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BD : contre l'IA-faussaire, le salut par la coccinelle ?

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Juste une question.

Depuis l’avènement d’internet, on nous a brisé menu menu les noisettes avec le piratage, hou le streaming, bouhouhou les profits des sociétés de prod’ les pauvres créateur·ices spolié·es de leurs gargantuesques 8 % sur le(...)

Avec l'I.A. pourra-t-on procéder à la constitut ion d'une association de malfaiteurs, sans se faire prendre ?


( c'est pour un délinquant à talonnettes )



Je suis illustratrice... Vieille illustratrice aujourd'hui à la retraite, mais on ne l'est jamais vraiment dans ce métier.
J'ai été formée dans les méthodes traditionnelles et me suis mise, au cours de ma vie professionnelle, et assez rapidement (vers(...)

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Peut-être une réponse (trop?) simple à tout cela  : que les autrices et auteurs de talents continuent à créer en se faisant confiance, sans usage trompeur de l'IA (il peut y en avoir de créatifs) et nous le disent, voire nous le garantissent (label, etc). Nous saurons toujours les préférer. Des décennies que nous achetons des bd, des ouvrages illustrés par amour pour tel style singulier, tout ceci coûte cher, pourquoi irions nous dilapider notre maigre pitance dans des productions robotisées ? 

Bien sûr restera la possibilité de la tromperie, du mensonge : cela existe partout, on trouvera les petits malins d'un manière ou d'une autre.


Probablement trop simple, ok. Les illustrateurs vivent aussi de commandes de magazines, d'entreprises : la tentation de la triche, de la facilité y sera forte, c'est vrai. Là encore, des démarches collectives peuvent aider. 


Attention à la fascination pour la puissance de l'IA, à la fois réalité ET élément rhétorique de communication de ses divers concepteurs pour l'imposer partout. Au contraire ne jamais oublier que l'IA "marche" parfois très mal, même avec les meilleurs prompts. Et bien plus qu'on ne le pense.  Relire notre inestimable Thibault Prevost, Les Prophètes de L'IA. Ne pas regarder cette facette, ne parler que de la puissance des IA au motif d'être lucide face à la vague qui vient,  c'est déjà, même avec une intention critique, se prosterner déjà un peu. Relevons la tête ! 

N'oublions pas qu'en plus de piquer nos boulots, l'IA consomme des quantité astronomiques d'électricité, pèse sur les ressources en eau, pollue l'environnement, et tout ça sans être viable économiquement, ni même proche de l'être. L'IA est donc une activité économique incroyablement prédatrice, sur le modèle Uber, Amazon etc… mais en encore pire si cela était possible. Elle est en train de vampiriser totalement notre économie et nos vies. On est probablement proche de l'éclatement d'une bulle, mais ça ne va probablement pas résoudre le fond du problème, juste créer un réalignement à la marge.

"Oui, la vague sera haute. Car ne nous racontons pas d'histoires,  rien ni personne ne tentera de l'endiguer."

Ah bon, et pourquoi pas ? Moi j'ai bien envie de l'endiguer cette vague.

En fait, même si j'aime beaucoup les articles de Daniel Schneidermann, je pense qu'il passe complétement à côté du sujet : il se laisse entraîner par cette "vague" sans le moindre recul. Il faut voir la nature de ce qui a été demandé à l'algorithme !!! Nous sommes à des années lumières d'un outil efficient. La lecture de l'essai "Intelligence artificielle, intelligence humaine : la double énigme" de Daniel Andler (voir ici) est plus que nécessaire pour aborder sereinement cette question. Ainsi de cette image : "si on grimpe tout en haut d'un arbre, on se rapproche de la lune" (et je vous laisse deviner la suite). Dans les exemples cités par Daniel Schneidermann, petit exercice : quel prompt proposé pour ne serait-ce qu'un seul dessin de Fred dans ses Philémons ? Demander de dessiner un personnage en train de boire une tasse de café, et on parle d'une "vague" ???


C'est pour moi toujours pénible de sentir cette forme de vénération de ces outils algorithmiques : est-ce le signe que cela développe le regard inné de ces parents qui voient un futur Kasparov devant leur enfant qui découvre les échecs et arrive soudainement à bouger son cavalier ???


Big blue - big apple...


Les seuls artistes qui survivront seront les génies créatifs. Est-ce une catastrophe ou une aubaine ? Pour le moment, je n'arrive pas vraiment à trancher...

et Bastien Vives sort de nouveaux opus,  292 pages, a-t-il utilisé l'IA?

J'ignore si une IA pourrait vraiment parvenir à imiter l'inénarrable anxiotortuosité de notre cher Daniel S., et produire un aussi joli lapsus que celui des personnages de Charlie Braun…

Je suis illustratrice... Vieille illustratrice aujourd'hui à la retraite, mais on ne l'est jamais vraiment dans ce métier.
J'ai été formée dans les méthodes traditionnelles et me suis mise, au cours de ma vie professionnelle, et assez rapidement (vers 1988, c'est à dire au moyen-âge) au numérique, à Photoshop, à Illustrator. J'en ai fait, des vignettes, des illustrations, des trucs et des machins mis en couleur dans un ordinateur ! Des pelletées!
Et un jour, j'ai voulu exposer mes originaux... Et des originaux,ben, j'en avais pas! L'essentiel de mon travail était "virtuel".
Je me suis donc remise aux pinceaux, à la plume, à l'aquarelle afin de pouvoir exposer mon travail, et vendre mes originaux, comme le faisant tant d'illustrateurs du passé.
C'est pourquoi je n'ai pas peur de l'IA. Ce que produit l'IA, ce ne sont ni des illustrations, ni de l'art, c'est du vent. Ce sont des données. Pour le moment, l'IA ne peint pas sur une toile, ne sculpte pas, ne dessine pas à l'encre de chine sur du papier, ne crée rien. Ce sont des données volatiles, qui, bientôt, ne pourront plus être lus et qui disparaîtront. Elles sont tellement insignifiantes que déjà, elles n'intéressent plus. Elles ont besoin d'électricité et d'un ordinateur pour être faite, et souvent, pour être vues.
Les miennes s'entassent dans des cartons, dans des boîtes, sont parfois sorties pour être montrées et exposées. Elles sont vraies.
Toutefois, je fais aussi des tirages de mes œuvres numériques moi-même, en sachant que le support et l'encre ne seront pas pérennes.
Et bien sûr, cerise sur le gâteau, elles sont uniques. Elles ne ressemblent pas à des images mille fois vues.
Il n'y aura pas de Sempé IA, de Hugo Pratt IA, de Franquin IA. Peut-être parce qu'une illustration, une peinture, un dessin ne sont pas juste une illustration, une peinture, un dessin, c'est une âme qui s'exprime. Une âme unique, nourrie elle-aussi d'images, mais surtout d'émotions. C'est sans doute toute la différence.

En fait, ce qui manque à l'IA, c'est l'intention cœur de l'acte artistique. À ce jour, elle n'est que technique, et la technique, si elle est impressionnante, n'est pas en elle-même l'art.

Fait intéressant, si les graphistes sont effectivement en boule dans un coin de la pièce en attendant que l'automatisation leur tombe dessus, en école d'art ou de design, personne ne semble inquiet et l'IA en tant qu'outil d'étonnement est même marginalement présente dans certains enseignements.

L'art est un dialogue entre humains, et nos robots ne semblent pas près de nous substituer.

Juste une question.

Depuis l’avènement d’internet, on nous a brisé menu menu les noisettes avec le piratage, hou le streaming, bouhouhou les profits des sociétés de prod’ les pauvres créateur·ices spolié·es de leurs gargantuesques 8 % sur le prix de vente de leurs créations, les amendes et le blocage des sites, hadopi…


Mais ces programmes peuvent piller le contenu en ligne pour le réutiliser en faisant des bénéfices et c’est ok ?


Peut-être qu’il faudrait envisager un impôt spécifique, non ? Plutôt élevé, vu que ces machins ne seraient rien sans les masses de données utilisées sans l’accord de personne. Et rétroactif bien sûr.

(En considérant en l’absence d’informations que la totalité du contenu en ligne a été pillé, histoire de ne pas les laisser temporiser à l’infini en refusant de fournir les dites informations.)

À voir ensuite de quelle manière le fonds constitué pourrait être utilisé au bénéfice de la collectivité (mais je ne doute pas qu’il y aurait de bonnes idées).


Ou alors on se résigne devant le fait accompli (encore) en acceptant que les lois, le respect de la création, tout ça, ce n’est que pour la plèbe ?

L’ia ne peut faire que dans la doxa dominante , il est là le danger . Surtout quand la doxa dominante est le résultat d’une vision à court terme .C’est la mort de l’imagination , c’est la mort de l’humanité . Et l’avénement de ….D’une nouvelle espèce de fourmis ?…Et c’est marrant , déjà sans ia , on en est pas loin .Surtout depuis qu’il paraitrait que les abeilles votent ….Sauf peut être pour ceux qui dirigent les fourmis …Mais est ce que l’humanité peut renaitre de la pensée de zuckerberg?..Ou thiel …? 

C'est bizarre comme les arguments de cet article me rappellent  ceux utilisé pour distinguer l'homme de l'animal.

Avec l'I.A. pourra-t-on procéder à la constitut ion d'une association de malfaiteurs, sans se faire prendre ?


( c'est pour un délinquant à talonnettes )



Point n'est besoin de l'IA pour que le capitalisme nous inonde d'objets frelatés.  Cette chaine youtube a démontré récemment par exemple la supercherie Mariah Carey : https://www.youtube.com/watch?v=t8ONPd926_s


D'autres vidéos montre que c'est également le cas de Taylor Swift, et n'en déplaise à beaucoup, que nous n'avons pas entendu la voix de Céline Dion aux JO. ATTENTION : dans ce dernier cas, ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas chanté. C'est plus subtil : juste qu'on pas entendu ce qu'elle a chanté. La volonté de perfection scénique en arrive à abandonner l'idée même de « direct ». Heureusement, cette chaine montre, en contre-exemple et comme support de son propos, que les preuves sont aussi là que des artistes chantent, comme MJ ou Adele.


À nous de faire le tri !

Preuve que cet article n'a pas été généré lui aussi, Il manque un "se" sur la derniere ligne. 😉

Qui pourra se payer le luxe de ne pas satisfaire d'une production de faussaires ?

Qui pourra se payer le luxe de ne pas se satisfaire d'une production de faussaires ?

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