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"Blast", où l'on souffre de l'info

D’après nombre de celles et ceux qui y sont passé·es, les pratiques de la webtélé marquée à gauche sont aux antipodes des valeurs prônées dans ses contenus. La moitié des membres fondateurs·rices du projet sont parti·es, ont été placé·es en arrêt maladie, ou licencié·es, sur fond de management brutal. La médecine du travail a lancé une alerte pour risques psychosociaux. Une quinzaine d’ancien·nes et actuel·les de l’équipe témoignent, quasi unanimes. Face au déni de la direction, qui dément ou minimise les faits.

Commentaires préférés des abonnés

Bonsoir,
En tant qu'ancien bénévole de BLAST (correcteur des sous titres souvent + de 2 heures par jour. J'y prenais beaucoup de plaisir avec mes compères), j'ai vécu de trés prés certaines de ses crises (licenciement de Serge Faubert, notamment dont(...)

Nooooooon...... blast cest la meilleure chaine youtube d'info.... Gache pas tout Denis !!! 😡Gache pas tout !! 

Meric ASI pour l'enquete. les medias de gauche ont besoin detre exemplaire pour montrer la voie.

Denis Robert est un récidiviste. Après avoir viré A Lancelin , il a voulu tuer Le Media en lui réclamant des indemnités exorbitantes.

Il adore parler de ses états d'âme dans ses editos où son égocentrisme déborde.

Quand à M Enthoven... C'est décidément(...)

Derniers commentaires

Vous donnez ici la réponse à aux questions que je me pose depuis le début : 

mais comment font-ils pour sortir autant de contenus ?

Mais comment font-ils pour ne pas déprimer avec tous les sujets qu’ils traitent ?

mais quel dommage, leurs contenus sont tellement intéressants.

https://infodujour.fr/wp-content/uploads/2023/06/Intervention-VOLONTAIRE-12-JUIN-PRMX2110865A1.pdf pour compléter votre article voilà ce que dit l 'avocat d'assanges Juan  branco au sujet de Denis robert  à l'occasion de la perte d'agrément de anticor 

Je me rappelle d'une vidéo où Denis Robert se foutait de la gueule de ceux qui portent des masques dans le train. Qu'on soit pour ou contre le masque, c'est une chose. Mais l'attitude "foutage de gueule" m'a estomaqué.

Cette attitude montrait un personnage qui n'est ni calme, ni posé, un personnage qui n'a aucun respect. C'est à partir de cette attitude qu'il est devenu impossible pour moi de soutenir Blast. Impossible de soutenir un personnage odieux dans son comportement, même si je suis à priori de la même sensibilité sur l'échiquier politique.

Et alors même que j'apprécie énormément les séquences présentées par Salomé Saqué.

<< [vos] "responsabilités" de "grande fille" >> ?? Mais quel ****.. tout mon soutien.

Merci pour cette excellente enquête. Petit chipotage : Olivier-Jourdan Roulot, et non pas "Olivier Jourdan-Roulot"

J'ai toujours été étonné de la quantité de vidéos et d'articles publiés, pour un média si jeune, ils ont démarrés sur les chapeaux de roues. Je pense que leurs ambitions sont au-delà de leurs moyens. Certes, l'actu ne s'arrête jamais, il faut traiter parfois très rapidement certains sujets mais franchement si moins de contenu pouvait réduire la pression, ça ne m'empêcherait pas de les suivre. Si ces faits sont avérés, je leur souhaite de prendre le taureau par les cornes et de revenir plus soudés. Merci à ASI et courage à eux !

(en tant que cofondateur de Blast)

Communiqué

Le 20 juin 2023



Blast a l’habitude de l’adversité et du fiel. Le journalisme que nous portons gêne beaucoup de monde et notre succès attise les jalousies.


Cette fois, Blast est victime d’une attaque d’une violence sans précédent. Un site en perte de vitesse publie une enquête à charge qui fait de notre entreprise une sorte d’enfer sur Terre. Selon Arrêt sur images, nous serions une machine à maltraiter ceux qui travaillent pour et chez nous. Les sources sont pour l’essentiel anonymes ou reposent sur les témoignages de salariés ayant quitté l’entreprise et qui ont déjà, pour certains, largement commenté leur départ.


Nous contestons intégralement et fermement cette « enquête » et son contenu, dont nous dénonçons les méthodes, les trucages, la partialité et la malhonnêteté. Nous répondrons à chacune de ces accusations aussi folles qu’infondées au plus vite.


A Blast, nous avons l’habitude de lutter et de prendre nos responsabilités. Chacun devra assumer les siennes. 

Il leur faudrait un organisme extérieur pour crever l'abcès.Il existe maintenant des spécialistes comme Egae,ou autres.

Denis Robert et ses alliés auront beau se trouver mille excuses ("bons à rien", "dégonflés", etc.), que ce soit au Média, à Blast, ou au prochain journal en ligne qu'ils seront obligés de créer, en définitive, ils méritent ce qui leur arrive.

Cela semble être dans leur éthos de mal gérer les choses. Faut se faire une raison à un moment...

Voilà un article qui était presque attendu, suite à ce qu'il s'était passé au MediaTV avec Robert... En revanche, de découvrir que Mathias Enthoven fait dans le management toxique et dégueulasse, ça n'était pas forcément prévu.

J'avais été à 2 doigts de participer au financement de ce média, et puis il y a eu le coup d'éclat de Maxime Renahy, qui m'avait fait renoncer.

"Plusieurs salarié·es là-bas, résumait-il dans le message, "dressent un portrait (de moi) assez édifiant : harceleur, violent, sexiste, poussant certains salariés au suicide ou à la dépression, etc…""

Tiens tiens, l'inconscient serait-il au travail? https://www.arretsurimages.net/articles/chez-la-bas-daniel-mermet-ecrase-les-grevistes

Bref, il y a malheureusement un air de déjà-vu...

A ce sujet je recommande la lecture édifiante du "Syndrome du patron de gauche : manuel d'anti-management", d'A. Brault Moreau.


Le management brutal se retrouve dans l'intégralité du spectre des organisations de gauche (asso's, ONG, médias, etc.) 

Au bout d'un moment, il va falloir que ces structures comprennent que la fin de ne justifie jamais les moyens; qu'ils comprennent qu'un management brutal (de même qu'un management tout court) neutralise instantanément le discours et les actions portés. 


On a pu lire ici ou là des figures de gauche bien embarrassées pour s'exprimer sur ces questions - sous prétexte qu'il ne faut surtout pas taper sur les (si peu nombreux) médias de la vrai gauche. C'est une erreur, et une funeste.  Car de telles pratiques portent des coups terribles à la gauche, des coups pires encore que ceux que peuvent porter (à la presse indépendante) les médias mainstreams et la presse de droite. 


Les médias (et structures) de gauche ont l'obligation morale d'être irréprochable sur ces questions - ne serait-ce que pour la gauche, mais avant-tout (et surtout !) pour les travailleurs. C'est tout simplement une question de vie ou de mort. Les médias (et structures) de gauche doivent trouver un autre modèle, abandonner le management. Il n'y a pas d'alternative (pour le coup : TINA !) Le monde de l'entreprise, et sa fétichisation de la subordination, ne doit plus infuser dans les pratiques.  


Un sujet d'émission pour ASI peut-être ? - certes, ô combien explosif ...

Personnellement, je ne parviens pas à être totalement surpris de ce qui semble se passer dans l'arrière-boutique de Blast.

Denis Robert est sans doute un journaliste aussi respectable que bourreau de travail. Mais je me suis toujours demandé comment cet aspect de sa personnalité se traduisait dans son comportement et ses exigences vis-à-vis de ses équipes ...

Le début de réponse que je trouve ici n'est guère réjouissant, et je n'imagine pas dans un tel contexte renouveler ou prolonger mon soutien d'abonné à son aventure avec Blast. 


C'est d'autant plus dommage que le boulot produit par les équipes est souvent très intéressant. Mais la bonne nouvelle, pour elles, c'est que dès lors qu'elles ont du talent, elles pourront toujours le mettre en valeur, ailleurs...

L'essentiel est alors de se sauver d'un environnement devenu toxique et de ne pas abîmer sa confiance en soi pour mieux rebondir...


Tout mon soutien aux équipes de Blast en tout cas.

Pas convaincu par cet article qui érige des ressentis à la hauteur de faits. Alors même que les faits relatés laissent songeur : le salarié est injoignable pendant son temps de travail déclaré, et manifestement aucune instance de protection des salariés n'a été saisie.


L'histoire de mails et de messages envoyés la nuit est risible. Car ces modes de communication sont par définition asynchrones. C'eût été des appels auxquels il aurait été reproché de ne pas répondre immédiatement aurait été, effectivement, une autre limonade. On est à deux doigts d'un journaliste accusant Twitter de tourner pendant ses heures de sommeil...


L'article, biaisé, laisse à penser que le départ de la moitié des membres fondateurs corroborerait la thèse de l'acharnement, alors qu'aucun élément ne permet d'en tirer pareilles conclusions. De la même manière, les témoignages abondent effectivement vers une charge de travail et une fatigue générale, mais ce qui n'est qu'un contexte est présenté malhonnêtement comme une preuve de harcèlement. 


Encore une fois, on a une journaliste qui prend fait et cause pour une victime auto-déclarée sans recul, trop heureuse sans doute de taper sur un concurrent, en publiant des "petites phrases" de la hiérarchie sorties de leur contextes et arrangées à charge.  On attendrait plutôt des infractions au code du travail, au lieu de ça, c'est "il est entré dans mon espace vital". Et la rédaction de se demander pourquoi les confrères prennent de moins en moins la peine de répondre à Arrêt sur Image...

si j'ai bien compris, le salarié reçoit des SMS sur son portable perso à 23h. si vous ne trouvez pas ça excessif, j'aimerais pas travailler avec vous.

Ce qu'il y a de fabuleux avec les canaux de communication asynchrones (pli postal, email, sms, etc.) c'est que vous n'êtes pas obligés d'en prendre connaissance quand ils arrivent "chez vous", et encore moins d'y répondre immédiatement. C'est magique :-]


Alphonse  Allais à Jules Renard : "Excuse-moi de répondre avec retard, mais quand j'ai reçu ta lettre, j'étais au fond du jardin" ;-)

je vous parle de SMS reçus sur le portable perso. ce qui est très différent.

Ça reste asynchrone et vous avez parfaitement la possibilité de filtrer vos appels et messages : non seulement vous n'êtes pas obligés de les consulter, mais vous pouvez paramétrer votre tél pour qu'il ne sonne même pas si c'est le taf, mais qu'il sonne si c'est un pote ou de la famille (en choisissant des sonneries différentes par exemple)

Sonnerie : Aucune

alors là, je ne vous suis pas. C'est très dérangeant, même si ça ne sonne pas, parce que cela mélange tout : le personnel et le reste. Du coup, difficile de s'abstraire d'une vague curiosité, culpabilité, etc. C'est d'ailleurs sur ce principe que fonctionnent +/- les systèmes reposant sur l'attention et le continu (je suis très vague, je le sais, mais il y a eu des choses écrites là-dessus).

Vous ne pouvez pas empêcher un collaborateur de poster un élément de travail quand ça l'arrange : ce serait lui interdire d'organiser son temps de travail alors même que les journalistes de Blast ont opté pour le forfait jour. Par ailleurs, j'ai été dans une boîte où tous les collaborateurs ont refusé un tél pro par souci de confort, afin de centraliser leurs notif' perso et pro. Difficile alors de ne pas y voir un refus d'assumer ses choix à une époque où les journalistes se servent non seulement de leur tél perso, mais aussi de leurs différents abonnements perso (Twitter, Twitch, WhatsApp, etc.) pour leur activité professionnelle par libre choix.

Rien que le fait que les journalistes de base "marchent" au forfait jour devrait vous interroger. Normalement, c'est réservé à l'encadrement. Et quand j'entends dire "L'actualité ne s'arrête pas à 18 h", ça m'interpelle. Je me suis fait virer du quotidien pour lequel je bossais quand j'ai dit "je sais bien que c'est l'actualité qui commande mais on devrait pouvoir récupérer une partie des heures supplémentaires".

oui évidemment, bien sur, c'est tout à fait normal de prendre ce genre de mesure dans le cadre du boulot.

perso j'ai pas besoin de tous ces trucs, mon employeur sachant ne pas dépasser les limites en ne m'envoyant pas de SMS à 23h. ce qui devrait être le cas dans n'importe quelle boite.

Vous êtes en forfait travail, en horaires aménagés, vous choisissez vos horaires ? 


Y'a des "boîtes" qui mettent en place des horaires aménagés : obligation d'être présent et/ou joignable de 10h à 12h et de 14h à 15h30, parce-que figurez-vous que dans le monde du travail, ô surprise, il est parfois nécessaire de contacter un collègue. En dehors de ça : open bar ! Si une personne envoie un message à 4h du mat' grand bien lui fasse. Ça n'a jamais posé le moindre problème.


Là on parle d'un type qui manifestement n'a pas donné signe de vie pendant 3 jours de travail O_o"

Le journaliste reçoit des messages à 23 h, voire à 2 ou 3h du matin comme il est écrit dans l'article, et se dit qu'ils n'ont aucun caractère d'urgence. Il préfère les ignorer et ne répondre qu'à 7 ou 8 h. Etant donnée l'ambiance de franche camaraderie régnant au sein de Blast, l'absence de toute pression de la hiérarchie, aucun reproche ne lui sera fait.
C'est tout à fait crédible.

L'article pourtant à charge, ne se privant pas d'extraire de petites phrases hors de leur contexte, ne décrit à aucun moment de telles pressions. Elle ne fait que les suggérer, manquant à la déontologie journalistique.

Vous connaissez la notion d'injonction implicite ? Elle s'opère typiquement quand on reçoit un SMS pro en dehors des heures ouvrées.

Vous connaissez les notions d'horaires aménagés et de forfait jour auxquelles les journalistes de Blast ont souscrit ?

un forfait jour, ce n'est pas être disponible de 0h00 à 23h59. et visiblement, le gars mentionné dans l'article n'a pas déclaré la plage 23h-23h59 comme faisant partie des horaires aménagés.


et arrêtez de vous croire seul au monde, moi aussi j'en ai connu des chefs qui envoyaient des mails à 2h du matin. mais ça reste dans la boite mail de l'ordi du boulot et ça ne vient pas vous faire chier sur votre propre téléphone sur votre table de nuit.

exactement. Cela met en place des pratiques toxiques. il y aura toujours celui/celle qui fera valoir ou fera sentir qu'il/elle travaille, lui/elle. Dans une société portée sur "la valeur travail", qui continue tous de nous hanter.

Bonjour, 

Un sms ou un appel sur un portable perso c'est assez intrusif, des emails avec "URGENT!!!!" dans tous les sujets qui seraient envoyés à toute heure ce n'est pas raisonnable non plus. 

Si ça arrive une fois, c'est bof mais ça passe, si c'est une habitude, c'est du harcèlement.

On ne peut pas tout accepter sous prétexte qu'on travaille pour [une asso humanitaire, un media de notre sensibilité politique, un syndicat, une SCOP, un service public, un parent...] et pas pour un oligarque du CAC40.

Je suis parfaitement d'accord avec vous. Mais même si l'article le suggère, en l'état il ne caractérise cependant en rien la situation que vous décrivez.


Il n'est nullement question de faire le procès du management abusif et des conditions de travail toxiques. Tout le monde est d'accord pour condamner ces procédés. Mais pour l'heure, l'article ne permet pas d'affirmer que c'est ce qu'il se passe à Blast.


Au moins 2 SMS "de nuit" ont été consultés par la journaliste d'ASI. Certes. Mais on n'en sait pas plus. La journaliste d'ASI n'a en rien précisé que les SMS avaient un caractère urgent. Encore moins qu'ils enjoignaient leur destinataire à se remettre au boulot à 23h après une journée de travail complète et effective. Ni, tout simplement, que ces SMS sont nombreux.

en fait, si on a dérivé hors du cadre initial de l'article, c'est bien parce que vous avez vous-même généralisé au départ.

"Mais pour l'heure, l'article ne permet pas d'affirmer que c'est ce qu'il se passe à Blast."

J'ai l'impression qu'on n'a pas lu le même article. Rien que le passage sur la médecine du travail devrait interpeller toute conscience de gauche.

Comme d'hab, vous faites semblant de ne pas comprendre. 


Et en plus, vous ne trouvez pas excessif de recevoir des messages de votre banque, votre fournisseur d’électricité, d'eau, de gaz, [...] de votre parti politique préféré (il existe encore ?) à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. 


Chez moi, quelle que soit l'heure, on appelle cela de la mauvaise foi

entre vous et Le Chien, je ne pensais pas trouver des asinautes défendant des méthodes managériales abusives. comme quoi, tout existe.

Et moi, je ne pensais pas que nos idées se rejoindraient un jour ;-) Comme quoi, tout arrive!

peut etre qu' ils sont employeurs...

Décidemment quand ça veut pas, ça veut pas. 


Je ne défends pas des méthodes managériales abusives, je vous explique simplement que l'on peut recevoir des notifications pas SMS à n'importe quelle heure sans que ce soit du harcèlement. 


Ce matin à 00h39, j'ai été informé que mon bulletin de pension était en ligne. La semaine dernière à 0h13 ; 02h13 ; 05h34, mon fournisseur d'accès internet et de téléphone m'a adressé des factures. Me conseillez vous de saisir les tribunaux ?


Je répète : mauvaise foi.

la mauvaise foi elle est de votre côté.

je vous parle pas des mails des abonnements qu'on reçoit de façon random.

je vous parle d'un SMS de votre employeur (donc de quelqu'un à qui vous devez rendre des comptes).

Bah voyons! C'est quoi votre relation hiérarchique avec votre FAI? En quoi votre vie dépend des émetteurs de ces emails? Vous pensez vraiment que ça n'a pas d'impact de recevoir régulièrement des emails de boulot et des SMS de boulot sur le tel perso la nuit dans le cadre d'un management aussi toxique? Quand on se lève la matin et qu'on allume son tel, on est tout guilleret, "chouette chouette des nouvelles de mon boss, ce bon pote!"

On est dans la philosophie libérale la plus crue: Il n'y a pas de contexte, pas de relation sociale au travail, juste une juxtaposition d'individus libres et indépendants.

Berk.

Mais c'est quoi, ce monde où vous croyez vivre ?


Jamais mon employeur n'a pu se permettre de me harceler par internet ou SMS. J'étais militant syndical représentant de mes collègues, militant politique bruyant, chiant avec tout ce qui ressemble à l'autorité.


Mon boss n'a jamais mon bon pote. 


Et je ne suis pas dans la philosophie libérale le plus crue. 


Je constate avec désolation que quand j'ai voulu passer le relai à de plus jeunes sur mon travail, personne n'a voulu (j'ai les enfants, les crédits, je débute, etc, etc...) comme si quand j'avais commencé à m'engager je n'avais pas les enfants, les crédits et le boulot à apprendre.


Mais je comprends que vous n'ayiez rien compris.

Gardez votre Berk

j'espère que vous n'avez pas eu à défendre un salarié contacté par sa hiérarchie par SMS la nuit. vous l'auriez envoyé pété méchamment on dirait, sur le mode "hé, connard, tu reçois bien des messages de ton FAI à cette heure là non? alors tais-toi !".

Mais que ça ait pu vous convenir, grand bien vous fasse. Apparemment votre relation à votre boss n'était pas toxique et recevoir des textos de boulot au milieu de la nuit ne vous a pas posé de pb et n'a eu aucune conséquence. C'est formidable. Ce serait la même chose dans mon cas d'ailleurs.


Sinon, on peut aussi se mettre à place des gens des fois et pas regarder que son nombril. Là on parle de gens qui se font hurler dessus à longueur de journée par leur supérieur, avec tout le chantage implicite qui va avec: si t'encaisses pas, tu dégages et potentiellement en plus le côté pervers du boulot "pour la cause", si t'encaisses pas t'es traître à la cause. Et ils sont de manière évidente démolis psychologiquement. Dans ce contexte, qui n'est pas le vôtre encore une fois ni le miens d'ailleurs, envoyer des SMS de boulot au milieu de la nuit participe évidemment au harcèlement.

comparer une facture envoyée par un robot et un sms d'un supérieur hiérarchique \o/

Vous avez deja reçu un sms de votre employeur sur un sujet urgent à 23h ou plus ?

Pas de SMS, mais des appels téléphoniques le dimanche matin tôt, oui.


Vous savez, le monde n'a pas débuté juste quand vous l'avez connu.

enfin si vous étiez d'astreinte ou en poste le dimanche, ça compte pas...

Ben justement, non. 

Et ce n'était pas qu'une fois, et c'était aussi tard le soir en semaine, et pour tout écrire, je vous emmerde. 

D'après ce que je lis de votre prose, vous êtes juste capable de défendre des idées qui puent et de vous attaquer à ceux qui vous le reprochent.

le droit du travail c'est une idée qui pue? vous êtes un drôle de type vous. et vous étiez syndicaliste ? hé ben décidément.

Sors de ce corps, Hanouna !

Les journalistes ont opté pour le forfait jour. Tout est avantage et inconvénient. Quand on prend les avantages en criant au scandale pour les inconvénients, c'est de l'immaturité.

le forfait jour ce n'est pas un truc magique qui vous rend disponible même au fond de votre lit. il y a des règles, des clauses. moi aussi je suis en forfait jour et personne ne m'envoie de SMS à 23h.

Mais personne n'a dit qu'il fallait être disponible pour recevoir et répondre à des messages à 23h. Si vous choisissez vos horaires, vous n'êtes en revanche pas légitime pour imposer vos horaires aux autres.

Mais personne n'a dit qu'il fallait être disponible pour recevoir et répondre à des messages à 23h 


j'ai l'impression que vous, vous le dites. car le gars de Blast cité dans l'article se plaint de ça justement, et vous n'êtes pas d'accord avec sa plainte.

C'est incroyable, grâce à vous aujourd'hui j'ai approuvé Simon, avec qui pourtant je suis quasiment en désaccord sur presque tout, tout le temps!

Là je suis obligé de saluer votre engagement


Vous préférez une corbeille de fleurs ou un virement ?

Aucun mérite. Quand Zemmour dit qu'il pleut, s'il pleut je suis d'accord avec lui.

Voilà, nickel. Un nombre significatif de salarié.e.s qui pleurent, sont démolis psychologiquement avec attestation médicale et témoignages concordants même de ceux qui n'ont pas eu à souffrir du management toxique, c'est dérisoire. 


Vous êtes en service commandé pour qui?

Pas de grève à la LCI, ni d'instance représentative du personnel saisie.

Voilà, pas de plainte, pas de viol.

Voilà, donc un sms à 23h c'est comparable à un viol. Bienvenu dans une polémique en tout point raisonnable.

C'est quoi cet argument?? Je transpose votre logique dans un contexte plus grave, ce qui permet bien souvent de mettre les choses à nu. Dans les 2 cas, les gens ont souvent peur de parler aux institutions et les enquêtes journalistiques ont souvent permis de libérer la parole.


Je crois que je vais arrêter maintenant d'enfoncer des portes ouvertes, c'est fatigant et j'ai la désagréable impression de "feed the troll".

Envoyer de manière répétée des messages vocaux, des sms, des courriels pressants, en dehors des heures de travail, constitue du harcèlement moral. Du moins c'est par la collecte de ces éléments qu'une plainte pour harcèlement moral serait étayée.

D'ailleurs c'est la base de la lutte pour le droit à la déconnection. 

Outre-Rhin, certains collègues ne peuvent émettre ou recevoir de courriels via le serveur de l'institut entre 19h et 7h .

Je vous rejoins volontiers. Il se trouve des boîtes dont le personnel a milité pour un retour à la pointeuse. Mais là, le personnel a choisi le forfait jour par référendum.

"on a une journaliste qui prend fait et cause pour une victime auto-déclarée sans recul "

15 salariés sur 24 qui vont dans le même sens ça mérite questionnement, non ? 

Bien sûr, sans compter le fort turnover par exemple. Il y a, comme vous dites, de quoi se poser des questions. Mais à priori pas d'aussi graves accusations sur aussi peu d'éléments tangibles.

Je pense qu'il y a d'autres éléments non publiables qui appuient ces accusations. Nous n'avons pas accès à l'entièreté des témoignages, on n'a que le retour de quelqu'un qui en a reçu pas mal et qui doit filtrer pour éviter toute déconvenue juridique.

Après je ne prends pas pour vérité absolue cet article mais j'avoue que les déboires de DR avec le Media, Serge Faubert, Renahy, Aude Lancelin ça commence à faire une petite liste.

> "déboires de DR avec le Media, Serge Faubert, Renahy, Aude Lancelin"


Des égos détraqués règlant leur compte par médias interposés. On choisit un média où lancer des accusations "anonymes" plus ou moins calomnieuses pour voir si ça prend, et si on lâche les chiens, pardon les avocats. Résultat, dans 6 mois ASI fera la quête pour 5 à 20000€ pour payer ses "frais".


Une brève sans parti pris aurait été largement suffisante. Tant de talent, de temps et de pognon, si magnifiquement gâché, c'est beau comme ASI faisant la retape pour Amazon ou la télé-réalité made in Netflix. Je ne sais même pas pourquoi je continue de mettre en colère pour des inepties pareilles.

Le Media et Blast sont 100% dépendants de Youtube/Google (Larry Page et Sergey Brin) mais c'est la petite emission d'@si sur twitch/Amazon (Bezos) qui vous enrage ?

Je comprends pas.

Bonjour, je suis abonné à Blast depuis le tout début via kickstarter.
Merci Alizée Vincent, c'est vraiment un super article, solide et très bien écrit.
Pour les marioles, ça explique peut être qu'il y ai une campagne de financement séparée.

La direction de Blast n'a pas peur, non plus, de licencier un salarié en plein arrêt maladie. Un arrêt pour un "syndrome anxieux avec attaque de panique", certificat médical à l'appui. Selon le principal concerné, Thomas Bornot, remercié en novembre 2022, ces attaques sont imputables à son travail 


Au moins ils sont raccord avec Bruno Le Maire qui dénonce les arrêts de travail "abusifs" 


l'ennemi est déclaré : le travailleur; non seulement il doit travailler plus, plus longtemps ( 2 ans puis à la prochaine élection 3 ou 4 de plus, car la France sera encor de Droite dans 4 ans ) mais il ne doit pas se plaindre, souffrir en silence et ne pas être malade (physiquement ou psychiquement ) 


Après on pourra toujours s'étonner des accidents de travail plus nombreux et plus graves ( cyniquement les morts au travail ça fait des retraites en moins à payer; c'est toujours ça de pris pour les gens de Droite )

La comparaison avec d'autres boulots n'est pas entièrement juste.

La critique "métier passion" concerne essentiellement des boîtes qui utilisent l'argument pour faire du profit sur le dos des jeunes enthousiastes. Pour Blast il n'y a a priori pas de profits gigantesques en vue, et on peut gloser sur les 6000€ de DR mais ce n'est quand même pas le Pérou. Le travail à Blast est donc considéré comme un sacerdoce où on attend que les gens se tuent "pour la cause". C'est mieux que se tuer pour les dividendes des actionnaires même si en pratique le résultat est le même.

DR a montré qu'il pouvait être un bon investigateur, comme "éditorialiste" on l'aime ou on l'aime pas mais il a quand même réussi à mettre en place un média qui est un succès d'audience (perso je le trouve un peu superficiel mais vaut peut être mieux ça qu'une chaîne très cérébrale que personne regarde). Pour la "démocratie interne" on peut y croire moyen aussi : quand tu fais venir une forte personnalité c'est pour qu'elle imprime un ton, elle ne peut pas juste compter les points.

Le vrai problème c'est que vu les retours c'est un très mauvais manager et apparemment les gens qui le secondent ne compensent pas vraiment. Ce qu'il faudrait c'est lui laisser la ligne éditoriale et avoir un grand ordonnateur(trice) "responsable" qui sert d'amortisseur entre lui et les équipes. Avec sans doute toujours le problème structurel du sous effectif.

après Là-bas si j'y suis, le media qui as été un bordel sans nom avec sucessivement Chikirou,Lancelin et Robert. Maintenant Blast décidement les médias gauches devraient s'appliquer le catéchisme qu'il nous servent toute l'année...

Les patrons de medias de gauche sont avant tout des patrons episode 72

Bonjour, 

Merci pour cette enquête,  je suis assez sidéré par ce qui est rapporté et par l'ampleur de la situation.

Très bien de monter des SCIC, des SCOP, mais des exemples comme Blast, Railcoop, Alpine Aluminium, etc, montrent qu'à l'instar de toute entreprise capitaliste, le facteur travail peut tout autant être malmené.

Voici un reportage explosif qui pourrai typiquement être publié dans Blast.

Perso ça m'a un peu choqué quand il nous a limite engueulé de ne pas avoir reçu autant d'argent qu'il pensait pour les mariolles  alors que l'inflation était au plus haut ...

Après s'être copieusement vautré à propos du Monde Diplo, on aurait pu espérer ASI un peu plus circonspect...

Mais ça devait faire trop longtemps qu'ASI n'avait pas fait de sensationnelles révélations basées sur trois ragots à propos de Blast et/ou de Denis Robert...

Si vous êtes en panne d'inspiration, je vous suggère quelques titres : "Selon sa concierge, Hervé Kempf de Reporterre ne trie pas ses déchets", "Reflets.info touche de l'argent du Qatar, dit mon beau-frère", "Exclusif : un pigiste de Disclose n'a pas reçu ses tickets-restaurant le mois dernier", "Révélation : ACRIMED appartient à Bernard Arnault"...


L’article qui tue … blast s’en remettra-t-il ?

gros boulot en tout cas. C’est bien triste de voir ce type de fonctionnement dans des médias dits de gauche 

Dans ses editos D. Robert est en boucle et n'apporte pas grand chose... 

Un peu nombriliste le monsieur.

Et merde. Et leurs arguments, pour des gens se disant à priori de gauche... Prôner l'absence de protection salarial quelles que soient les raisons, arguer "si tu bosses pas comme un dératé sans vie sociale digne de ce nom, c'est que t'es une merde"... À moitié surpris de la part de Denis Robert, mais comme dirait l'autre, avec l'histoire du Média, ça fait beaucoup là non ? Quant à ce Enthoven... Je n'ai pas de mots assez adaptés pour dire ce que je pense de ce genre de personnes.


Mais merci beaucoup pour cette enquête bien solidement sourcée. Mais décidément, j'ai mal à ma gauche, toujours, encore.

Bonsoir,
En tant qu'ancien bénévole de BLAST (correcteur des sous titres souvent + de 2 heures par jour. J'y prenais beaucoup de plaisir avec mes compères), j'ai vécu de trés prés certaines de ses crises (licenciement de Serge Faubert, notamment dont le déroulement éxécrable, malgré nos alertes,  m'a poussé, ainsi que les autres bénévoles à "jeter ma carte" !) , je ne puis que déplorer qu'il y ait là-bas, matière à rédiger un tel article, au demeurant excellent.

Denis Robert est un récidiviste. Après avoir viré A Lancelin , il a voulu tuer Le Media en lui réclamant des indemnités exorbitantes.

Il adore parler de ses états d'âme dans ses editos où son égocentrisme déborde.

Quand à M Enthoven... C'est décidément un nom difficile à porter.

Si seulement Le media pouvait reprendre le flambeau.

A en juger par cet article, il existe des usines de confection au Bangladesh où les cadences sont moins soutenues et les rapports chefs-employés nettement plus apaisés.

Nooooooon...... blast cest la meilleure chaine youtube d'info.... Gache pas tout Denis !!! 😡Gache pas tout !! 

Meric ASI pour l'enquete. les medias de gauche ont besoin detre exemplaire pour montrer la voie.

Merci ASI pour cette enquête, même si je suis assez triste étant abonné à Blast. Je vais suivre attentivement la réponse de Blast et je prendrai la décision de me désabonner ou pas suivant la prise de conscience qu'ils auront.

Merci beaucoup pour ce papier très fort

J'aime beaucoup Denis Robert, mais je ne suis pas certain que ce soit un très bon manager.

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