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Commentaires

Effondrement : "Les éco-anxieux sont des gens normaux dans un monde malade"

Et si c'était foutu ? Depuis quelques temps, il semble que la musique médiatique de fond ait changé à propos de la catastrophe climatique. Alors qu'il y a quelques mois encore on entendait dire que c'était grave, très grave, mais que la situation était sauvable au prix d'énormes efforts, on entend de plus en plus la petite musique nous disant qu'on ne peut plus éviter la catastrophe et qu'il faut se préparer à l'après. Dramatisation médiatique ? Questions posées à nos invités : Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France, une des quatre organisations à avoir lancé "L'Affaire du siècle" ; Sébastien Bohler, auteur de "Le bug humain, pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher" ; et Alice Desbiolles, médecin spécialisée en santé publique et environnementale, autrice d'une chronique dans la Croix sur la solastalgie - que l'on appelle aussi éco-anxiété.

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Le pompon à Cécile Duflot l'écologiste des touillettes et des dosettes de lait pour le café de la COGIP. Les vrais écolos sont de futurs terroristes qui auront tapé les vrais pollueurs et leur industries dégueulasse comme les mecs de DGR pendant que (...)

chouette sujet  et chouette.s invité.e.s

encore plus découragée après cette émission qu'avant..  les solutions proposées sont presque risibles. Tant pis.

Oserez-vous inviter de vrais partisans de la décroissance ( ou de l'a- croissance )  en face de ces écologistes de salon ?


(...)

Derniers commentaires

Désolé les amis, mais c'est bien foutu... Parce qu'on peut débattre, échanger, apporter des idées nouvelles ou pas, réfléchir et essayer de trouver des solutions.... tout ça entre gens concernés, optimistes ou pessimistes. On peut aussi s'écharper comme le font certains ici en ce traitant de vrais ou faux écolos...


Mais voilà, ça ne sert à rien parce que dans ce dans ce monde fou, qui  prend les décisions ?  Trump la caricature et ses amis dirigeants d'autres pays  d'aspect plus ou moins respectable, les industriels qui  ne pensent qu'à développer leurs parts de marché pour toujours gagner plus, avoir plus d'influence. 

Et tous ces gens font comme si les capacités de la Terre étaient infinies...


Une solution serait la décroissance, mais quel homme politique serait élu en promettant ce type de programme ? 


Alors, allons-y, consommons, baffrons-nous, fonçons dans le mur en riant et une fois qu'on se le sera pris, qu'on ne pourra plus faire autrement que de réfléchir et d'inventer un autre monde avec ceux qui resteront on y arrivera peut-être...


  

C'est une émission intéressante. Mais le déterminisme biologique absolu et mécanique de S. Bohler est fatigant. Il y avait eu un débat du même genre entre lui et Lordon que j'avais d'ailleurs montré á mes étudiants dans le cadre d'une réflexion sur l'articulation Nature/Culture.
Lordon mettait en avant les déterminismes inconscients socio-culturels et Bohler ne cessait d'invoquer les mécanismes biologiques. S'ils ne s'agit pas d'ignorer ces derniers, on sait aussi que l'homme n'agit pas seulement par stimulis mais aussi par des représentation s que sa propre subjectivité construit. Et là le lien entre la représentation et le mécanisme, entre l'image même matérielle et la matière (le cerveau)  elle même est très obscur. Cf : Matière et Mémoire de Bergson. Ainsi lorsque Bohler affirme que grâce au Stratium "Tout devient trés clair", je passerai sur l'ingénuité et l'innocence de la formule (peu de phénomènes cérébraux sont réellement "clairs" pour l'instant) pour en venir au problème : pour que le stratium délivre sa dopamine, il faut d'abord que la représentation d'un objet (reconnaissance sociale par ex) soit déjà valorisée consciemment.
Soit :

est-ce la représentation de ma voiture de luxe qui va déclencher la dopamine?
Ou la dopamine qui va me diriger vers la voiture de luxe?
La réponse est évidente : c la représentation de la nourriture qui va me faire saliver et non l'inverse.
Donc la question porte non pas sur le Stratium qui reste un effet dérivé, mais bien sur l'origine de nos représentations qui vont activer le stratium...
C pourquoi, les analyses marxisantes et spinozistes de Lordon me semble bien plus convaincantes que le réductionnisme auquel se livrent en fait tous les positivistes un peu crédules et qui ne réfléchissent pas leurs propres modèles... Ivresse des sciences de la nature...
Cordialement.

Tres belle emission.. Pour rejoindre les propos d Alice Desbiolles, il ne faut pas oublier qu il y a eu de tout temps des societes plus respectueuses de l environnement que la societe actuelle. Je pense notament aux populations de type chasseur-cueilleur, ou la restrainte et le respect des ressources est primordiale. Evidemment il ne s agit non plus de retourner a un tel mode de vie mais cela demontre que meme si les hommes et femmes sond guides par leur striatum, il est tout a fait possible biologiquement parlant de restraindre ces impulsions au niveau d une population. 

Petit carton jaune par ailleurs a Daniel Schneidermann parceque le "c est foutu" "c est pas foutu", ca ne veut strictement rien dire. Qu est-ce qui est foutu/ pas foutu ?

Mme DUFLOT l’appli WAG est ludique... les compteurs Linky permettent de voir sa consommation en temps réel.

ASI et ses abonnés gagneraient à inviter Patrick TORT pour qu'il nous présente son dernier livre relatif à cette question sous-jacente des "excès" de l'espèce humaine : "L’INTELLIGENCE DES LIMITES - Essai sur le concept d'hypertélie" (https://www.revuegruppen.com/gruppen/produit/lintelligence-des-limites/)

Pour ceux qui s'obstinent, malgré l'évidence, à nier ou banaliser les bouleversement climatique, un article, parmi tant d'autres, de Reporterre. 


Sans trop d'illusion, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

souhaite entamer ici une réflexion commune pour trouver des solutions permacoles pour s'adapter au réchauffement climatique qui est deja la... et aux differentes crises qui s'annoncent et se nourrissent l'une l'autre (en vrac) : effondrement de la biodiversité, déclin des ressources énergétiques  (pétrole, uranium) et matérielles (métaux rares, sable pour béton, etc), montée du fascisme et de la repression du peuple dont le tissu social se délite, crise migratoire, effondrement financier, bancaire et monétaire, desertification du pourtour mediterraneen et j'en passe... cela parait etre du catastrophisme anxiogene, peut etre, mais il faut regarder la réalite en face... ou au moins etre prêts au cas où...

A mon avis, il faut à la fois "freiner" (voire totalement arrêter) tout ce qui va dans le mauvais sens, et en même temps créer ou pousser les alternatives crédibles qui vont dans le bon sens. Se pose alors la question: c'est quoi le "bon" sens? une boussole peut etre la recherche du bonheur (individuel et collectif), qui ne peut se passer de bien manger, bien dormir, avoir des relations sociales apaisées - compassion, amour, paix et justice! sans avoir besoin d'etre tous absolument d'accord sur tout, c'est à dire en acceptant la diversité des croyances, opinions et affinités. Cependant, la Paix (l'équilibre) pourrait etre une base commune, d'où découle tout le reste.


Alors quelles solutions devrions-nous promouvoir?

face à l'ampleur du désastre, il faut des solutions "holistiques" (comme dirait l'autre). 

en vrac voici quelques idées (dans mon idéal ce qu'il faudrait faire selon moi):

  • - reforestation: plantation d'arbres, notamment fruitiers, partout et en masse (en partant des haies existantes pour une meilleure efficacité) 
  • - recreation d'une économie juste et locale (monnaies locales, monnaie libre) hors système financier criminel, injuste et inefficace. Sortir de la Dette et du capitalisme.
  • -creation d'assemblée populaires pour informer, solidariser et impliquer toute la population
  • - interdiction et lutte contre tous les pesticides et engrais chimiques et toute  pratique industrielle, en particulier dans l'agriculture
  • -formation et preparation de la jeunesse, et de la population en general (éducation populaire)
  • - création de coopératives agroecologiques (cultures collectives, partage du travail et des récoltes, organisation de filieres -bois pour la construction, tissage pour les vetements, etc)
  • -remettre les animaux à leur juste place (laisser des espaces sauvages, repenser l'élevage )
  • - sortir les gens de la télé, facebook et google (Whatsapp c'est facebook) car ce sont des outils qui servent aussi à surveiller et manipuler les gens... outils pratiques au quotidien, mais tellement dangereux dans le monde qui s'annonce. (Un point discutable et delicat, certes.). C'est à dire créer des medias/reseaux sociaux locaux 
  • -formation et développement aux "low tech" - techniques non industrielles que chacun peut se reapproprier.
  •  - mise en commun des techniques. En particulier pour les domaines de l'habitat, de l'eau et de l'agriculture). Partage et multiplication des graines et plantes sélectionnées pour leur resistance à la secheresse
  • - pour  les zones a risque : reduction drastique de l'utilisation de l'eau pour preserver notre nappe phreatique (toilettes seches partout!)
  • - promotion de la non-violence et promulgation du principe de Paix comme superieur à tout le reste. Mais sans oublier de controler socialement les comportements dangereux, violents ou injustes.


on pourrait les regrouper en 2 grands axes:

  • lutte contre la désertification (eau, arbres, pratiques agricoles et urbanisme)
  • autonomisation du pays : autonomie vivrière (groecologie pour que chacun mange correctement), autonomie economoque (monnaies et marchés locaux) et autonomie politique (assemblées locales populaires pour decider démocratiquement). Ne plus devoir dependre des oligarques et des multinationales.


ceci est une ebauche à completer... des directions à suivre si on veut s'en sortir au mieux... mon simple avis parmi d'autres. N'hesitez pas à apporter votre pierre à l'edifice!La tache est lourde, mais les enjeux sont immenses ! ça ne nous empeche pas de faire ça un pas après l'autre, dans la joie et la bonne humeur...

Encore un gros problème de la réflexion purement centré sur le biologique. Le striatum réponds bien à la question pourquoi l'humain cherche à développer certains comportement qui sont: recherche de nourritures et rapports sexuels. Mais il y a un véritable biais de raisonnement à dire que c'est celui là qui nous pousse à notre perte. Ce biais de raisonnement apparaît lorsqu'il dit que le cortex pousse les humains à créer une civilisation industrielle.

IL EST TOTALEMENT FAUT DE DIRE QUE LA CIVILISATION INDUSTRIELLE EST INHÉRENTE A L'HUMAIN.

Avant l'invasion des occidentaux partout dans le monde et la mise en esclavage des autres populations, de nombreuses civilisations n'étaient pas industrielle. Elles ne fonctionnaient pas non plus sur un système de marché et encore moins sur un système d'accumulation. La civilisation industrielle n'est donc pas l'oeuvre uniquement de notre cortex, mais d'évolution sociales. Voilà la grande erreur du chercheur qui, une fois montrée, permet de remettre en cause tous ces propos.

Le striatum pousse donc l'être humain à satisfaire certains besoins, mais ce ne sont pas les besoins qui génèrent de la pollution. Ce sont la manière dont on produit la réponse à ces besoins.
Exemple simple: le sexe. Si de nombreuses personnes sont sur des sites de rencontre et/ou regardent de nombreux films pornographiques, cela indique plus une dénaturation des rapports sociaux. Les individus sont découplés de la possibilités de vivre leurs besoins sexuels. Parce qu'ils sont seuls, parce qu'ils travaillent la majeur partie de leur temps etc.
C'est donc cette individualisation de l'individu qui le pousse à satisfaire par d'autres moyens ses besoins sexuels.

Les biais de raisonnements des biologistes nécessiteraient une contre émission pour tous les relever avec des personnes issues de sciences humaines, formées dans l'épistémologie. Cette émission reproduit les mêmes raisonnement que la craniométrie pendant le colonialisme (même si l'erreur ne produit absolument pas les mêmes effets, je parle de raisonnement). On observe quelque chose qu'on utilise pour justifier une conclusion sans jamais remettre l'environnement en cause.

" On peut arriver à avoir des émissions de gaz à effet de serres négatives rgâce à des technologie d'enfouissement"... Quand la science se transforme en religion... Nous sommes dans cette situation pour des raisons politiques et parce que les grands chaman-e-s du siècle que l'on nomme ingénieur nous ont promis qu'ils et elles pourraient limiter les effets négatifs de ce système. Il est évident qu'enfouir des gaz créerait des poches et déstabiliserait les sols ainsi que toutes la biodiversité. Il est grand temps de politiser les ingénieur-e-s et de faire en sortent qu'ils comprennent que le capitalisme est le problème, donc il nous faut une solution politique pas technologique !
Pareil pour l'écologie des  tétrapack recyclable ou celle des marches, cela ne fait peur à personne. Il semble grand temps de ressortir les bouquins de nos anciens sur les révolutions pour passer à des solutions concrètes loin de change.org


Excellente émission ! Encore bravo !


Sur les passoires thermiques : Un effort aujourd'hui sinon, demain, quand les choc thermiques se seront encore amplifiés, ces passoires ne se vendront plus du tout, même avec 100% de rabais. Essayeriez-vous d'habiter dans un logement dont les précédents locataires sont morts d'un coup de chaud - ou d'un coup de froid ? Donc, mutualisons un effort (collectif) MAINTENANT, avant qu'il ne soit trop tard !


Autre idée : Au-dessus d'un certain niveau de revenu et/ou de pouvoir, interdiction de climatiser ! Déclimatisons l’Élysée, les bâtiments de la commission Européennes, les ministères, les bureaux des grandes sociétés, les grands magasins et toutes les habitations de plus de 300m2 . Ou, plus simple, encore, interdisons totalement TOUTE climatisation (électrique ?) PARTOUT, sauf dans quelques lieux dédiés à la santé publique !

Je trouve aussi que c'est une bonne émission.

J'ai personnellement plus de considération pour ceux qui essayent patiemment (et peut-être trop lentement, mais la faute à qui ?) de dénouer cet énorme problème noeud après noeud, que pour ceux qui restent dans l'incantation inopérante, du genre "tout ça c'est la faute au capitalisme !" (voir certains commentaires dans la discussion). Si je suis d'accord avec eux sur l'enchaînement logique, ça ne nous dit pas comment on fait pour sortir d'un capitalisme aujourd'hui bien en place dans un cadre politique suffisamment civilisé.

Oser parler d'éco-anxiété est une bonne approche, et il est intéressant de voir son extension comme une prise de conscience salutaire plus que comme une épidémie de pessimisme maladif.
Cécile Duflot et Sébastien Bohler se complètent bien: elle montre bien par son témoignage comment le personnel politique est en grande partie éco-aveugle, et il nous propose quelques clés pour en comprendre les raisons psychologiques. 


Ce n'est pas rien. Si les citoyens parviennent à s'organiser pour leur faire honte, pour les pousser à désintoxiquer la société de la drogue publicitaire, pour revaloriser la solidarité et le collectif, bref pour promouvoir une morale de modération et de responsabilité à long terme, ça peut faire un peu bouger les choses. C'est du reste ce qui commence à se produire depuis la démission assez clairement expliquée de Hulot, depuis la médiatisation de Greta Thunberg, ou depuis le succès de la pétition "L'affaire du siècle".


C'est consternant !


Après avoir tourné autour de la responsabilité des politiques, dosettes de lait, cigarettes, passoires thermiques et du cerveau humain, pas d'accusation du capitalisme, des lobbys et de la course au profits (ou, du bout des lèvres) !


Croire aux petits gestes individuels, à l'action publique est une duperie. C'est l'industrie et l'agriculture intensive qui polluent le plus.


Lutter contre les inégalités, oui ! Mais qui va faire la différence entre le "striatum" du milliardaire et celui qui à tout juste un bol de riz par jour pour survivre ? 


Les solutions sont dans la destruction du capitalisme et de la prise en main par les populations de leur propre destin.

(il y aurai beaucoup à expliquer...)


Effectivement les moyens techniques existent pour modifier la vie de tous.


Malheureusement, notre "cerveau" est conditionné à croire qu'il n'y a pas d'autre monde possible. 


Ce n'est pas avec des écologistes comme ça qu'on va changer les choses, car croire qu'on peu réformer le capitalisme c'est faire croire "qu'un bouc peu donner du lait"




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Bonjour à tous, Laurent l'auditeur de Sud Radio  , je vous invite à lire :


BASSESSES EXTRAORDINAIRES ET GRANDES CHALEURS .


500 ANS DE SÉCHERESSES ET DE CHALEURS EN FRANCE ET DANS LES PAYS LIMITROPHES.


Par Mr Emmanuel GARNIER.  (CEA -CNRS )



Nous pouvons toujours essayer encore et encore de nous persuader que nôtre époque climatique est unique, j'usqu'à sombrer dans le ridicule ,pourquoi pas ! 


j'ai trouvé la fin très abrupte et je n'ai pas eu du tout l'impression que l'émission a fait le tour de sujet .. J'ai rarement cette impression à la fin d'@si. 

Bon, c'était une émission intéressante, mais... j'attendais "se préparer à l'après", parce que moi, mon éco-anxiété ça fait un moment que c'est ça qui la nourrit — surtout depuis que je me suis confrontée de près à la façon dont notre bureaucratie/police/justice parvient à faire (sous l'injonction des gouvernants, je n'en doute pas) un parcours du combattant du simple accueil d'un gamin qui vient de traverser l'enfer. 


Ça fait un moment que je pense que le point de non-retour est dépassé, qu'on les aura, les catastrophes — qu'on les a déjà, pollutions, extinctions, réchauffement... et que dans le même temps on est à la ramasse sur les questions politiques et humanitaires. Comment on va faire ? Quand les pénuries pousseront chacun à cogner pour survivre, quand les citadins fuiront les villes devenues mortelles (un petit coup de chaud dans les serveurs, et hop, plus d'électricité, plus d'eau...), quand les dictatures paraîtront la seule solution pour maintenir un minimum de "commun", comment on va faire si on s'est pas remué le cul, vite vite, pour initier à tous les niveaux de la coopération, du partage, de la solidarité, pour inventer des systèmes politiques qui les rendent possibles, qui les rendent plus performants que la lutte sauvage pour la survie ou les états policiers ??? 


Et, dans le même temps, comment on va se démerder, concrètement, pour préserver/redévelopper la production locale des biens de première nécessité (nourriture, eau, énergie, logement, vêtements), l'accès à la santé et à l'information, si telle ou telle fonction de notre fragile système de production se casse la gueule ? 


Se préparer à l'après, oui, y a urgence à développer de l'autonomie partout où c'est encore possible, mais j'ai eu vraiment l'impression que pour tous les intervenants de l'émission, comme pour presque tout le monde, je le crains, la sidération est là, l'impossibilité de prendre acte du "c'est foutu", le violent désir de croire encore que rien n'est perdu. Hélas...

Proposition à faire à l’Assemblée :

Remplacer les publicités sur internet, à la télévision, et dans les rues, par des conseils pour moins produire de déchets, moins consommer, se rafraîchir sans clim, etc.


Pour les entreprises :

Seulement autoriser des communications informatives sans mise en scène complètement irrationnelle du genre « je mets du déo j’ai cinq top model esclaves sexuelles à mes pieds ».


Et ce dans toute l’Europe.


Et avec des moyens : par exemple trois poubelles pour le tri et pas une vague poubelle jaune fourre-tout intriatable ; des trains régionaux à l’heure etc.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Il a été un peu questions des lobbies dans cette émission. Ce serait bien qu'Arrêt sur images y consacre une émission. Quelles sont les agences de lobbying ? Quelles sont leurs méthodes ? Où sévissent-elles (le parlement européen semble en être infesté) ? A défaut d'inviter des lobbyistes par nature discrets ou des politiciens au discour formaté prévisible, peut-être qu'un spécialiste de la question pourrait nous éclairer. 

Je me pose des questions particulèrement sur les méthodes à l'échelon individuel : chantage à l'emploi ou à la délocalisation auprès des élus ? Promesse d'un bon poste dans une entreprise pour les enfants ? Dîners ou voyages "d'information" ? Entrisme dans les cercles poitiques ? Corruption ? Études bidons ? 

On n'évoque jamais les stratégies concrètes de lobbying.

Bonjour les humains,


un point que je n’ai pas compris. Nous avons deux choses, donc, le striatum et le cortex.

J’ai vérifié, ils existent chez d’autres animaux. J’ai bon sur ce point ?


Notre cortex est tellement fort qu’il nous fait inventer des bidules intelligents.

Que les autres animaux, pauvres démunis, n’ont pas inventé. Ouuuuh ! la honte !


Et donc, le striatum, additionné à notre cortex très intelligent nous rend cons comme des peignes à cul au point de mettre en danger la survie de l’humanité.


J’ai un doute : notre cortex, il est si balèze que ça?

Elle est bien gentille Cécile Duflot mais sa compréhension du phénomène à 20 ans de retard. 

Je ne critique pas la responsabilisation individuelle du phénomène de la pollution mais c'est pas du tout la solution mais il est clair que il est important de faire pipi sous la douche et de recycler nos déchets et décès de pas mangé trop de viande tout ca.... Mais ca sauvera pas la planette c'est derisoire.... Le giec dit quon doit etre a 0 emission de co2 en 2050 (en 2019 on en rejette plus que en 2018 ect...) 


 la lutte contre le productiviste et la surconsommation et la seule clé. 

dommage de ne pas avoir cité le numéro du point d' il y a 15 jours !! un régal de climatoscepticisme  ! et on a détruit combien d'arbres pour un tel torchon ?

Désolée, mais une fois de plus on ne s'attaque pas au capitalisme, néolibéralisme ou ordo libéralisme tout ce qui place le profit, mais surtout la domination de quelques uns sur tous les autres.Domination et exploitation de l'homme sur l'homme, de l'homme dominé ou dominant sur la femme , mettant toujours au premier rang l'escalade insensée vers toujours plus de puissance pour certains et toujours plus de misère pour d'autres, infiniment plus nombreux, et c'est d'ailleurs sur ces derniers qu'on fait le plus peser le prix matériel, autant que psychologique.Je dois être certainement dépourvue de "striatum", je tiens à ajouter également que la pornographie sur internet, je n'en ai jamais usé, ne m'intéressant nullement à ce qui dégrade tant mon sexe, les plus "pollueurs", ne sont certainement pas des femmes, pour ce fait, même s'il peut toujours y avoir des exceptions.Je considère les "moyens techniques" comme du" green busyness" rien d'autre, ne faisant qu'ajouter au problème.Étant de plus Française, je préconise d'urgence la sortie de l'UE, de l'euro et de l'OTAN qui nous maintient dans le système le plus aboutit  du néolibéralisme et donc du plus pollueur et du plus mortifère. Bref une fois encore on trouve une raison à la mord moi le "striatum", À quand la lobotomie, qu'on en finisse ?

Cette émission parle à quelques occasions des limites, du manque de ressource. Philippe Bihouix est plutôt connaisseur de cette question (et il connait assez bien l'historique de la question). L'inviter, ou inviter un historien de l'énergie pourrait être intéressant pour voir jusqu'où remontent ces questions.


Je suis étudiant en histoire à l'Université de Bourgogne et un de mes professeurs (historien de l'énergie justement), François Jarrige, nous a fait découvrir le rapport Jevons, publié en 1865 (!) commandé par des parlementaires anglais inquiets de l'état des réserves de charbon. Et bien sûr on peut remonter à Maltus pour voir cette inquiétude par rapport aux limites, ou aux enquêtes du régent en France au début du XVIIIe siècle pour le besoin de l'État de connaitre ses ressources. Je trouve marrant (parce que j'aimerai éviter de pleurer) que l'État ait essayé de collecter toujours plus d'informations, notamment sur ses ressources minières... et qu'on se soit collectivement laissés surprendre par l'urgence et la pénurie imminente (à l'échelle géologique) d'un certain nombre de matériaux.


Je sais que c'est très loin de solutions satisfaisantes (même si Bihouix en propose, le low-tech notamment), mais mieux on comprend le problème (sans se décourager), plus on a de chances de trouver une solution.  Je pense, j'espère, je préfère ça à ne pas avoir une vie sans avenir, sans sens, sans espoir.


En tous cas, merci pour cette émission, très intéressante comme toujours.


Bonne vibrations cette émission surtout la madame Alice Desbiolles qui ne parle pas beaucoup dont j'aurais aimé entendre plus. 


Évidence: le système Caca Pipi Taliste mondial et les Popo litiques n'arrangeront rien au climat !


Suis-je anxieux et sujet à la la solastalgie ?


Anxieux depuis que je peux me souvenir d'avoir été anxieux -angoissé- certainement.


Mon inquiétude face à la "Société" n'a fait que croitre avec le temps.


N'étant pas hypocondriaque, la solastalgie ne fait pas encore partie de mes symptômes traumatiques.


Certes, je supporte très mal la chaleur.


Je la combats à coups de Quintuples Expressos glacés, de beaucoup de cigarettes et de jets de pierres de toutes tailles.


Et évidement de mon brumisateur à pompe manuel.  


C'est rafraichissant mais faut pas oublier d'enlever ses lunettes et sa clope sinon c'est con.



Belle émission avec ce sujet très chaud. Le titre, Les éco-anxieux " des gens normaux dans un monde malade" il y a qq dizaines d années un philosophe indien mort en 1986, Krishnamurti disait en d'autres termes la même chose. Depuis on a bouffé des couleuvres, on a été les cocus de la politique et... c'est pas fini.

Donc, à tous les lobbyistes pétés de tunes, les jeans f.....du consumérisme, les optimistes de nature, les publicitaires, les conseillés fiscaux et... j'en passe. Merci merci pour le joli monde de m.... dans lequel on va devoir s adapter. Il va y avoir du boulot dans nos usines à gaz. La fuite en avant, réclame, imagination, rustines, inovation de funambulistes complexité et comme le diable se cache dans les détail celui ci à de beaux jours devant lui, il va y avoir des morts sur le bord du chemin.

Rêveur perpétuel, j'ai une solution trop simple ou trop compliquée? Un postulat: A combien une population mondiale pour que ce soit écologiquement soutenable?. Là, j’entends les pisses froid sortir du bois; cerbères du libéralisme qui entretiennent par la peur, les préjugés, la morale, le consommateur docile, les religieux,... Tous vont crier à l'eugénisme au malthusianisme. Assassins, fachos, irresponsables... vont-ils crier. Du calme! tout doux!, mon utopie à moi c'est cool posé, fraternel démocrate, humaniste tourné vers l’intérêt général, je veux donner du temps au temps même si ça urge, c'est juste réfléchir à un monde global pour inter agir à son niveau perso arrêter l’hypocrisie  qui a pour porte drapeau le transhumanisme. Donc à nous de choisir un monde tourné vers la sobriété volontaire ou vers un 4/4 piscine pour chacun, tout est possible. Pour quelle monde donc quelles répartitions climatiques énergétiques, quel niveau de vie, quelles institutions quelles constitutions, pour quelle valeurs. Calculette en main ça devrait nous donner une indication de la population mondiale du futur. Certains hurluberlus osent déjà en parler, un livre "Permis de procréer" d'Antoine Bueno. Bon et ben y n'y qu'à...   

Autrement, j'ai aimé les débuts d'idées de Cécile Duflot le concept évoqué par Alice Desbiolles. Pour Sébastien Bolher c'est aussi intéressant mais, j'ai été formaté par la psychanalyse dont je trouve bien souvent les analyses dynamiques et ouvertes. Les sciences cognitivocomportementales me laisse tj ds l'insatisfaction de ses explications. Evoquer à tour de bras "une étude américaine... bla bla bla, bla bla, bla... me gonfle sérieux.

 

Excellente emission et invites, merci.

Bonjour. Très bonne émission une fois de plus et j'en viens à me dire que vous pourriez lier science, réchauffement climatique et culture avec une émission sur le rôle de la science fiction littéraire dans la "prophétisation" (je sais pas si ca existe ) de toutes ces thématiques. Un exemple parmi des milliers : "L'air du satisfacteur" de Fredric Pohl (fin des années 50 je crois) - première apparition du smartphone dans la littérature...

Des dizaines voir des centaines de nouvelles et de romans de grands et moins grands auteur(e)s qui abordent avant même mai 68 les problèmes de climat, de rechauffement, de refroidissement, de tarissement des ressources, de surconsommation, de désocialisation lié au narcissisme d'une société de la réussite ou de la méritocratie purement puritano-moderniste, ou socio-libérale, ou fascsiste, ou communiste ou constipé... 

En gros partir d'Hiroshima, moment où la plupart des grands auteurs (étant eux-même d'éminents scientifiques) d'une SF jusqu'àlors très pro-science, commencent à se détourner de la science et  comprennent qu'il sera difficile de placer sa confiance en l'homme englobé dans une société aimantée par le profit et la domination.

Ce qui fait que même des vrais réacs comme Heinlein, Anderson, Lafferty pourront aborder les questions écologiques de façons plus ou moins sincères et plus ou moins efficaces.

L'écologie étant le, ou l'un des principaux défie actuel, ça pourrait être sous cet angle.

Mais ce qu'il y a de bien avec la SF c'est ce que ça s'applique à TOUS les champs de la société (et aussi les médias même si une émission sur le sujet demanderait, à mon sens, un travail de fond plus compliqué que sur les questions "climatiques" et "collapsollogiques" au sens larges - "Jack Barron et l'éternité" de Spinnrad (chef d'oeuvre absolu), d'autres Spinrrad, du Fredric Pohl encore, du Scheckley,  et probablement bien d'autres même en allant dans la fantasy...).

Partez du principe qu'une bonne partie des solutions possibles à notre merdouaille actuel se trouve dans quelques dizaines de milliers de textes plus ou moins longs d'auteur(e)s qui, de leurs temps, n'étaient pas vraiment pris au sérieux, et qui, si on exclue Dick (et vaguement Lovecraft même si c'est une autre histoire), sont absolument invisibilisés de nos jours.  


PS : Et puis avec une partie finale (je sais je rêve, il est 3h du mat) sur pourquoi la SF littéraire ne touche plus le public, pourquoi les lecteurs de SF lisent en grande majorité des textes ayant plus de 20 ans (pour ma part c'est plutôt 50), pourquoi la SF ayant eu pendant près d'un siècle une avance considérable sur la science, a perdu peu à peu son retard, et se retrouve même désormais à chasser la réalité derrière une Silicon Valley devenu le grenier de l'imaginaire (dans la mauvais sens du terme si ce terme là a un sens...).

Bref je vois déjà votre introduction Daniel: "Vivons-nous déjà dans un science-fiction ou celle-ci nous effraye t'elle tellement que .... blablabla" Bref, il est tard et je sais que vous auriez de biens meilleurs mots que les miens, et il y aurait pas de quoi se rejouir d'ailleurs...

RePs : Pourquoi tous les créateurs de la Silicon Valley sont-ils à l'origine des fans d'une SF engagée ? Comment passent ils de potentiels révolutionnaires anticapitalistes (je schématise à la hache) à des responsables d'un 1984 actualisé.


Si une telle émission dépend  d'un éventuel lobbying de ma part sachez que je peux imprimer des images googles de vous-même (à votre avantage bien sûr) et les coller dans toute le Sud Cotentin... ( histoire que les cures de Granville prennent des abonnements ASI)

Si ce procédé vous paraît peu écologique,  je peux vous dessiner à la craie sur les abris de bus et chanter votre gloire en Patois.

Très Cordialement.


PS : Militez pour la retraite anticipée à Wallis et Futuna de tous les critiques littéraires qui parlent d'une fiction en disant : "c'est plus que de la science fiction !"., à moins qu'on parle d'un essai cette phrase n'a aucun sens et trahit un profond mépris pour un genre déjà trop méprisé. Faudrait une cagnotte litchi pour leur offrir leurs annuités.

C'est plus que du Scheidermann = Un Scheidermann et demi ? 




Tout est foutu mais pas désespéré !
Ne peut on pas apprivoiser, éduquer son Triatum et surtout le déconditionner de plaisirs vulgaires débilitants mortifères pour l'entraîner à conquérir de plus hautes satisfactions : la passion pour la biodiversité, la vie, la beauté du monde, la communication avec les espèces animales... la compréhension du vivant... 

Il  y a un enjeu dans l'éducation des jeunes... Merci pour ce beau débat d'intervenants courageux et passionnants !

PS:

Je vote pour cette émission...

Important.

Bon, ben, ma découverte du striatum confirme mon intuition (bien soutenue par les grands "penseurs" de l'humanité) exprimée par mes deux fameux aphorismes :-):

- On ne peut pas faire mentir Shakespeare.

Les comportements humains sont inexorables.


- L'Humain est animal le plus bête de planète, il met son intelligence au service de sa bêtise. 

Le premier "bête" étant péjoratif et subjectif - con - , le deuxième "bêtise" étant factuel - état d'animalité. Scientifiquement: il met son cortex au service de son striatum

Ben merdalor!!!

Voilà que je suis atteint de solastalgie. J'en faisait sans le savoir, comme Monsieur Jourdain la Prose.

Et je peux dater le  début de la maladie. Quand pour une fois j'ai voulu regarder la télé - TF1 - pour voir le film de Will Smith "After Earth", il y a quelques semaines. J'étais intrigué par un film de SciFi "sérieux" avec Smith ET son fils... Très moyen mais significatif de l'époque. Bref.

J'ai été estomaqué par le canyon de pubs pré-film pour la durée et ébahi, abasourdi, par les sujets ET le traitement.

Je me suis senti bien déprimé. 

C'est pas une blague, je n'en revenais pas de la bétise et de l'absurdité de ce que je voyais. 

Lors du tunnel de pub à mi-film, je me suis zappé, je n'en pouvais plus.

Depuis quand il m'arrive d'entendre des pubs à la radio en conduisant, j'en arrive à éprouver un sentiment de proche du désespoir. Je zappe...

Pour ce que ça vaut. 

Il m'est venu à l'idée des relents d'actes extrémistes que seuls l'age et la difficulté d'atteinte d'objectifs significatifs de là ou j'habite (Bougnoulie Extérieure de l'Empire Français) interdisent.

Ce qui m'incite à penser, en découvrant l'existence officielle du syndrome, que les gamins de 15 ans, ceux qui ont tout à perdre, vont, dans les temps qui viennent, sérieusement poser des problèmes aux vieux cons...




Très bonne émission.

Bin oui, une émission d'une heure en essayant de trouver trois invités se distinguant chacun dans sa spécialité n'a pas la prétention je suppose de nous servir LA solution libérant nos âmes de la peur, de la culpabilité, de la honte, du questionnement, etc etc…Alors c'est facile ensuite de stigmatiser tel ou tel.


Ecologiste de la première heure…oui j'ose dire cela…c.à d dès les années 70, ah ! comme j'y ai cru à la prise de conscience ! et d'insultes en insultes, d'accélérations en accélérations de la cupidité, de l'avidité et de l'égoïsme humain, j'ai admis depuis 30 ans à peu près que c'était "foutu"… ce fut très douloureux, un temps de désespoir à assumer, un espoir stérile auquel renoncer pour affronter le réel tel qu'il est, et qui ne m'a pas fait changer d'attitude de respect pour tout ce qui vit, EN ACTES QUOTIDIENS, autant qu'il m'est possible. 

Ce n'est pas plus dramatique que d'admettre qu'un jour il faudra mourir, même quand on a trois enfants (c'est mon cas) et qu'ils devront souffrir et mourir eux-aussi, et se défendre, et inventer, et continuer d'aimer…


Merci particulièrement à Sébastien Bohler, qui apporte de l'eau à mon moulin de profane : toutes les misères de l'homme et du mal qu'il engendre viennent de son gros cerveau pourvu de la capacité infinie à imaginer et à produire le meilleur comme le pire, __le second est plus facile à enfanter semble-t-il__ aurons-nous le temps de remédier à cette faille de notre nature d'homo sapiens sapiens ?

J'aurais aimé qu'il s'exprime un peu plus…je lirai son livre.

Merci à Alice Desbiolles, calme et modeste pour nous dire la souffrance et les risques qu'engendre notre nature humaine, j'aurais bien aimé aussi l'entendre un peu plus.

Et merci à Cécile Duflot, qui n'a jamais prétendu être plus que celle qui croit au service au sein de nos institutions républicaines avec ses convictions et ses manques, et surtout sa spontanéité, même si sa colère l'entraîne bien souvent à monopoliser l'espace plus qu'elle ne le voudrait.


Certains prétendent que Dieu nous a créés imparfaits pour que nous participions à la création volontairement inachevée ? ainsi faudrait-il comprendre la ressemblance à son image… je suis agnostique, ce qui n'exclut pas de penser…c'est intéressant pour cesser de nous mépriser devant notre miroir ?


Il me souvient d'un documentaire danois, __il y a quelques décennies ?…j'approche un âge vénérable__ montrant je ne sais plus quelle communauté en je ne sais plus quel village, où les gens avaient décidé de vivre 100% écologistes, respectant la sobriété volontaire, dans un esprit communautaire de laïcité et d'ouverture spirituelle à la fois, de discipline appliquée avec la collaboration de tous, minimum d'énergie, pas de gaspillage, utilisant autant que possible ce que le modernisme pouvait apporter de positif__ ce n'était pas le retour aux cavernes__ Un vrai paradis écolo, l'intelligence et le respect scandinave en plus.

Au bout de plusieurs années__le souvenir est lointain je ne saurait être très précise__il fut constaté un taux de suicides nettement supérieur à celui de la société danoise en général…les scientifiques en soupçonnèrent être la conséquence "d'un certain ennui" au sein, donc, d'une société où la lutte et la compétition étaient totalement devenues obsolètes…Ayant vécu un temps au Danemark, je connais un peu ses habitants.


A méditer n'est-il pas ?!

Ce qui dit Sébastien Bohler est bien connu des addictologues ( pourquoi/ comment perd-t-on le contrôle en consommant des substances ou en ayant des comportements ( ex. boulimie) dont on sait rationnellement qu'ils nous détruisent? ). 

Mais ne nous laissons pas "biaisés" complètement par ces connaissances très utiles. 

Je vous conseille un "petit" livre (100 p) éclairant sur le sujet: " Le biais comportementaliste" ( Presses de Science Po). Les sciences cognitives/ le fonctionnement du cerveau sont aussi utilisées par les responsables politiques actuels  pour se dédouaner de leur responsabilité politique/ collective et tout miser sur la seule responsabilité individuelle.  

Wtf, L'émission parle de réchauffement climatique et Duflot fait un monologue sur le nucléaire ... En faites elle a rien compris au sujet ... ? Ou elle part du principe que si toutes les centrales tombent en même temps en panne, on retourner sur  du charbon ? 

Il me semble que c’est pire, elle n’envisage même pas le remplacement du nucléaire par le charbon (ce qui se passerait en vrai, et en transitoire aujourd’hui en Allemagne). Elle dit juste une chose fausse, qui est que si toutes les centrales petaient façon Fukushima (faut-il encore connaître les détails de l’histoire, et quand on installe des générateurs de secours en zone inondable, bah ouais, la fonction de « secour »est compromise), alors les humains (et la biodiversité, j’imagine?) n’auraient aucun refuge et mourraient irradiés. C’est juste FAUX. Après pour faire ce raisonnement on se base sur les documents mensongers (je pense à la carte de France récente) produits par Greenpeace, alors oui on peut déduire une ânerie pareille. 

on n'a pas du voir la même émission, mais peut-être n'ai je pas des lunettes pro-nucléaires ?

Ah ! Très bien Sébastien Bohler ! (Cécile Duflot bof !)

"Ce qui détruit la planète, ça n’est pas l’« homme » : c’est le capitalisme. " Ouais je me la pete, je cite Lordon, j'suis une asinaute moi ! 

C'est fou comme Duflot ne veut pas s'en prendre au système capitaliste. Ou alors pas frontalement peut-être. Elle y croit encore à la réforme. Respect sincère malgré tout. 


La plus interessante de mon point de vue est Alice Desbiolles qui a su remettre la question du collectif au centre à chacune de ses trop courtes interventions. Perso me regarder le  scrotum pour expliquer les décisions écocidaires prises chaque jour dans les ministères et grandes entreprises me fout un peu la rage. 

Merci à Juliette Gramaglia qui a tenté de soulever le problème de réfléchir sur les blocages au niveau de l'individu alors que la solution (et le blocage) est POLITIQUE. 


Pour aller plus loin sur la compréhension de la capacité que les êtres humains ont à ignorer des problématiques comme celle du réchauffement climatique je conseil fortement de se renseigner sur la "dissonance cognitive". Les chaines youtube "hygiène mentale" et "la tronche en biais" en donnent une vision synthétique. Personnellement, cela m'a permis d'avancer.


La connaissance de ces sujets est également un moyen de dépasser le striatum par la compréhension de ses propres mécanismes. Je suis donc très favorable à l'enseignement de l'épistémologie, de la zététique, de l'histoire des sciences, ... tout ça dans l'objectif de contrebalancer des tendances naturelles.

L'éducation est donc la réponse la plus simple à ces problématiques.

Les autres réponses sont bien plus discutables moralement tout en étant au moins aussi difficiles à mettre en pratique (transhumanisme, dictature verte planétaire, ...).

mon cerveau n'est peut-être pas normal : je n'aspire pas à avoir toujours "plus"... seulement de quoi manger, me laver, me chauffer quand il fait froid. je n'ai jamais été sensible à la publicité, ni aux influences "sociales" (ex: je n'ai pas de téléphone portable, ni de voiture, ni même de vélo)... ça tombe bien, compte tenu de mes revenus!

donc, il me vient une question idiote : comment mes contemporains ont-ils pu se laisser piéger par le système capitaliste au point de s'en rendre esclave et aveugle, sourd et muet au sort de plus de la moitié de l'humanité?

Nicolas Hulot est LE symbole du déni, de la négation et de l'hypocrisie : PDG d'industrie (USHUAIA... fabriquons sans émission de gaz de serre des gels douches et déodorants/intégrant des plantes (ça, c'est BIEN - venant du monde entier, comment on les ramène en Europe/avion, cargos se déplaçant à l'aide d"énergies renouvelables, n'est-ce pas)... déodorants en bombe (ça, c'est écolo) ; gels douches (vous avez déjà regardé les ingrédients...?).

Quand à Cécile Duflot, je veux bien lui accorder le bénéfice du doute (elle a suffisamment morflé en tant que ministre, toujours désavouée par ses propres collègues et supérieurs - sans compter les lazzis et quolibets subis à l'Assemblée Nationale) - j'espère que ses nouvelles responsabilités professionnelles lui permettront de développer sa réflexion et ses moyens d'agir.

Trois petites remarques en intro, parce qu'il va falloir du temps avant que je puisse me remettre à télécharger ces fichiers.


1) Oui, c'est foutu. C'est foutu depuis que mon meilleur ami est décédé pour de vrai, vidant cette planète de son intérêt. Et du coup c'est plus vraiment si grave, ou tellement important. C'était sa planète, il l'aimait beaucoup, mais il n'est plus là pour voir ça, tant mieux pour lui. Nous, restés entre nous, on n'a plus énormément de raisons de continuer sans lui. C'est plié, finie la rigolade, fini le regard partagé, finie la couleur, finie cette complicité qui justifiait depuis l'enfance de tenir debout et de se rire ensemble de l'importance que se donnent les affreux (ou qu'on se donne à soi). Cette planète a perdu sa vie il y a trois mois, nous rôdons déjà dans ses décombres.


2) Oui, c'est foutu. Les décombres sont foutus. Parce que la pente naturelle, c'est le profit à court terme et le plaisir à court terme, y compris celui de l'économie cognitive. On peut forcer contre, individuellement, responsabiliser, brandir l'index, applaudir ceux qui. Mais la pente naturelle, il y aura toujours assez de gens pour l'exploiter et l'encourager. Les efforts, il y aura toujours assez de gens pour offrir des raisons de ne pas en faire, et si ces raisons sont offertes, elles trouvent bien plus preneurs que les raisons d'en faire. L'inconfort ? L'intellectualisme ? Le surpassement laborieux des ethnocentrismes ? Allez, je vous offre "c'est des foutaises, il n'y a pas besoin, mon slogan suffit pour tout comprendre et prendre de haut ceux qui vous prennent de haut", je vous offre "servez-vous, buffet à volonté, ceux qui vous culpabilisent sont des méchants, vous êtes les gentils". Je vous offre : "greed is good, les réfugiés sont des malandrins de toute façon, l'écologie une imposture de toute façon" avec "les scientifiques, les experts, tous pourris, vous savez déjà mieux qu'eux ce qu'il faut savoir". Je vous offre le beurre et l'argent du beurre. La pente naturelle, valorisée. Qu'allez-vous choisir, vous tous ? Oui, les urnes et les cours de la bourse ont répondu pour vous, merci.


3) André Franquin. Se le graver sur le front : "Les pessimistes ont souvent raison, surtout quand ils se taisent."       






encore plus découragée après cette émission qu'avant..  les solutions proposées sont presque risibles. Tant pis.

Oserez-vous inviter de vrais partisans de la décroissance ( ou de l'a- croissance )  en face de ces écologistes de salon ?


hélas Cécile Duflot a raté un épisode  ! le gouvernement sous la pression des lobbies est revenu sur sa décision d'interdire le transport d'animaux pendant la canicule .....


chouette sujet  et chouette.s invité.e.s

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