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Brexit : ce résultat n'est pas un résultat

Le Brexit peut-il ne pas se produire ?

Derniers commentaires

A moins que les pétitionnaires contre le BREXIT soient plus de 17 000 000 j'ai tendance à penser que c'est voté et bien voté!
BHL, Cohn-Bendit, Quatremer et quelques autres sont à 2 doigts de militer pour le rétablissement du vote censitaire.

Visiblement, le prolo de base est bien trop con pour savoir ce qui est bon pour lui.
Bravo pour cette analyse, que je partage !
Cependant vous faites une petite (ou grande ?) confusion sémantique, très fréquente, entre les mots "suffrage universel", "vote" et "élections" :

1/ Elections : c'est le système sous lequel nous vivons depuis 1789 environ, qui nous fait élire nos maîtres (professionnels de la politique à vie), tous les 5 ans, entre des candidats qu'on n'a pas choisis, issus de magouilles des partis politiques. Ils gouvernent ensuite sans contrôle, sans respect de leurs promesses démagogiques, et sans garantie que cela soit dans l'intérêt général (l'expérience montre au contraire qu'ils agissent dans le sens des intérêts de leur classe et des oligarques qui ont financé leur campagne). On nous a fait croire que ce système s'appelle "la démocratie", ce qui est utiliser les mots à l'envers.

2/ Vote : le peuple vote directement ses lois, sans intermédiaire ; ce peut être via un referendum comme le Brexit, ou un referendum d'initiative populaire, ou autre ; les athéniens votaient leurs lois chaque matin. C'est le principe de base de la démocratie, honni par la classe dirigeante

3/ Suffrage universel : tous les citoyens (majeurs) vont aux urnes, qu'il s'agisse d'élections ou de vote des lois. Le vote censitaire (seuls les riches s'expriment) a longtemps existé en France et les femmes ne participent que depuis 1944. On nous fait croire également que suffrage universel = démocratie

Les mots sont importants. Merci.
Un bénéficiaire inattendu du Brexit (et plein de victimes potentielles, nous):
[quote=Reporterre du 29 juin]En raison du Brexit, la Commission européenne a décidé de reporter à dans dix-huit mois la décision sur l’interdiction du glyphosate. Une bonne affaire pour Monsanto, qui produit cet herbicide.
Il n'y a pas que le suffrage universel qui soit bien malade : avec le 49.3, le suffrage indirect l'est aussi. Les députés ont voté une loi à laquelle la majorité des citoyens sont opposés.


C'est la démocratie représentative, qui est malade. Malade de ploutocratie, de collusion entre le pouvoir politique, le pouvoir financier, le pouvoir médiatique, la technostructure...
Ou plus exactement, c'est tout le système politique qui est "malade", en crise (et je ne parle pas de la criséconomique tant rebattue), et multiplie les symptômes — violences policières, abus de pouvoir administratif, cumul de mandats et de "casquettes", déni de résultats de votes, bidouillages de cartes électorales, bricolages forcés de collectivités territoriales, controlite aigüe (de préférence sur les pauvres et les petites entreprises), parcage et noyade des réfugiés... comme autant de furoncles qui puent...

Dans ces cas là il vaut mieux éviter de se focaliser sur le symptôme : tant qu'il n'y a pas d'amélioration globale de la démocratie et des droits humains, ça peut puruler n'importe où, n'importe quand.

Je ne veux plus perdre mon temps à réfléchir à des votes truqués : l'urgence, il me semble, est d'instaurer la démocratie dans tous les domaines où les citoyens en sont dépossédés : l'entreprise (vive les coopérative, les associations, la collégialité), la consommation (coopératives aussi, commerce équitable — y compris "de proximité"—, boycotts), le pouvoir citoyen (ne serait-ce que d'assister aux conseils communaux et intercommunaux !), la préservation et le développement des "communs" (du foncier à l'immatériel)... C'est cette vitalité de la démocratie "au quotidien" qui peut faire contrepoids au pouvoir de nuisance du système "représentatif".
Je suis comme tout le monde, je ne connais rien de l'avenir.

Mais de voir toute cette presse, ces politiques, et ces milieux économiques, se contorsionner pour se sortir de là, c'est carrément jouissif. Ce déni absolu pour des gens qui nous répètent à longueur de temps qu'il faut qu'on s'adapte.... Là ça ne l'a pas fait. Pas du tout. On a eu droit à toute la panoplie du deuil : le déni, colère, marchandage, dépression... Acceptation ?

Dur ! Dur ! L'adaptation a pris plusieurs jours, et ce n'est pas fini.... Parce qu'il va falloir en avaler des couleuvres avant que la situation ne se régularise. Nous on en avalera, mais eux aussi.

J'attends de voir...
Le suffrage universel est mort depuis longtemps? Ah bon? On est en dictature alors?
Finalement autant regretter Franco (ça c etait un regime démocratique) ou s exiler à cuba, il y fait si bon vivre.
Ca me fait penser à ceux qui voudraient interdire la grève. En Corée du Nord il n y a pas de grève.
Enfants gâtés...
Pour ce qui est de la pétition anti Brexit ... je ne vois pas ce qu'elle a de décisif: plus de 16 millions de britanniques ont voté contre le Brexit, qu'y a t il de significatif à ce que 3 millions d'entre eux se prononcent a nouveau contre celui ci?
"La preuve du pudding, c'est qu'on le mange."
Si Friedrich Engels dit vrai, alors : "La preuve de l’Union européenne, c'est qu'on peut en sortir."
Cette phrase résume à elle seule la peur panique d'une partie des radicaux (de gauche ou de droite) de ce pays :

Le plus fascinant, dans la frénésie des dénégateurs du Brexit, c'est qu'ils passent sous silence les conséquences possibles d'une possible annulation, de facto ou de jure, du vote britannique. Si par aventure, au prix de mille ruses et arguties, l'Europe échappait au Brexit, ce serait pour le coup un avis de décès officiel : celui du suffrage universel.

Bien sûr, ce n'est pas à cause du sens de la phrase, qui est d'une mauvaise foi terrible. C'est ce qu'elle tente de cacher. Si, parmi les radicaux on admet que le referendum est parfois une erreur, on risque d'envisager de reconnaître que peut-être l'antienne sur le TCE en 2005 est un argument fallacieux pour dire que les français ne veulent pas de cette Europe là. Et ça, ce serait terrible, tant c'est devenu une manière convenable et convenu de dire que le peuple est bailloné.

Oh, on sent bien que certains sont gênés sur les bords. À rebours, ce référendum sent tellement le populisme, le vote "contestataire mais pas vraiment je voulais seulement envoyé un message". Bien sûr il y a le problème des écossais qui n'ont rien demandé à personne, bien sûr il y a la possible catastrophe pour l'Irlande du Nord. Il y avait les arguments des brexiteurs, qui s'avèrent complètement faux, ils le reconnaissent eux-mêmes, en plus de leur éhontée xénophobie et de leur manque de solidarité. Il y avait les arguments des anti-brexiteurs, qui présageaient une catastrophe en train de poindre actuellement. Bien sûr, ce sont les vieux qui ont voté, prenant la décision qui affectera essentiellement les jeunes. Bien sûr, ce sont les zones les plus favorisés par l'UE (en Angleterre) qui ont voté contre. Bien sûr, on pourrait être surpris que des gauchistes soutiennent un vote qui relègue l'UE au rang d'entité profondément antilibéral, mais après tout, ils n'hésitent pas à promouvoir un souverainisme qui n'est rien d'autres qu'un nationalisme déguisé et jouent les aveugles quand ils ont le même programme politique que le FN.

Bref, le vote et son résultat sont indéfendables de tout point de vue un tant soit peu rationnel. C'était une idée à la con, les gens ont au mieux voté pour envoyer un message plutôt que par volonté réel, au pire ont fait preuve pour une bonne part d'une xénophobie et d'un individualisme peu honorable.

Mais non, le peuple a voté, et c'est super un peuple qui vote. Les journalistes devraient leur rendre hommage, les féliciter, et dire que tout va bien, la GB va partir vers de nouveaux horizons sans nuages. PARCE QUE LES GENS ONT VOTÉ !

Tout ça, parce qu'en 2005, la même chose est arrivé. Parce que ça validerait l'hypothèse selon laquelle les gens ont voté contre Chirac plus que contre une constitution dont ils ne comprenaient pas grand chose, et contre laquelle on a invoqué des arguments complètement faux et irrationnels, comme l'interdiction de l'avortement ou le rétablissement de la peine de mort. Hypothèse au demeurant fort bien validé par le fait que les mêmes gens votèrent deux ans plus tard pour deux européistes convaincus, dont le gagnant avait promis de négocier un nouveau traité pour l'UE.

De manière encore plus fascinante, la vraie gauche se retrouve à défendre le pire du nationalisme, comme en 2005, sans lequel aucun des deux référendums ne serait passé.

Vraiment, invoquons la mort du suffrage universel, rien que ça, pour dire qu'on n'a pas le droit de critiquer quand le peuple vote, de dire qu'il peut faire des erreurs, et vouloir que ces erreurs soient évités, de manière tout à fait démocratique. Qu'est ce qu'il faut pas faire…
Dear Daniel Schneidermann

And so what ?

We should look forward including ASI, which, in my opinion, is also fascinated
by all these outdated "IF... !" comments

Best regards

Michel Frey
D'accord comme souvent avec une grande partie de l'article, sauf le qualificatif "excellent" accordé aux Décodeurs, qui avaient déjà publié un article ultra-partisan et truffé d'erreurs sur les chiffres de la manifestation nationale du 14 juin à Paris.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/06/17/manifestation-du-14-juin-les-calculs-fous-des-militants_4952684_4355770.html
Critiquant le calcul du site initiative communiste qui tentait de valider le million de manifestants, les décodeurs, suite à une erreur de calcul grossière, arrivaient à "prouver" qu'il y avait eu entre 7 200 et un peu moins de 30 000 manifestants !

Bref, ça touche sûrement pas tous leurs articles mais ils sont loin d'être irréprochables non plus:/
ce week end a #nuitdebout il y avait Lordon et le Brexit en débat . https://www.youtube.com/watch?v=6yfvBYVRpJE&feature=youtu.be

A 14h manif contre la loi travail de bastille 14H a Place d'italie .
Idée matinale :
Ne serait-il pas bon de proposer la création d'un passeport européen pour tous ces gens qui comme moi restent farouchement en faveur de l'Union des peuples européens et ont appris avec le temps qu'ils n'étaient certainement pas des nationaux au sens que le XIXème siècle avait voulu en faire, et encore moins ce que les deux guerres mondiales n'avaient eu de cesse d'en détruire.

Les détenteurs d'un tel passeport pourraient donc sauter d'un pays à l'autre au fur et à mesure que la vague nationaliste xénophobique fainéantique sous couvert de lutter contre la pieuvre de Bruxelles vomirait ses Brexit, Frexit, Denxit etc pour retrouver les joies des octrois sur le Rhône, des chiens contrebandiers en Flandres, de la sesterce, de la piastre, du sol et des deniers sans oublier le Rijksdaalder et le Geeltje.

Bien sûr tout fumeur sait qu'un pipe est une pipe (sans parler des analogies fumeuses et malvenues ici) et un référendum pour le Brexit est un référendum de 52% de gens "sains de corps et d'esprit" qui malgré tous les avertissements votent pour des menteurs, se font avoir par des affiches qui comme le rappelle Maître Korkos sur son crayon perché ne sont que des actualisations d'affiches d'une époque Godwinesque.

Tenez, rien qu'à l'instant, tombe la nouvelle que Balkany renonce à se présenter dans les Hauts de Seine. Comme quoi, Balkany avait encore jusqu'à ce matin une croyance aveugle en les referendums/élections et était persuadé que des gens "sains de corps et d'esprit" pouvaient voter pour lui. Un escroc n'est pas un escroc.

Tenez encore, rien qu'à l'instant, tombe la nouvelle que Arnaud Montebourg pense que l'Union Européenne s'est construite contre les peuples. Merci Arnaud, manquez plus que toi pour nous éclairer par un adage populaire. Comme quoi, un pitre n'est pas un pitre.
Un référendum qui n'a pas de valeur légal n'est pas un référendum, c'est une pétition. Faut faire gaffe aux mots qu'on utilise.
Le plus consternant étant que la plupart ayant voté pour le "Brexit" craignaient d'être envahis par les Turcs. Un petit avant-gout de ce qui nous attend en 2017 ?
Pour compléter :
http://www.liberation.fr/debats/2016/06/27/le-brexit-cet-anti-grexit_1462429
D'ailleurs, qu'est-ce qu'un référendum, sinon un "pernicieux instrument de l'autoritarisme" ? entonne Thomas Legrand sur France Inter.

Youpi, Toto est contre l'Ayraultport !

Le plus fascinant, dans la frénésie des dénégateurs du Brexit, c'est qu'ils passent sous silence les conséquences possibles d'une possible annulation, de facto ou de jure, du vote britannique.

Qui peut nous rappeler le nom de ce pays où Cruelleuropa a fait revoter ce cochon de peuple jusqu'à ce qu'il dise oui ?

Lors du référendum de 2015 en Grèce, on était... en Grèce.

Et là on est en Grande-Bretagne, un pays autrement plus difficile à écraser que celui des bouffeurs de feta, danseurs de sirtaki et des soldats en jupettes de tapettes (second degré, la modo!).
"ce serait pour le coup un avis de décès officiel : celui du suffrage universel. "

Dans un texte célèbre en son temps, J.P. Sartre expliquait comment, le suffrage universel, institué sur le fondement du suffrage censitaire, ne permettait aux travailleurs que de "voter en propriétaires bien qu’ils ne possédassent rien".
Ce texte, c'était "Elections piège à cons" *, dont le Brexit ou le référendum NDDL sont les plus parfaites illustrations... 43 ans plus tard!

Sarte disait entre autres:
"Tous les électeurs font partie des groupements les plus divers. Mais ce n’est pas en tant que membre d’un groupe mais comme citoyens que l’urne les attend. L’isoloir, planté dans une salle d’école ou de mairie, est le symbole de toutes les trahisons que l’individu peut commettre envers les groupes dont il fait partie. Il dit à chacun : « Personne ne te voit, tu ne dépends que de toi-même ; tu vas décider dans l’isolement et, par la suite, tu pourras cacher ta décision ou mentir. » Il n’en faut pas plus pour transformer tous les électeurs qui entrent dans la salle en traîtres en puissance les uns pour les autres."

Et du coup, aujourd'hui les 'traîtres' se déchirent les uns les autres, renvoyant en définitive dans un superbe paradoxe les Remains et les Zadistes dans le même camp de dénégation du piège à cons universel!
Et re-du coup, il n'y a plus guère que les 500 pétitionnaires des Iles Tonga qui ne soient pas trop piégés...

* Sartre - Elections, Piège à cons - Les temps modernes n°318, janvier 1973 - Extrait ici - attention ce lien télécharge directement l'extrait
Il n'y a pas besoin d'annuler le référendum ou de faire quoique soit. Le référendum est consultatif, non contraignant. Pour être effectif, la mise en œuvre de l'article 50 doit être votée par les parlementaires. Il faudrait donc trouver un gouvernement soutenu par une majorité pour faire passer le texte. Les candidats prêts à le faire ne semblent pas se bousculer au portillon…

Pronostic le plus probable: Cameron laisse pourrir la situation, puis provoque des élections anticipées. Le référendum reste lettre morte.

Problème : cela rend fou les autres dirigeants européens qui voient fragilisée leur autorité. Exemple d'incohérence: Hollande demande aux Britanniques de se dépêcher et simultanément, son premier ministre enterre le Tafta, donnant raison aux sceptiques. Panique à bord…
Il y a dans Libé une interessante tribune d’Etienne Balibar à ce sujet :

Le Brexit, cet anti-Grexit

Par Etienne Balibar, philosophe
27 juin 2016 à 18:01

Faible, Athènes a été ostracisé à l’intérieur des frontières de l’Union. Il y a fort à parier que le processus sera inverse pour les Britanniques : la géométrie du système européen s’adaptera pour les réintégrer par la bande.

http://www.liberation.fr/debats/2016/06/27/le-brexit-cet-anti-grexit_1462429
Faut-il vraiment se tailler pour une pipe?
Quand un certain a raconté des conneries au "peuple" et que personne ne les a dénoncées et que la majorité du dit peuple les a avalées, alors le résultat du référendum est pour ainsi dire truqué et la démocratie malade se rebiffe.
ça, c'est quand le résultat du machin est respecté.
Parce que nous, les gaulois, on a bien dit un gros non au traité de Lisbonne et nos raisons étaient valables. Mais le" Petit Manitou "s'est assis dessus et on en profite depuis. Pourtant, l'écervelé demande un nouveau référendum...probablement pour faire comme sa concurrente du FN.
Le problème est que le choix de quitter l'union européenne est très stupide et sa réalisation est quasi-impossible pour un pays comme la Grande Bretagne. Les leader du Leave (qui ont soutenu le Brexit par opportunisme politique) ne désiraient que marquer des points politiquement avec une courte victoire du "remain", et maintenant il n'y a que des mauvais choix.
- Soit la GB quitte l'UE, avec pour conséquent un affaiblissement économique et politique durable tant pour la GB que pour l'union européenne.
- Soit on s’assoit sur le référendum, et les gens vont se demander à quoi ça sert de voter.

Le suffrage universel a ses limites, et la montée de la xénophobie, du racisme, aboutit à un repli sur soi destructeur et aux résultats de 2002, 2005 ou de la semaine dernière. Sans parler de l'élection de crapules comme Berlusconi, Sarkozy et peut-être demain Trump. Triste époque, et l'avenir sera sans doute pire...
On pourrait aussi dire, depuis 2 jours: Ce gouvernement n'est pas à un gouvernement (C'est pas à nous de faire les plans du Brexit, dixit Osborne ce matin), cette opposition n'est pas une opposition (Presque une bagarre hier après-midi à la sortie de la réunion à huis clos des parlementaires travaillistes), ce pays n'est pas un pays (Ecosse, Irlande du Nord).
Et bien sûr: ces promesses n'étaient pas des promesses (financement du NHS, fermeture aux travailleurs étrangers).
Le Brexit n'aura pas lieu et ça passera comme un lettre à la poste. Mark my words.

La seule question qui mériterait d'être posée, si l'on se pose réellement la question du Brexit, c'est de savoir si l'oligarchie y a un intérêt ou non. Tout le reste, les faux-semblants de démocratie, c'est de la littérature.
Tout à fait d'accord avec Daniel. Que le résultat plaise ou pas, un référendum est le choix d'un peuple et doit être respecté en tant que tel dans une démocratie. L'Europe y perdra son âme dans le cas contraire et même pire, ce serait le signe d'une organisation autoritaire et anti-démocratique.
Plus que d'y perdre son âme, je pense qu'elle révélerait au contraire ce qu'elle est au moins (au moins !) depuis le Traité de Lisbonne, qui est pour la France, je vous le rappelle, le remaniement à peine voilé du projet constitutionnel rejeté en 2005. Avoué qu'imposer une constitution qui a été préalablement refusé par voix démocratique, on a déjà fait mieux dans l'exemple d'une âme à perdre. La preuve que celle-ci est déjà perdue depuis longtemps est que beaucoup ne voient pas le problème au fait d'éventuellement recommencer ce qui a été déjà fait avant. La différence du cas Brexit et de son annulation éventuelle, c'est qu'ici ce serait pleinement flagrant. Aucun traité, aucun dédale bureaucratique servant d'enfumage n'arrivera à masquer l'évidence.
" ce serait le signe d'une organisation autoritaire et anti-démocratique"

ce qu'est l'Union Européenne, et qui arrange bien de nombreux européens... donc finalement c'est tout à fait possible.
L'Europe aurait combien d'âmes? Parce qu'elle en a déjà perdu quelques unes...
[quote=Evora]ce serait le signe d'une organisation autoritaire et anti-démocratique Ouais.... le NNN ième signe. Voit qui veut.
" la démocratie , c'est deux loups et un agneau votant ce qu'il y aura au dîner...( la liberté, c'est un agneau , bien armé, qui conteste le scrutin ) "
Ceci n'est pas une union européenne.

Bien, le Magritte !

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