je ne vois pas, en particulier chez des personnes comme Obono, où elle irait plus loin que ça (on lui fait beaucoup de reproches qui ne s'appliquent en fait qu'à certains représentants du petit courant dit "indigéniste", mais il ne me semble pas qu'elle ait jamais repris la part douteuse de leurs discours).

edit : "plutôt que théorique" pas "de fait"

ps : par contre je suis d'accord sur la stupidité de l'amalgame VA/Marianne/Charlie

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Oui voilà, c'est facile de reprocher des trucs à Obono sans exemple ni contexte, mais il me semble que si elle avait réellement sorti des horreurs ses détracteurs ne manqueraient pas de les citer au lieu de rester dans le vague (ou d'en revenir toujours à sa proximité -supposée- avec d'autres qui en ont dites).

Sur le racisme malheureusement aussi. Perso je renvoi dos a dos Obono et VA comme étant tous les deux racistes. (Bon d'accord, y en a peut être une qui pratique son racisme d'une manière plus subtil que le torchon, mais raciste quand même).


Ben tiens! 


Relayer des calomnies est à la portée de n'importe quel imbécile. 


Démontrer c'est autre chose. 


"Les blancs sont tous des connards tous les blancs sont des enfoirés et tous responsable de l'esclavage" des propos que les "Indigénistes à la Obono " relayeraient mais où et quand? 


Où et quand? 


Où et quand?


Ce ne sont pas des propos tenus par Obono et les gens que Tatiana Ventôse calomnient dans cette vidéo serait en droit de porter plainte contre elle .


Qu'elle se permette ces raccourcis de café du commerce en disant que la politique n'est pas une "cour de récré" et renvoi dos à dos racialistes de droite et de gauche en dit long sur sa méconnaissance de ces thématiques et sa propre capacité à créer une ambiance de cour de récré?




Ah oui, Tatiana Ventôse, une voix de référence à gauche.

Mouais sachant que c'est le genre de source dédiée à la division de la gauche qui classerait probablement @si comme faisant partie d'un grand complot fasciste, j'aurais tout de même tendance à prendre leurs avis avec des pincettes.


Un survol de leurs articles les montre accusant le NPA d'antisémitisme, Act Up d'antiféminisme, les Gilets Jaunes d'être une manifestation de lepenistes et dieudonnistes (enfin sauf ceux qui brulent le Fouquet's, quand même, vu qu'ils en étaient), BellaCiao de stalinisme et de servir la cause iranienne, les manifestants pour les retraites de défendre l'idéologie criminelle du droit au travail plutôt qu'au non travail, la CGT d'être "des bureaucrates qui ont naturalisé l’existence de la Pauvreté", Attac de ne chercher qu'à "poursuivre la révolution française dans son essence bourgeoise", les Indignés d'être "une droite radicale altéreuse et creuse", et j'en passe.


Ce serait un peu comme citer Rudy Reichstadt sur le complotisme de quelqu'un étant à gauche de Macron ou critique du sionisme.

Sur leur page* de sites ennemis facho conspi il y a même un site comme

"Reporterre : écologie confusionniste, dérives réactionnaires, promotion de conspirationnistes"

Ben dis donc...

(on dirait qu'ils aiment personne en fait, et les gilets jaunes sont pas que des fachos mais tous des "ploucs incultes", fallait oser quand-même... et eux c'est donc la fine fleur des urbains intellos si je comprends bien ?)


https://lesenrages-antifa.fr/2019/05/10/liste-non-exhaustive-des-sites-conspirationnistes-et-confusionnistes-version-2015/ 

clic droit

ps : par contre les commentaires de la vidéo de Tatiana montrent qu'il y a eu une indéniable évolution de son public depuis qu'elle donne des interviews à nimporte qui (un paquet qui lui reprochent d'être trop dure envers... VA arfgh 8/ )

Ah oui, Tatiana Ventôse, une voix de référence à gauche.


Pas besoin des fiches de police des ces trouduc d'enragés pour savoir quoi penser de Tatiana Ventôse. Co

Ces gens ont des étiquettes à la place du cerveau ils sont effrayant de bêtise. Comme Tatiana Ventôse lorsqu'elle fait dire à Obono des choses qu'elle n'a jamais dites.

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Je suis d'accord pour dire que Tatiana Ventôse a parfois des positions très discutables, mais la page que mettez en lien balance du "fasciste" à 360°...

J'aimerais bien lire un propos sourcé de Danièle Obono (pas une interprétation via Polony…) établissant clairement ce "racisme" supposé. Vous qui renvoyez la députée et VA dos à dos, vous avez certainement ça dans vos cartons…

Bon, apparemment pas… Méfiez-vous en tout cas des propos attribués à D. Obono, surtout quand il s'agit d'ennemis politiques, qui n'hésitent pas à la calomnier (voir: https://www.liberation.fr/checknews/2020/09/01/daniele-obono-a-t-elle-refuse-de-dire-vive-la-france-et-affirme-son-amour-pour-merah-comme-le-dit-ze_1798279)

Mais comme d'habitude, la réfutation de la calomnie gratuite est trop longue.


Je crois qu'il faut arrêter de discuter et plutôt préférer la distribution de gifles sans autre forme de procès. On en est là !

Elle se contente de critiquer un tweet de Mélenchon, alors que celui-ci a écrit un article détaillé sur le sujet, et elle se plaint du manque de profondeur du débat. Formidable... https://www.facebook.com/JLMelenchon/posts/10158772196798750

"défendre un point de vue équilibré nuancé des choses"


Il nous arrive, hélas, des choses qui ne sont ni "nuancées" ni "équilibrées". Devrions nous pourtant garder notre sérénité? Genre "Mon chéri, maman n'aime pas quant tu cognes avec ta bicyclette contre le piano". 


Dieu (ou le diable) sait pourtant que je tente toujours d'argumenter sans invectiver. Mais j'avoue que, parfois, j'ai du mal. Et plus grave, je me demande si ce n'est pas une forme de complicité avec l'inacceptable.

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Marianne et Charlie H sont ils de gauche ? leur  gauche  a t elle été soluble dans l' islamophobie ?  Leur laïcité   -  qui n' est pas pas la mienne- est intolerante , meprisante ..

La différence entre Làchetés Passées et les autres medias cités est une différence de degré et non pas de nature. Et cela va s'affirmant.

Eh ben alors DS, il manque Charlie dans la reprise de l'analyse mélenchonienne! Qu'est-ce qui se passe, on touche à un tabou? Ou on se rend compte que pousser la comparaison est intenable? Dommage que Marianne n'ait pas eu droit à tant de retenue...
Quand aux thématiques traitées, effectivement, il y a des échos...Peut-être parce qu'ils se posent dans l'espace publique, qu'on le veuille ou non, et malgré le fait que les sujets ne soient pas "de gauche", ils doivent traités par le personnel politique de toute manière. 

Le fait que vous soyez mal à l'aise avec le fait que Marianne en parle montre bien un mécanisme: certains sujets sont estimés "problématiques", peu porteur pour les idées de gauche, donc récupérés par l’extrême droite, donc deviennent intouchables, et la seule parade qu'a trouvé le personnel politique de gauche, c'est de vilipender ceux qui les abordes. Magnifique! De la politique niveau Usul, qui a l'avantage majeur de se dédouaner de la charge de devoir développer une analyse et des pro-actions sur le sujet...parce que rassurez-moi, faire de la politique, c'est bien dans l'objectif d'aboutir une évolution concrète de la société par l'exercice du pouvoir? Pas juste de faire du débat d'idée entre personne de bonne compagnie? Non?

Je vais être un peu dur, mais pour moi cette chronique illustre plutôt une tentative d'exploitation maladroite par les gens souhaitant défendre cette fameuse idéologie "décoloniale"  (ou pour un autre le mouvement dont fait partie Obono) d'un coup (très) en dessous de la ceinture, tombant clairement dans la catégorie raciste, qui ne justifie pas pour autant leurs idées. Ce qui porte un nom : de la victimisation pour marquer un point.


Exactement comme le fait que des membres du PIR aient traité quelque ennemi de leurs idées issu de l'immigration de collabeur ne donne pas raison à Finkielkraut sur les débats qui les divisent, que VA fasse d'Obono une esclave ne rend pas les idées que porte, je ne sais pas, Maboula Soumahoro plus valides (ni moins valides non plus).


A mon avis vouloir profiter de ce genre de truc pour faire du "vous êtes avec nous ou contre nous", en y associant des gens n'étant que les détracteurs d'idées "anti-universalistes" auxquelles ils associent Obono, n'honore personne, et ne contribue pas vraiment à la lutte contre le droit que s'arroge un hebdomadaire d'extrême-droite de représenter une élue du peuple français enchainée car elle est Noire dans un texte plein de fantasmes racistes, pas seulement sur elle (les attaques perso contre Obono faisant un peu terriblement oublier le reste, comme le cliché des touaregs pédophiles, qui pour qui connait un peu les discours d'extrême-droite vise en fait l'ensemble des musulmans soupçonnés de suivre l'exemple de leur prophète - et pour qui connait l'histoire du racisme est à mettre en relation avec les plus vieux stéréotypes européens sur les peuples d'Afrique du Nord, ceux sur les barbaresques datant de 4+ siècles).


C'est faire justement exactement ce qu'ils font quand ils vont, justement, reprocher à Obono tel propos antisémite de Boutedjah, ou la diaboliser pour ne pas les avoir condamnés assez vite, ou ne pas vouloir en faire un prétexte d'essentialisation définitive de cette dernière en antisémite et nier en conséquence toute validité à toutes ses autres idées, dont celles partagées avec des gens ne l'étant pas.


Après ce qu'on peut reconnaitre par contre, c'est justement que cette mouvance (Charlie-Marianne), y va fort dans les procès par association, et la mauvaise foi quand il s'agit d'amalgamer toutes les personnes soutenant à quelque degré que ce soit des idées venues de "l'antiracisme décolonial" et de les associer aux pires propos possibles que cette mouvance ait pu émettre, ou à leur obsession de "l'islamo-gauchisme". Mais est ce vraiment une raison pour s'abaisser à leur niveau en les associant eux au racisme pathologique qu'exprime Valeurs Actuelles ?



A part ça, hier (sujet, désolé POJ, nettement plus important que cette histoire franco-française, pour l'impact qu'il pourrait avoir sur des élections affectant le monde entier, et pouvant aboutir à un triomphe du suprémacisme poussant tout l'occident vers le conflit de civilisation, ou une seconde guerre civile US qui bouleverserait complètement les équilibres mondiaux) un supporter de Trump (ou milicien plus ou moins fasciste, ce qui est un peu la même chose de nos jours) a été tué par balles à Portland lors d'une contre-manifestation (violente "mais juste à coups de lacrymos et de paintball" diront Carlson et compagnie) contre BLM, offrant enfin au camp raciste américain un 'vrai' martyr à brandir (enfin en plus de la quasi "victime" selon lui ayant... tué 2 personnes à Kenosha) pour décrire les antiracistes comme des meurtriers (en plus de la tradition éternelle de les représenter en émeutiers/pillards en ne retenant que les pires débordements de leurs manifestations). 


Évidemment il est à prévoir une vaste récupération politique par tous les médias "conservateurs" américains (ou d'extrême-droite en général, pour ceux étrangers s'intéressant à autre chose que représenter une élue d'un parti minoritaire d'un pays secondaire en esclave), une victimisation et une association de tous ceux qui soutiennent BLM à ce crime. Évidemment en particulier de tous les antifas ayant un jour ont défendu le choix de la violence contre les nazis, mais aussi les Démocrates ne les ayant pas condamnés (ou ne le faisant que trop mollement après coup), ou continuant à appeler à des manifestations pour que ne soit pas oublié le vrai meurtre de George Floyd, la tentative contre Jacob Blake et tant d'autres.

Et évidemment ce sera totalement immérité et condamnable, mais qui sait si ce n'est pas ce qui décidera le vote de l'électeur de l'Ohio ou du Wisconsin qui fera pencher la balance, ou celui qui prendra les armes quand Trump contestera les résultats de l'élection.

Sur quelle base, à part "faites ce que je dis pas ce que je fais", verra-t-on ceux qui adoptent la même tactique face à leurs propres adversaires (et dans des débats aussi secondaires que l'affrontement médiatique de camps intellectuels politico-universitaires dont se fout dans une très large mesure le grand public, et qui divisent la gauche bien plus que la société française) condamner tout cela ? 


(je finis juste d'écrire ça, et j'apprends que Trump sur cette affaire a eu la brillante idée de re-twitter un représentant de la milice en fait carrément néo-nazie dont faisait partie ce "martyr patriote", ce qui devrait rendre l'exploitation inefficace dans ce cas particulier, sa source s'étant postée avec des swatiskas etc..., voire permettre de la retourner contre lui, par ce même élégant procédé de culpabilité par association mais ouf tout de même ; mais il n’empêche que sur le fond ça ne peut qu'affaiblir la condamnation de ce genre de manœuvres, et faire sombrer d'avantage le débat public dans les jets de merde si la gauche se met à s'y livrer elle même à longueur de temps)


Après, je peux voir la faille de ma propre réaction, je peux être victime du You go low we go high, à m'inquiéter de cette tendance, peut être qu'il conviendrait plutôt d'exploiter tout prétexte de diaboliser le camp "adverse" par association, tels JLM et DS bondissant sur l'occasion que cette affaire leur avait offerte de taper sur Marianne et Charlie.

La question devenant alors s'agit il vraiment d'un camp adverse et à quoi ? Ou dans un pays qui promet 45% de ses voix à la candidate RN selon les derniers sondages (et le reste contraint et forcé à un ultralibéral autoritaire défenseur des pires violences policières), est il vraiment urgent de faire un "camp adverse" des lectorats de Charlie et Marianne, journaux qui me semblent plutôt globalement critiques de ces deux forces, le seraient ils autant des décoloniaux, ou d'autres choses qu'ils considèrent comme des dérives d'une partie de gauche ? 

Personnellement je ne le pense pas, mais on va dire chacun son analyse des priorités. C'est vrai qu'il peut y avoir une facilitation des discours de l'ED quand des journaux s'obstinent à taper autant sur d'autres tendances de la gauche que Charlie qui s'en réclame, ou Marianne qui s'en prétend proche, ou exploitent (là avec bien d'autres) les peurs liées à l'islamisme, ou autre, pour vendre du papier avec des unes anxiogènes, quitte à souvent faire écho aux arguments de cette première. Je n'irai pas nier qu'il y a une dérive problématique de la presse française (je la jugerais même encore plus globale que DS semble le faire), si ça peut être accorder trop d'importance à ce triste personnage d'appeler 'zemmourisation' ce qui relève plus à mon avis de la prostitution (et découle de ce qu'internet a permis d'apprendre sur les sujets et traitements générant le plus d'intérêt, la double viralité de discours qui renforcent les biais d'un coté et qui choquent de l'autre).

Reste à déterminer ce qui a le pire impact, entre leurs discours/unes et prendre le risque de repousser vers elle ceux n'étant pas d'accord avec la vision du monde que promeut la mouvance "décoloniale" (ou toute autre composante de la vaste galaxie de la gauche se disant "inclusive") en plaçant le débat au niveau des thèses de cette dernière (en se plaignant du "discours multiforme de réhabilitation de la colonisation" plutôt que d'une tendance générale à exploiter diverses phobies pour vendre du papier).  

Ne nommer que Charlie et Marianne, c'est généreux...

Cela fait un bail que le canard enchainé ne rate plus une occasion de railler le "racialisme" de Danièle Obono. La derniere occasion, de mémoire, fut le portrait de Castex. Danièle Obono y était qualifié de "racialiste" parce qu'elle l'avait qualifié de "vieil homme blanc de droite"...

Ah, mais le canard c'est plus fin, ça vous pond pas une merde romancée de 7 ou 8 pages où la député noire est l'esclave de noirs, sauvée par des chrétiens (chrétiens dont j'espere que la couleur est laissée a l'imagination du lecteur, VA n'est pas "racialiste" au moins j'espere).

Au canard, quand on fait la leçon aux racisés, c'est subtil...

Après le discours de politique général, de jean Castex, une décoloniale (sic  - racisée, homosexuelle, indigène, etc etc ) a commenté: " discours d'un mâle blanc hétérosexuel"


Tout .est dit. La race (!) le genre et le sexe, sont devenus les critères d'analyse pertinents.

 N.B. l'hétérosexualité est devenue quasiment une tare.


Je vous assure que les français se moquent carrément de ces débats aussi hors sol que ridicules.

Est-ce des couvertures similaires implique que les articles à l'intérieur disent la même chose ? Je ne crois pas. Ne vaudrait-il pas mieux comparer les articles et les idées qu'ils défendent plutôt que les couvertures qui annoncent ces articles ?

Les propos d’extrême droite d'où qu'ils viennent ne sont que des déjections avec la particularité de ne venir d'aucun "système  digestif" qui montrerait un minimum de transformation de "nutriments" culturels et historiques.. Une puanteur émanant d'un corps inexistant. !!

Oui, merci à Daniel Schneidermann

"Une soupe aux herbes sauvages" d’Émilie Carles

Au détour d'un chapitre, voilà qu'elle rappelle un fait inconnu de moi : De Gaulle avait interdit aux soldats d'Afrique noire de défiler lors de la Libération

A la lecture de cet article, on voit que les historiens font se passer la patate chaude entre Américains et Français

Ailleurs j'ai lu que De Gaulle avait fait rapatrier dans leur pays d'origine les soldats noirs avant la fin des combats


Lorsque je passe devant le cimetière militaire de Koenigshoffen, il suffit de voir les tombes pour connaître l'origine de ceux qui sont tombés

Et place de la République les noms sont là


Et pourtant, leur absence est flagrante dans les livres d'histoire

Voilà ce qu'on s'est interdit de dire sur la colonisation et la Libération de notre pays


Et empêcher que cela soit dit, c'est ce que ces torchons de l'extrême droite et la droite associées réclament en brandissant la liberté de vomir

Il y a déjà un moment que l'extrême-droite a gagné la bataille des médias télévisés. Son idéologie est invitée partout à s'exprimer sans barrières, parce qu'elle flatte nos plus bas instincts et donc contribue à "faire du chiffre". Ceux qui tentent de développer des analyses plus fines, plus complexes, ont pratiquement disparu des écrans. Quand on en invite, rarement, c'est seuls au milieu d'un groupe de furies parlant le plus fort, le plus vite, et le plus basiquement possible. Voir les émissions fascisantes genre "l'heure des pros" ou "Les grandes gueules". On donne au spectateur ce qu'il veut entendre, et qui le rassure. La colonisation a quand même eu des effets positifs. Sans nous, où en seraient leurs "civilisations" ? Les émigrés, c'est statistique, forment la majorité des délinquants. Les noirs qu'on assassine aux Etats-Unis, oui, bon, mais ils étaient quand même un peu "connus des services de police" et ils battaient leurs femmes. Les jeunes des banlieues, ce qui leur faudrait, c'est une bonne guerre. La compétition, c'est ce qui permet de progresser. Etc.

Les voix de la solidarité, de la convivialité, de l'empathie envers les plus faibles ont cessé d'émettre. Silence. La gauche à la télé, c'est Macron. Maximum. Si on invite un "gauchiste", c'est pour l'engueuler, et lui signifier que si tout va mal, c'est de sa faute à lui. 

Idem pour les verts, gracieusement surnommés "Khmers" quand ils osent envisager un monde moins "croissant". 

Et c'est ainsi que, peu à peu, le débat politique s'est circonscrit de l'extrême-droite au centre, et que les prochains deuxièmes tours de présidentielles devraient naturellement se jouer strictement à l'intérieur de l'auto-proclamé "cercle de la raison". 

C'est ainsi également que des fusillades entre manifestants aux Etats-Unis commencent à se banaliser sur nos écrans, et n'y font plus l'objet d'analyse d'une société complètement malade, et à laquelle la nôtre ne devrait pas tarder à ressembler, selon un principe bien établi qui veut qu'on "s'américanise" toujours plus vite. 

En route vers le chaos total. Décadence ?

Il y a bien longtemps que j'apprécie la justesse des analyses de DS. Mais il m'est arrivé aussi de regretter certaines sophistications ( de sophisme, je suppose... ) qui, paradoxalement,  étaient des obstacles à de réelles et nécessaires nuances. 


Cette phrase: "A travers l'humiliation pseudo-fictionnelle imposée à une élue "décoloniale", ce terreau, c'est le discours multiforme de réhabilitation de la colonisation."


Eh bien oui, je suis de ceux qui pensent que la colonisation n'a pas eu que de mauvais aspects. Et que les "décoloniaux," comme on dit, ont peut-être  des intentions qui parfois m'inquiètent. Et même que Zemmour ne dit pas que des choses fausses ou stupides. 


Le traitement graphique de Valeurs Actuelles me révulse. Instinctivement. Mais ce qui est dit  dans l'article sur la traite des noirs par d'autres noirs me semble utile à dire. Comme il me semble utile de répéter que les "blancs" ne sont pas responsables de toutes les inhumanités  qui courent la terre.


Ce n'est ni du racisme, avec ou sans ricanements. Ni de l'islamophobie. Juste la volonté de ne pas me laisser culpabiliser pour mieux me faire disparaître. 

Pas une ligne sur l'amalgame fait également par JLM entre Valeurs actuelles et Charlie Hebdo, et la fort juste réponse publié par celui-ci?


La question reste pourquoi ces chaînes d’info engagent-elles ces suppôts de l’extrême droite?Parce que ces derniers ne craignent pas les propos trash, se délectent du buzz, qui fait l’audience.

Tout le monde y trouvent son compte : les intervenants qui soignent leur notoriété en insufflant leur idéologie à la télé (avec en prime l’effet legitimateur « vu à la télé ») et les chaînes qui espèrent l’audience qu’elle qu’en soit le prix

LCI n'est pas une chaine Bolloré, mais c'est une chaine Bouygues, si je ne m'abuse. Le moule est le meme (meme niveau culturel desastreux, meme marchandisation, meme vulgarité, meme JP-Pernau-isation)

Merci, Daniel, c'est exactement ça: un racisme "civilisé".

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