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La hype dure deux ans

Alors que le capital financier migre massivement vers le secteur de l'intelligence artificielle, le métavers, qui devait révolutionner l'avenir il y a encore six mois, est tombé dans l'oubli. La faute, aussi, à la presse et à son suivisme.

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Bravo pour cet article.

Approuvé 12 fois

Ce n'est en effet pas une obligation, mais un choix, plus à même de séduire le lecteur que je suis que celui que vous êtes.


On ne peut manifestement pas plaire à tout le monde...

"Le métavers n' est que la dernière preuve en date de cette épidémie de crédulité. Et il n'est pas difficile de parier que l' "intelligence artificielle", telle que présentée ces temps-ci, en sera la prochaine"


Rien que pour ça, vous méritez une bise (...)

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Excellente synthèse, je ne suis pas abonné à la presse numérique spécialisé, mais j'attends toujours des articles francophone fin sur ces sujets venant d'ailleurs.

J'ai envie d'apporter une petite pierre à l'édifice. J'ai la prétention d'être un ingénieur de recherche compétent dans son domaine, qui n'est pas exactement les modèle de langage, mais les systèmes génératifs au sens large. Cependant et l'on s'en doute, les modèles GPT ou LLaMA (et leurs prédécesseur) sont des approches à la génération qui nous (dans le domaine) titillent depuis des années.


Il y a sans aucun doute une «hype» de l'IA, c'est-à-dire une bulle fantasmatique décorrélée de la réalité des objets existant actuellement. Mais il y a des différences majeurs avec les précédentes citée dans l'article: il était évident pour tout spécialiste de l'interaction homme-machine que le metavers tel quel n'avait à peu près aucune chance de prendre ; n'importe qui capable de comprendre comment fonctionnait les systèmes de cryptodevise (avec charge utile ou non) pouvait voir que l'usage ne pourrait pas se massifier sauf révolution technique éliminant ou rendant négligeable les frais de transaction sur les chaines (et clarifiant le lien avec l'argent scripturale ordinaire). N'importe quelle personne connaissant les problèmes quotidien des banquiers en contact avec le public (usurpation d'identité, transaction frauduleuse etc.) vois comme une évidence qu'un système qui interdit à une autorité d'annuler les inévitables erreurs humaines va être inutilisable par le grand public.


La hype NFT/WEB3/META ne reposait sur rien de crédible techniquement ou socialement, et seulement sur des promesses intenables et un étrange paradigme de la valeur chez les investisseurs, et tout ce que vous mentionnez dans votre article.


l'intelligence artificielle à contrario est une possibilité technique, tout comme le vol mécanique: l'évolution a réussi a le faire, l'univers permet donc d'avoir des objets qui sont intelligent (les humains étant une pointe émergée du à une course aux armement cognitive à des fin de compétition sociale envers d'autres humains). Je pointerais Petter Watts, qui en tant que biologiste se sert de la fiction pour poser un éclairage glaçant sur notre condition humaine, et le fait que la pression selective pour évoluer une intelligence telle que la notre ne peut émergé que de la compétition contre une autre intelligence, et non l'environnement naturel, parfois cataclysmique mais sans intelligence.


La question obsédais Turing et comprendre comment reproduire des morceau d'intelligence est une quête sans trêve depuis le début de l'informatique il y a un siècle, et ce même avant les ordinateurs. Ce chemin nous rend humble, demandez à Kasparov.


Il se passe un truc. Posons de coté la technique statistique de ces système un instant, prenons une approche behavioriste. GPT arrive vraiment a raisonner sur des tâches nouvelles hypothétique, midjourney et consort à construire des images nouvelles et non pas seulement à faire un patchwork. C'est limité, mais c'est déjà utile pour qui sait s'en servir, et moi qui construit des générateur procéduraux depuis des années, je suis scotché: chatgpt et consorts ont nombres de problèmes similaires aux générateurs «d'avant» écrits à la main, mais contiennent une telle masse de culture et de capacités à la sortir avec pertinence qu'on passe de l'outil ultra-niche à un un truc généraliste et utile :
explorer des idées hypothétiques, chercher des références ou des pistes, comprendre la voix d'un type de document qu'on ne sait pas écrire, permettre à des dyslexiques d'écrire une lettre compréhensible par les autres et tant d'autres taches encore a découvrir. Ce sera source de changement majeur dans l'accessibilité de certaines choses de l'esprit, et je ne vois pas de raisons que ça ne révolutionne pas autant notre rapport au monde que l'informatique et la numérisation du monde, peut-être même que la presse de Gutenberg.


Hype ou pas, un truc a changé, nous n'en somme pas au stade ou nous ne sommes plus l'objet le plus intelligent de la pièce où l'on travail, mais il n'y a pas d'opposition théorique à son existence, et en tout cas, l’intellectuel  (au sens: qui consacre sa vie à là pensée) que je suis se sent dans la peau du monstre de musculature à l’apparition de la force mécanisée et des grues.


Bien malin qui peut prévoir l'avenir face à de telles choses.

Ce que je trouve intéressant dans votre témoignage, c'est que même spécialiste de la technologie en question, vous avouez ne pas savoir quel est son potentiel. Et c'est quelque chose que j'observe depuis des années : les développeurs de l'IA sont eux-même surpris de ce qui est possible ou pas. Personne n'avait vraiment prévu Alphago par exemple, mais a contrario, personne non plus n'avait prévu l'échec de la voiture autonome.


Donc oui l'IA va nous surprendre encore, à la fois parce qu'on l'aura surestimée et sous-estimée. Et c'est ce qui rend d'autant plus absurde les articles annonçant que "dans x années, x % des métiers auront disparu". La vérité c'est que personne n'en sait rien.


Autre aspect très intéressant : personne ou presque ne sait se servir de l'IA. Mon travail pourrait peut-être être supprimé par l'IA, mais il n'y a personne pour programmer l'IA qui supprimera mon travail. L'informatique à l'ancienne n'a même pas encore terminé de s'implanter, il y a encore une majorité d'entreprises qui ont des systèmes informatiques mal adaptés à leur fonctionnement. Alors le déploiement de l'IA risque de prendre vraiment très très longtemps.

Il y a une friction sociale systématique avec la technologie, qui fait que l'implantation sera longue pour bien des choses. Cependant, je pense qu'elle poussera sur le terreau de la numérisation, qui elle est déjà très avancée (même si toujours incomplète).


Pour le moment, les remplacement pertinent que j'observe viennent des travailleurs eux-même. Un administrateur système qui aurait du potasser deux semaines une technologie pour s'y lancer va y aller en confiance après avoir vérifier de GPT a appris la doc et qu'il pourra lui poser des questions (et que ça sera facile de vérifier que le générateur n'hallucine pas). Un artiste va échanger une partie de sa recherche de référence et d'exploration plastique par en passant par midjourney et gagner une semaine. Un programmeur va demander de générer une fonction qui requière des connaissances en astronomie qu'il n'a pas, pour s'épargner quatre heures de galère avec les jours juliens (etc.)


On va avoir des gens qui exploitent ses systèmes qui gagnent en productivité de façon dantesque, et ce sont eux qui remplacerons les autres, pas «la machine». Il y aura bien des taches ou l'humain sortira de la boucle, mais il est probable que ce ne sont pas des tâche très gratifiante à l'origine.


Il va y avoir une variante IA de l'illectronisme, et ça va pas être joli à voir sous le capitalisme.


Il y a tout de même quelques précédents aux IAs dans la technique, où on a inventé pour un truc et dont on a découvert après les usages autres étonnant. Une nouvelle technique nécessite le temps d'apprendre à en voir l'utilité (si elle existe). La presse a caractère mobile a servi en premier à la bible, et non aux journaux. L'ordinateur était réservé aux simulations numériques, aux bases de données et à la comptabilité, l’électricité et l’électromagnétisme était un phénomène de foire avant qu'on n'y trouve des utilités concrète. Et je laisse de coté l'art, qui se base toujours sur la technique et essaye d'en retourner les usages comme des chaussettes pour créer du sens.


Ce qui me rend l'avenir très imprévisible, ça n'est pas tellement ce que pourront faire ces machines et dans quelle sens ça progressera (même si un peu, je l'avoue), c'est surtout ce que les humains auront l'idée d'en faire et l'effet que cela aura sur le tissu social.

Merci pour cet argumentaire qui montre qu'il y a bien une différence entre l'IA et les autres technos évoqué (NFT, Bitcoin, Métaver). Il n'y qu'a voir à quelle vitesse elle a été adopté, y compris par des très jeunes, pour se dire que cela bouge.

Un article qui fait du bien. Merci Thibault

Le problème de tous ces trucs c'est qu'ils ne répondent pas à des besoins concrets.

Ce sont seulement des "délires" technologiques imaginés et théoriquement réalisables mais sans nécessité et usage concret.

L'Hyperloop c'est super, et ça peut marcher, mais qui a besoin de faire Los Angeles San Francisco en 30mn et pourquoi faire?

Dans quel monde est ce indispensable?

Toute cette imagination tourne en vase clos dans une bulle déconnectée du réel. 

Et une partie de ce réel sont les premiers réfugiés climatique qui migrent...d'où? 

Non pas des Bougnoulistan du Sud vers nos contrées verdoyantes (mais si peu), mais de Californie et du Colorado vers, vers..?

le Minnesota. MDR :-) 

Cherchez où ça se trouve? ;-)

Interessant de battre en brêche la frénésie des commentateurs (et non journalistes) sur à peu près tous les domaines, les evolutions technomogiques incluses. Ca me fait penser à un service marketing qui vend le produit dès sa conception, en ignorant  sciemment ou pas les contraintes et autres verrous ralentissant sa mise au point - un protype - ou son développement à plus grande échelle. J'oserai dire que cela reflète chez ces marketeurs de l'infotainment leur inculture scientifique, sans qu'ils ne cherchent à y remédier disons faute de temps. La connaissance n'est visiblement plus une condition nécessaire et encore moins suffisante pour détenir le pouvoir, du moins attirer la foule à soi. Les bateleurs de foire avec leurs gadjets ont encore de beaux jours devant eux.

Clap. Clap. Clap. <3 

tres grand article ; bravo je vous suivrai sur cette ligne éditoriale .

L'article est Top 👌

La présentation de l'Apple Vision m'a terrifié. Pire que des légumes lobotomisés qui seraient enfermés dans le Metavers. Un écran de smartphone qui se superpose à la réalité, que l'on porte toute la journée, plus besoin de la montre ni du téléphone ni de l'enceinte connectée, la machine est greffée sur le crâne et on ne l'a quittera plus. Esclave des applis et des notifications bombardés directement dans les yeux. Quand on l'enlèvera pour s'évader brièvement du cauchemar, on ressentira certainement un vague de nausée mélancolique, un peu comme quand on sort de 4h de jeux vidéo, mais au centuple.


Que ce soit l'Apple Vision ou le Metavers avorté, chatGPT ou les simples automates conversationels gérés par NVIDIA, le futur dystopique ou le "déjà là" technologique, les intentions sont effrayantes, la trajectoire est effrayante.  Le pouvoir de la mégamachine est effrayant. On voit bien que ce genre de technologie ne nous rend pas la vie meilleure, mais nous asservit. 


Débranchons la, et débranchons nous nous même.

Super chronique, à la fois lucide et opérante (en tout cas pour les journalistes).


Je mets ça en parallèle avec le changement de braquet à 180° constaté depuis un an chez les fonds d'investissement : face à un coût de l'argent qui a explosé en seulement un an, ceux-ci sont beaucoup moins risquophiles et réclament à toutes leurs startups un objectif de rentabilité très rapide (en général sous 12 ou 18 mois). 


Donc il y aura de la casse, et probablement un récit marketing général plus utilitaire et pragmatique que "visionnaire". Concrètement, il leur faut désormais convaincre des vrais clients de payer rapidement pour un produit existant plutôt que de faire rêver des grands fonds d'investissement en leur faisant pré-acheter la "next big thing".

La comparaison entre le metavers et les progrès de l'IA ne me parait pas pertinente. La vision immédiate que ces idées suscitent n'est pas la même et et même diamétralement opposée. Le metavers, dès la première seconde, on se demande à quoi ça peut bien servir, alors que les nouvelles modèles d'IA, on voit immédiatement l'aspect révolutionnaire.

Oh ! On (re)découvre la spéculation !

Ça ne date pourtant pas d’hier : de Tulipomanie à la bulle Internet, rien de nouveau sous le Soleil…

Il y a eu une migration des développeurs "stars" de facebook vers nvidia car en plus d'avoir des produits plutôt ratés, facebook est régulièrement epinglé pour sa toxicité envers ses clients mais aussi vers ses employés.

John Carmack (le developpeur de Quake et Doom) a quitté la direction de la division VR (cruciale pour le metaverse) car il avait l'impression que cette firme allait dans le mur.

Facebook est probablement en train de se fissurer de l'intérieur.

"Dans le passé, on avait peu de connaissances mais beaucoup de bon sens, aujourd'hui on a beaucoup de connaissances mais..." je ne sais qui a inventé cette formule mais je l'en remercie. Faites confiance à votre intelligence humaine pour trouver des réponses à bien des interrogations et écoutez les autres mais exercez votre esprit critique.

C'est le conseil d'une vieille personne qui a la mémoire de l'histoire, vieille mais pas encore gâteuse, j'espère!

A de nombreuses reprises j'ai été contre la "vulgate" médiatique dans des conversations avec un(e) individu, et découvert la confirmation de ma réflexion... mais dès que l'auditoire est plus fourni, la plupart des personnes n'osent plus... Dur, dur.

Dès sa sortie, le métavers de Zuckerberg me faisait penser à Second Life... Même délire, mêmes achats d'objets, de vêtements, de terrains numériques. Puis même chute, même désaffection, même désertification.

Qui se souvient aujourd'hui qu'une partie des élections de 2007 s'étaient passées dessus ? Même Marie-Georges Buffet y avait un QG (je la cite car ça fait vraiment autre époque).

Bref, il y aurait beaucoup à dire sur l'amnésie sélective des journalistes (je ne sais pas si à la sortie du métavers de Zuckerberg, certains avaient fait le rapprochement).


Miam : ) 


zeitgeist 

Si Horizon Worlds -le Second Life de Facebook- est pour le moment remis aux calendes grecques, on ne peut décemment pas en dire de même pour le metavers. Parce-que pour l'industrie 4.0, la hype est bel et bien toujours là, et dans les World Company, les occurrences du metavers portent le joli sobriquet de "jumeaux numériques".

Juste une petite note pour dire que mille milliard, c'est un billion en bon français. Vous n'êtes pas le seul à utiliser trillion dans son sens anglais, mais ça peut porter à confusion.

Article essentiel sur la (notre) c...rie moutonnière.

IA : abréviation très utilisé dans la novlangue du groupe nominale "Intelligence Artificielle" qui se traduit dans le monde réel "Imbécilité Aggravée". Exemple d'utilisation ; dans un rapport récent à notre génial Conducãtor, deux éminents économistes de cour, grassement payés pour pondre ce rapport, expliquent qu'il suffira de trouver la bonne IA pour sauver le climat.

C'est dingue , l'article parle des néolibéraux sans prononcer le mot une seule fois ....Chapeau l'artiste !

Je me demande si une partie des chroniqueur.euses, journalistes et autres spécialistes, ne rentrent pas dans la hype en devenant rapidement actionnaires de ces joujoux gadgets ultra révolutionnaires... Du coups, iels présentent ces joujoux comme incontournables tout en se disant que comme iels ont raison et que c'est le sens de l'histoire, autant profiter de l'effet prophétie auto-réalisatrice... Mais bon, j'ai un côté "esprit tordu" aussi... 

Comment ça le capital financier ne migre donc pas vers tout ce qui est fait pour la sauvegarde de la planète? 

Je confesse que je ne comprends pas vraiment tous les mots dans cette chronique. Je glane deux trois trucs, mille milliards de mille sabords, iceberg/zuckerberg titanic, twitter sur mars, toutes les occasions sont bonnes pour me raccrocher à des repères connus, du tangible. 

Ils, les financiers, essaient de jouer le bon cheval, tiens je vais écouter "bucéphale" de Fersen (véridique) et les divers fabricants de cheval leur montent le bourrichon, par l'intermédiaire de la presse qui gobe tout pour avoir l'air le mieux informé des informateurs. Voilà ce que je comprends, je peux me tromper, je vais relire demain, promis.

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Le virtuel est un refuge quand la réalité devient trop plombante. Exemple :
Hier, pour fêter la victoire de Toulouse lors de la finale du championnat de France de rugby, Macron s'est invité dans les vestiaires et a bu une Corona cul-sec !
Déjà, moi j'étais pour La Rochelle. Mais l'image du président sifflant une binouze sous les encouragements des vainqueurs, a ajouté à ma désolation.
Dès qu'il se trouve en présence d'athlètes mâles plus ou moins dénudés, il part en vrille, c'est terrible.

Merci pour votre article très intéressant. On peut se réjouir que tout le monde ne se déplace pas avec un casque de réalité virtuelle devant les yeux . D'après ce que j'ai lu , les casques de réalité virtuelle pourrait avoir du succès dans la vie professionnelle.

il y a eu un projet d' Hyperloop entre Toulouse et montpellier sur la base de francazal ( toulouse)  en 2017 .. projet qui semble au point mort et  abandonné en 2023 ... z 'ont rien appris ....

"Tout est récit, prêt à être transformé en série documentaire par Netflix  "

Elle-même un bel exemple de société hypé et valorisée par la presse dont le modèle est lui aussi en train de s'effondrer avec perte et fracas

Juste une petite note, concernant le premier paragraphe: Nvidia est une entreprise américaine et non taïwanaise, même si elle fait produire l'essentiel de ses puces à Taïwan et que son PDG/fondateur est né à Taïwan.

"Le métavers n' est que la dernière preuve en date de cette épidémie de crédulité. Et il n'est pas difficile de parier que l' "intelligence artificielle", telle que présentée ces temps-ci, en sera la prochaine"


Rien que pour ça, vous méritez une bise sur le front.


By the way, si vous écrivez coqueluche au lieu de hype, ça devient incompréhensible ?





PS: Thibault Prevost est rare, donc Thibault Prevost nous est cher.

(heureusement que Thibault Prevost n'est pas un cheval bon marché)



Le sujet est intéressant mais était-il besoin de faire un article aussi verbeux pour le traiter ? 

Bravo pour cet article.

RIP les google glass.

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