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Ernaux, notre Nobel à nous

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Ernaux, "pour moi, c'est rien", comme résumait un rédacteur en chef culture du Figaro. Rien, comme les "gens qui ne sont rien" de Macron. CQFD. 


Oui, ces gens qui ne sont rien et qui était en première ligne lors de la crise du covid


les vrais 1er (...)

Belle chronique Daniel. Merci

Annie Ernaux est témoin et nous permet nous, les vieux, de passer le nôtre de témoin.

J'ose.

La beauté, les mots


Sa main s’était tue dans la mienne

Je cherchais

Par terre

A l’horizon 

Dans les livres

Derrière le petit bois

Là(...)

Houellebecq pourra, quand même, se consoler en recevant le   " Grand Prix des Livres Servant  à Caler Lea Armoires " ou le Con-court

Derniers commentaires

Je suis gêné par cette formulation : " Bref on l'aura compris, Ernaux, "pour moi, c'est rien", comme résumait un rédacteur en chef culture du Figaro."


J'ai tout d'abord été choqué qu'un rédacteur en chef puisse dire une chose pareil. Aussi je voulais le remettre dans le contexte et connaitre la date de ce propos. J'ai donc cliqué sur le lien... et accepté les publicités (ça ma couté moralement, mais bon). Et là je lis l'article et ne trouve pas le passage. Je me dis que Le Figaro l'a peut être retiré et fait une recherche par mot. Et là je découvre que 

1. c'est une vidéo lié à l'article auquel on est renvoyé par le lien, en rouge, dans la chronique de Daniel :  À VOIR AUSSI - «"Le jeune homme" d'Annie Ernaux ce n'est même pas un livre, ce n'est même pas une nouvelle, c'est un haïku....] Pour moi c'est rien.» déclare Nicolas Ungemuth

2. Nicolas Undemuth ne parle donc pas de Ernaux mais de son livre.

3. l'enregistrement n'est pas daté malheureusement mais il peut avoir été enregistré avant qu'Annie Ernaux ait reçu le Nobel de littérature. 


Autant dire que dans ce contexte, le choc que j'ai ressenti à la lecture de la chronique de Daniel n'est pas le même qu'à la lecture de l'article du Figaro. 


Je suis habitué à ce que Daniel Scheidermann soit au contraire extrêmement précis d'autant qu'il déterre lui même ce genre de chose avec justesse dans les articles de presse.


Personnellement je trouve ce monde suffisant empêtré dans les clivages, la fracturation. Il me semble que ce n'est pas la peine d'en rajouter. 

pourquoi vouloir tout classer sur le spectre politique et opposer ce qui ne le nécessite pas,  dans un autre article sur le site d''ailleurs le rédacteur se demande si la musculation est une discipline de gauche ou de droite.

sujet suivant :  le manichéisme est il de gauche ?

Je suis ravie que le nobel aille à Annie Ernaux plutôt qu'à Houellebeq... et je suis attristée que les gens de gauche ne voient plus Houllebecq qu'à travers la caricature qu'on en a fait. Le vrai Houellebecq, inclassable, plein de rancoeur et plein d'amour, le plus libre peut-être de nos écrivains, forcément détesté dans ce pays qui adore les cases bien nettes... Qui  lit encore sincèrement Houellebeq, sans à priori, sans la montagne de caricatures qu'on en a fait?

Tant pis pour Houellebecq qui rejoint la cohorte des écrivains ignorés par ce glorieux prix (Proust, Aragon, Gary, Claudel, Céline, Valéry, Giono, Malraux, Bernanos, Pérec, Sarraute, Duras, Yourcenar...)


Tant mieux pour Ernaux qui est en bonne compagnie (Sully Prudhomme, Frédéric Mistral, Anatole France, Henri Bergson, André Gide, Roger Martin du Gard, François Mauriac, Albert Camus, Saint John Perse, Claude Simon, Gao Xingjang, Le Clezio et Modiano)


Sérieusement, à part pour se réjouir de la déconfiture des critiques du Figaro, je pense qu'il ne faut pas exagérer l'importance de cette distinction qui n'a, par construction, aucun sens.


Bon, admettons : si effectivement il s'agit d'apprécier un prix Nobel de littérature à l'aune de critères extra-littéraires, alors moi aussi chuis ben content. Et, e effet, ne serait-ce que parce que ça fait caguer la totalité de la rédaction du Figaro, c'est toujours ça de pris.

Si en revanche je m'intéresse un peu à ce qu'écivent Ernaux et Houellebecq (et ça m'est, hélas, arrivé pour des raisons professionnelles), alors je suis pour ma part frappé par la convergence des deux (Houellebecq en pire, suis-je tenté d'écrire... mais ce sont peut-être justement les critères extra-littéraires qui me font considérer ça).

Les deux écrivent dans un style (?) dont la caractéristique principale semble de n'en être pas un et les deux semblent considérer leur nombril comme l'horizon indépassable des épopées contemporaines. J'entendais un type très savant et très universitaire s'épastrouiller de la phrase ernausienne (l'adjectif est de lui) : je l'ai toujours trouvé, au contraire, extrêmement plate et d'une prosodie évoquant la lecture d'une notice pharmaceutique.

Alors qu'Ernaux fasse plaisir, évoque des trucs à des personnes d'un âge, pourquoi pas... mais pour un Nobel de littérature, je trouve que ça fait un peu mal au cul quand même. Ernaux, c'est tout de même très, très loin, littérairement parlant, de la langue et de la puissance d'évocation d'une Toni Morrison !

Ursula Le Guin est morte, Lobo Antunes ou Kadaré ne devraient plus trop tarder... et l'Académie suédoise nous sort Ernaux. Eh ben merde alors... On devrait peut-être lui suggérer de se désintéresser de la production livresque française parce que là on vient de se taper Le Clézio, Modiano et Ernaux : côté pointure, c'est quand même faible.

Merci Daniel pour cette belle chronique

Merci pour cette chronique qui apporte un peu de douceur et de clarté dans notre époque si sombre et inquiétante.

J'aime énormément les livres de Houellebecq qui  " nous renvoie à nos petites ignominies" (entre autres) . Et ceux d'Ernaux qui " nous apprend à regarder en face la douleur de nos biographies". Ce n'est pas incompatible.

La littérature vous va bien, M. Schneidermann. Merci pour la chronique.


Et j'apprends avec stupeur que l'alternative était Houellebecq...


Le jury du Nobel était placé devant un étrange choix : une rose pleine d'épines avec des couleurs enchanteresses et une odeur de ciel ou une crotte de chat mal nourri.

Je sasi pas ce que les RG font remonter comme info au gouvernement Mais il a besoin de flics dans la ligne 


https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/071022/le-patron-de-la-police-judiciaire-de-la-zone-sud-demis-au-lendemain-d-une-manifestation-de-ses-tr


C'est peut être a cause du Nobel ....

Pascal Praud l'a défendue face à E.Lévy et G-W Goldnabel... Etonnant, non ?

Annie Ernaux dans "Lettres d'intérieur" sur France Inter pendant le premier confinement. Lundi 30 Mars 2020


" Sachez, Monsieur le Président, que nous ne  laisserons plus nous voler notre vie" ...


le lien: https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/lettres-d-interieur/sachez-monsieur-le-president-que-nous-ne-laisserons-plus-nous-voler-notre-vie-annie-ernaux-3935871



Très beau papier, merci !  ;-)

J'ignorais qu'il y avait un match Houellebecq / Ernaux. En tous cas, une chose est sûre c'est qu'en plus des guignols du Figaro ou de Cnews, que ce fringant matinaute  démasque souvent, cette chronique remet une pièce dans la machine. Un signe de la twitterisation du monde probablement. Il faut être pour ou contre, avec ou sans. Choisissons notre camp et nos amis, on ne peut pas apprécier un livre de Houellebecq et d'Annie Ernaux sans être le collabo des uns et le traître des autres.  

dommage, si cette chronique est élue gratuite elle ne sera publiée que la semaine prochaine

Inconditionnelle d'Annie Ernaux, je me réjouis de l'attribution du prix Nobel de littérature à cette écrivaine majeure dont l'œuvre est enfin reconnue internationalement. Son parcours, ses récits bruts, directs, sans fioritures , ses vérités dérangeantes, la force de ses engagements, sa fidélité à ses valeurs font d'Annie Ernaux bien plus qu'une grande écrivaine, une véritable amie des "sans dents", de "ceux qui ne sont rien", et bien-sûr de toutes les femmes. Ses contempteurs, qui depuis deux jours déversent leur fiel sur les réseaux sociaux sont tout autant un régal et je me délecte de leur déception, voire pour certains d'entre eux, de leur rage. Sacrée revanche, merci Annie !

les tradis cathos du figaro se delectant de Houellebecq, on comprend que la pedocriminalité ne les derange pas

Super.  Bravo.  Merci.

Daniel, juste merci pour cette très belle chronique. 

Vous, vous vous référez au Figaro, moi j’ai tous les soirs de semaine Abnousse Shalmani chez Pujadas sur LCI pour la détestation de la gauche, et hier soir elle était peut-être à son meilleur à l’endroit du Nobel Annie Ernaux, comme à son habitude, une volée de gifles lui administrait-elle.

C’est drôle comme elle rejoint l’Insoumis commentateur lambda dans sa récurrence à ne rien trouver de bon chez les gens de gauche, tout comme l’Insoumis le fait avec tout ce qui n’est pas lui. Eux deux sont ma tranche de rire au quotidien.

Bravo à A. Ernaux et aussi bravo à la Comédie Française qui avait osé programmé un seul en scène adapté de l’Évènement (récit sur son avortement clandestin) en 2017, magnifiquement porté par Françoise Gillard, et qui a récidivé cette année en portant sur scène en juin et juillet 2023, une adaptation de Mémoire de fille, cette fois-ci portée par les 'anciennes' de la Comédie Française, Claude Mathieu, Anne Kessler et Danièle Lebrun, cette dernière étant en 1971 l'une des 343 salopes au côté d'Annie Ernaux, manifeste publié dans le Nouvel Obs (qui était alors de gauche) peu avant le procès de Bobigny, lui aussi porté à la scène à la Comédie Française sous le titre de Hors la loi (adaptation et mise en scène de Pauline Bureau).

Oui, Merci pour l'enthousiasme débridé — et politiquement très incorrect par les temps qui flanchent !

Oui, grande joie de voir Annie Ernaux récompensée par ce prestigieux prix

Et quelle joie aussi d'entendre à la radio SR P1 et BBC 4 les éloges des critiques littéraires Suédois et Britanniques comme Ellen Peirson-Hagger 

et la joie des lecteurs de ces deux pays qui l'ont découverte avec la traduction en particulier de "Les Années"


Comme dit Daniel Scneidermann, un étrange moment d'accalmie, un peu de ciel bleu dans ce peinturlurage brun et noir

Entendre,le même jour, la nouvelle du prix Nobel de litterature pour la merveilleuse Annie Ernaux, et le néologisme  " situation de sobriété subie", dernière expression gouvermentale novlanguienne, de la part de la ....* Agnès Panier Runachier est un téléscopage qui ne manque pas de m'arracher un sourire moqueur proche du rictus.
Bravo pour la chronique, Daniel. 


*mettez  le qualificatif que vous voulez dans mes guillemets

Merci Daniel, votre chronique a illuminé ma matinée !

Ernaux, "pour moi, c'est rien", comme résumait un rédacteur en chef culture du Figaro. Rien, comme les "gens qui ne sont rien" de Macron. CQFD. 


Oui, ces gens qui ne sont rien et qui était en première ligne lors de la crise du covid


les vrais 1er de cordée; vite retombés dans l'oubli


sinon, pour ceux qui n'y connaissent vraiment rien en littérature; ils ont dû se demander pourquoi une membre de LFI avait reçu le prix Nobel de Littérature en écoutant le portrait de Mme Ernaux ce matin dans le journal de 6h sur France Inter : pas un mot sur ses livres, juste sur ses accointances avec la NUPES et ce salaud de Mélenchon


merci pour ce beau papier

Merci DS, pour ce très beau texte qui traduit si bien l'émotion de beaucoup d'entre nous.

Merci Madame Ernaux d'avoir permis à nombre d'entre nous de porter avec fierté nos origines, d'en faire une richesse et non un handicap.


DS, Annie Ernaux n'est pas une transfuge, ce mot pu la trahison : déserteur qui passe à l'ennemi, personne qui abandonne son parti pour rallier le parti adverse ; personne qui trahit une cause.

Madame Ernaux est l'inverse d'une transfuge.

Nous sommes des immigrés de classes.

DS n'a bien sûr pas donné le sens de trahison au mot transfuge. On pourrait parler de "déclassement". On utilise toujours ce mot pour ceux qui passent d'un milieu bourgeois a un milieu supposé inférieur. Mais l'inverse est aussi vrai. Je peux vous dire que lorsque le fils d'ouvrier que je suis s'est retrouvé journaliste au sein d'une rédaction régionale, à Bordeaux qui plus est, il s'est senti déclassé. Et même traître à son milieu d'origine (qu'il a fin par retrouver).

Vous avez raison, DS n'a pas utilisé ce mot dans ce sens et on peut en tant qu'immigré de classe se sentir "traite" à sa classe d'origine, c'est même souvent le cas et un des éléments de l'échec scolaire de certains élèves.  Mais ce

 Mot de "transfuge" nous désignant m'écorche toujours les oreilles car il sonne péjoratif .

J'aime bien votre expression "immigré de classe" mais j'ai bien peur qu'elle soit difficile à vendre dans le climat actuel. Les temps ne sont pas à l'audace langagière au moment où l'on appelle "réformes" (comme la "réforme" des retraites ou celle de l'assurance chômage) ce qu'on devrait désigner par le terme "contre-réformes". On s'est fait voler les mots.

Vous avez raison c'est pour cela  qu'il faut  mener la bataille des mots,  reprendre ce qui nous appartient. C'est aussi pour cela  que madame Ernaux est si précieuse, elle parle la langue des taiseux si contraire au langage des communiquants.

oui, 

Le mot, le mot

Pas à pas

Face à face

Têtu.e, têtu.e

Vivant, vivant

Léger, léger,

Moqueur, mot coeur

Rude et rudoyant

Mais surtout debout

Sans extrémité!

Merci. 

La dernière ne dites plus pauvres mais personne en situation de sobriété subie.

C'est pas beau la macronie. 

Riche est donc: personne en situation de sobriété abolie.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Ferré "je chante pour passer le temps " . Ferat : " je ne chante pas pour passer le temps".

Michel Houellebecq écrit pour passer à la télé, ce qu'il réussi fort bien. 

 Annie Ernaux écrit pour témoigner de sa révolte, pour donner une voix aux dominés dans le silence des médias mainstream. Pas un mot sur ce nobel sur les chaînes des milliardaires. Déçus les editocrates que ce ne soit pas leur ami Houellebecq qui expliquait tranquilou que les prostituées asiatiques "sont meilleures que les françaises parce qu'elles aiment leur metier" Pas de tweet d'Apathie en ce temps là .

Houellebecq a parfaitement saisi l'esprit du temps avec son bouquin "Soumission". vous pouvez ne pas aimer, mais il a eu raison. et je constate ce qu'il décrit sur ce forum même.

Je pensais que l'air du temp c'était plutôt me too que la comparaison de la qualité des services offerts par les prostituées thaïlandaises qui aiment ce qu'elles font et les françaises qui ne l'aiment pas...

Mais je dois me tromper...

le mouvement me too demande aussi le respect des travailleurs/euses du sexe. mais il est vrai que chez LFI, on préfère agresser ou gifler les femmes. chacun son truc.

Expliquer que les prostituées thaïlandaise sont meilleures que les prostituées françaises parce qu'elle aime leur métier c'est respecter ces femmes.

A ce niveau de mauvaise foi, je préfère arrêter là  échange sans intérêt. 

Vous avez pu déposer votre petit crachat sur la FI, cela doit avoir illuminé votre journée et je suis ravie d'avoir contribué à vous faire plaisir. 

parce que vous vous offusquez sur un truc qui n'a aucun intéret, sur une petite provoc' de Houellebecq. il n'agresse personne, n'insulte personne. et je maintiens : je préfère un Houellebecq plutot qu'un porc comme Coquerel ou un hypocrite comme Quatennens, qui jouent les saints mais qui font du mal réel aux femmes;

Moi  aussi j'aime bien Houellebecqu ,mais je pense que vous être trop sévère pour  Coquerel ( un étudiant attardé plutôt) et Quattenens  même si  je condamne son geste et  son hypocrisie  qui consiste à accuser les autres de ne pas en faire assez   contre les violences sexistes.

avoir un comportement d"'étudiant attardé" (c'est sympa pour les étudiants ça) quand on est un responsable politique de son age et de son importance, c'est être un porc, désolé.

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il s'agit de code pénal et d'agression sexuelle, pas de sexualité. merci de ne pas tout mélanger.

Coquerel fait ce qu'il veut tant qu'il respecte le code pénal.

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le code pénal dit "agression sexuelle". c'est comme ça la vraie appellation pour Coquerel.

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Qu'est-ce qu'il va nous dire, le supporter des racistes, si la justice conclut qu'il n'y a pas matière à poursuite ?

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au train ou vont les dossiers et comme quasiment tout le monde à "casserolé " dans sa vie . 


votre minimisation indigne ne vous sauve pas. vous vous croyez mieux que moi, vous vous trompez. je vois bien le réel bien sale de la gauche que vous incarnez. donner des leçons, mais ne surtout pas en recevoir.

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Vous parlez de « casseroles » pour des faits relevant du pénal… évidemment, moi aussi j’ai une position importante dans un parti et j’agresse des femmes qui ont la moitié de mon âge… et ajoutez à ça les attaques personnelles, et vous êtes un parfait spécimen de ce qui ne va pas à gauche. Mais je suis déçu vous ne m’avez pas traité de facho

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

c'est ce qui se passe pour Darmanin : la justice l'a innocenté pour l'instant, et vous continuez à lui chier dessus.

réfléchissez à ça.

Un homme qui a reconnu les faits. En disant qu'il menait alors "une vie de jeune homme".  La justice on ne peut pas compter sur elle pour toutes ces affaires : il y a un article qui fait le bilan et on y voit que la sanction qui compte c'est l'éventuel effet négatif des annonces médiatiques : ne nous en privons pas. 

C'est des nuisibles ces hommes.


https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/metoo-patrick-poivre-d-arvor-luc-besson-tariq-ramadan-ou-en-est-la-justice-dans-les-principales-affaires-francaises_5362021.html


de quels faits parlez-vous? il n'a surement pas reconnu de viol. sinon il aurait été condamné pour. Darmanin est plutot un sale type, mais pas un violeur.

"mener une vie de jeune homme", déjà ça ne veut rien dire, et ensuite ce n'est pas un délit pénal. si ça signifie "agresser sexuellement des femmes", là oui c'est un délit. vous saisissez, ou vous préférer continuer à employer des mots et des expressions qui n'ont pas de sens?

Si  Coquerel est un porc , Eric Zob est une porcherie ( industrielle) à lui tout seul...

oui sans doute

Partager les fantasmes de quelqu'un ne fait pas de ce quelqu'un un prophète de vérité.

Houellebecq n'écrit pas pour passer à la télé .Je pense que comme Ernaux ,il ressent l'écriture comme une nécessité. Il ne fait pas l'éloge de la prostitution , il développe une vision pessimiste du monde.

Le fils de prolos (immigrés espagnols) que je suis kiffe la bonne nouvelle.

Mais que vient faire Houellebecq dans cette affaire ?

Il était donné comme l'un des possibles nobel, ce qui faisait jubiler nos editocrates.

J'ai une question véritablement candide : Houellebecq est de droite ?

Je croyais pourtant qu'il était un grand critique de la société de consommation.


Je ne l'ai pas (encore) lu.


J'ai juste écouté France Culture : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/l-economie-selon-houellebecq-3311234.

Houellebecq pourra, quand même, se consoler en recevant le   " Grand Prix des Livres Servant  à Caler Lea Armoires " ou le Con-court

Des domaines que la gauche domine inlassablement : l'imaginaire et la poésie... Félicitations à Mme Ernaux et merci pour cette bulle de fraîcheur :)

Belle chronique Daniel. Merci

Annie Ernaux est témoin et nous permet nous, les vieux, de passer le nôtre de témoin.

J'ose.

La beauté, les mots


Sa main s’était tue dans la mienne

Je cherchais

Par terre

A l’horizon 

Dans les livres

Derrière le petit bois

Là où tempête et tonnerre

Résonnaient les fourrés

Même dans la cabane

Où gisaient, encore

Quelques robes en feuilles de chêne

Épinglées par des aiguilles de pin

Un jeu de jeunesse de rires et de mots

Dans la remorque crevée de pierres

Dans le cahier herbier.


Je m’assis, me grattai le bonnet

Elle arriva pimpante dans sa robe fleurie

Une femme maintenant deux livres en main

Je sentis mes doigts se refermer sur du sensible

Elle se cala sur le banc, ouvrit  le recueil et lut

Un poème d’ Éluard

Tu te rappelles. Ma tête dit oui


Mon esprit était ailleurs, avec sa main

Hier, avant-hier, bien avant

Dans le bureau orné d’ouvrages

Je sautillais et lui lisais Poésie Ininterrompue

Une boucle, un témoin.

Je souriais

Et elle parlait, parlait, parlait

L’air était frais et gouleyant

Simple du soleil m’inondant. 


Whaou , quelle violence ! La gauche c'est la vie  , la droite la mort . 

très beau texte, je ne saurai vous recommander de le publier en entier sur Twitter et sur Insta.

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