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Cluster17 et "Marianne" démolis par la Commission des sondages

Pour la Commission des sondages, la nouvelle start-up du sondage politique, Cluster17, utilise des méthodes jugées encore moins fiables que celles des autres instituts. Mais ni "Marianne", qui paie les sondages chaque semaine, ni les médias ayant promu Cluster17 n'ont fait part des alertes de la Commission.

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Cette démolition m’avait échappé ! Je suis abonnée à Marianne et me suis amusée à faire le test. Je me suis retrouvée classée dans les Non-politiques… Ce qui a fait rire aux éclats, bien des gens autour de moi. J’avais l’intention de mettre en garde Marianne contre cette méthodologie, mais je n’ai pas trouvé le moyen de le faire, leur site étant d’un amateurisme attristant. J’hésite même à me réabonner, malgré mon estime pour la Directrice. Est-ce à dire que les autres formes de sondage sont meilleures ? NON et NON (10 fois, cent fois !). J’avais accepté, il y a des lunes, par sympathie pour la sondeuse (qui devait gagner sa vie à faire des choses idiotes…) et je me suis juré de ne plus recommencer. C’est bidon, mais habilement masqué. Les réponses sont dans les questions…

A vrai dire cette alerte plaide plutôt en faveur d'une complaisance de la Commission des sondages envers les sondeurs conventionnels plus que d'un soudain regain de rigueur, qui serait pourtant bienvenu. En effet, en lisant le contenu précis de l'alerte de la CS on s'aperçoit qu'elle dit surtout que le sondage cluster17 n'est pas si original ou "disruptif" que ça, puisqu'il recourt aux méthodes "habituelles". Ce qui, paradoxalement, le cautionne : sur le fond il rentre au même titre que les autres dans la fabrique opaque des sondages traditionnels dénoncée à juste titre par Luc Bronner, mais auxquels la CS n'a jusqu'à présent rien trouvé à redire. Ce qui déclenche l'ire de la CS, ce sont les fanfaronnades de Marianne, qui présente son fournisseur comme le nouveau trublion, alors que c'est un sondage ordinaire qui a ajouté au questionnaire des items qui lui permettent de faire une typologie d'opinions (comme au bon vieux temps des sociostyles et autres typologies de Cathelat des années 80) et de la croiser avec les questions d'intentions. 


Ainsi l'idée avancée par l'asinaute RV, que Cluster 17 "rompt avec les techniques traditionnelles empruntées au marketing" me semble fausse :

1, Il ne rompt avec rien sur la méthode d'échantillonnage (qui en plus n'a rien de sorcier, faut arrêter cette fable. Rien n'est plus facile de que constituer un échantillon reconnu par la CS comme "national représentatif", c'est devenu un service de base de tous les panélistes auxquels les instituts recourent souvent en sous-traitance, ou qu'ils possèdent en propre), 

et 2, la typologie de Cluster 17 est bien plus inspirée du marketing que les autres, car justement les études marketing recourent souvent et depuis longtemps à des analyses multi-variées pour faire des typologies de consommateurs basées sur les attitudes, contrairement aux sondages politiques qui pour caractériser des groupes de population, se contentent de tris croisés simples sur les variables sociodémographiques.

La seule chose qu'on peut donc reconnaître à Marianne et Cluster 17, c'est d'avoir investi dans une série de questions supplémentaire pour établir cette typologie (ça coûte plus cher, ça fait du boulot en plus). Et pour recueillir les bénéfices d'image de cet investissement, ils ont "marketé" cette originalité comme si c'était une trouvaille innovante recourant à des techniques mystérieuses. C'est un peu du boniment, mais c'est de bonne guerre.

L'excellent Contexte peut donc remettre Cluster17 dans son pollotron : ce sondage n'est ni plus ni moins valable que les autres.

Je vais faire mon gauchiste : en additionnant les intentions de vote de Macron et Pecresse, on arrive à 40% d’intentions de vote pour une droite ultra-libérale.


J’ai un peu de mal à saisir comment, en 2022, après N crises financières, la crise écologique et le non respect des engagements de la COP21, la gestion plus que moyenne de la pandémie, la déliquescence des services publics au profit du tout sécuritaire, la montée des prix de l’énergie, la baisse des retraites, la passoire juridique qu’est devenu le code du travail, l’abdication (voir la soumission) face aux américains et aux allemands, on en soit encore là.


Je veux dire : que les plus aisés (disons les CSP+) et les plus vieux (en tous cas ceux dont la retraite s’est maintenue par capitalisation) votent dans ce sens, ça peut se comprendre.

Mais représentent-ils 40% des votants ??


D’après l’Insee les CSP+ représentent environ 26% de la population. Si on admet que ça represent aussi 26% des votants, ça veut donc  dire qu’au moins 14% des français votent contre leur propre intérêt… par une foi aveugle dans le ruissellement qui les propulserait dans la catégorie supérieure ?


Je m’excuse pour mon commentaire qui est une sorte de "logorrhée de comptoir" de Todd et de Marx, mais tout ça pour dire : j’aurais cru que cette fois-ci ce serait plus serré.

Article intéressant mais le titre me gêne un peu : il me semble que "vivement critiqués" aurait été plus approprié que "démolis". Cet adjectif laisse penser que Marianne aurait commis une faute éthique d'une telle ampleur que le journal serait complètement délégitimé suite à la révélation de celle-ci. C'est pour le moins exagéré...

On peut faire un pont entre les actualités aussi, ça peut éclairer notre lanterne.


Comme de par hasard, Darmanin vient de dire "Ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer", pile ce que dit un proctologue avant un sondage...


Alors, vous voyez bien que c'est super éclairant hein!

Qui croire dans ce débat, les instituts traditionnels de sondage, cluster17 ou le Commission ? Ce qui est inquiétant est que la Commission, censée représenter la caution scientifique des l'approche statistique, utilise la terminologie de marge d'erreur alors qu'il s'agit d'un intervalle de confiance à 95 %, ou IC95, (grossièrement, la marge d'erreur est la valeur maximale de l'erreur de mesure alors que l'intervalle de confiance à 95 % signifie qu'il y a 19 chances sur 20 que la valeur réelle soit comprise entre les bornes), qu'elle fait semblant de croire que cet IC95 donne la précision de la mesure pour chacun des candidats lors du voute incluant tous les candidats  alors qu'en réalité c'est pour un candidat versus tous les autres regroupés, donc l'IC95 est beaucoup plus large si on dit X entre tant et tant de % devant y entre tant et tant de % devant z... et que ce calcul de l'IC95 est valable pour la méthode des quotas, ce qui est faux, on ne peut pas calculer d'IC par cette méthode.


Conclusion, ce débat est sans objet et la Commission ferait bien de commencer par apprendre les bases des statistiques inférentielles.

En tout état de cause, les sondages publiés à la tv, par exemple, reflètent parfaitement le ratio de temps de parole et le temps de blabla (souvent très complaisant, tourné essentiellement sur les stratégies politicienne destinées à récupérer des voix) donné à l'extrême droite. Je me demande quels seraient les résultats des sondages si autant de temps et de complaisance étaient donnés à la gauche. Les chaînes d'info, à y regarder de plus près, ne donnent que très très peu d'infos.

C’est donc ça, la quality N Polony ?

Vus les erreurs HENAURMES des sondages lors de précédentes élections, essayer d'innover pour obtenir des résultats plus proches de la réalité me parait plutôt une bonne chose. Avant de critiquer, il aurait été judicieux de confronter ces sondages au réel, c'est à dire d'attendre la prochaine élection pour voir qui, de Cluster17 ou des autres, est plus proche des résultats réels du scrutin. 


On se demande d'où vient la fureur de l'administration. Et personnellement, je suis bien obligé de me demander si elle ne vient pas du fait que les sondages de Cluster17 donnent Macron à un plus faible niveau que les autres sondages, et peut-être aussi parce qu'ils indiquent une possibilité pour que Mélenchon soit au second tour. Cette colère est-elle vraiment neutre ou la commission des sondages est-elle le bras armé de la macronie ?

Si les groupes sont souvent récurrents dans les instituts de sondage (sur différents sujets), c'est aussi lié que cela compense les faux témoignages et après plusieurs sondages (sur différents sujets) ont a plus de chance d'avoir quelqu'un de sérieux.

Sinon 50 personnes, en effet, c'est ridicule ...

Article intéressant, mais difficile à la lecture d'en tirer une conclusion sur le fait qu'une méthode serait meilleure qu'une autre je trouve. J'ai du mal à comprendre en quoi les access panel "des groupes de sondés récurrents en ligne, répondant chaque mois à des centaines de questions, politiques ou non, contre une gratification." (j'imagine que c'est plus compliqué que cela, mais "répondre chaque mois" / "gratification", ne me semblent pas gage de représentativité) serait meilleure que l'envoi de courriels en masse. Ou inversement. Pourtant si je comprends bien la Commission des sondages (qui en fait partie ? comment travaille-t-elle ?) voit davantage de problème avec l'un que l'autre...


N'empêche qu'en attendant on continue de nos abreuver de résultats de sondages, qui jouent probablement un rôle dans l'opinion...

Super... un spammeur officiel qui spamme et qui assure de spammer.

N’aurons t-on pas ici affaire à une contre attaque de l’oligarchie des sondages, qui par ailleurs possèdent également la quasi intégralité des sondages ?

Je signale que je suis inscrit sur Cluster17 (tout le monde peut le faire) et ai répondu aux 30 questions qui leur ont permis de me placer dans un des fameux clusters.

Je n’ai pas encore été sondé, donc je ne participe pas à la corrélation entre cluster et intentions de vote, mais je trouve la démarche très intéressante.


j’invite les lecteurs D’ASI à faire l’expérience.


La méthode de Cluster17 rompt clairement avec les traditionnelles enquêtes empruntées au marketing, utilisées par les sondeurs d’opinion mainstream qui ont pignon sur rue 

Tous les sondeurs quand ils n'ont pas vu venir un résultat s'empressent de dire qu'ils ne prédisent rien. Pourtant ici le fondateur de Cluster17 donne donc rendez-vous aux sceptiques, et à la Commission, au soir du premier tour : "Une méthode se juge à ses résultats. De ce point de vue-là, on verra bien comment voteront les électeurs le 10 avril."

Pas très sérieux ça...


Attention quand même, quand OpinionWay est apparu, les articles pour dénoncer son manque de crédibilité ont fleuri. Et finalement aujourd'hui, c'est un sondeur comme les autres !


On peut remarquer que ce que les divers instituts d'études de l'opinion appellent « sondages » n'en sont jamais ( des sondages objectifs ).

Après que la commission ad hoc  critique un concurrent n'est guère surprenant.

Ce qu'il fait n'est pas meilleur que les amis de la commission.

Est-ce pire ? 

Peut-être.

quand va t on règlementer sérieusement les sondages dont on sait qu ils sont source de toutes les manipulations. Ouest France a décidé de n'en jamais parler pour les élections, bravo c est intelligent et respectueux des lecteurs. Politiques comme journalistes sont les premiers à les récuser  et pourtant ils ne peuvent s en passer. C'est drôle ça...

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