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Esclavage : le petit nègre fait de la résistance

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Ah, enfin un désaccord de fond avec la chronique de DS ! Ça faisait longtemps...


Pour avoir vécu presque une décennie aux Antilles, je peux témoigner sans problème que le "r" est aspiré là-bas, que ce soit par les Noirs descendants d'esclaves, les mét(...)

c'est donc cela la fin du racisme ??? Mais qui dans les communautés discriminées réclamait cela ... enfin il s'agit là d'une action "cosmétique" pour faire croire que le problème est pris à bras le corps.

Je préférerais que century21, guy hocquet et a(...)

Gallimard aurait dû faire appel à un nègre pour assurer la traduction ...

Derniers commentaires

Euh franchement je suis antillaise et j’escamote des r. A l’époque du livre ce n’était pas une nurse mais bien une bonne donc je ne comprends pas la volonté de lisser sauf à déculpabiliser les blancs qui veulent lire ce livre sans s’appesantir sur la veritable condition des personnages noirs du livre. si on efface les traces de l’esclavage et de l’asservissement, comment lutter contre ses conséquences actuelles? Comme si on enlevait d’un livre se deroulant dans le Nord la traduction écrite de l’accent ch’timi...Etc 

Et Cékiki va réécrire les répliques de paysans dans les pièces de Molière alors ? 


Je trouve ça assez jouissif de voir ces deboulonnages de statues de personnalités racistes et esclavagistes. 

D'un côté, j'aimerais énormément qu'on fasse la même chose avec toutes les personnalités sexistes, homophobes, au sens propre comme au figuré.

Et aux écrits/films.

Mais là bizarrement on en appelle rapidement à la censure, au "feminazisme", au politiquement correct, etc...

Je ne me sentirais d'ailleurs pas totalement à l'aise avec ça. D'autant qu'il y aurait énormément d'oeuvres à supprimer ou "contextualiser", des chansons de rap à des films où séries à succès, en passant par un paquet de romans en tous genres, etc... On va contextualiser les aventures de Philippe Marlowe ? Ou les supprimer ? On va supprimer les écrits de grands philosophes ? 

J'ai ce même malaise face à ce "scandale" actuel que l'on colle à Autant en Emporte le Vent. 

Est-ce que nous ne sommes pas en train de vouloir nettoyer le passé ? En faire quelque chose qu'il n'a pas été ? On va aussi supprimer les œuvres de Zola qui était favorable à la colonisation ?

Je me sens un peu nauséeuse et inquiète par rapport à ça...


Ils sont mal, les gonzes!

Ouais!

Pour info moi aussi je parle "petit nègre". 

Apwès toutes ces années hows de mes Antilles natales, j'ai toujouws mon accent, toujours weconnaissable. et la pwononciation des "r" est toujouws en question. MDR :-D

Alors déboulonner Colbert? Pawdon Colbèwt.. :-)

Censurer " Autant en emporte le vent"? 

Bof! 

En quoi ça arrangerait quoi que ce soit aux situations actuelles. Des conneries!

Le Bobo30% de quelqu'origine que ce soit reste dans ces fondamentaux "culturels" débiles. J'assume.

Y a-t-il un peu de culture et d'intelligence qui traine encore dans ce Groupe Social?


PS: En plus il est faux de penser que toutes les langues africaines entrainent des problèmes de prononciation du "r" en français. J'en connais qui les "roulent" à la Castillane ou à la Polynésienne. Aucun problème pour avoir le bon accent dans ces langues; alors que moi... :-)

Taha Bouhafs s'est demandé sur Twitter quand viendra le moment de s’occuper des statues de l'un des ministres de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, connu pour son rôle dans le développement de l’esclavage. 

Il a précisé à Sputnik France qu'il n'appelait pas à une destruction mais à un déboulonnage légal.

Ouf ! Moi qui comptais l'accompagner dans sa mission avec une massette... une clé à molette suffira. Et en plus, ce sera légal !

Après ça, on filera tous les deux à Ajaccio pour déboulonner celle de de Napoléon Bonaparte qui rétablit l'esclavage en 1802, l'empaffé !

Je sens qu'on va bien s'éclater.

Attention..Tout se mélange au niveau cognitif. 

Le racisme c'est entendu, la pensée décoloniale entre dans le discours..(l'origine du et des débats actuels étant le meurtre par un policier d'un jeune noir aux USA, suivi en France d'un décès tout autant ignoble, puis une mobilisation face au racisme, avec parfois, en France des attitudes semblables à celles des USA -genoux à terre - (que l'on peut discuter, non l'émotion, mais le copié-collé du symbole) La ségrégation de jure est abolie sous l’effet du mouvement des droits civiques au cours des années 1960 aux USA. Pour la France la problématique est autre. mais le racisme y est bien présent, c'est clair.


Ci-joint une ancienne tribune publiée par le journal le Monde sur un point précis. Par des psychanalystes , leur point de vue freudien est estimable.




« La pensée “décoloniale” renforce le narcissisme des petites différences  »


TRIBUNE

Collectif

Un collectif de 80 psychanalystes s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre l’emprise croissante d’un dogme qui, selon eux, ignore la primauté du vécu personnel et dénie la spécificité de l’humain.

Publié le 25 septembre 2019 

  • Favoris

  • Tribune. « Les intellectuels ont une mentalité plus totalitaire que les gens du commun », écrivait George Orwell (1903-1950) dans ses Essais, Articles et Lettres. Aujourd’hui, des militants, obsédés par l’identité, réduite à l’identitarisme, et sous couvert d’antiracisme et de défense du bien, imposent dans le champ du savoir et du social des idéologies racistes. Ils usent de procédés rhétoriques qui consistent à pervertir l’usage de la langue et le sens des mots. Ils détournent la pensée de certains auteurs engagés dans la lutte contre le racisme qu’ils citent abondamment, comme Frantz Fanon (1925-1961) ou Edouard Glissant (1928-2011) et qui, au contraire, reconnaissent l’altérité et prônent un nouvel universalisme.

La pensée dite « décoloniale » s’insinue à l’université. Elle menace les sciences humaines et sociales sans épargner la psychanalyse. Ce phénomène se répand de manière inquiétante. Nous n’hésitons pas à parler d’un phénomène d’emprise, qui distille subrepticement une idéologie aux relents totalitaire en utilisant des techniques de propagande. Réintroduire la « race » et stigmatiser des populations dites « blanches » ou de couleur comme coupables ou victimes, c’est dénier la complexité psychique, ce n’est pas reconnaître l’histoire trop souvent méconnue des peuples colonisés et les traumatismes qui empêchent sa transmission.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Débats sur la race, le genre... : hausse des tensions dans les universités

C’est une idéologie qui nie ce qui fait la singularité de l’individu, qui nie les processus toujours singuliers de subjectivation pour rabattre la question de l’identité sur une affaire de déterminisme culturel et social. Cette idéologie qui relègue au second plan, voire ignore la primauté du vécu personnel, qui sacrifie les logiques de l’identification à celle de l’identité unique ou radicalisée, dénie ce qui fait la spécificité de l’humain.

De la lutte des classes à la lutte des races

Le racialisme, courant de pensée qui prétend expliquer les phénomènes sociaux par des facteurs ethniques – une forme de racisme masquée – pousse à la position victimaire, au sectarisme, à l’exclusion et finalement au mépris ou à la détestation du différent et à son exclusion de fait. Il s’appuie sur une réécriture fallacieuse de l’histoire, qui nie les notions de progrès de civilisation mais aussi des racismes et des rivalités tout aussi ancrés que le racisme colonialiste. C’est par le « retournement du stigmate » que s’opère la transformation d’une identité subie en une identité revendiquée et valorisée, qui ne permet pas de dépasser la « race ». Il s’agit là d’« identités meurtrières », pour reprendre le titre d’un essai d’Amin Maalouf publié chez Grasset en 1998, qui prétendent se bâtir sur le meurtre symbolique de l’autre.

Là où l’on croit lutter contre le racisme et l’oppression socio-économique, on favorise le populisme et les haines identitaires

Ne nous leurrons pas, ces revendications identitaires sont des revendications totalitaires, et ces dérives sectaires, communautaristes, menacent nos valeurs démocratiques et républicaines en essentialisant les individus, en valorisant de manière obsessionnelle les particularités culturelles et en remettant à l’affiche une imagerie exotique méprisante que les puissances coloniales se sont évertuées à célébrer.

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Cette idéologie s’appuie sur ce courant multiculturaliste américain qu’est l’intersectionnalité, en vogue actuellement dans les départements des sciences humaines et sociales. Ce terme a été proposé par l’universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw en 1989, afin de spécifier l’intersection entre le sexisme et le racisme subi par les femmes afro-américaines. La mouvance décoloniale peut s’associer aux postcolonial studies ou « études postcoloniales » afin d’obtenir une légitimité académique et propager leur idéologie. Là où l’on croit lutter contre le racisme et l’oppression socio-économique, on favorise le populisme et les haines identitaires. Ainsi, la lutte des classes est devenue une lutte des races.

Effort de mémoire

Des universitaires, des chercheurs, des intellectuels, des psychanalystes s’y sont ralliés en pensant ainsi lutter contre les discriminations. C’est au contraire les exacerber. Rappelons, comme le fait Isabelle de Mecquenem, professeure agrégée de philosophie, que la notion d’« emprise », procédé à l’œuvre dans les totalitarismes notamment, fait écho à l’article L. 141-6 du code de l’éducation. Celui-ci, qui stipule que le service public de l’enseignement supérieur est laïque et indépendant de « toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique », est un fondement juridique protecteur de l’université et un argument majeur pour s’opposer à des manifestations idéologiques.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  « Féminisme » et « racialisme » : il faut que « la raison l’emporte sur la passion »

Il est impérieux que tout citoyen démocrate soit informé de la dangerosité de telles thèses, afin de ne pas perdre de vue la tension irréductible entre le singulier et l’universel pour le sujet parlant. La constitution psychique, pour Freud, n’est en aucun cas un particularisme ou un communautarisme.

Nous appelons à un effort de mémoire et de pensée critique tous ceux qui ne supportent plus ces logiques communautaristes et discriminatoires, ces processus d’assignation identitaire qui rattachent des individus à des catégories ethno-raciales ou de religion. La psychanalyse s’oppose aux idéologies qui homogénéisent et massifient. La psychanalyse est un universalisme, un humanisme. Elle ne saurait supporter d’enrichir ce que Sigmund Freud appelait « narcissisme des petites différences ». Au contraire, elle vise une parole vraie au profit de la singularité du sujet et de son émancipation.

C'est quand même hallucinant que dans notre beau pays de France il y ait tant de gens (pas racistes du tout qu'allez vous penser) qui font une attaque d'apoplexie à l'idée que l'on touche à ce monument d'apologie de l'esclavage des noirs qu'est Autant en emporte le vent.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

c'est donc cela la fin du racisme ??? Mais qui dans les communautés discriminées réclamait cela ... enfin il s'agit là d'une action "cosmétique" pour faire croire que le problème est pris à bras le corps.

Je préférerais que century21, guy hocquet et autres agences immobilières mettent fin à la discrimination à la location . voilà une vraie revendication et non pas ce t'uc de pacotille.


Et en même temps si on pouvait s'occuper des salaires de femmes y aurait rien de trop non plus


L'affiche que vous publiez, Monsieur Schneidermann, est horriblement sexiste. Je m'en vais vous dénoncer au CSA. Voici l'affiche que je propose :

https://zupimages.net/up/20/24/h436.png

Ah, enfin un désaccord de fond avec la chronique de DS ! Ça faisait longtemps...


Pour avoir vécu presque une décennie aux Antilles, je peux témoigner sans problème que le "r" est aspiré là-bas, que ce soit par les Noirs descendants d'esclaves, les métisses ou les Blancs-pays, descendants de colons ou de travailleurs acclimatés issus de la métropole.

Je précise que ce "r" aspiré est à la fois présent en langue française et en langue créole. Dans le premier cas, il s'agit donc d'une banale variante du français, un simple accent régional en somme, quand dans le second cas, il devient constitutif de la langue, l'une de ses caractéristiques.


Quoi qu'il en soit, je ne vois absolument aucune raison de considérer que retranscrire à l'écrit ou l'oral cet accent puisse être considéré comme une quelconque preuve de racisme ! Et encore moins l'utilisation de termes créoles, tels que "missié", dans la bouche de personnages qui en partagent tous les attributs (je le précise pour éviter d'emblée qu'on me rétorque que les Afro-américains ne sont pas tout à fait Créoles). Au contraire même, je trouve que c'est une traduction qui donne beaucoup plus de sens et de profondeur.


Ne se tromperait-on pas de combat là ? Pourtant, ce ne sont pas les causes justes qui manquent en ce moment...

Y'a du boulot si on veut faire le  " ménage historique " et déboulonné les statues....


Même Voltaire !!

Mon épouse et moi-même parlons Français sans accent aux dires de beaucoup de nos amis

Mais pourquoi alors, dès que la conversation devient plus personnelle les gens nous demandent d'où nous venons, ou mentionne un charmant accent à la Jane Birkin pour les plus débiles car Jane Birkin n'a pas d'accent charmant mais une contrefaçon bien cultivée dont elle tire des copyrights !!!


Si je dois rapporter exactement les propos de nos vieux amis Alsaciens, je ne vais pas écrire "Bonjour, comment tu vas" mais "Bushur, ça fa pien avec toi" comme je l'ai entendu et décrypté, et comme j'aime l'entendre aussi, et nous poursuivons en Alsacien, langue que j'ai apprise. Eux disent dialecte, moi je dis langue


la véritable phrase est la suivante "Is that the maid of the child? Ma’ame Sca’lett, she is you’op young to take care of the son of Missie Cha’les! "

Pour moi, ce n'est pas du dialecte, ce n'est pas une langue, c'est une manière de prononcer l'Anglais, ce n'est pas du Mamara, du youruba, du kamba ou autre, c'est pareil à "A vôt' bonneu san'té, pécheure" une reconstitution de la langue parler


Je ne vois pas l'outrage


L'outrage il est ailleurs, il est dans le monde qu'a décrit Mitchell


J'ai toujours été contre le fait d'interdire la Case de l'oncle Tom dans les librairies publiques parce que ce livre a été pour moi un des déclencheurs, et je l'ai toujours considéré comme un livre contre l'esclavage


Quant au déboulonnage des statues des esclavagistes : à Bristol est tombée dans l'eau celle de Colston, et j'ai été ravi mais si vous allez à Bristol, vous verrez que l'endroit où elle se dressait est sur un terre plein central à l'ombre de la colossale Colston Tower sur la Colston Avenue, etc. Et elles resteront en place. Espérons qu'elles seront débaptisées un jour, mais toutes ne pourront l'être


Mais s'il est bien que tombe la statue de Colston pour servir de symbole, il est aussi bien de ne pas tout retirer car on ne peut faire table rase du passé. 

A Nantes, le Mémorial de l'Abolition de l'Esclavage le long des quais au niveau de l'eau comme le Mémorial des Martyrs de la Déportation à Paris au bout de l'ile de la Cité est un endroit de mémoire, de souvenir, "de recueillement". Certaines rues continueront de porter le nom de familles dont on imagine l'origine de la fortune.


Je pense que Bristol doit avoir aussi un tel endroit bien que le Bristol Museum a beaucoup oeuvré pour parler de ce triste passé


Reste qu'à Washington, les militaires déployés par le Bunker Boy de la Maison Orange sont passés en convoi devant le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaines

Le texte original en anglais est " Is dat air chile yo' nuss? Miss Scarlett, she too young ter be handlin' Mist' Charles' onlies' baby!"


Il est précédé par:  "You is as bad as Miss Pitty an' she lak a chile 'bout gittin' her feets wet. Lemme cahy you."


Et il se poursuit ainsi "But we ten' to dat later. You gal, foller me, an' doan you go drappin' dat baby." 

.

Je ne suis pas linguiste anglophone mais j’y détecte, en plus d’un accent très prononcé, une langue qu’il aurait fallu traduire en faisant preuve d’ innovation 

Par curiosité, la phrase source :

"Is dat air chile yo' nuss? Miss Scarlett, she too young ter be handlin' Mist' Charles'
onlies' baby!"

Je ne ne connais pas assez l'anglais pour savoir si c'est une caricature d'accent ou un vrai parler dialectal. Dans ce dernier cas, la traduction aurait peut-être pu s'inspirer de créoles français, du cajun par exemple, parlé en Louisiane. La question des accents et des variantes dialectales reste un vrai casse-tête pour les traducteurs.

Faudra-t-il, dans un siècle ou deux, quand on republiera ces éditions revues et corrigées, y adjoindre un message contextualisant ?  Pour préciser, par exemple, qu'elles sont sorties pendant une fièvre de politiquement correct.


Doit-on adjoindre un message d'avertissement aux exemplaires de la bible ou du coran pour prévenir le lecteur contre les nombreux versets machistes, racistes, homophobes... ?



Gallimard a fait exactement le même coup au moment de la sortie de la nouvelle traduction de Nous, le roman dystopique de Zamiatine, en rééditant leur traduction exécrable, Nous autres, évidemment vendue quatre fois moins cher et placée en tête de gondole dans certaines grandes enseignes. C'est assez mesquin, mais j'avoue être contente que ça leur revienne en pleine tête, pour une fois.

Un grand merci pour cette matinaute et pour le lien vers l'émission sur la traduction !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Si j'écris un roman avec un personnage avec un accent : hongrois, allemand, arabe ou autre. Est ce que je dois gommer cette façon de parler? Ou alors la laisser pour enrichir mon texte de tout ces détails qui font nos différences et enrichissent nos vies?

En lisant cette chronique, c'est toujours la même question qui me revient.


Bon sang, où croyez-vous que les pianistes des bordels de la Nouvelle Orléans avaient appris à jouer ?


Lorsque il était temps de finir avec un client, les maquerelles criaient "jass"


Le client partait et le pianiste entamait un autre air.


C'est à cause de l'expression "jass" que Miles Davis n'aimait pas l’appellation "Jazz"


Quant  au "R" :


-Qu'est-ce qu'un Lapide ?

-C'est un Tlain qui va tlès tlès vite.  

A propos de Tintin et du parler "petit nègre", Hergé avait su entendre certaines critiques et dans la deuxième version de Coke en Stock, il se moque du racisme du capitaine Haddock en le faisant s'adresser en "petit nègre" à des Africains, qui lui répondent dans un français parfaitement correct.

Gallimard aurait dû faire appel à un nègre pour assurer la traduction ...

je me demande si on va avoir droit à un dépoussiérage  d'Astérix aussi ? ... pour le rendre politiquement correct.


Parce que le pirate qui fait office de vigie dit des trucs comme :


"galé'e droit devant "


ou


" à l'abo'dage"


Et c'est lu par des enfants ( comme Tintin )

dis-y m' sieur dani comment qu'on fé pou la pacific' ac tion en afic  y a kake anées  ?

Les parts de marché se préservent jalousement, même dans la Culture...

contextualisateur....un métier d'avenir


Onva rigoler le jour où les méchants se piqueront eux aussi de faire de la

"Je crois que votre traduction est la seule traduction étrangère de mon livre dans laquelle les personnages nègres parlent en dialecte" : la phrase de l'auteur "D'autant en emporte le vent" concernant la traduction en français est, elle aussi, ambigüe. De quel dialecte s'agit-il ? D'un anglais avec accent ? D'une langue créole parlée par les esclaves ? Longtemps, j'ai entendu parler des "dialectes africains", comme si les Africains ne pouvaient pas parler des langues, tout simplement. Chaque être humain, quelle que soit son origine, parle une ou plusieurs langues. Les termes "dialectes", ou "patois", etc, peuvent exprimer une forme de racisme linguistique (on parle aujourd'hui de "glottophobie").

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