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Climat et preuves : renverser le débat

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Au point où nous en sommes arrivés,  et à moins d'un improbable miracle scientifique (qu'on nous promet depuis des dizaines d'années déjà alors permettez-moi d'être sceptique...), la solution à la crise climatique ne peut venir d'une quelconque (...)

Un argument assez imparable lu dans "Saison Brune" de P. Squarzoni : une méta-analyse des articles parus concernant le réchauffement/dérèglement climatique sur plusieurs années a donné les résultats suivants :

- 100% des articles scientifiques montren(...)

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Ce qui serait surtout intéressant, c'est une émission avec Jancovici et un⋅e représentant⋅e de Negawatt, sur le traitement médiatique des politiques énergétiques futures. Parce que Jancovici dit des trucs qui sont quand même relativement contestables(...)

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Qui a cru au naufrage possible du Titanic ???

Quand je vois la vie continuer un peu comme si "tout ça" n'était qu'un film de fiction, je suis prête à parier que, pour les présidentielles de l'an prochain, tout le monde politique, même vert,  aura oublié ces "phénomènes pour tant de + en + fréquents"... comme s'ils n'avaient pas compris... Ca demande un tel effort d'imagination et surtout un tel courage... or, ils n'ont ni l'un ni l'autre. Comme Frederi Pochard, je ne crois pas à un quelconque changement à l'encontre de la glissade infernale où nous entraîne le capitalisme...

Bonjour DS.


Pourquoi n'avez-vous pas fait d'article lorsqu'il a fait jusqu'à -16°C sous les normales dans le même état du Canada cet hiver ?


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/ouest-canadien/une-vague-de-froid-frappera-le-nord-et-le-centre-de-la-colombie-britannique/ar-BB1dsc6I

Pourquoi se poser des questions sur le climat, M. Jean Tirole nous a un nouvelle fois démontré dans son dernier rapport avec O. Blanchard que la solution était à portée de la main : faire confiance au marché qui résout tout, même sauver des vies grâce à la marchandisation des organes ('économie du bien commun', J. Tirole, PUF, 2016).

Frédéri Pochard mentionne ci dessous le terme de "sobriété énergétique

Et ce matin à France Inter, j'entends que les entreprises ont aussi envie de sobriété

de sobriété financière

elles ont vite compris les avantages du télétravail et comme tout un chacun avait pu l'imaginer depuis que nous avons été contraints au travail à distance, elles vont délocaliser le virtuel


Et donc, les entreprises s'adaptent (continuent de s'adapter) et se défont des problématiques de consommation énergétique en les externalisant aussi

de la même manière que certaines ont externalisé les problématiques de RH et protection sociale en faisant appel à ces autoentrepreneurs (l'ubérisation, l'eatisation, nommez là comme vous voulez) et c'est à l'état de revoir éventuellement ses lois pour s'adapter car les entreprises les ont contournées


Et on entend que je ne sais quelle Cie aérienne se refait une flotte chez AirBus et Boeing vu que ça repart de plus bel, tourisme et affaires

Et parallèlement on entend ce reportage de Madagascar ("Madagascar : une famine causée par le réchauffement climatique")


On vit donc dans un monde bicéphale qui d'un côté avance tête baissée, et de l'autre perd la tête devant tant de contradictions

Corroborer n'est pas prouver. Voir Karl Popper, Conjectures et réfutations et Gaston Bachelard, Le nouvel esprit scientifique


En l'affaire, de science s'agissant et de son opposée, il n'y a pas une mais deux dogmatiques attitudes à écarter: le climatoscepticisme d'un côté, mais  le scientisme tout autant (sinon davantage): ce que permet l'épistémologie critique de Karl Popper. Une théorie présumée scientifique ne saurait jamais être prouvée, mais seulement corroborée, ce qui peut se produire indéfiniment; par contre elle peut être réfutée: un seule contre expérience  suffisant. Corroborée indéfiniment elle peut être également limitée (Newton par Einstein) quand une plus puissante théorie fait d'elle un sous domaine de validité: comme Bachelard l'exposa.   

Vous avez raison DS.

Le fait que le réchauffement climatique soit unanimement reconnu doit amener, à ce qu'on appelle, en droit, une présomption d'imputabilité permettant un renversement de la charge de la preuve.

Comme le réchauffement climatique est avéré, tout phénomène météorologique, même exceptionnel, est a priori "imputable" audit réchauffement (le lien de causalité étant alors présumé).

A charge des climatosceptiques de prouver le contraire.

pour tirer le bon grain de l'ivraie va y'avoir du taff , surtout que la propagande libérale va pas nous aider. ces cons veulent ne plus vendre de thermique d'ici 35 , z'ont deja pris les décisions pour nous ,surement parce qu'ils ont peur qu'on trouve une soluce qui les arrange pas vu a quel point ça bouge dans la société, putain les calottes qui se perdent. y' a pas assez de calottes je trouve . J'y crois pas du tout aux bagnoles électrique z'ont trop vite embrayé les libéraux . Je croirais plus a l'hydrogéne, mais pas celui de la bonbonne , celui produit par la bagnole. Mais Janco il est pas d'accord . Tant qu'a être libéral autant se libérer de leurs contraintes . C'est de nous que ça va venir , ils en sont incapable .

Ca ne sert à rien de s'affoler, tout cela ne durera pas, la terre est un système robuste, faisons confiance aux lois du marché.

Tout cela est simplement en train de s'auto-réguler:

Tandis que la pollution des eaux  (pour ceux qui ont accès à l'eau) diminue la fertilité masculine, les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient, des chaleurs mortelles et incendies géants s'étendent sur de vastes zones densément peuplées d'humains, et "en même temps" tornades, typhons, pluies diluviennes à répétitions anéantissent d'autres régions. 

Quelques guerres ne manqueront pas d'éclater atutour des ressources vitales raréfiées.

Tout cela va bien finir par amoindrir considérablement la population humaine de cette planète et permettre de diminuer notre empreinte carbone in fine.



Un argument assez imparable lu dans "Saison Brune" de P. Squarzoni : une méta-analyse des articles parus concernant le réchauffement/dérèglement climatique sur plusieurs années a donné les résultats suivants :

- 100% des articles scientifiques montrent et attestent la réalité du réchauffement/dérèglement climatique

- les articles de presse généraliste se répartissent à 50%/50% entre sceptiques et persuadés du phénomène

Autrement dit tous ceux qui étudient sérieusement et précisément le phénomène sont unanimes mais ça n'empêche pas les autres de relayer 50% de conneries et d'entretenir le mensonge ou la négation.

au regard du nouveau tripatouillage par nos Sénateurs afin d'abaisser encore les "exigences" de la loi climat la réduisant à son seul titre afin de prouver que nos élus font quelque chose pour le Peuple en dehors de leur intérêt, je ne saurai trop conseiller la vision de "Breaking Boundaries The Science Of Our Planet" 

On y trouve une analyse assez complète des dangers que l'on encoure et surtout que la seule solution passera par... NOS actions

Le capitalisme ne rendra pas les clefs gentiment.

Il n'admettra jamais rien de ce qui peut d'une quelconque manière remettre en question son règne absolu sans qu'on lui force la main.

Et il ne se laissera jamais forcer la main sur rien sans résister y compris avec toute la violence institutionnelle et "légale" qu'il a à sa disposition.

Même si vous ne faites pas usage de violence vous-mêmes, il répliquera avec violence, avec toutes les formes de violences possibles.

Car l'alternative est simple : le capitalisme crève ou nous crèvons tous... et il n'a pas l'intention de crever tout seul.

Vous allez me dire que je parle du capitalisme comme d'une entité avec une volonté propre. Mais quelque part le capitalisme est devenu cette entité dont la volonté est faite de la somme des volontés des capitalistes et un peu plus encore, car le tout est plus important que la somme des parties en quelque sorte.

Et par ailleurs, que les choses soient claires, je ne veux pas tuer les capitalistes (sauf s'ils ne me laissent vraiment et absolument aucun autre choix pour assurer ma propre existence), je veux tuer le capitalisme.

Sur un plan psychologique, le déni est la seule option des personnes qui ne savent pas comment gérer mentalement une situation qui remet en cause leur vision du monde (et de leur place dans le dit monde).


Sur un plan économique, l'urgence climatique est un problème qui ne peut pas être géré dans le cadre actuel de la compétition capitaliste globale (de même que l'évasion fiscale et pas mal d'autres problèmes d'ailleurs).


Sur un plan politique... sans commentaire.

"Ils ont qu'a installer des clims."


Affaire classée.


On peut retourner planter notre tête dans le sable, merci au revoir.


Comme le disait un ancien dessert présidentiel :


"Le changement climatique, c'est maintenant !"

Un bémol dans votre intro.

Il existe bien une gentrification, un séparatisme social qui s'appuient sur des ressorts prétendument écologistes, comme la marche forcée vers la voiture électrique.  

Les zones à faible émission consacrent l'idée que les plus riches d'entre nous ont droit à une écologie localisé dans l'espace, à savoir au-dessus de chez eux. Tandis que les autres peuvent vivre à l'ancienne, parqués à l’extérieur, avec le centre commercial comme agora.

Les 12 millions de Français.es qui seront bientôt hors la loi avec leur véhicule thermiques ne le savent même pas dans leur grande majorité et l'on est déjà à se demander comment s’appellera le nouveau mouvement populaire qui se prendra du LBD dans l’œil ; Gilets Jaunes ? Bleus, Rouges ?

La presse d'extrême droite s'empare de ces sujets car la seule chose qu'elle fait mine ne pas apprécier dans la violence sociale du néolibéralisme, en France, c'est son penchant pour l’hygiénisme.

Mais à n'en pas douter, elle trouvera une oreille de plus en attentive chez celles et ceux qui sont rendus coupables des 46 degrés de Vancouver parce qu'ils habitent dans des zones sans transports publics et qui possèdent malgré tout, avec leur Peugeot 106, une empreinte carbone inférieure à l'urbain.e en SUV hybride.

pour être complet il faut aussi souligner cela :


http://www.geoclimat.org/2019/01/vague-froid-canada-usa-janvier2019.html


http://www.meteofrance.fr/actualites/70524237-vague-de-froid-en-amerique-du-nord


https://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_de_froid_de_2021_en_Am%C3%A9rique_du_Nord


pour avoir de la famille qui à subit cela, ce n'était pas non plus une partie de plaisir, d'où le terme de changement plutôt que réchauffement


On va attendre que les centrales nucléaires s'arrêtent faute d'eau dans les cours d'eau pour découvrir que cette énergie n'est pas idéale. Négawatt stimule la réflexion sans réduire le débat à un médiocre "pour ou contre". Et les médias, comme d'hab, d'insister sur les sujets polémiques sans ouvrir les perspectives : éolien, nucléaire, voitures électriques... On ne peut pas dire que la majeure partie d'entre eux contribue à aider à penser.

Certes non. Il ne s'agirait pas de lutter contre la confusion générale de qui est qui et qui fait quoi.

Les anti-écolo appellent écolos des édiles de droite et de gauche qui créent des zones à faible émission

L'extrême-droite rend responsables EELV de politiques décidées par les neolibéreaux européens

Les zones à faible émission sont le faux nez de la gentrification

La droite traite Macron d'écolo extrémiste alors qu'il soutient les croissances fossiles et les projets polluants.

On appelle démocrate un maire qui veut "dégoûter" les automobilistes de venir dans les centre villes

Pour ma part, je ne divise plus la classe politique entre droite et gauche, mais entre démocrates et autoritaires...

... partisans d'une solution avec tous et pour tous d'un côté...

 convaincus que de devoir faire le bien de tous malgré eux de l'autre côté.


Wouah, l'autre, il va nous rejouer le spectre politique de la fin 19ième / début 20ième, avec des républicains et des socialistes contre les royalistes et autres autoritaires.


Et pourquoi pas ?

On appelle démocrate un maire qui veut "dégoûter" les automobilistes de venir dans les centre villes
Vous mettez sur le même plan le fait de faire une certaine forme d'aménagement urbain comportant pas mal de pistes cyclables, transports en communs, zones piétones et parkings périphériques et le fait d'écraser la contestation à coup de LBD ou d'ignorer le parlement? Vous êtes certains que c'est un découpage pertinent?

Pour ma part, je ne divise plus la classe politique entre droite et gauche, mais entre démocrates et autoritaires... 
Dans l'état actuel de la situation, la séparation n'est pas exactement la même?

Vous mettez sur le même plan le fait de faire une certaine forme d'aménagement urbain comportant pas mal de pistes cyclables, transports en communs, zones piétonnes et parkings périphériques et le fait d'écraser la contestation à coup de LBD ou d'ignorer le parlement? 

Non, du tout. J'affirme qu'un.e politique qui veut "dégoûter" ou "éradiquer" bafoue la démocratie.

Pour ma part, je ne divise plus la classe politique entre droite et gauche, mais entre démocrates et autoritaires...
Dans l'état actuel de la situation, la séparation n'est pas exactement la même?


Justement non, voir les exemples précités. Ceci dit, je considère de gauche LFI et plus à gauche. Et je n'entend pas par ici des choses comme : "j'ai été elu, je fais ce que je veux."

"J'affirme qu'un.e politique qui veut "dégoûter" ou "éradiquer" bafoue la démocratie."

Sans rire...? Sans nuance ? C'est juste ça le critère ? Ceux qui ont cherché à "éradiquer" le travail des enfants étaient des autoritaires anti-démocrates...?

Autre manière de le dire : quelles sont les vraies conséquences d'un déontologisme pur sans aucune notion de conséquentialisme...? Et est-ce qu'il "aide à penser" des thématiques en profondeur ?

Je vais être plus claire, Hidalgo qui soutient cette position sur l'éjection des véhicules termiques de Paris, elle propose une loi discriminatoire, pas une simple volontée de "dégouter", et elle était un soutient du gouvernement qui nous a pondu la loi El Khomeri, l'état d'urgence permanent et a soutenu le préfet Lallemand. Il faudra m'expliquer quels sont ses marqueurs de gauches, franchement.

Mais on est bien d'accord.

Ce n'est pas moi qui la qualifie de gauche. Pour moi, la gauche c'est les Insoumis et plus à gauche.

"Dégoûter", c'est le mot du maire de Bordeaux. "Loi discriminatoire", "dégoûter" sont des synonyme ici, non ?

Si on parle d'aménagements urbain, on dégoute forcément quelqu'un, dans le Paris des années 80s, c'était les piétons et les vélos, dès qu'on modifie l'aménagement on favorise un type d'usager contre d'autres.

"Loi discriminatoire", "dégoûter" sont des synonyme ici, non ? 
Tout dépend ce qu'on "dégoute", si on dégoute un moyen de transport, les bagnioles dans leur diversité, mais qu'on met des alternatives qui permettent de ne pas discriminer les populations en terme de revenus (transports publics accesibles, nombreux et peu couteux), ce n'est pas discriminatoire envers une population. Si on discrimine les bagnoles des classes pop au bénéfice de celles des classes aisée, c'est très différent.

J'en reviens à mon indignation première : quand on est une femme, un homme politique, on ne dit pas que l'on veut dégoûter les citoyen.nes.

On n'emploie pas ce mot, jamais.

On ne dégoûte pas les citoyen.nes, on les convainc, on les rallie, on les fédère.

Le terme est foireux, on est d'accord, mais les tires de barrages sur Mélenchon m'on vaccinée contre l'idée de juger un politique sur un mot mal placé.

Oui, mais ce mot fait système.

Derrière la sortie du maire de Bordeaux, c'est toute une baronnie de politiques, socialo, liberaux, écolos,  qui s'appliquent à nous faire comprendre qu'ils ont été élus et que c'est eux les chefs.

Vous savez, la sortie de l'andouille de la semaine : "la démocratie, c'est une fois tous les 5 ans, dans les urnes."

On a un contexte pour ce méfier, ça c'est sure...

Quand Melenchon hurle qu'il est la République face à une opération de police menée à 6 h du matin, comme si'il s'agissait d'un groupe criminel alors qu'il s'agit de perquisitionner un parti politique, avec 150 policiers dont 75 avec des fusils mitrailleurs, oui, il est la République. Sans conteste.

Oui, et nous le savont car on a étudié le contexte, ce qui n'est pas du tout le cas de tout le monde.

Et c'est là que les médias font leur boulot... ou pas!

Claude Allègre est toujours vivant.


Avant d'être froid, il va avoir bien chaud....

Qaund est ce que vous invitez Jancovici , peut être l'avez vous deja fait .Il a un sacré discours sur ce qu'il faudrait mettre en oeuvre .Un tres bon vulgarisateur , perso son discours m'a un peu dérangé vu qu'il ne reprend pas les propositions de Mélenchon .Mais bon ça parait tellement cohérent .Ca se réchauffe , quand on voit les courbes depuis le moyen âge et ça s'accélère , si on peut compenser le truc intelligemment , ce serait cool, aha ah .

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