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"Il faudrait un Prescrire pour le grand public !"

30 000 abonnés, pas un sou de publicité, une totale indépendance rédactionnelle: ce media atypique, c’est... la revue médicale Prescrire, le premier journal à avoir "prescrit" le retrait du Mediator, dès 2005.

Derniers commentaires

Un Régal
Une émission intéressante avec des intervenants de qualité qui réussissent à garder leur calme même quand ils sont en difficulté (sérieux j'ai rêvé ou le médecin tf1 termine l'émission bien plus rouge qu'il ne la commence?)...bon vu le contexte médiatique par rapport aux laboratoires, on a surement une tendance naturelle à essayer de blâmer tout ceux qui ont travaillé avec eux, donc merci d'avoir un peu satisfait notre frustration.
Et de la frustration, de l'impatience tout du moins, on en ressent aussi quand les questions s'éternisent, et que tout le monde se répète au point qu'on ne discerne plus la subtilité de la réponse (il y a toujours des langues de bois), ni de la question, et là c'est plus embêtant, parce qu'on a très nettement l'impression de tourner en rond. Enfin, on accélère du coup, mais c'est dommage.
Quel plaisir d'entendre un homme compétent nous parler d'un problème majeur de notre société , la santé. Il s'exprime calmement, et on lui laisse le temps de le faire ! Youpie !

Le cardiologue a mis en garde contre les arrêts de médicament sans avis médical. Pourquoi ? Parce que dans certains cas on ne doit pas s'arrêter brutalement, et probablement plus souvent en cardiologie. Mais ce qui m'a paru étrange, c'est de renvoyer au médecin prescripteur qui dans un cas sur deux (pour les généralistes) n'est pas un abonné de Prescrire.

Pourquoi les français sont-ils les plus gros consommateurs de médicaments ? deux fois plus que dans d'autres pays européens. (si on chiffre est inexact, corrigez moi, mais la différence est énorme). La majorité des médecins victimes d'une information partiale, prescrivent trop, mal. Ce qui produit de effets indésirables, qu'il faut soigner avec d'autres médicaments... et les milliards de la sécu tombent dans l'escarcelle des labos.
Juste pour dire que j'ai bien apprécié la blague de la chanteuse nullissime. Très drôle !
Mais pour la semaine prochaine il faudrait trouver un autre gag.
Quitte à faire nul, autant faire varié.
Après les "trente glorieuses" (notre enfance), les "trente piteuses" (notre âge adulte, avec le chômage, la corruption et la crise sans cesse plus grave - et pour cause), nous entrons en fanfare dans les "trente peureuses", et @si est le porte parole de cette glorieuse époque...

- De quoi vais-je mourir, Docteur ?

- Faites que je ne meure jamais (ou alors dans très, très longtemps !)

Puis-je suggérer à @si un sujet toujours très suivi : les ours en peluche "Made In China" dont les yeux, mal cousus (inévitablement), risquent d'être ingérés par nos délicieux bambins qui du coup pourraient mourir dans d'horribles suffocations ?

Invités : Un représentant des producteurs chinois (payés avec un lance-pierres), un représentant de l'état français (pas choqué d'autoriser l'importation de produits qui ruinent l'emploi chez nous et tuent nos précieux rejetons), un représentant de TF1 qui ne manque pas, chaque année, de nous alerter sur les risque encourus en achetant chinois (beurk !)

Nous nous foutons totalement du Médiator (sauf des liens entre les gouvernements successifs et le laboratoire de ce brave homme. Accessoirement le traitement - ou plutôt le non traitement - de ces opérations par les médias pourraient nous intéresser)

Vite, l'émission sur les yeux des ours chinois...
Bonne émission ! La chanson de fin est nullissime et n'a strictement rien à faire là !
Très bonne émission, de haute volée. Il est vrai qu'il y a un petit air de ressemblance entre DS et M. Toussaint.
super emission.
Qu'entendez vous par "conflits d'interet"? il est tout a fait possible de participer a des etudes cliniques sans percevoir d'argent personellement. C'est en tous cas mon experience depuis 20 ans.
Par ailleurs, s'il vous plait, plus de chansonnette a la fin, c'est nul!
Merci pour cette émission.
Je ne pensais pas qu'il y avait autant de naïveté au sujet du marché des soins, car hélas il s'agit d'un marché très mal ou si mal régulé.
Mais prenez garde à ne pas caricaturer les médecins. Ce sont d'abord les profs de la fac de médecine (de Tours) qui m'ont donné envie de lire Prescrire et de garder l'esprit critique vis-à-vis de l'"art" médical. et oui!
Bonne continuation, aussi bien à arrêt sur image qu'à Prescrire, des équipes qui semblent avoir de nombreux points communs.
Bien à vous
Angela
Il faut tenir compte de ce que je considère comme une qualité de la revue, ils ne font jamais dans la dramatisation et dans la surenchère. Leurs abonnés le savent. Quand Prescrire dit "Avis réservé" ou "On peut se demander", ils sont immédiatement pris au sérieux par ceux qui les connaissent. Ce qu'on peut regretter, c'est l'énorme SILENCE de tous ceux qui auraient dû relayer leurs informations. Journalistes, autorités de santé, et tutti quanti. Ce n'était pas à Prescrire de gueuler, c'était à tous les relais vers le public à avoir l'oreille plus fine. Je regretterais que sa nouvelle notoriété médiatique fasse changer Prescrire dans une direction plus "grand spectacle".

Je n'aimerais pas non plus que les médias, après l'avoir snobé, en fassent désormais leur vedette et leur fournisseur de titres ronflants (ça a déjà commencé).
A la suite de mon commentaire ci-dessus sur la fièvre de l'enfant, je voudrais apporter un nouvel élément qui m'est parvenu hier :

Dans une lettre adressée hier par le docteur François Corrard(1) au Professeur Jean Christophe Mercier, chef du service des urgences de l'hôpital Robert Debré-Paris, suite au reportage TV "Des enfants aux urgences" (qu'il est possible de visionner sur le site de France 5), celui-ci critique la manière dont est traité le cas de la fièvre chez l'enfant, en particulier en ce qui concerne "les convulsions".

Il critique en particulier la recommandation de prescrire systématiquement du Doliprane pour éviter les convulsions, ce qui selon lui, et la littérature scientifique(2), est en contradiction avec les recommandations de l'Afssaps. En effet, Il est maintenant assuré que les convulsions (2 à 5 % des enfants) ne sont pas corrélées à l’importance de la température, ni à ses évolutions, et que l’utilisation des antipyrétiques n’est pas préventive.

"Ce discours de médicalisation immédiate et systématique de la fièvre est en contradiction avec les recommandations Afssaps de 2005.
Elles mentionnent : « La fièvre est sans gravité par elle-même. Il n'y a pas lieu de la craindre spécifiquement. La recherche de l'apyrexie ne constitue pas un objectif en soi »
Le discours du médecin, plaqué sur les images de l'enfant qui convulse est un des temps émotionnellement forts du reportage. Il est regrettable qu'il s'oppose ainsi aux efforts incessants, patiemment renouvelés des pédiatres pour la diffusion de ces nouvelles considérations de la fièvre".

Ainsi, une idée fausse (démontrée scientifiquement) est relayée avec complaisance par les médias, et aide Sanofi-Aventis à réaliser 5 % de ses ventes avec le Doliprane (réalisées à plus de 90 % en France). La petite boîte jaune et bleue accapare la première place au classement des médicaments les plus prescrits en unités, et maintient son empire face à ses 17 génériques.

La raison ? Le Doliprane n'est tout simplement pas inscrit au répertoire des génériques. Les pharmaciens n'ont donc pas le droit de proposer un paracétamol générique lorsque « Doliprane » est écrit sur l'ordonnance. Pour parer à toute velléité de changement réglementaire, le laboratoire brandit une menace sensible : les emplois. Si les génériques gagnent du terrain et si les prix baissent encore, l'usine de Lisieux (175 salariés) ne pourrait certainement pas tenir. (L'Usine Nouvelle, octobre 2009)

Il est difficile pour des patients de ne pas croire leur médecin. Mais les médecins ne sont pas infaillibles, et il est courant qu'ils soient en désaccord entre eux.

Je répète à l'attention des parents qui croient bien faire en administrant systématiquement des médicaments à leurs petits enfants : Laisser l'organisme d'un enfant jouer son rôle en produisant des anticorps (la fièvre a cette utilité) est un service à lui rendre. Les maladies de la vie courante sont non seulement le plus souvent bénignes mais aussi bénéfiques puisqu’elles permettent la constitution d’un système immunitaire robuste : à chaque fois qu’un enfant tombe malade, son organisme apprend à se défendre, notamment en fabriquant les anticorps correspondants qu’il gardera ensuite à disposition durant toute sa vie.
Bien entendu, il faut impérativement consulter un médecin si la fièvre est très élevée, ne s'atténue pas au bout de 48 h, ou si le comportement de l'enfant change, qu'il est très abattu, moins réactif, si l’aspect de sa peau a changé (pâle ou rouge ou avec des petits boutons…), et en cas de doute. (plus d'informations sur ce site)

Certains médecins prescrivent un bain glacé pour faire tomber la fièvre : c'est aussi une idée fausse et potentiellement dangereuse ! Le choc thermique induit une réaction naturelle de l'organisme qui a pour effet d'augmenter encore la température, et peut provoquer un phénomène d'hydrocution. Eventuellement un bain tiède rapide et sans séchage (c'est l'évaporation qui fait baisser la température) peut être une solution de confort.

(1) Pédiatre, expert lors de la rédaction des recommandations de l'Afssaps sur la fièvre. Expert de séminaires de formation AFPA sur la fièvre, avec le Professeur Antoine Bourrillon.

(2) - Schnaiderman D, Lahat E, Sheefer T, Aladjem M. Antipyretic effectiveness of acetaminophen in febrile seizures: ongoing prophylaxis versus sporadic usage. Eur J Pediatr. 1993 Sep;152(9):747-9.
- Van Esch A, Van Steensel-Moll HA, Steyerberg EW, Offringa M, Habbema JD, Derksen-Lubsen G. Antipyretic efficacy of ibuprofen and acetaminophen in children with febrile seizures. Arch Pediatr Adolesc Med. 1995 Jun;149(6):632-7.
- Uhari M, Rantala H, Vainionpää L, Kurttila R. Effect of acetaminophen and of low intermittent doses of diazepam on prevention of recurrences of febrile seizures. J Pediatr. 1995 Jun;126(6):991-5.
- van Stuijvenberg M, Derksen-Lubsen G, Steyerberg EW, Habbema JD, Moll HA. Randomized, controlled trial of ibuprofen syrup administered during febrile illnesses to prevent febrile seizure recurrences. Pediatrics. 1998 Nov;102(5):E51.
- Strengell T, Uhari M, Tarkka R, Uusimaa J, Alen R, Lautala P, Rantala H Antipyretic agents for preventing recurrences of febrile seizures: randomized controlled trial. Arch Pediatr Adolesc Med. 2009 Sep;163(9):799-804.
Merci pour cette émission.
Une question que je me posais et à laquelle, sauf inattention coupable de ma part, je n'ai pas eu de réponse : quel liens a la revue prescrire avec les centres anti-poison, ou les centres de pharmacovigilance ? Est ce qu'ils travaillent uniquement sur documents, sur publications, etc..., ou ont-ils accès aux données collectées par ces centres ? Dommage qu'il n'y ait pas eu un représentant des centres de pharmacovigilance dans les invités, eux sont en première ligne pour expliquer comment marche le système de collecte des effets indésirables inattendus, comment ils sont imputés et traités, comment est prise la décision de retirer un médicament (et donc pourquoi le médiator n'a pas été retiré plus tôt...).
Très bonne émission.
Mais la chanson... hum hum...
Je vois pas l'intérêt d'intégrer des séquences comme ça.
@si se suffit à elle même, pourquoi chercher plus loin ?
Tant qu'il y a un bon sujet et de bons intervenants, ça marche.
Je dois l'avouer, j'ai pas pu aller jusqu'au bout de la chanson, trop de clichés, des amalgames grossiers... c'est balourd !
Ne regardant que très très rarement TF1, je ne connaissais pas Alain Ducardonnet, cardiologue, consultant pour TF1.
Je dois avouer que les dernières minutes de votre émission l'ont rendu "attendrissant".
Sa naïveté semblait sincère sur son activité télévisuelle versus ses conflits d'intérêts. Il sera intéressant de suivre sa prochaine apparition dans le poste !!
Deux petites remarques sur cette émission intéressante mais malheureusement trop superficielle, tant il y a à dire sur cette relation curieuse dans le triangle industrie,pouvoirs publiques et médecins prescripteurs.
Pourquoi nous dit Daniel ,"Prescrire" n'alerte pas en plus gros titres....Faisons le parallèle avec ASI : Pourquoi ASI n'alerte pas plus la population des magouilles de notre 5° république... ASI , tout comme "Prescrire" fait son boulot avec l'argent qu'on lui donne.. (pour prescrire,je donne plus de 300 euros par an!) Est ce la faute du magazine si les grands médias ne font pas leur boulot en reprenant des infos pour les pros?
(j'ai bien entendu que TF1 est abonné) Au moins une info par mois pourrait faire l'objet d' article grand média.
Pour ce qui est des conflits d'intérêt, en tant qu'expert ou animateur dans des séminaires de formation pour médecin généraliste nous sommes en devoir de les signaler ,même dans des réunions n'abordant pas les prescriptions médicamenteuses. (me semble t il )

pour finir, comme le disait le canard enchainé dans un dossier " la santé à tous prix" de mars 87:

TANT QU'Y A D'LA VIE, Y A DES POIRES

les poires étant bien sur les patients en premier ,puis éventuellement les médecins manipulés et enfin le contribuable finançant l'état mécène de l'industrie pharmaceutique
Pour ceux qui ne redoute pas d'entrer dans le détail je tiens à citer cet article de "egora.fr" qui pourrait donner du grain a moudre :


L’analyse que vient de rendre public le Pr Acar, spécialiste des valvulopathies, aujourd’hui à la retraite (ancien chef de service de cardiologie à l’hôpital Tenon, Paris, et fondateur avec le Pr JP Maurat du groupe de travail Valvulopathies de la Société Française de Cardiologie) sur les liens entre benfluorex, valvulopathies et décès, jette un pavé dans la mare. En effet, tout en confirmant le lien existant entre ce médicament et l’apparition de lésions valvulaires parfois sévères, à rapprocher de celles induites par l’isoméride, le Pr Acar souligne plusieurs « points en discussion » et émet plusieurs réserves sur la méthodologie des deux grandes enquêtes statistiques réalisées par la Cnam. Il aboutit ainsi à une remise en question complète des chiffres de mortalité publiés par l’Afsaps le 15 novembre dernier, qui faisaient état de 64 décès dans Cnam2, soit, après extrapolation, une estimation de 465 décès.

Selon les propos du spécialiste, rapportés à nos confrères de l’APM le 18 janvier dernier, c’est « par curiosité » qu’il s’est penché sur les études concernant le benfluorex, affirmant n’avoir « jamais été en contact avec le laboratoire Servier, ni du temps où [il] exerçait [son] activité, ni après ».

« La principale réserve tient au mode de sélection des insuffisances valvulaires ».En effet, la méthodologie choisie est basée sur le Pmsi. Ces critèresapparaissent insuffisants aux yeux du Pr Acar car reposant seulement sur l’utilisation de 2 codes : non rhumatismal ou rhumatismal. Les étiologies ne sont pas plus précisées. « Il est très regrettable que manquent totalement des informations fondamentales :les données des échographies ; les comptes-rendus opératoires ; les examens anatomo-pathologiques des valvesexcisées » note le cardiologue.

La deuxième réserve concerne l’analyse au cas par cas de situations de décès. Et là encore, le Pr Acar affirme que « les informations disponibles sont très insuffisantes ». Au total, aucun cas ne pourrait être relié au benfluorex de façon certaine. Sur les 64 décès, il constate que 7 observations manquent de tout diagnostic cardiologique, et que sur les 57 cas restants, le benfluorex « n’est pas vraiment en cause », dans 11 cas ; et qu’il « pourrait être en cause au même titre qu’une autre étiologie » dans les 46 autres. « On ne peut évidemment éliminer des causes associées dont le benfluorex mais cela reste une hypothèse » ajoute le spécialiste.

Il souligne, par ailleurs, l’âge des personnes décédées (69 ans), supérieur à la moyenne des âges des patients sous Médiator (52,8 ans), de même de même que le nombre très élevé des patients en ALD dans cette étude, suggérant un nombre important de comorbidités.

Jean Acar conclut que « ces enquêtes ne permettent pas une estimation fiable de la fréquence des valvulopathies sévères liées au benfluorex. De ce fait, toute extrapolation sur ces bases à l’ensemble des patients exposés au benfluorex nous paraît arbitraire ». Il propose de réaliser de nouvelles études en prenant comme base d’études les seuls cas opérés d’insuffisance valvulaire sévères sans étiologie reconnue, avec un groupe contrôle exempt de tout traitement par benfluorex.

En savoir plus

Le rapport est disponible dans son intégralité sur www.cardiologie-francophone.com
sécurité social, laboratoires, médecins, hôpitaux, pharmaciens, actionnaires, médias, fabricants d'emballages, politiques, publicitaires,... à qui profite le crime ? (je pèse mes mots)
" La France est un pays où la surconsommation médicamenteuse est flagrante et injustifiée : nous consommons 19 fois plus de vasodilatateurs qu’au Royaume-Uni ; 3 fois plus de psychotropes qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. »
je me demande, ce type de traitement n'est délivré que sous prescription médicale ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Iatrog%C3%A8ne
"La grippe A a causé en 6 mois près de 3‘500 décès dans le monde entier, et l’on met des milliards pour la prévention et les traitements. Les maladies iatrogènes ont causé la mort d’environ 10‘000 personnes en France en 6 mois, soit - rapporté au monde entier - près de 300 fois plus. Combien pour leur prévention?"http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/09/30/grippe-a-3%E2%80%98500-deces-maladies-iatrogenes-300-fois-plus.html
sinon une petite enquête fait par "que choisir" http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/maladie-medecine/medicament/communique-les-antibiotiques-c-est-toujours-trop-automatique
Il me semble que vos émissions se calent maintenant trop sur l'actualité immédiate et sur la politique. L'émission sur France 5 abordait d'autres sujets plus larges et donc moins "anecdotiques" : le documentaire, la télé-réalité, les programmes courts, le traitement d'un sujet vu sur une longue période. Ce que j'aimais dans cette émission c'est le recul, l'analyse.

Aujourd’hui vos émissions réagissent trop vite à mon sens aux polémiques médiatiques d'une semaine et montrent une orientation politique trop marquée. J'aimerais moi aussi sortir au plus vite du Sarkozistan mais une manière d'y arriver est de ne pas parler tout le temps de notre bien-aimé monarque.

Pourquoi ne pas faire des analyses plus larges sur l'état de la télévision et des médias. Les polémiques pseudopolitiques sont déjà présentes partout: Marianne, Libération, ...Les mêmes politiques sont invités matin et soir dans toutes les émissions radio et télé. J'en ai déjà marre de la présidentielle 2012 qui arrive dans un an et demi.

Pourquoi des émissions comme ce soir ou jamais ne font que des sujets liés à l'actualité immédiate, pourquoi voit-on des politiques dans les émissions de divertissement type Ruquier-Druquer ? Il me semble que les politiques n'ont jamais été aussi présents pour dire aussi peu de choses. Merci de ne pas rajouter à ce brouhaha et de trouver de temps en temps des sujets plus larges et diversifiés.
A gauche : l'affaire du sang contaminé
A droite : LE médiator
A gauche : le frégates de Taiwan
A droite : Les sous marins pakistanais
A gauche : les écoutes
A droite : les écoutes
etc.
Bien que j'ai l'intime conviction que la droite se traîne plus de casseroles au cul que la gauche, je commence à en avoir marre de ces politiques. Il est temps qu'il y ait un bon coup de balais dans tout ça. NON?
Bonjour,
Merci à l'équipe d'ASI de s'être enfin penchée sur cette question à savoir du lobbying tous azimuts (en direction tant du grand public que des professionnels de la santé via toutes sortes de médias/support) de l'industrie pharmaceutique.
J'espère qu'avec ces "révélations", vous allez en saisir l'importance (et la gravité puisqu'il y a jusqu'à possibilité de mort d'homme) et décider de créer une petite équipe chargée de débusquer au fil des jours leur présence derrière la totalité des pseudo-informations et pseudo-reportages sur la santé au sens large: du vaccin antigrippe au pseudo-traitement de la maladie d'Alzheimer) dans tous les médias. Et n'hésitez pas à lever le lièvre du conflit d'intérêts chez tous les médecins-correspondants des rédactions....
En ce qui concerne votre émission, la prestation du Confrère de Prescrire était sans faille et d'une rare clarté; je n'en dirais pas autant de celui de TF1.....et pour cause....
Un petit conseil à chacun: lire le livre traduit de l'allemand: "les inventeurs de maladies" dont je ne sais plus le nom de l'auteur; édifiant aussi; aller aussi sur le site le Martin Winckler -orthographe à vérifier et auteur de La maladie de Sachs- (qui fut, en son temps -il y a quelques années-, viré de France Inter sans doute pour ses propos libres sur les médicaments)
Ce que j'ai compris de cette émission, bien expliqué ou entre les lignes ou contre les lignes :

- qu'on peut arrêter un médicament, s'il est dangereux, même si la maladie qu'on a est grave, de préférence en allant voir son médecin pour se faire prescrire quelque chose d'autre.

- que le lobbying, ce n'est pas le financement de la recherche et/ou des formations continues, pas tout à fait d'accord avec Anne-So, le lobbying, c'est l'industrie de l'influence. Alors que dans le cas qui nous occupe, l'Etat français a tout abandonné aux mains des laboratoires pharmaceutiques : le choix des thèmes d'études, leur conduite, l'analyse de leurs résultats, la formation des étudiants et la formation/information des médecins, la participation aux agences d'évaluation et de mise sur le marché, tout ça encore soutenu par des campagnes de marketing direct (visiteurs médicaux) et indirect (le lobbying dans les instances politiques, de santé et médiatiques).

- que la fonction de Prescrire n'est pas une fonction d'alerte, mais une fonction d'information des médecins. Petit doute toutefois non levé par l'émission, est-ce qu'une analyse montrant les risques d'un médicament peut être démentie dans le temps ? (Ce qu'induisait le médecin médiatique de TF1). Dans ce cas, une rubrique Alerte dans Prescrire serait la bienvenue.

Et pour finir, je me demande si un des critères important ne serait pas de vérifier auprès de son médecin référent qu'il est bien abonné à Prescrire et qu'il refuse la visite des visiteurs médicaux. Je vais m'empresser d'appliquer cette règle à mon toubib.

http://anthropia.blogg.org
J'ai eu beau regardé l'émission un dimanche, la chanson à la fin ce n'est pas possible, ça décrébilise l'émission.
Alors évidement on peut appuyer sur STOP ce que j'ai fait assez vite mais cet ajout touche à l'image d'ASI et ça je le déplore.
Franchement il faut repenser la formule bien que je suis sur qu'il y en a qui aiment.
S'il vous plaît arrêtez de tenter de faire le buzz avec, je doute fort de son impact positif, ça pourrait même rétrécir le public potentiel d'ASI.
Vous pouvez lui confier une rubrique/article séparé ou "on est pas obligé de passer", mais l'insérer dans l'émission n"est pas une bonne idée.
Je ne vous reproche pas d'essayer des choses nouvelles, on a droit de faire des essais mais attention là ça brouille l'image ;)
J'ai suivi l'année dernière des formations gratuites données par l'association Fondation Sciences Citoyennes, qui dénonce les conflits d'intéret, et particulièrement dans le domaine de la santé: c'est en effet dans ce domaine que les lobbies (pharmaceutiques) sont les plus puissants (en terme de moyens financiers, et donc de gens). Ces conflits d'intéret sont étonnants: des médecins renommés en arrivent à accepter de signer des papiers, sans en connaître le contenu. Et le seul fait que leur nom soit au bas de la page donne un caractère légitime au contenu. Un autre aspect savoureux est la notion de conflit d'intérêt mineur / majeur (concept introduit par le milieu pharmaceutique, et dans lequel s'empêtre, dans l'extrait des Médicamenteurs, le Docteur responsable): il n'y a pas de mineur et de majeur, il y a conflit d'intérêt, point barre! Même un crayon comme cadeau, est un cadeau, qui a un impact sur le médecin qui le reçoit. Sinon, pourquoi l'industrie (c'est pas savoureux ça aussi?) pharmaceutique s'échinerait à produire des millions de ces saloperies?

Je ne suis pas pour un Prescrire grand public, mais pour des journalistes et des politiciens qui font leur boulot et ce pour quoi ils sont élus, au lieu de parler à longueur d'onde et de pages, de faits divers, d'insécurité, de sport. Que l'Express sorte cette double page, à ce moment-là, est une vaste blague. Mais on en revient aux mêmes discussions que par rapport à l'affaire Karachi, la Françafrique, etc. Indépendance, intégrité, conflit d'intérêt, etc.
Au sujet de la chanson :

Le ton de la Parisienne Libérée me semble non seulement caustique mais aussi et surtout extrêmement clivant. L'artiste exprime son propre point de vue, qui n'est aucunement éclairé par le débat venant d'avoir lieu puisque la chanson a été composée auparavant. Autrement dit, il est à mon sens absurde -- voire insultant pour les invités venant d'argumenter -- de conclure un débat par une telle chanson.

Cela dit, j'apprécie plutôt ces chansons en elles-mêmes et je ne puis que remercier @SI de m'avoir fait découvrir cette artiste. Je vois deux solutions pour intégrer réellement la Parisienne Libérée (et pourquoi pas d'autres artistes, qui sait ?) dans la mécanique du site.

Option audacieuse --- Faire entrer in medias res la Parisienne Libérée, sans même l'annoncer, à un moment où le débat semble tourner en rond. L'intérêt est double : l'arrivée inopinée de la chanteuse est un gage de "réveil" de l'@sinaute, qui suivra ainsi plus attentivement la fin de l'émission. En outre, les opinions tranchées de la Parisienne sont tout à fait susceptibles d'alimenter le débat et de l'emmener dans une direction inattendue.

Option plus sûre --- Diffuser les chansons le jeudi, en libre accès, en guise de teasers destinés aux abonnés comme aux non-abonnés. Là encore, le discours de la Parisienne Libérée est plus à sa place puisqu'il peut pousser les @sinautes à entamer leur réflexion avant de regarder l'émission, et donc de s'y intéresser plus intensément. Autre avantage : cela permet d'étaler la diffusion des contenus du site au cours de la semaine et donc potentiellement d'en augmenter la fréquentation. Enfin, on peut tout à fait imaginer une déclinaison de cette formule pour toutes les émissions du site.


Concernant les relations entre les médecins et les laboratoires :

Ayant plusieurs généralistes dans la famille, je puis vous donner quelques informations sur les divers moyens de contrôle qu'un laboratoire peut utiliser sur les médecins.

Les cadeaux --- Dans le temps, les visiteurs médicaux n'arrivaient jamais les mains vides dans un cabinet médical : gadgets, chocolats, bouteilles, ... Tout était bon pour sympathiser avec le praticien dans l'espoir que ce dernier prescrive la nouvelle pilule miracle du labo Tartampion. De fait, quand j'étais un petit Kévin, il m'est arrivé d'assister à des conversations du type « Si vous me ramenez une autre boîte de ces délicieux babas au rhum, peut-être consentirai-je à penser à vous en rédigeant certaines ordonnances... ». Et de voir, une fois le visiteur reparti avec le sourire, le bon docteur sortir le dernier Prescrire de son tiroir, histoire de s'assurer qu'effectivement, il ne risquait pas de recommander ce médicament de sitôt. J'héritais de la plupart des gadgets qui étaient tout à fait équivalents à ceux que mes camarades récupéraient des comités d'entreprise de leurs parents.

Or, depuis une loi publiée il y a quelques années (si quelqu'un a la référence, je suis preneur), les laboratoires ne peuvent plus offrir de cadeaux aux médecins. C'est tout juste si les visiteurs médicaux osent laisser une paire de stylos ou un paquet de Post-It par mégarde sur le bureau avant de partir. Cela dit, le principe des cadeaux existe toujours, tout à fait légalement, dans le cas où le médecin accepte de remplir une étude de marché dans laquelle il est invité à détailler ses préférences en matière de prescriptions. Les présents sont d'ailleurs plus conséquents dans ce cas : sacs de voyage, montres, couverts, ustensiles médicaux (tout de même...), etc. Notez bien que remplir l'étude n'engage à rien et que les feuilles contenant toutes leurs cases cochées dans une même colonne sont monnaie courante...

En résumé, faute de CE pour professions libérales, les médecins ne crachent pas sur des cadeaux mais ne prêtent pas allégeance aux laboratoires pour autant.

Les événements --- L'industrie pharmaceutique propose régulièrement toutes sortes de rencontres avec les médecins, que ce soit dans un cadre formel ou informel : formations générales, présentations de produits, dîners, etc. Ces événements permettent aux médecins de faire de la veille tout en rencontrant leurs confrères. De ce dernier fait découlent généralement un certain nombre de critiques sur le produit présenté (et sur le moelleux des petits fours, certes).

L'équipement informatique --- C'est là que le bât blesse en général, parce que de nombreux médecins sont encore peu familiers de l'outil informatique. Et ils se font dans de nombreux cas pigeonner en beauté par leurs éditeurs de progiciels, qui peuvent être liés de près ou de loin à l'industrie du médicament. De nombreux éditeurs louent carrément l'ordinateur contenant leur outil, à un tarif relativement prohibitif : plutôt que d'acheter une machine pour environ 1000€ et d'acheter un progiciel séparé pour entre 800 et 1500€, certains praticiens se retrouvent à louer du matériel qui leur revient à 3000€ tous les 3 ans (date à laquelle l'éditeur change l'ordinateur du praticien, sans que cela soit nécessaire). Et passer par un progiciel est quasiment obligatoire, afin d'assurer les télétransmissions par CPS et Sésam/Vitale. Actuellement, il n'existe qu'une seule solution libre, malheureusement encore trop peu connue : MedinTux.

Par ailleurs, à une certaine époque j'ai récupéré un ancien PC de médecin. Après avoir désinstallé le progiciel, je me suis rendu compte en farfouillant dans les dossiers résiduels de ce dernier, de la présence de centaines de cookies et de liens pointant vers des sites pharmaceutiques. Je n'ai aucune preuve, mais j'ai tendance à penser que certains laboratoires se sont associés à certains éditeurs afin de pouvoir espionner en toute discrétion les prescriptions des praticiens. N'est-ce pas plus immoral que d'offrir des chocolats ?


Merci à tous ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout. J'espère avoir fait un peu avancer le schmilblick...
Et les Gaspards imprimés sur les boites de médicaments (avec la date de dernière évaluation) ?

Ça ne devrait pas être très compliqué à faire ... hein ?
Excellente émission
(procès du libéralisme qui nous tue)
excellemment conclue par la Parisienne libérée et réjouissante...
merci
Moi j'ai trouvé ça un peu mou.
Autant c'était intéressant de savoir comment fonctionnait Prescrire et à quoi ça servait, autant ça durait des plombes et à aucun moment on n'a eu une vision un peu large de ce qui s'est passé. Un peu préparée vite, non, cette émission, malgré la qualité des intervenants, ou bien ça ne vous intéressait pas pas que ça ?

Tous ces morts qui sont tombés pour le compte en banque de Servier. C'est moins impressionnant que les morts tunisiens, hein ? Mais pourtant ça en a fait beaucoup plus, de morts, et il n'y aura pas de jours de deuils pour eux.

Ces valvules qui se sont abîmées et ont cédé parce que cette société pharmaceutique préférait faire de la réclame et du lobbying plutôt que de la recherche.
Certes, c'est une société commerciale, qui vend des médicaments au lieu de lessive mais qui a l'impression de vendre de la lessive, sans qu'il n'y ait de conséquences sanitaires.
Le tout est d'actionner les bonnes personnes au bon emplacement au bon moment, et d'empêcher que ça se voie.

Le scandale du sang contaminé, on pouvait dire qu'on ne savait pas, mais là, on a fait une réforme qui devait empêcher que ça se reproduise, et il semble que ce soit pire : on sait et on ne fait rien....

Il y a quelque chose de pourri au royaume de la santé, ....
Je regrette simplement que personne ne se pose cette question fort à propos évoquée dès novembre 2010 par Marc Girard.

http://www.rolandsimion.org/spip.php?article168&lang=fr

Pour le coup cette émission est un peu en retard et dans la ligne du discours dominant. Il aurait fallu réinviter Marc Girard, une autre fois peut être ?
attention à la revue prescrire ; ils sont anti tout. A leurs yeux, aucun nouveau médicament n'a d'intérêt ; les articles ne sont jamais signés ; je ne suis pas sûr qu'il y ait un comité de lecture ; ils revendiquent de n'avoir aucun lien avec les labos pharmaceutiques, et c'est très bien
conclusion :
vigilance, discernement, et information


dixit mon dok...j ai posé la question puisque mon médok figure dans la liste(pas de bol! lol)...je suis là, depuis 2 ans grâce à ce dernier je ne l oublie pas non +...

pour les Labos leur moteur..l argent, donc question impartialité !!!! euuuuhhhh....après que mon avis sur les labos, que je dois engraisser depuis deux ans...mais qui ont fait que je suis là....donc complicate tout ca...
Voilà une émission d'intérêt public !

Une remarque sur la question de DS concernant l'Express : Pourquoi ce journal ne s'est pas emparé du sujet avant ? La réponse est évidente, vous la connaissez : pourquoi @si ne s'est pas emparé du sujet avant ? Pour les mêmes raisons que l'Express. Ce n'était pas à la mode.

Des affaires médicales, Prescrire en est plein. J'avais signalé cette revue sur ce forum il y a longtemps déjà. Mais quel intérêt cela avait-il ?

De même, j'ai déjà aussi soulevé la question de l'abus de sodium sur ce forum, ou sur d'autres sites sur Internet. Mais quel intérêt cela a-t-il ? Ce n'est qu'une info parmi tant d'autres… Tant que ce n'est pas à la mode, on ne s'en soucie guère, qu'il en résulte des milliers de morts n'intéresse pas grand monde…

Le sodium (le sel qu'on ingère) est le premier facteur d'hypertension artérielle (HTA). Notre consommation est deux ou trois fois supérieure aux recommandations scientifiques. Selon le professeur Meneton de l'Inserm, l'HTA due à l'excès de consommation de sodium causerait 25 000 morts par an.

On découvre alors que le sel a un fort pouvoir addictif, qu'il a des avantages gustatifs, et que l'industrie agro-alimentaire a un intérêt certain à vendre des aliments trop salés. Grâce à sa faculté de rétention d'eau, le chlorure de sodium augmente artificiellement le poids d'un certain nombre de produits, et en conséquence leur prix de vente au kilo. De plus le sel donne soif, et les géants de l'alimentation industrielle sont aussi des vendeurs de boisson.

Pour palier à cette augmentation de l'HTA, l'industrie pharmaceutique vend donc des anti-HTA, qui sont financés en réalité par l'assurance-maladie. Mais ne serait-il pas plus logique d'obliger les industriels à baisser le taux de sodium des préparations culinaires ?

Là où la puissance des lobbies devient néfaste, c'est quand elle fait pression pour qu'on ne change surtout rien à un système financièrement gagnant. Quelques exemples :

- Une plainte en diffamation a été déposée par le lobby du sel (Comité des Salines de France et Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est) à l’égard d’un magazine (TOC) et de Pierre Meneton pour la publication de l’article "Sel, le vice caché", en 2006. Fort heureusement, celui-ci a été relaxé en 2008. Au cours de ce procès, l'ancien directeur général de la Santé Joël Ménard a déclaré : "Cela fait plus de 20 ans qu'un lobby du sel fait de la désinformation sur le lien entre l'excès de sel et les effets délétères sur la santé (...) alors que des dizaines de publications scientifiques disent le contraire", accusant le lobby de produire "des chiffres minorés" notamment sur le sel caché, préincorporé dans les aliments.

- Une association scientifique vient d'être créée pour promouvoir l’intérêt de limiter les taux de sodium dans les produits alimentaires. De nombreux membres ont été contraints de la quitter sous la pression de grands groupes agro-alimentaires avec lesquels ils travaillaient. En tant que webmaster du site de cette association, j'ai personnellement effacé plusieurs noms de la liste des membres (Ce n'est donc pas une rumeur, mais je me refuse à citer des noms pour ne pas compromettre les gens en question).

Ainsi, la santé publique n'est pas un paramètre dont les industriels tiennent compte, seule compte le chiffre d'affaire. Et ceci est valable pour l'industrie pharmaceutique, comme pour l'industrie agro-alimentaire (qui vend d'ailleurs des "produits santé", merveilleuse invention marketing).

25 000 morts par an, c'est autre chose que le Médiator, pourtant qui s'en émeut ?

Quelques références pour justifier mon propos :
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-22/overdose-de-sel-dans-l-assiette-des-francais/920/0/68037
http://www.salt.asso.fr/
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique118
http://afp.google.com/article/ALeqM5jsZnpNxHLkVhcn_N6yYGJICWywjw
Déjà dit dans ce forum, mais je répète : considérablement agacé par DS qui reproche à des experts de ne pas être des journalistes, et il a une tellement haute idée du journalisme qu'il en oublie qu'aujourd'hui c'est justement dans l'articulation entre d'experts et journalistes. Si cette articulation n'existe pas, alors les journalistes ne servent à rien, c'est le cas. Intéressant de voir que certains commentaires sont bien plus intéressants que le sujet et son traitement dans cette émission.
Je l'ai déja signalé, mais je suis surpris qu'il ne soit fait nulle part référence au combat mené par le docteur O. Roujansky dans les années 1970 contre les pratiques promotionnelles et publicitaires des laboratoires Servier (plainte portée contre Servier en juillet 1978 pour publicité mensongère devant le procureur de la république), qu'il avait identifiées comme particulièrement dangereuse.
(voir revue Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf http://www.pratiques.fr/IMG/pdf/Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf)

La plainte concernait le Pondéral Retard et aboutit au retrait de ce produit quelques années plus tard (après plusieurs cas d'effets secondaires analogues à ceux des patients traités au Médiator). Mêmes effets que le Médiator? Pas étonnant, il s'agit de la même molécule, dont la dangerosité était donc bien connue dès le départ .... Qu'on ne dise pas qu'on ne savait pas, et surtout que Servier ne savait pas que le Mediator était dangereux.

La disparition quasiment totale sur inernet de toute référence à cette histoire et à l'historique chargé concernant ce laboratoire et ce produit me laisse à penser qu'il y a eu une (efficace) campagne de nettoyage sur le net (menée par qui???).
Pour paraphraser... mon titre... : bonne émission !

Je voudrais vous rappeler Daniel, une phrase prononcée par Frédéric Lordon sur votre plateau il y a deux ans et demi... vous lui reprochiez (amicalement) de ne pas souhaiter intervenir sur les plateaux télé afin de venir y développer ses analyses. Comme vous reprochez (gentiment) à Prescrire de ne pas se plier à certaines règles journalistico-marketing... Lordon vous avait répondu : "La division du travail, c'est pas fait pour les chiens". Prescrire fait des articles, ses abonnés sont des professionnels et des journalistes, à eux donc de s'appuyer sur ces articles pour alimenter leurs réflexion et leurs propres articles... si Prescrire était vendu à 200 000 exemplaires, en kiosque, alors sans doute devraient-ils hiérarchiser leurs articles selon une "nomenclature" et des codes journalistiques. En l'occurrence, ils s'adressent à des spécialistes qui ont absolument tous les codes pour capter les informations... charges à ces spécialistes et professionnels de faire passer l'info, de se charger EUX de la popularisation auprès du large public. Parce que... la division du travail, c'est pas fait pour les chiens...
Je ne connaissais pas la Parisienne Libérée et l'écouter chansonner l'actualité me met de bonne humeur.

Sinon, émission un peu longue mais intéressante sur un sujet très important et symptomatique de nos sociétés contemporaines.
Très beau sujet d'émission !
Il est vrai qu'on se demande souvent comment se creuse le trou de la Sécu...et si ce n'était pas tant la faute des citoyens que du pharmaco-business ?
A cette seule idée, on voit frémir nos élites tant les liens, backchich et autres mariages douteux semblent révéler le naufrage annoncé de la Sécurité sociale sur l'autel des profits de nos "champions nationaux".
Il y a 2 ou 3 ans, j'ai vu une émission très pédagogue sur France 5 qui récapitulait assez ces mécanismes pour les non-initiés que nous sommes : Les Médicamenteurs
Je ne sais pas si elle est disponible si le web mais c'est un très bon complément de cette émission.
Euh...racket sur la sécu ça serait pas mal aussi !

A un moment, je me disais qu'on allait nous vendre de la merde tellement bien emballée qu'on ne la reconnaitrait pas, bien traitée chimiquement pour ne pas avoir d'odeur... Bientôt ou c'est déjà là ?
désolé de ne pas foncièrement approfondir le débat mais la chanson est ridicule et déplacée. vraiment la fausse bonne idée par excellence.
dailymotion a aussi eu l'excellente initiative de mettre des publicités pour un film de walt disney avant chaque vidéo (au moins lorsqu'on les regarde de l'étranger). Aussi lorsque que l'on regarde l'émission découpée on a la joie de voir une pub toutes les 15 minutes...
Sinon bravo pour tout et continuez!
Je me suis ré-abonné à ASI et regarde l'émission sur Pescrire
... à la 48ème minute, je n'y tiens plus et poste ce commentaire :

Grands Dieux ! Mr Schneidermann ! On vous le dis :" Prescrire ne fait pas de journalisme! C'est une revue indépendante d'experts !"
Ce n'est pas leur rôle d'informer le grand public avec des gros titres et du didactique. Non plus de se prononcer sur l'interdiction d'un produit, ça c'est le rôle des agences gouvernementales.
Si un "magazine d'information (?)" choisit de faire un gros titres avec 10 médicaments, c'est que depuis l'affaire du Mediator, y a du papier à vendre sur le sujet...tout comme, en ce moment, sur la Tunisie, Marine LePen, etc.

C'est tout de même un comble de reprocher à Prescrire de ne pas utiliser les méthodes des "medias" traditionnels... qui, précisément, n'informent plus personne depuis longtemps, puisqu'elles sont enfermées dans une dépendance au système marchand...

MOINS DE "JOURNALISME", LEURS GROS TITRES ET LEURS BUZZ
Plus d'"artisans" de l'information, compétents, indépendant, honnêtes et opiniatres !

BM
J'ai bien aimé la chanson de la parisienne, pourtant je ne partais pas conquis d'avance. En tous les cas il faut peut-être attendre un peu avant de beugler. Voir un peu sur la distance au lieu de pester à la moindre nouveauté. Il faut dire qu'en bon fan de Sttellla, le Bontempi; je suis habitué. :o)
Je reviens sur le forum pour m'étonner que le rôle de la sécurité sociale n'ait pas été abordé dans l'émission.
Cet organisme qui pompe aux salariés des sommes considérables, dont le budget est tous les ans abondé par les contribuables, est tout de même le premier financeur des labos qui auraient beaucoup de mal à écouler leurs produits s'ils n'étaient pas, pour la plupart et souvent à l'aide de subterfuges ou de curieuses manips politiques (esprit de Roselyne BACHELOT es-tu là ?), remboursés par la Sécu.
Pourquoi le "Médiator" était-il classifié comme antidiabétique alors qu'il était régulièrement prescrit par les médecins comme coupe-faim, sinon pour favoriser sa prise en charge par la Sécu.
Il me semble que M. Shneidermann aurait été bien inspiré d'évoquer cet acteur majeur dans le rapport des français aux médocs dont ils sont des consommateurs effrénés, souvent (de moins en moins il est vrai), aux frais de la princesse.
Et encore bravo pour le final en chanson !!!!!!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Perso, je coupe avant la chanson de fin. Je n'ai rien contre l'interprète, étant moi-même parisien et chanteur de salle de bains, mais autant ne pas fragiliser le professionnalisme des émissions hebdomadaires, déjà pas mal écorné si je peux me permettre. D'ailleurs, Laure n'y était pas à 100% lors de ses prises de parole, je me trompe ? Allez les filles : Une cure de vitamines, et ça repart!

Histoire de fournir quelque chose de substantiel en dehors de ces considérations contingentes, je propose un lien vers le Vidal du Particulier, mis en chantier par une ancienne connaissance, l'infatigable Dr. Dupagne. Pour rappel, ce dernier s'est exprimé en ligne sur le vaccin de la grippe au moment de la polémique sur les adjuvants présents dans les premiers vaccins contre le H1N1. On retrouve ce souci, bien disséqué sur le plateau, de mettre en balance les avantages et les inconvénients du produit.

Voici la "petite phrase" de son article sur le sujet, qui fait du bien par où elle passe :
"Mieux vaut un petit expert honnête qu’un gros expert qui mange à toutes les gamelles."
à cela, il ajoute : "Au vu des données présentes dans le rapport et qui étaient accessibles aux experts de l’AFSSAPS, un étudiant en médecine de 5ème année aurait préconisé d’interdire immédiatement le Mediator."

Dommage que personne n'ait songé à élargir le débat sur ce genre d'ouvrage de vulgarisation. Si j'avais à répondre à la question de dire si un "Prescrire" pour le grand public devrait être publié à côté de l'original suite au scandale, ma réponse serait négative. Franchement, je me demande si Daniel n'en a pas rajouté avec son idée de changer la maquette, façon magazine sensationnaliste. Y verrait-on en caractères rouges vifs "Le Médiator m'a tuer", en suivant votre logique ? J'exagère, mais, si l'idée était retenue, ce serait dans la corbeille de la plupart des praticiens que Prescrire atterrirait, à mon avis.

Enfin, pour ceux qui sont réticents à se plonger dans les arcanes des instances médica-menteuses, il leur reste Doctissimo!
Pour les génériques!
Pas vu encore l'émission, seulement la chanson. Je me permets de réagir, parce que je vous trouve un peu sévères.
Bon, je ne suis pas fan au niveau musical (pas assez... "rock" à mon goût), cependant à l'évidence, mademoiselle (madame?) est capable du meilleur.
Avec un son un peu moins "bontempi", voyez les rêveries du promeneur solidaire, les textes sont parfois très fins, justes voire très drôles ("bonne année", "le safari des quotas"), ne ratez pas son "tube" ultime hyper totale gauche, sur Tarnac.

Bref un peu de fraîcheur ne fait pas de mal, laissons lui le temps de trouver le bon format.
Il est vrai que le plateau, assis, ce n'est pas génial. Debout sur une scène, ce serait mieux? Ou alors carrément au format clip (avec images du thème, voix enregistrée, pas de retour plateau)? Peut-être qu'en hebdomadaire, c'est trop court pour ciseler un truc aux petits oignons? Et puis, les "conditions du direct" ce n'est pas forcément le must pour se lancer...

Bref, courage et bravo, ça va le faire!
Émission catastrophiquement amateuriste !
Des béotiens qui ne comprennent rien au sujet cherchent à se faire justiciers. L'équipe d'@si n'a à l'évidence dès la première minute aucune compétence en la matière : les cafouillages de Laure Daussy (l'autorité de mise sur le marché au lieu de l'autorisation de mise sur le marché, etc.), DS qui compare les essais cliniques aux tests de machine à laver et Anne Sophie qui, se croyant certainement très pertinente, pose la question ultime "il y aurait déjà eu des cas où arrêter un médicament a posé un problème de santé ?" comme si un insuffisant cardiaque pouvait arrêter l'anticoagulant du jour au lendemain sans risque ou le diabétique son injection d'insuline ! Le café du commerce et encore !
On croît rêver devant un tel déballage de bêtise. "Pourquoi Prescrire ne met pas de gros titres ?" Voilà les seules références qu'ont ces journalistes. Le sensationnel, l'apparence, les techniques grossières aussi vulgaires et manipulatrices que le marketing des firmes pharmaceutiques. Et moi qui croyait qu'@si était justement là pour dénoncer ces artifices. Et bien non, ils en réclament encore plus.
Quant à Bruno Toussaint, il boit du petit lait et se dit qu'il va vendre des abonnements en plus (à des gens qui ne comprendront rien et cesseront leur abonnement une fois le soufflé retombé). D'ailleurs une fois ce soufflé retombé justement, tout le monde retournera se gaver de médicaments anti ceci anti cela, anxiolytique antalgique, antidiarrhéique, etc. et ira pleurer chez son médecin pour qu'il leur prescrive la dernière pilule rajeunissante, revigorante et probablement tueuse à échéance d'une dizaine d'années.
Bravo pour ce chef d'œuvre d'inutilité télévisuelle pour ignorant replets.
Il est plaisant de voir que les experts comme Alain Ducardonnet sont persuadés
qu'ils restent impartiaux malgré leur compromission avec l'objet de leur expertise.
On avait vu à @si, un expert "économiste", avec Marc Touati, quelqu'un qui prêche
en essayant d'avoir l'air aussi compétent et intelligent que les gens compétents et intelligents
qu'il connaît.
Qu'ont de commun tous ces experts qui interviennent dans les média, mais aussi dans les
décisions politiques et de justice ? Quel est leur rôle dans la société ?
C'est peut-être juste un rituel dont la fonction est de rassurer à propos de forces contre
lesquelles on ne peut rien, comme ici la mort. Réduire ce qui inquiète en en faisant un
objet de "savoir".
Ce serait peut-être un beau sujet pour @si: Les experts: prêtres, idiots utiles ou escrocs ?
Très sympa la musique à la fin, sans prise de tête.
Sujet intéressant.
Laure Daussy juste magnifique.
Rahhhh entendre cette connerie à propos de la gastronomie patrimoine de l'humanité sur ASI c'est VRAIMENT dommage !

C'est le repas à la française qui est rentré dans le patrimoine, pas la gastronomie !

Merci d'éviter de relayer la propagande !
Personnellement Didier Porte ne me manque nullement; la dernière fois que je l'ai écouté, cela m'a agacée de l'entendre encore se défouler sur Demorand (que je n'apprécie pas plus d'ailleurs mais ce n'est pas une raison pour Porte d'utiliser une chronique @si pour régler ses comptes...).
Émission intéressante, sauf que je rejoins beaucoup d' @sinautes : je ne vois vraiment pas du tout ce que vient faire la chanson de fin, mais qu'est-ce que c'est que ce "nouveau" truc?
Le moment final où Ducardonnet liste péniblement les 5 labos où il a des intérêts, avec en arrière-plan le @ du logo @si qui lui fait une auréole, très réussi! (Il a fallu d'ailleurs l'attaquer par surprise sur le côté pour qu'il la crache, sa liste!)
Comme on est déjà dans le hors-sujet dans ce qui précède, je veux bien que Didier soit occupé ou indisponible, mais je trouve le membre de phrase qui nous annonce «vous le retrouverez la semaine prochaine» un brin tout sec, juste pas très poli et donc pas si clair… faute d'un motif quelconque et d'un mot sympa en +…
Imaginons que nous appliquions la grille de lecture sur le médicament à la politique intérieure française et que nous soyons d'accord que seuls les journalistes proches des hommes politiques sont compétents... nous aurions vite fait de perdre le sens de l'information!
Vous posez la question, "peut-on se passer des labos, pour mener des études sur les médicaments?" Mais rechercher l'indépendance n'est pas fait que pour l'exercice journalistique. @si a une expérience en ce domaine, et a même refusé des aides structurelles d'état, au motif acceptable que cela ferait naître un soupçon. La même intransigeance est souhaitable pour le médicament.
Enfin, je suis sidérée par votre parisienne libérée, comme vous l'appelez, qui vient avec toupet chanter son billet d'humeur, au nez et à la barbe d'invités, qui oui!, n'ont plus droit à la réplique, c'est gonflé, sur le fond et sur la forme. J'aime la chanson en direct, la subjectivité après le débat de fond, comme pour rappeler qu'on peut aussi faire autre chose de tout ça. Farfelu et grave. Mélange étrange, qui provoque, je le lis, des réactions de rejet. Pour moi, il faut continuer d'accueillir cette cosmonaute.
Très intéressante émission comme toujours.

C'est amusant parce que justement ce matin, j'ai reçu l'alerte pour le dernier billet que Marc Girard -reçu l'année dernière avec Cymes sur le vaccin contre la grippe A- a mis en ligne. Sur la pharmacovogilance, évidemment. Ce monsieur est un peu allumé (ou fougueux, c'est une question de point de vue), mais aussi, souvent, éclairant. Il doit lire Prescrire !!
C'est ici, www.rolandsimion.org (le blog de Girard)

Il répond à une question restée en suspens dans l'émission: que sont ces 59 médicaments "sous surveillance" des autorités sanitaires (à côté des 10 cités par l'Express et des 3 cités par Prescrire dans son dernier numéro) ? Girard explique que c'est en fait une mesure de surveillance classique pour les médicaments récents et que cela n'a rien à voir avec leur dangerosité supposée... Je ne suis pas spécialiste mais voilà une info, si elle est juste, très inéressante.

Et il explique aussi pourquoi les labos ne veulent plus mettre autant d'argent que par le passé dans les tests avant commercialisation (dans le "développement") d'un médoc: "vice encore plus grave aux yeux des actionnaires ou de leurs représentants : un médicament ne rapporte rien tant qu’il est en développement..."

On n'est pas sorti de l'auberge.






****
Pour la chanson, je suis partagée. Telle qu'elle, bof, alors que les textes sont ok et que je n'ai personnellement rien contre l'interprète. Je me demande si ce n'est pas une affaire de "cadre". Porte était moins bien derrière un pupitre qu'à la table, avec tout le monde (pour faire un peu sa claque -enfin, créer l'émulation, pardon). Ne serait-ce pas l'inverse pour la Parisienne ? Ne faudrait-il pas lui prévoir un petit micro sur pied ou un pupitre à part quand vient son tour ? Et renoncer au synthé Bontempi, éventuellement....
Bonne émission, en particulier les dernières 20 minutes m'ont bien intéressées.

Sinon, je rejoint le questionnement sur l'absence de Didier ( une petite explication rapide en 2 mots aurait fait l'affaire ).

Pour ce qui est de la chanson, même remarque que la semaine dernière : il y a un problème de forme à avoir une chanteuse assise à un bout de table sur le plateau. Alors peut-être que le texte est écrit pendant l'émission, mais si ce n'est pas le cas, peut-être qu'un enregistrement fait juste avant et diffusé sous forme de clip ou en forme de générique de fin serait plus approprié et moins bizzaroïde.

De façon plus générale, pourquoi vouloir faire une émission de télé avec des chroniqueurs, humoristes et chanteurs dans le même paquet alors qu'on est sur internet ?
La chronique d'Anne-Sophie, le papier de Didier ou la chanson finale pourraient très bien être des vidéos à part sur lesquelles ont aurait le loisir de cliquer.
Par exemple, la chanson étant liée au thème de l'émission pourrait se retrouver, à part, sur la page de l'émission. ( ou en générique de fin, j'insiste )
Anne-sophie pourrait faire des mini-vidéos sur l'étymologie d'un mot sans que ce soit forcément en rapport au sujet de l'émission. [ Avec un tableau blanc, des images, pour que ça soit un peu visuel. ]
Et idem pour Didier qui fait souvent des papier sur l'actualité de la semaine et qui n'ont pas de rapport avec le thème de l'émission principale. ( Comme c'était le cas au départ ).

J'essaie de trouver des arguments contre :
Problème de mise en scène : quel public pour réagir ?
Problème de ressources ? Financière ? Humaine ?
Problème de mise en forme du site : chaque émission devrait être traitée comme un dossier dans lequel on aurait divers clip, en plus de l'émission principale ?
Ben voui la revue Prescrire ça fait pas des gros titres, c'est écrit tout petit et ia même pas de photos...ou alors elles sont pas glamour. Bref c'est pas toujours facile à lire, même pour un professionnel de santé...surtout après une journée de turbin! En gros ça s'apparente plus à une notice de médicament (au fait hihan na qui les lisent?) qu'à Paris match mais aussi on y apprend des tas de choses fort intéressantes. C'est sur faut savoir lire et faut vouloir! M'enfin on y respire aussi parce qu'on tourne des pages sans pub...

et heh! en passant personne ne trouve curieux que jamais on n'entende, ne lise l'avis de pharmaciens, pharmacologues sur ce sujet? des médecins , des politiques , des journalistes, des représentants de firmes, ça oui en veux-tu en voilà, mais les professionnels du médicaments, niet, inconnus, disparus... pourtant si les pharmaciens dans leurs officines au lieu de n'être rémunérés qu'à la boite, (donc incité à vendre plus, sans parole mais avec état d'âme) étaient en partie rémunérés à l'acte... mais oui, à l'acte comme un médecin, un kiné, un infirmier, avec une codification , un tarif, une prise en charge, etc. ils pourraient prendre le temps de rédiger ce qu'on appelle une "opinion pharmaceutique", de l'envoyer au médecin quand ils voient passer sous leurs yeux horrifiés des prescriptions de médicaments pour lesquels ils savent que la balance bénéfices/risques penche dangereusement du mauvais côté.

ça serait une idée d'amélioration pratique, source d'économie: moins de médicaments prescrits à tort et à travers, hors AMM, pour faire plaisir à la représentante, parce que c'est la mode, sans respecter les précautions d'emploi, les restrictions d'indication, j'en passe et des meilleures;
et moins de problème de pharmacovigilance...
ni bougonne, ni compulsive mais c'est très très zarbi cette nouveauté de chansonnette à texte ...dans une autre dimension soudain, pas agréable le décalage avec mon abonnement sur asi [que je ne remets pas en question pour ces fredaines] je me sens toute chose, pas là où je me croyais, cela est sensé apporter quelque fraîcheur? j'y trouve un vague relent de MJC...je couperai avant si prochaine fois il y a.
En revanche, émission intéressante et instructive, merci Daniel.
Pom pom pom....

Franchement ringard la musique de fin !
Est ce que D. Porte a disparu définitivement ?
Où est Didier Porte ?
N'en déplaise aux bougons compulsifs, le générique de fin en chanson me parait bien sympathique et s'il gêne les intellos de haut vol qui s'expriment supra, tant mieux !
Je regrette qu'à la question de savoir pourquoi le "médiator" n'était pas vendu comme coupe-faim, mais comme médicament contre le diabète (si je ne me trompe), il n'ait pas été abordé la question de sa prise en charge par la sécurité sociale et de l'intérêt qu'avait SERVIER à faire entrer son "poison" dans une catégorie "remboursable".
Cela aurait peut-être ouvert la voie à un autre aspect intéressant du débat.
Bonne émission dans l'ensemble. Par contre la chanson à la fin, c'est comme un cheveux sur la soupe. Sur la Tunisie ça allait tout juste, mais aujourd'hui ça ne passe pas.

Je ne pense pas que ce soit la vocation d'ASI de faire de la chanson, désolé.
Sinon pour compléter le sujet de l’émission, je vous invite à regarder ce reportage de l’émission Temps Présent (TSR) du 11/12/08 sur les tests cliniques (dérangeant) Lien : http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=525793;nav=emissions/temps-present/
Bah elle était rigolote la chanson de fin.
Bon la parisienne libérée chante parfois un peu faux, mais ses paroles sont pertinentes.
Bravo pour la déclaration des liens d'intérêts!!

Oui, il faut exiger que ce soit fait tout le temps...ça nous aurait fait gagner du temps, par exemple pour la grippe A, quand un fameux expert, Bruno Lina, tentait de déclencher la panique générale!!
Emission au combien intéressante. Grand merci à Bruno Toussaint. Continuez à travailler avec cette éthique là !

Mais par contre, le générique de fin ... c'est pas possible.
Très bonne émission ... Merci.
Par contre la chanson de fin... euh ...comment dire ... STOOOOOPPP!!!
92 minutes ?!? Oh, yesss!
Concernant votre chanson de clôture, il faut se rendre à l'évidence, tout le monde n'a pas le talent de Frédéric Pommier...

Si on comprend bien votre volonté de "buzzer" sur internet, peut être, pourriez-vous le faire avec des attributs qui sont plus proches de vos valeurs.
Là, je vous situe entre Charlie Oleg et Michael Youn avec un doigt de Anne Roumanoff.

Est ce l'image que vous voulez refléter ?
"30 000 abonnés, pas un sou de publicité, une totale indépendance rédactionnelle..."

A première vue, j'ai cru à une nouvelle émission d'auto-promotion d'@si.
Heureusement, la suite m'a donné tort.

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