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"Hogwarts Legacy" et transphobie, malaise des journalistes jeu vidéo

Le 10 février, le jeu vidéo "Hogwarts Legacy : L'héritage de Poudlard" paraît dans le monde entier. Inscrit dans l'univers de Harry Potter, l'objet représente un événement pour la presse spécialisée. Autant pour l'intérêt qu'il suscite que pour les appels au boycott déclenchés en raison des propos et actions transphobes de J.K. Rowling. Un élément de contexte pourtant omis par certains médias spécialisés.

Commentaires préférés des abonnés

Dire que "la question des Trans" est une des "lignes de déchirures du féminisme", comme s'il y avait deux types de mouvements féministes "pro trans" et "anti trans" relève soit d'une grande méconnaissance du féminisme, soit d'une simplification volon(...)

Les attaques de Jk Rowling contre les personnes trans . L'article que vous  mettez en lien montre que le propos de JK Rowling ne me paraissent pas condamnables . Je verrais plutôt une hostilité disproportionnée à l'égard de JK Rowling .

pour rappel :


Le ministère de la Justice persiste depuis plus dix ans à vouloir pénaliser les appels au boycott des produits israéliens lancés par les associations membres de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) en faveur du resp(...)

Derniers commentaires

je n’adhère pas a l’idée du boycott de ce jeu mais je peux comprendre que certains ressentent le besoin de manifester leur opposition. Ce qui est deja plus discutable ceux sont les campagnes de harcèlement envers ceux qui ont choisi d'acheter le jeu et de le streamer sur twitch ou youtube. la tolérance n'est pas a sens unique. attention a ne pas desservir la cause avec des positions et des actes inutilement radicaux.



Une étude qui tombe pile poil à l'intersection du sujet de la transsexualité et des médias. 


Face à l’augmentation de paroles transphobes dans les médias, l’AJL a décidé de lancer une étude pour pouvoir nommer, chiffrer et analyser ce phénomène. L’AJL souhaitait observer de près le traitement médiatique des transidentités dans les médias d’actualité en ligne. Notre veille a duré seize semaines, de fin août à fin novembre 2022, elle a porté sur 21 médias et 434 articles recensés. 


https://transidentites.ajlgbt.info/

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Merci à ASI de s’être intéressé à ce sujet !

En espérant d’autres papiers (voire des émissions) sur la thématique « jeu vidéo ».

""C'est une période particulière pour Gamekult, qui est en transition, avec une voilure réduite et un effectif de journalistes amoindri", rappelle aussi ce spécialiste de la presse vidéoludique. La nouvelle direction de la rédaction de Gamekult – intégralement renouvelée après le récent rachat du titre par le groupe Reworld et la décision de l'équipe historique de claquer la porte – aurait-elle vu à travers cette annonce une opportunité de redorer le blason écorné du média ? "


Merci de rappeler un point important. 


Il serait peut-être pertinent de consacrer une émission d'@si à l'histoire de la presse vidéoludique et surtout à son état actuelle assez lamentale et assez terrifiante en ce qui concerne l'un des loisirs, sports et/ou arts les plus important actuellement

Laissez les gens devenir ce qu'ils veulent être. 


In Defense of Transracialism

Bonjour à tous,  après lecture de tout ce qui a trait à cette polémique, je me pose cette simple question, qu'est-ce qui défini une femme (et par la même,  quid de l'homme)? Comme nombre d'entre-vous ont l'air expert sur le sujet, je suis dans l'attente de vos lumières. 


Merci à tous

Personellement j'ai une question sur le jeu sur un autre sujet, est-ce que l'intrigue c'est bien un complot gobelin qui enlève des enfants? Parce que l'on parle du pleuple qui regroupes touts les clichés antisémites communs et se serait assez gros qu'ils aient réussit à en faire les responsables d'un complot. J'ai vu circuler ça et j'aimerais confirmation.

J'avoue que je ne sais pas dans quelle mesure on peut qualifier J.K Rowling de transphobe. Dans le peu de déclarations que j'ai lues d'elle, elle disait, en substance, que le réalité biologique était incontournable. Un homme ne pouvait pas devenir une femme et inversement une femme ne pouvait pas devenir un homme. La question du genre, c'était autre chose. Est-ce qu'on a le droit d'avoir cette position ? Est-ce qu'on est transphobe quand on  fait la distinction entre sexe biologique et genre comme elle le fait ? Est-ce une opinion discutable ou une agression ? Au vu de l'article d'ASI, la question est tranchée.

Toujours est-il que JK Rowling a bien refroidi son fandom (pourtant un des plus large derrière Star Wars et Le seigneur des Anneaux) avec sa transphobie maladive qui a tourné à l'obsession. Elle avait tout pour être respectée et aimée pour les livres qu'elle a écrist. Maintenant, comme pour Polanski, on est à devoir se demandé si on peut "séparer l'oeuvre de l'artiste". Quel naufrage.



"Dans les faits, ce centre a été créé en tant qu'espace non-mixte (au sens biologique du terme)"

autrement dit ce centre supposé accueillir les femmes exclu de fait les femmes trans; la non-mixité de genre implique d'exclure les hommes.

Sinon sur l'affaire; on sait depuis des années que JK Rowling fait une fixette extremement malsaine sur les personnes trans et milite activement contre leurs existences; les gens demandent des "preuves" qui sont sous leurs yeux (bon souvent de mauvaise foi) mais non elle n'as pas dit "il faut toustes les bruler" comme Marine Le Pen n'as pas dit "il faut tuer tous les noirs et les arabes"; il faut arrêter d'être bête cinq minutes. 

Au Royaume-Uni elle n'est d'ailleurs pas isolée puisque d'autres auteurs comme Graham Linehan (auteur de séries à succés comme IT crowd)  ont completement vrillé à l'obssession.


Concernant le jeu le boycott n'est pas de l'activisme politique MAIS ne pas acheter le jeu / n'importe quel produit culturel d'une transphobe (ou raciste /sexiste...) notoire ça me parait le minimum si on se prétend sensible aux discriminations que subissent les personnes trans, c'est vraiment le minimum. De la même manière que je donne plus d'argent à Polanski pour voir ses films.


Si vous voulez en savoir plus le youtube anglo-saxon s'est déja penché sur la question:

contrapoints: https://www.youtube.com/watch?v=7gDKbT_l2us

Jimquisition: https://www.youtube.com/watch?v=uNKyQVsgKLg

Lindsay Ellis: https://www.youtube.com/watch?v=NViZYL-U8s0


Sur les sites de JV; le site Rock Paper Shotgun n'as evidemment pas critiqué le jeu mais à la place a fait une "magic week" avec des jeux sur le thème de la magie qui font la part belle aux createur-ices trans.


De manière opportuniste également la transphobie est le sujet "porteur" qui tourne en boucle chez tous les conservateurs et autres nazis; des états-unis à la France en passant par la Russie (on rappelle que Poutine a cité Rowling pour derouler son discours sur le "déclin de la civilisation occidental"). Evidemment on parle de la vie de gens qui est directement menacé dans des états comme la Floride où l'on a aussi banni toute lecture "non autorisé" des cursus scolaires (et les droits des homosexuels; des femmes et des noirs sont aussi dans leur viseur).


Sur le boycott

L'appel au boycott n'est qu'un appel, chacun est libre de le suivre ou pas.

La question ici, est de savoir s'il faut étendre le jugement que l'on a sur un auteur / une autrice à son œuvre... Encore qu'ici, il s'agisse plutôt d'étendre ce jugement à un produit dérivé, générateur de royalties.

Eh bien, que chacun agisse selon ses opinions !


Sur les positions de Rowling

Ce contre quoi J.K Rowling s'est exprimée, c'est le danger potentiel d'une "confusion des genres", qu'illustre la polémique récente en Écosse, autour du transfert d'une femme transgenre coupable de 2 viols sur des femmes, vers une prison pour femmes. C'est d'ailleurs ce que souligne le lien inscrit dans l'article "Transphobie : 5 dates clés pour comprendre la polémique autour de J.K Rowling, de 2018 à 2023".

Personnellement, je ne qualifie pas Rowling de transphobe. Sa position est bien plus nuancée que cela. Mais le raccourci est facile, et c'est d'ailleurs la spécialité de Twitter, que de raccourcir à coups de punch line, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pensée articulée.

Vous vous souvenez des gens de La Manif pour Tous qui n'étaient pas du tout homophobes même que leur meilleur ami était homosexuel ?

Et bien vous avez les mêmes exactement qui reviennent. 

Ils ne demandent plus qu'on prive les homosexuels de leurs droits humains sous prétexte de protéger les enfants. Ils sont pour que l'on prive les transsexuels de leurs droits humains .... pour protéger les enfants. 

Et bien sûr leur meilleur ami est transsexuel.

Cet appel au boycott n'est-il pas un peu too much??? JK Rowling n'est liée à ce jeu que parce qu'elle est l'autrice de romans qui l'ont inspiré. Les créateurs du jeu ne sont pas responsables des propos et des actes de JKRowling. Boycotter le jeu, c'est les punir eux. 


En revanche elle va toucher des royalties, et elle en touche à chaque roman vendu, à chaque diffusion d'un des fims, pour chaque produit dérivé. Et c'est là le problème à mon avis. Les règles qui régissent la propriété intellectuelles sont mal foutues. Certes l'autrice a inventé un univers, et il est juste qu'elle soit rémunérée pour les oeuvres qu'elle a créé. Mais qu'elle touche des royalties à chaque fois que quelqu'un dit "Harry Potter", c'est problématique. 


Dans le cas du jeu, elle va toucher des droits alors qu'elle n'a absolument rien créé. Une forme d'indemnité ou de somme forfaitaire serait plus cohérente, genre "merci madame pour votre idée, on va s'en servir pour faire un jeu, on vous donne donc ....€ de dédomagement, merci au revoir". 

Ce sont les créateurs du jeu, les programmeurs, les dessinateurs, les scénaristes...etc qui sont pénalisés dans le cas d'un boycott du jeu.


Il faudrait proposer une autre forme d'action que le boycott, qui ne soit pas injuste avec des créateurs qui n'en méritent pas tant. A ce compte là, il faut boycotter toutes les oeuvres culturelles dérivées des romans Harry Potter, et les romans eux-mêmes. 


La liste est longue de tous les auteurs/artistes/créateurs qui tiennent ou ont tenu des propos abjectes/racistes/mysogines/transphobes/secistes...etc. Ca en fait des trucs à boycotter... 





Les attaques de Jk Rowling contre les personnes trans . L'article que vous  mettez en lien montre que le propos de JK Rowling ne me paraissent pas condamnables . Je verrais plutôt une hostilité disproportionnée à l'égard de JK Rowling .

Votre conclusion, c'est qu'on ne peut pas parler du jeux video sans parler des propos transphobes de la créatrice de l'univers de ce jeu : c'est pas bien. Or vous faites un article où vous mentionnez 4 fois "twitter" sans rappeler les propos transphobes (et autre) de son patron. Du coup quelqu'un peut m'expliquer les règles en matière de boycott ? On considère qu'on boycott quand tout le monde dit qu'il faut boycotter ? Quand c'est une femme ? Quand c'est pas très "coûteux" pour soi ? Est-ce qu'il fallait boycotter arrêt sur image après la fameuse émission devenue meme, parce que l'invité avait l'air de considérer les propos de D.S. limite transphobe ?

Je découvre ici d'autres aspects de la polémique sur JKR. 

Au début j'avais pris un peu sa défense lors d'une discussion de fin de soirée... Cette histoire d'hébergement pour femmes battues n'accueillant pas les "trans" ne m'avait pas paru complètement indéfendable, sur le plan théorique (on peut concevoir que des femmes "XX" sur le plan chromosomique ne soient pas en confiance si dans la même structure sont accueillies des femmes "XY".)

Mais bon, vu tout ce qu'elle a rajouté après il ne semble plus trop subsister de doute quant au malaise.  

Le plus drôle dans cette affaire est que la foule anti-woke s'est précipitée pour acheter ce jeu qui, au final, est assez woke! Exit les genres masculin et féminin : les joueurs doivent choisir entre "body type 1" et "body type 2". De plus, la plupart des personnages principaux sont tous issus de la diversité. 


Avec un peu de recul(ou de cynisme?) sur la situation, il faut reconnaître que les développeurs du jeu ont obtenu toute une campagne de marketing. Je ne crois pas que les appels au boycott ont été plus fort que les appels à acheter le jeu. 


Bien sûr, cela implique aussi que les wokes refusent d'acheter un jeu woke!


Ne me dites pas que ce n'est pas drôle...

C'est une impression ou l'article évite tant que faire ce peut d'expliciter ce qui vaut tant de « problèmes » à JK ROWLING ?


Donner tous les détails des réactions c'est bien, avoir les tenants et aboutissants du fond du sujet, je pense que ça serait mieux.

Les liens sont inclus dans l'article.

Je peux vous donner quelques liens qui résument ses prises de position et les pb que cela engendrent (par exemple: https://www.gamespot.com/articles/jk-rowlings-anti-transgender-stance-and-hogwarts-legacy/1100-6501632/ ). J'en ai d'autres si vous voulez, j'ai mis celui là car on demeure dans le contexte de la sortie du jeu. 

Pour faire simple, cela a commencé depuis 2018, a été pris au départ pour des malentendus sur les réseaux sociaux. Puis elle a commencé petit à petit à multiplier les messages "ambigus" concernant la transidentité, à soutenir des militants anti-trans. Face à la polémique qui démarrait, elle a publié un article de blog qui devait éclaircir sa position et éviter la polémique, mais cela a eu un effet contraire car elle associait les femmes trans à de potentiels prédateurs sexuels, parlant notamment du fait qu'elle avait été victime de violences sexuelles de la part d'hommes dans le passé (et donc suggérant que pour elle les femmes trans restent des hommes et sont potentiellement dangereux). 

Elle use de rhétorique et d'arguments mensongers, notamment sur des théories fumeuses tel que le ROGD qui permet faire croire que la transidentité est un effet de mode, donc qu'il faudrait empêcher les mineurs trans de transitionner. Récemment, elle a clairement pris position contre la nouvelle réforme en Ecosse permettant une meilleure reconnaissance des personnes trans (accordant des droits similaires aux personnes trans qu'en France, rien de révolutionnaire donc), l'un de ses arguments principal étant qu'elle y voyait une menace pour les femmes ( dans l'idée que les femmes trans sont dangereuses). Notons d'ailleurs, et cela est intéressant, que comme beaucoup de discours transphobes, c'est sur les femmes trans que tout se concentre, les hommes trans étant généralement discriminés d'une autre manière: ce ne sont pas des agresseurs, mais des victimes du patriarcat (des femmes qui ont voulu devenir homme soit pour échapper au sexisme, soit pour avoir plus de pouvoir). Laissez moi vous dire que les hommes trans n'apprécient pas non ce type de discours très infantilisant et méprisant. 

Depuis plusieurs années, la plupart de ses interventions sur les RS font référence à la transidentité, elle en parle constamment, en faisant une obsession, et s'amuse même à troller (comme en décembre où elle a souhaité à tous un "merry terfmas", terf désignant les mouvements féministes anti trans). 

J'en passe car ce serait trop long, mais sa position anti trans ne fait aucun doute. Il y a malheureusement encore beaucoup d'ignorance de la part des journalistes sur les prises de position de Rowling, et plus encore la transphobie n'est pas encore considérée dans la société comme une prise de position grave et haineuse. Or la transphobie est destructrice à plus d'un titre, accroit le risque de suicide des mineurs et des adultes, justifie les discriminations professionnelles, le rejet, etc. La transphobie tue. 

On en a encore du chemin avant la tolérance dans nos sociétés. 

Elle use de rhétorique et d'arguments mensongers, notamment sur des théories fumeuses tel que le ROGD qui permet faire croire que la transidentité est un effet de mode, donc qu'il faudrait empêcher les mineurs trans de transitionner.  


il y a une bonne émission qui traite de ce sujet; je me permets de la conseiller à tous (et toutes ) car on est loin du cliché; et on parle notamment des réseaux sociaux et de leurs influences sur les ados et aussi des dé-transitionneurs ( terme que je ne connaissais pas perrsonnellement )


https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/interception/interception-du-dimanche-11-decembre-2022-4372700

Je conseillerai plutôt les revues et ouvrages scientifiques sur la question, car à lire le résumé du lien que vous m'envoyez on reste encore sur un angle déjà caricatural dans le sens où on a encore l'angle de "l'inquiétude". Je vous invite à aller lire Julia Serano, biologiste, qui parle pas mal de tout ça et surtout source l'ensemble des propos, ce qui permet d'avoir d'excellentes revues.

Le ROGD (contagion sociale et dysphorie de genre à apparition rapide) via les RS est une hypothèse invalidée scientifiquement, elle vient notamment de Littman qui a été désavouée par la communauté scientifique (mais largement relayé par des militants anti-trans et certains psychanalystes, psychanalyse qui pour information est encore malheureusement bien trop puissante en France dans les médias). Ce qu'on appelle "explosion" de la transidentité relève tout simplement d'une plus grande facilité pour les personnes trans de sortir du placard, sachant que la plupart ne sont pas mineurs mais adultes (au placard depuis leur enfance, notamment à cause de la transphobie ambiante). Et cette explosion demeure extrêmement faible par rapport à la population général, tout autant on remarque qu'on arrive à un plateau, autrement dit ce n'est pas une augmentation continue et il semble que ce soit plutôt à la fois un rattrapage (des personnes trans au placard qui osent plus sortir de leur coquille) et plus de facilité à notre époque pour les mineurs de faire leur co (car au siècle dernier, croyez moi, ce n'était pas la même ambiance). 

Les détransitions existent mais demeurent très rares, d'un point de vue médicale largement en dessous d'un seuil qui permettrait de remettre en doute le soutien à la transition, que ce soit les adultes ou mineurs (moins de 1% de regrets environ, et sur ces 1% la plupart s'explique par la transphobie ambiante, non le fait de "s'être trompé", sachant que la plupart des personnes qui arrêtent leur transition reprennent par la suite leur transition quelques années plus tard).

Je ne suis pas sûr que dans ce cas précis, la « Science » soit d’un grand secours.

Ça serait oublier qu’elle est faite par des humains, qui donc sont nécessairement (même à l’insu de leur plein gré) partisan.

Il suffit de penser aux revirements de position des scientifiques sur l’autisme, l’addiction, l’alcoolisme et le Baclofène, etc.

Oui, sauf que la transidentité n'est pas un trouble, une maladie, une addiction, un handicap ou une neuroatypie. Ce n'est pas pour rien si les institutions internationales, notamment en médecine, en psychiatre, insistent sur le fait que la transidentité n'est pas une maladie, un trouble ou que sais je. 

Nous parlons bien de différence !


Je ne comprends pas bien pourquoi il faudrait différencier les différences ! Exactement comme il fut un temps (peut-être est-ce encore le cas, mais je ne sais pas si je suis encore à la page) ou le mouvement homosexuel (qui n’était pas encore lgbtq+-/*) revendiquait « l’indifférence ».


Vous citez le handicap, c’est très intéressant. Je pense qu’on peut être d’accord sur le fait qu’on ne choisit pas plus le handicap que d’être trans.

Pourtant, dans le cas du handicap, ça, fait un moment que le mot d’ordre est la situation de handicap : c’est à la société de faire en sorte que le handicap disparaisse tant que c’est possible, et pas à la personne de s’adapter à une monde qui les ignore malheureusement toujours trop.


Je pense que c’est pareil pour les trans : la souffrance ne pourrait-elle pas venir principalement du rejet social, au poids si lourd de l’association du genre à des stéréotypes de situation sociale qui font (par exemple) qu’un homme ne pourrait se maquiller qu’à la condition de ne pas avoir de pénis ?

Je serais prudente sur votre analogie (qui n'est pas mienne au passage, je rebondissais à votre référence sur l'autisme) avec le handicap, mais puisque vous l'évoquez sachez qu'en France l'handicap est désormais approché sous un angle inclusif: c'est à la société de permettre le meilleur cadre pour les personnes avec handicap, non aux personnes qui ont un handicaps de s'adapter (je pense notamment à l'école inclusive, bien que dans les faits on est loin du compte).

Les exemples que je vous donne montre juste qu'il n'y a pas de raison de distinguer un homme trans d'un homme cis dans la société. C'est là tout le propos. 

Il n'y a pas de "mouvement homosexuel", mais il y a bien diverses revendications, droit, dont le fait de lutter contre les discriminations, d'avoir les mêmes droits que les couples hétéros. Sur la question de l'indifférence, il s'agit justement de ne pas ouvrir les vannes de la panique quant aux couples gays, comme ce fut le cas durant le PACS et la manif pour tous, et comme c'est désormais le cas aujourd'hui avec la transidentité. 

Je suis une femme trans, maman d'une enfant de 11 ans, en couple, et non je ne suis pas un homme qui se maquille et qui est trans par pression sociale (je suis trans aussi loin que ma mémoire me permet de m'en rappeler, soit en maternelle, j'approche aujourd'hui de la quarantaine, je suis une femme épanouie, en bonne santé, je n'ai rien à guérir, dans la vie quotidienne les personnes que je rencontre ne savent pas que je suis trans, on se croiserez vous ne vous poseriez sans doute pas la question non plus).

J'entends beaucoup de gens parlaient à notre place, poser leur hypothèse sur ce qu'on vit, ressent, pense, et comprenez que c'est lassant au bout d'un moment ( ce n'est pas contre vous, entendons nous bien, mais je veux juste signaler que je suis plutôt bien placée pour pouvoir en parler).

Je pense que c’est pareil pour les trans : la souffrance ne pourrait-elle pas venir principalement du rejet social, au poids si lourd de l’association du genre à des stéréotypes de situation sociale qui font (par exemple) qu’un homme ne pourrait se maquiller qu’à la condition de ne pas avoir de pénis ?


donc vous voulez l'abolition du genre; c'est un projet très ambitieux (et cette position est par ailleurs tenue par certaines personnes non-binaires). Le rejet social est effectivement une realité et la principale source de mal-être chez les personnes trans; mais encore une fois une femme trans est une femme; ce n'est pas un homme habillé de manière féminine qui aimerait être accepté en tant qu'homme avec une expression de genre différente.

bravo pour votre pédagogie, votre patience;  et la pertinence de vos arguments.

Non je ne trouve pas l'émission caricaturale mais plutôt équilibrée. Quant à l'inquiétude elle est parfaitement fondée étant donné que les réseaux sociaux s'adresse à des ados voire à des enfants sur un sujet sérieux qui peut influer sur leur avenir de façon définitive.  Donc la prudence semble de mise 

Du coup vous admettez que dans tous les sens les représentations et discours médiatiques ont une influence sur les individus. Et c'est pour cela que les discours stigmatisants les personnes LGBTQI+, les préjugés implicites, peuvent avoir des conséquences délétères, particulièrement chez les mineurs LGBTQI+ justement (les mineurs non hétéro et non cis sont particulièrement vulnérables à la banalisation de ces discours, peuvent alimenter par exemple le harcèlement, la baisse d'estime de soi, générant des troubles dépressifs, anxieux, pensées suicidaires et parfois suicides). Or on a suffisamment de travaux (par exemple en psychologie sociale) pour connaître la portée préjudiciable de tels discours et rhétoriques (qui en plus sont contraire à la littérature scientifique). 

La banalisation des préjugés contre les LGBTQI+ passe beaucoup par la justification de l'appel à la prudence, voir du "principe de précaution", comme on a pu le voir et le lire durant le PACS et la manif pour tous concernant les couples gays. "Prudence" infondée quand on va regarder les études. 

Non je ne trouve pas l'émission caricaturale mais plutôt équilibrée. Quant à l'inquiétude elle est parfaitement fondée étant donné que les réseaux sociaux s'adresse à des ados voire à des enfants sur un sujet sérieux qui peut influer sur leur avenir de façon définitive.  Donc la prudence semble de mise 


plusieurs choses là dessus:


-les ados et les enfants sont des personnes à part entière; qui peuvent tout à fait décider de qui ils sont. même bien avant la puberté.


-avant la puberté "changer de genre" consiste à changer sa manière de s'habiller; eventuellement son prénom et ses pronoms. il n'y a donc rien de "définitif" ici.

-au moment de l'adolescence on va proposer aux jeunes trans des bloqueurs de puberté; qui évitent le devellopement des caractères sexuels secondaires (et vont beaucoup faciliter leur transition). Ces traitements sont réversibles du moment où on les arrete. encore une fois rien de "définitif". A partir de 16 ans on peut débuter un traitement hormonal (oestrogène ou testostèrone en gros). On envisagera pas de chirurgie avant la majorité quoi qu'il arrive. Bref personne ne va operer des ados.

les "detransitionneurs" c'est un phénomène qui existe mais qui est ultra minoritaire et systematiquement monté en épingle par les militants antitrans.

Et la cause principale de dé-transition, c'est la transphobie.

Je ne suis pas très calé sur le sujet, mais je trouve tout de même les accusations de haine très fortes (pour ne pas écrire violentes).

Je pense dangereux de couvrir d'anathème quiconque pourrait se poser des questions quand au bien fondé de la transition sans se poser par ailleurs la question du poids du regard social sur la façon d'être de tous.

Ce qui va suivre est sûrement maladroit pour certains, mais je pense qu'il est tout à fait légitime de se poser comme question s'il ne vaut pas mieux que la société accepte (par exemple) qu'une femme s'habille et agisse comme un homme, plutôt que d'exiger que ladite femme se « transforme » en homme pour que ses agissements soient « acceptables ».

Et soit dit en passant, la fureur qu'a déclenché sa phrase sur « femme / être humain ayant des menstruations » montre à quel point les réseaux sociaux peuvent monter en épingle des sujets certes important, mais qui ne devraient pas aboutir à des menaces de mort.

La phrase dont vous faites référence n'est pas le coeur de la polémique autour de JK Rowling, mais je comprends que vous citiez ce tweet, qui moi ne me choque pas plus que ça sorti de son contexte, car trop souvent c'est ainsi que les journalistes réduisent la polémique autour de l'autrice, ce qui ne permet pas de voir le coeur du problème. Sur la question de transphobie, son article de blog et ses positions contre la réforme en Ecosse me paraissent plus pertinente pour saisir sa posture et éviter les malentendus et autres ambiguïtés.  

Ensuite, une femme trans est une femme, un homme trans est un homme. Vous pouvez considérer que ce qui définit un homme ou une femme ce sont ses chromosomes, mais concrétement quand vous croisez quelqu'un et que vous l'appelez madame ou monsieur ce n'est pas en vertu de ses chromosomes, ni de ce qu'il ou elle a entre les jambes (imaginez si vous posiez la question aux gens que vous croisez...). Vous devez fréquemment croiser des personnes trans sans le savoir, et du coup sans que soit perturbant. Petit exercice de pensée et de mise en perspective : imaginez que vous avez une collègue avec qui vous travaillez depuis quelques temps, vous vous appréciez, c'est la bonne entente,  et qu'elle vous annonce un jour qu'elle n'est pas naît assignée "femme" à la naissance, est-ce que votre regard va changer sur elle ? La jugerez vous "moins femme" qu'auparavant, la considérerez vous comme un "homme" qui se déguise ou qui a cherché à se transformer en femme ? Ou ne verriez vous pas tout simplement la collègue que vous avez toujours connu? 

Sur votre question de l'exigence, tout le problème est là: pourquoi considérez-vous qu'on "exige" quoique ce soit de la trans identité, qui n'est pas une transformation d'ailleurs (transitionner ce n'est pas se "transformer" au sens où on devient quelqu'un d'autre, mais bien devenir soi-même selon son genre réel, ce qui peut passer par des hormones, chirurgies, ou non, là dessus c'est la décision de chacun et chacune non une exigence qui viendrait d'en haut). 

Sur les menaces de mort, je ne les cautionne pas, et  je trouve dommage qu'on demeure indifférent aux menaces de mort qui pèsent sur les personnes trans, avec parfois des passages à l'acte (la semaine dernière, meurtre d'une mineur en Angletterre: Brianna Ghey ). 

Je ne considère pas qu’on exige quoi que ce soit des trans, je parle pour la société toute entière : l'assignation des stéréotypes de comportement sociaux au sexe de naissance.


Il y a cependant des comportements qui sont assignés non pas par la société, mais par son essence même : un homme possède une pilosité faciale, une femme des ovaires provoquant des menstruations.


Remettre en cause cela, puis parler de « genre réel » me semble saugrenu, mais comme je l’ai déjà écrit, je suis toutes ces histoires de (très) loin.

Le genre réelle est le genre réellement vécu, c'est d'ailleurs ainsi que les juristes se placent aujourd'hui pour le changement de sexe à l'état civil. 

La transidentité n'a rien à voir avec l'assignation de stéréotypes.

"l'assignation des stéréotypes de comportement sociaux au sexe de naissance."


ça s'appelle grosso modo le genre; et c'est un construit social (ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas "réél" attention)

"un homme possède une pilosité faciale, une femme des ovaires provoquant des menstruations."


une femme trans ne possède pas d'ovaires et pourtant c'est une femme. Si vous croisiez une femme trans dans la rue vous l’appelleriez très probablement et tout naturellement madame; parce qu'en fait c'est une femme.

Non : actuellement, en occident, on associe le fait de porter une robe et d’être maquillé au fait d’être né de sexe féminin. Par extension, et par habitude, effectivement, si je croise quelqu’un en robe et maquillée, je penserais que c’est une femme.


D’une certaine manière c’est exactement la même chose pour les homosexuels : il est impossible de savoir sans demander à la personne quelles sont ses préférences.


Le fait que j’attribue un stéréotype comportemental à quelqu’un n’a rien à voir avec sa « nature » (« parce qu’en fait c’est une femme »), mais simplement je déduis de signaux que m’envoie une personne un ensemble de caractéristique social très généralement «  imposées » par habitude sociale, mais qui parfois peuvent induire en erreur : ça n’est pas parce qu’un homme porte un pull rose qu’il préfère les hommes.

Non : actuellement, en occident, on associe le fait de porter une robe et d’être maquillé au fait d’être né de sexe féminin. Par extension, et par habitude, effectivement, si je croise quelqu’un en robe et maquillée, je penserais que c’est une femme.


oui encore une fois; le genre c'est ça en partie; c'est tout un ensemble de codes sociaux (impossibles à énumérer parce qu'ils sont engrainés en nous). L'expression de genre évolue bien sur à travers les époques ou les zones géographiques comme tout construit social. Le sexe biologique n'est pas lié strictement au genre; puisque ce dernier évolue; et par contre dans toutes les sociétés humaines vous trouverez des personnes trans; non-binaires ou "3e genre". Comme pour l'homosexualité il n'y pas d'explication formelle; les personnes trans existent parce qu'elles existent (elles vivent très matériellement et concrétement leur vie dans un genre différent de celui dans lesquelles elles sont nées); comme les personnes homosexuelles existent parce qu'elles existent. La dysphorie de genre est consideré comme l'explication médical à la transidentité (avec tous les travers de la "médicalisation" des existences trans); mais en verité ça ne dit pas grand chose de plus que ce que vivent les gens.

JK Rowling est loin de la phase "se poser des questions". Elle a eu des prises de positions très claires; elle milite activement contre les droits des personnes trans; elle s'affiche avec des extremistes et des neo-nazis notoires. 


Ce qui va suivre est sûrement maladroit pour certains, mais je pense qu'il est tout à fait légitime de se poser comme question s'il ne vaut pas mieux que la société accepte (par exemple) qu'une femme s'habille et agisse comme un homme, plutôt que d'exiger que ladite femme se « transforme » en homme pour que ses agissements soient « acceptables ».


La société n'impose rien du tout; ce sont les personnes trans qui se definissent comme appartenant à un genre different de de celui dans lequel elles sont nées; et pour ça entament des transitions; une démarche qui ne se résume pas à "s'habiller en femme/en homme"; mais qui comprend des traitements hormonaux ou bloqueurs de puberté; et des chirurgies (mais pas nécessairement).

Et comment peuvent-elle savoir qu’elle ne sont pas du « bon » genre si à part si elle ne peuvent pas faire ce que « leur réalité » demande ?

On ne le sait pas, on l'est, c'est ainsi. Je ne vais pas vous demander à vous de me dire d'expliquer pourquoi vous êtes bien dans votre peau, selon votre genre, votre sexe, etc. Si je le faisais, je doute que vous considériez une telle question d'un bon oeil, surtout si cette question on arrêterait pas de la vous la martelez sous prétexte qu'on considère que vous ne rentrez pas dans les normes traditionnelles attendues. Eh bien c'est pareil pour nous, tout ce que je peux vous dire c'est qu'actuellement je suis bien comme je suis, parfaitement épanouie, et comme je le disais plus haut si vous me rencontreriez au détour d'une rue et qu'on papotait ensemble sans savoir qui est qui, jamais ne vous viendrez l'idée de me genrer au masculin. Et quand bien même une personne trans n'aurait pas de passing, ou ne serait pas "conforme" aux attentes traditionnelles, ou serait non binaire, ça ne lui enlèverait aucune légitimité à être qui elle est, et surtout à être respectée selon qui elle est.

Je comprends bien votre discours, même si une expérience personnelle ne vaut généralité.


D’une certaine façon, j’ai déjà vécu moi aussi cette confusion (apparence / « réalité »), et ça vaut ce que ça vaut : j’ai eu la bêtise de demander à un collègue aux traits asiatiques « d’où il venait » (comme il est courant de le faire en France, avec son lot de bretons, vendéens, picards ou basques) et je me suis retrouvé tout bête quand il m’a répondu « de Colombes » (alors que « je m’attendais » à un quelconque pays lointain).

Ce genre de méprise est inévitable tant elle dépend de l’imprégnation des usages sociaux, et l’humain étant un catégorisateur-né, nous serons tous toujours rangés dans une de ces catégories qui pourront heureusement varier au cours de temps, mais qui ne satisferont au final jamais personne.

Heureusement, mon collègue n’a pas à modifier son visage pour que je le considère comme français : c’est à moi (en fait à la société tout entière) d‘apprendre à ne plus être « surpris » quand une personne aux traits asiatiques se définit comme bretonne.


D’ailleurs, au risque de choquer (mais j’essaie de trouver un exemple qui traduise au mieux ma pensée) que faudra-t-il faire si d’aventure une personne caucasienne « décide » qu’elle est « réellement » noire : faudra-t-il prendre en charge une « racisation » pour faire en sorte qu’on ne puisse plus la distinguer d’une personne nativement noire ?

j'ai pas compris. je vous encourage si vous parlez Anglais à aller voir le travail de Contrapoints (sinon c'est sous titré. voir par exemple "pronouns"  ou "are traps gay"); parce que c'est pas moi qui vais épuiser le sujet dans un forum asi.

Comment savoir que l’on est pas « du bon genre » s’il l’on a pas été confronté à un interdit lié très probablement aux normes sociales ?

Faisons un test: Posez-vous la question à vous même "je suis un homme, qu'est-ce qui me fait penser que je suis un homme?" Et tester vos réponses: "si ceci ou cela (ex: poils, testicules, et tout ce que vous voulez) disparaît de moi, est-ce que je me sentirai toujours de genre masculin?"

J'ai fait le test sur moi, qui suis femme: je suis incapable de répondre à la question, en fait. Ce qui fait que je suis femme est un sentiment très profond, même si je perdais mes seins, mon système génital, mon droit de porter des jupes, des talons, ou tout ce qui peut passer par la tête. 

La seule réponse qui a été satisfaisante pour moi c'est "on m'a dit depuis ma naissance que je suis une femme, et je suis en accord avec ça." Point.

Je pense que vous confondez ce qu’on définit comme « l’être biologique de l’espèce humaine mâle », et l’assignation sociale de ce qu’est « être un homme » (« ça joue au foot »).


Quoi qu’on en dise, il existera vraisemblablement encore pour très longtemps des personnes qui naitront avec la possibilité de donner naissance et d’autres non. Si le problème est « juste » qu’il ne faut plus appeler les « humains pouvant donner naissance » femme, qu’on trouve un nouveau vocable ! Et alors, plus de nécessité de « transiter ».

Le problème c'est que tout les être humain ne sont pas répartie en deux groupes séparé homme/femme, ne serais-ce qu'au niveau biologique. Il y en a un certain nombre qui se trouve dans une zone floue au milieux. Il y a bien sure les intersexes mais ça va au delà.

À ce jeu-là, on peut jouer lontemps : il n’y a pas de (humains) français, mais des français, pas de noirs mais des noirs, pas de blondes, etc.


Heureusement que l’on sait faire la différence entre la généralité d’un groupe et l’unicité des individus qui le composent.


Toute tentative de compréhension du monde oblige à le simplifier en grande partie et donc à faire des généralités.


La question reste à comment appréhender ce qui n’entre pas dans le moule simplifié.


Sachant que les moules en question sont complètement subjectifs, comment peut-on prétendre se sentir « réellement » en dehors ? J’aurais plutôt tendance à penser qu’il faut modifier le moule ou en créer un nouveau plutôt que de forcer quelqu’un à changer son être ?


Je suis assez d'accord.

Je crois que vous n'avez pas compris mon propos. Et peut-être même la nuance entre les diktats de genre, l'assignation au genre et "l'être biologique"( et encore là aussi, tout n'est pas si simple, comme le précise Alexis ici)

Ça ne semble effectivement pas simple.

Peut-être saurez-vous répondre à ma question plus haut restée sans réponse : comment faudra-t-il réagir si devait surgir un jour des demandes de « racisation » (une personne blanche qui se sentirait « réellement » asiatique, noire ou indienne) et en quoi cela serait-il différent d‘une demande de transition ?

"En minimisant d'ailleurs parfois les faits reprochés à l'autrice britannique" une petite prise de position discrète...


Au lieu de participer à cracher sur cette dame, il serait intéressant de rappeler le contexte : la question des Trans est une des deux lignes de déchirure du féminisme (l'autre étant la prostitution). À Nantes, un centre d'accueil féministe a fermé à cause de cette déchirure qui a bouffé la communauté.


Donc oui, c'est facile de passer pour super ouvert en disant "la transphobie c'est mal".  Mais @SI m'avait habitué à un discours un peu plus profond et nuancé. Mettre à la poubelle la moitié du mouvement féministe en les rangeant dans la même étagère que les nazis me semble un peu rapide et hasardeux.
Vivement une émission sur le sujet :p

C'est l'occasion pour refaire un épisode de C'est p@s qu'un jeu comme au bon vieux temps !

Et quand on s'attarde sur les forums de Gamekult, on se rend compte que pour beaucoup, le centre d'accueil Beira's Place n'est pas du tout transphobe puisque c'est pour la sécurité des femmes que ce choix a été fait ! Tout ça rappelle la coupe du monde au Qatar : combien sont prêt.e.s à remettre en question leur loisir favori ? Beaucoup préfèrent la mauvaise foi et la tête dans le sable malheureusement.

pour rappel :


Le ministère de la Justice persiste depuis plus dix ans à vouloir pénaliser les appels au boycott des produits israéliens lancés par les associations membres de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) en faveur du respect du droit international dans le conflit israélo-palestinien . Son entêtement risque d’aboutir à un nouveau rappel à l’ordre de la France par les instances européennes.


Le 11 juin 2020, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a, dans un arrêt Baldassi, condamné la France pour avoir violé la liberté d’expression de militants BDS.



Comme il y a la bonne et la mauvaise extrême droite on dirait qu'il y a les bons et les mauvais boycott


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