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Gilets jaunes : six mois de prison ferme pour un message Facebook

Il avait partagé un message Facebook appelant à rejoindre le blocage d'une raffinerie... et s'est retrouvé condamné à six mois de prison ferme pour organisation d'une manifestation non déclarée. Petit portrait d'Hedi, Gilet jaune de la première heure qui filmait à tours de bras les ronds-points de Narbonne, et qui est à ce jour le premier Gilet jaune condamné à de la prison ferme, pour avoir partagé un message Facebook.

Commentaires préférés des abonnés

ahurissant. Et dire que Benalla court toujours et que tous les fraudeurs fiscaux ne vont jamais en prison.

Parlons franchement: Le but du gouvernement et des dominants de tous poil, c'est de réduire les manifs à des défilés dits "pacifiques", sortes de ballades touristiques dans la ville ou ailleurs (ayant pour avantage de mettre en colère les commerçants(...)

Le moindre acte de protestation, même symbolique, est aujourd'hui lourdement sanctionné :


"Une infirmière devant la justice pour avoir peint quelques coquelicots "

(...)

Derniers commentaires

Selon que vous serez puissant ou misérable....

Un avocat arrêté lors d'une manifestation de gilets jaunes 

grand-est/nancy_54395/gilets-jaunes-avocat-interpelle-nancy-avoir-incite-manifestants-se-rebeller_20806848.html

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Nous avons quitté la soft dictature et entrons dans la version hard !


Je viens par ailleurs d'écouter une petite partie d'une émission sur France Inter qui à mon grand étonnement reportait les problèmes de la violence policière, l'armement totalement inadéquat et contraire aux obligations humaines, armement que l'on trouve uniquement dans notre pays et est interdit à l'étranger : qu'est donc devenue la patrie de Jaurès ?


Aujourd'hui il serait emprisonné pour avoir rapporté les grèves des mines, et rien n'interdit de penser qu'il serait aussi gazé et recevrait un flash ball au visage

Le moindre acte de protestation, même symbolique, est aujourd'hui lourdement sanctionné :


"Une infirmière devant la justice pour avoir peint quelques coquelicots "

chaque guerre à ses héros et ses martyrs; ce jeune homme, comme "le boxeur" font parti des 2

merci d'avoir relayé l'info sidérante sur le site !

depuis le temps que je dis que trainer sur les réseaux sociaux n'est pas sain.....


Dans les faits la personne n'est pas condamnée pour avoir poste un message sur Facebook ( titre putaclic @si comme d'hab) mais d'avoir enfreint la loi. Il est normal que la personne soit condamnée si la culpabilité est avérée par contre la sentence est severe au regard d'une premiere condamnation et définitivement politique.... 

De ce point de vue on aimerait que certaines condamnations envers nos politiques soient aussi exemplaires.

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple,l'insurection est pour le peuple,et pour chaque portion du peuple,le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen(1793)

Parlons franchement: Le but du gouvernement et des dominants de tous poil, c'est de réduire les manifs à des défilés dits "pacifiques", sortes de ballades touristiques dans la ville ou ailleurs (ayant pour avantage de mettre en colère les commerçants du trajet appuyés par les médias). Celà offrira l'avantage d'user les manifestants à marcher, et puis de leur répondre (avec l'appui de Dominique Seux et compagnie) mais les lois de l'économie sont telles et irréversibles: on ne peut pas contester ce système. Le rêve des dominants est d'en terminer avec le droit d'auto défense sociale (car qu'est-ce que les occupations d'usines et autres, sinon un droit d'auto-défense sociale des catégories populaires en face de la violence sociale dont les journalistes économiques ou autres ne sont que les desservants). A travers l'inculpation des révoltés, il s'agit de l'autre côté de légitimer de fait la violence sociale du système et à ne donner qu'un droit de la contester verbalement (pour l'instant d'ailleurs, car la prochaine étape sera certainement d'inculper aussi ce droit de l'ouvrir. La violence de cette attitude ne peut aller que croissant). Ce que les gilets jaunes résument dans l'expression "parle à mon cul, ma tête est malade". Le droit des dominants à mentir à ciel ouvert est quasiment total aujourd'hui. Quand ils disent "nous ne tolérerons aucune violence", ils disent dans les  faits "notre violence sociale doit être incontestable et naturelle ". Pour sûr ça promet de beaux jours aux reportages de BFM......

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Malheureusement l'histoire d'Hedi ne semble pas être un cas isolé. Une pétition a été lancée pour exiger une loi d'amnistie des gilets jaunes. Au minimum, cela permet d'exprimer son indignation, son soutien aux Gjs en difficulté et faire monter la pression. 

(elle est lancée par LeMedia et signée par Eric Drouet et Maxime Nicolle entre autres)


https://amnistiegj.fr/


Y'a pas à dire, la France c'est vraiment le pays des libertés...6 mois ferme quand même, abus puissance 1000.

Espérons qu'il s'en sorte mieux en appel et commençons à faire gaffe avec l'utilisation des réseaux sociaux.

 Bloquer une raffinerie c'est très ambitieux car c'est bloquer l'économie en cas de réussite, donc c'est cohérent d'avoir voulu faire de lui un exemple et dans le même temps ça fait taire un membre très actif du mvt.

Bon, on ne condamne pas encore les blogueurs à 1 000 coups de fouet, comme chez notre très cher client, fournisseur et ami le roi d'Arabie, mais on s'en rapproche.

Ironie moqueuse mode on : " Cette affaire est déplorable et  Macron ne se grandit pas par ces mesures liberticides mais j'entends déjà les cri d'orfraie des commentateurs poutinolâtres qui ne manquerons pas de faire la comparaison avec des régimes autoritaires autrement plus répressifs que la France" 


Colère lucide mode on : " Tiens encore un arabe qui prend plus cher que les autres une pensée pour les frères d'Adama Traore".

Sarcasme mode ON: «Bloomberg requalifié de média poutinolâtre par un commentateur particulièrement lucide.»
Macron’s Yellow Vest Response Makes Putin Look Soft

"This column does not necessarily reflect the opinion of the editorial board or Bloomberg LP and its owners. "

 

Opinion intéressante sur les dérives potentielles du projet de loi sur les manifestations :"The new rules being proposed ought to raise some eyebrows: They’re tougher than the norms Russian President Vladimir Putin’s regime uses to suppress political opposition " 

Avec en conclusion une mise en garde: ne pas faire comme Poutine :"

Dans une démocratie, la violence devrait être limitée et criminalisée, mais la protestation aceptée.  Le régime de Poutine a progressivement écarté cette distinction.  Macron doit faire attention à ne pas aller aussi loin "

Votre source serait elle Guenolé ?


      Thomas Guénolé‏Compte certifié @thomas_guenole                  18 hil y a 18 heures               

  

 

                                    

Selon Bloomberg (pas vraiment un média de gauche radicale), les mesures de #Macron pour réprimer le mouvement des #GiletsJaunes "sont plus dures que celles utilisées par le régime de Vladimir #Poutine pour supprimer l'opposition politique" en Russie.

 L'article ne dit, évidement, pas cela et ce n'est pas Bloomberg mais l'opinion d'un éditorialiste. Bien la peine de gueuler que lémédias mentent si c'est pour faire la même chose


Sauf qu'un éditorialiste c'est bien une personne œuvrant dans un média.

Et les éditorialistes sont bien souvent ceux qui donnent le ton, la ligne éditoriale a un média.

Manifestement, vous confondez les concepts d'éditorial et de blog. Par ailleurs, vous semblez également mal comprendre le sens du disclaimer légal (quasi-automatique pour ce type de rubrique): il ne signifie pas que la rédaction est d'une opinion opposée. Bien au contraire, la publication suggère qu'il est conforme à la ligne éditoriale de Bloomberg. Il est totalement erroné d'interpréter la présence d'un tel disclaimer en aval comme une absence de filtration en amont.

Vous choisissez ensuite soigneusement les extraits les moins incriminant, passant sous silence: «Not even in Russia, however, can police simply put someone on a list of people banned from public protests», ou bien «covering one’s face, even during a protest that has turned violent and resulted in damage to people and property, is punishable only by a maximum fine of 300,000 rubles ($4,500) and 20 days’ arrest. The French proposal — a 15,000 euro ($17,200) fine and a year in prison — is harsher.», deux propositions annoncées publiquement par notre Premier Ministre la semaine dernière.

Enfin vous semblez croire que, tant que ce projet de loi n'est pas voté, la France reste confortablement en deçà de l'indignité présupposée du droit Russe. Vous oubliez encore ce passage: «Calling on people to participate in an unsanctioned rally is also punishable by detention; last month, 77-year-old human rights activist Lev Ponomaryov spent 16 days under arrest for this offense.» (la même peine à laquelle a été condamné Navalny, principal opposant de Poutine pour la même offense). Or, toujours pour la même offense, c'est bien à une peine de 6 mois ferme qu'a été condamné le jeune Hedi, relativement inconnu en comparaison. Il ne s'agit pas de politique fiction mais bien d'un jugement rendu dans l'Aude pas plus tard que cette semaine.

Incompétence ou hypocrisie macrophile? Quoi qu'il en soit, vous semblez de fait bien mal équipé pour entreprendre la contre-critique dont vous affirmez l'ambition…
Vous souffrez en réalité des mêmes a priori qui ternissent la réputation des médias mainstream aujourd'hui, en cherchant maladroitement à cacher derrière la supposée "poutinolâtrie" de vos contradicteurs votre propre incapacité à prendre la mesure de l'état dans lequel se trouve déjà notre pays.

Manifestement vous n’aviez pas lu le billet, vous vous êtes contenté de relayer le lien du  tweet de Guénolé.



"Il ne faut cependant pas confondre l'éditorial avec les billets et les articles dits « de commentaire » ou « d'humeur », destinés à faire connaître les positions personnelles de son auteur, qu'il soit rédacteur en chef, grand reporter ou chroniqueur "

Un éditorial de Bloomberg : zut ils ont oublié le " disclaimer légal (quasi-automatique pour ce type de rubrique) " là aussiet làici, etc, etc....


Nous sommes donc deux à être " bien mal équipé pour entreprendre la contre-critique dont vous affirmez l'ambition… "



Vous confondez désormais "éditorial", écrit par des intervenants extérieurs, et "éditorial de l'Editorial Board" écrit par des employés de Bloomberg, dont la responsabilité légale ne serait être évacuée par un quelconque disclaimer.
S'il s'agissait de montrer votre incompétence en terme d'analyse critique, l'affaire est désormais entendue.

Plus intéressant serait de creuser la question de la focalisation sur la Russie comme référence politique absolue, en fonction de laquelle nos sociétés se devraient de se positionner.
Les chantres de la ridicule notion de "Poutinolâtrie" prétendent que la source en est l'opposition, tous bords confondus, soupçonnée de voir en la Russie un modèle qu'elles désireraient émuler ―alors qu'il est à peu près impossible de trouver des déclarations de ces oppositions qui iraient explicitement dans ce sens.
L'explication alternative, et bien plus pertinente, a plus à voir avec une volonté de la part des forces bien-pensantes de ce pays d'ériger la Russie comme parangon de l'autoritarisme (pas toujours sans raison d'ailleurs) qui, dans un élan manichéen, les absoudraient de toutes leurs propres faiblesses démocratiques. Et quand leurs propres dérives finissent par sombrer sous cette référence diabolique, ils ne leur reste qu'une ironie malhabile pour camoufler leur méfait: "Poutinolâtrie".

ahurissant. Et dire que Benalla court toujours et que tous les fraudeurs fiscaux ne vont jamais en prison.

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