Israël-Iran : faut-il parler de "guerre" ?
Plusieurs jours après les bombardements israéliens sur Téhéran et, en retour, les frappes massives de Téhéran contre Israël, certains médias parlent de "guerre", là où d'autres préfèrent le terme plus large, plus flou aussi, de "conflit". Un choix tantôt qualifié d'"inacceptable", tantôt de "prudent" par les chercheurs ou journalistes interrogés par "Arrêt sur images".
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"Le vrai problème, de mon point de vue, est bien le fait que l'Europe occidentale persiste à disserter sur des mots pendant que les missiles pleuvent".
Si encore c'était le cas ! Dans les faits, l'Occident unanime prend fait et cause pour l'agre(...)
Si l'on s'en tient aux résultats observables, les gesticulations de Netanyahou et les réponses apportées par les mollahs ont pour effet des faire des victimes, pour la plupart innocentes.
Si l'on écoute Boris Vian, grand sage pataphysicien (source)&nb(...)
Une précision à propos du nom de code de l'agression israélienne, Lion Rising.
Il fait référence à un passage du livre des Nombres, chapitre 23, verset 24, qu'il est intéressant de citer en entier :
"C'est un peuple qui se lève comme une lionne, (...)
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Culture monde, une fenêtre sur l'actualité sans langue de bois et de grande qualité, qui prend le temps de développer son sujet sur 4 jours en 4x1h.
Pour ma part je parle d'"agression". La "guerre" met sur le même plan les deux protagonistes, ce qui n'est pas le cas, tant en termes de capacités militaires et d'alliances, que pour la responsabilité dans le déclenchement des hostilités. C'est l'objet des Unes de Libération, qui mettent Iran et Israël sur le même plan (https://fr.kiosko.net/fr/)
C'est évidement un narratif israélien, pas étonnant pour un journal appartenant de fait à Patrick Drahi via Altice, et dont le directeur de la rédaction a fait son service dans l'unité 8200, du renseignement militaire israélien. Il faudra peut-être s'interroger un jour là-dessus et sur la ligne éditoriale problématique de ce journal de la "gauche" PS (qui n'est donc pas de gauche).
Les journaux de droite font porter la responsabilité à l'Iran, et là encore cela rentre dans leur narratif pro-israélien.
Si l'Huma use du mot "guerre", ses Unes sont très claires quant à la responsabilité unilatérale d'Israël ; c'est d'ailleurs le seul journal "papier" à être aussi clair.En conclusion de 7min28 de dissertation intitulée "Israël-Iran : faut-il parler de guerre" :
«
Guillaume Lancereau, du Grand Continent, rappelle toutefois avec amertume. "Le vrai problème, de mon point de vue, est bien le fait que l'Europe occidentale persiste à disserter sur des mots pendant que les missiles pleuvent".
C’est ce qu’on appelle une mise en abyme, non ?
Il aurait été intéressant de comparer avec le langage utilisé par les médias lors des événements récents (guerre? conflit ? conflit armé? attaque?frappes?) entre l'inde et le pakistan.
bien souvent il semble que les médias reprennent le terme de guerre qu'une fois qu'un des belligérants l'utilise.
il y a un truc que je ne comprends pas, si quelqu'un put donner une piste:
Israël manie le paradoxe d'une façon qui m’étonne:
Pour assurer sa sécurité, Israel s'est mis à dos le monde entier .
pour assurer sa sécurité , Israël rend des millions de gens privé de tout , meurtrie, qui auront une soif de vengeance jusqu’à l’éternité.
Israël bombarde Gaza. Le Liban.la Syrie. Et maintenant l’Iran .sans oublier le massacre en Cisjordanie .
Israël est en guerre contre tous ces voisins .
Une guerre coloniale avec la complicité de l’Occident. Semer le chaos pour asseoir sa domination
Le chef du gouvernement allemand Merz en bon connaisseur a avoué Israël fait pour nous le sale boulot
Une précision à propos du nom de code de l'agression israélienne, Lion Rising.
Il fait référence à un passage du livre des Nombres, chapitre 23, verset 24, qu'il est intéressant de citer en entier :
"C'est un peuple qui se lève comme une lionne, et qui se dresse comme un lion; il ne se couche point jusqu'à ce qu'il ait dévoré la proie, et qu'il ait bu le sang des blessés."
La fin du verset est, comment dire... éloquente quant au farouche désir de concorde qui anime le pouvoir pacifiste israélien.
La Russie ayant lancé une "guerre préventive" contre l'Ukraine, unanimement dénoncée par les pouvoirs occidentaux, on comprend bien que beaucoup soient démunis face à cette agression d'un "gentil"! C'est comme pour le mot "génocide", ça fait diversion pour continuer dans une hypocrisie rassurante.
«opération sanitaire spéciale» ... pendant le COVID ... ça aurait eu de la gueule !
"Le vrai problème, de mon point de vue, est bien le fait que l'Europe occidentale persiste à disserter sur des mots pendant que les missiles pleuvent".
Si encore c'était le cas ! Dans les faits, l'Occident unanime prend fait et cause pour l'agresseur.
Si l'on s'en tient aux résultats observables, les gesticulations de Netanyahou et les réponses apportées par les mollahs ont pour effet des faire des victimes, pour la plupart innocentes.
Si l'on écoute Boris Vian, grand sage pataphysicien (source) , la guerre, c'est fait pour tuer les gens.
On peut, on doit sans erreur parler de guerre.
"Plusieurs jours après les bombardements israéliens sur Tel-Aviv" ....
si la situation n'était pas si dramatique, on pourrait ironiser sur votre introduction et appeler cette frappe "se tirer une balle dans le pieds".
Une petite correction s'impose...