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"Avec la RGPP, les préfets sont aujourd'hui en slip"

Derniers commentaires

Vraiment extraordinaire cette façon de raisonner !
"la RGPP a suffisamment de conséquences négatives pour qu'on n'en rajoute pas. Des autoroutes bloquées, il y en a eu bien avant la RGPP !".
faut être en état de chaos cognitif pour se laisser berner pas d'aussi grosses ficelles...C'est même plus de la propagande, c'est même plus du mensonge, c'est carrément une insulte
si quelqu'un vous dit "y en a plus qu'avant" peu importe de quoi il parle si pour le contredire vous lui répondez "c'est pas vrai parce que y en avait déjà avant" vous êtes tout simplement ridicule.
Si Dieu existait il aurait fait en sorte que le ridicule tue....on serait moins emmerdés....
Baf, tous les exemples cités par notre égérie néo-libérale sont faux et reflètent une vue digne de ces fameuses agences de notation: "vu de très loin (cad de notre microcosme ou de notre paradis fiscal), tout se ressemble".
Si l'on prend le simple exemple de la météo, elle ne sait même pas que la concurrence qu'elle cite prend est abonnée à météo france et à des instituts américains pour lesquels l'europe n'est qu'une grosse tache noire sur la carte.
La même concurrence décale d'ailleurs vers l'alarmisme tous les bulletins reçus, histoire de ne pas prendre un procès de la part d'un agriculteur ou d'un navigateur qui serait tombé sur un os et cela rend ses prévisions (ou du moins celles de météo france) illisibles.
Elle fait en plus l'amalgame entre un service destiné au grand public pour savoir s'il faut sortir avec un parapluie et la nécessaire précision professionnelle dont il faut faire preuve en cas de grand danger.
Elle ne fait pas non plus la différence entre un recrutement autorisé et un recrutement effectif ni faire la part des choses entre les intérêts des industriels et la nécessaire protection du public.
Pour parler de la vendée, en ces temps de sécheresse, puisqu'elle fréquente le coin en touriste, elle a du remarquer que les agriculteurs cultivent depuis vingt ans le maïs qui est la culture la plus consommatrice d'eau alors que chaque année, le département est déclaré en sécheresse. Plus de la moitié des réserves d'eau sont consacrées à faire pousser cette céréale inutile et surabondante.
Le paysage de bord de mer est mité d'exceptions à l'accès au littoral et peu à peu approprié par des copains en cheville avec les élus locaux et la deuxième ligne (après les forêts de sapins) est désormais consacrée à la culture de mobile-homes.
La vérité est que la RGPP a été conçue par des cabinets de jean-foutres internationaux, spécialistes des restructurations cad comment tailler dans le vif quand on a plus d'idées pour que l'on a plus envie d'en avoir).
L'idée même qu'un fonctionnaire puisse avoir un rôle utile et avec un rendement meilleur (hé oui) qu'un copain du privé qui va s'en mettre plein les fouilles ne semble même pas pouvoir effleurer la caste des pseudo penseurs du néo-libéralisme...
Quiconque connaît des fonctionnaires sait qu'ils ont de moins en moins les moyens de mener à bien leurs missions. Les Français ne sont pas dupes ! Une autre émission sur le sujet, vite !!
Comme ça, à la volée, en quelques heures, passant sur toutes répétitions, facilités tant musicales que textuelles, extraire une chanson aussi juste - ce qu'elle fait malgré les contraintes dans si peu d'espace, et de plus avec des qualités d'interprétation auxquelles le format ne rend pas justice, et si jeune - laisse augurer des lendemains denses.

La tradition chansonnière n'est pas morte. C'est une excellente nouvelle, au milieu de toutes ces horreurs. Je n'étais pas convaincu, mais DS avait raison. Merci.
je n'avais pu visionner cette émission . Je comprends aujourd'hui l'agacement et les messages.
Je tire mon chapeau à Pascal Pavageau pour avoir su garder son calme car moi même devant mon écran j'y arrivais pas.
Je ne pense pas que la présence de cette idiote ait fait avancer le débat. Et de toute façon son idéologie est connue.
Bonjour,

Je regarde seulement maintenant l'émission sur les conséquences des RGPP (enfin, merci ! ) et j'interomps le visionnage pour laisser un petit message par rapport à ce qui est dit dans l'émission (pas le courage de lire les 200 messages précéents) :
- Comme l'état n'a plus trop les moyens, il va pas faire lui même, mais faire intervenir le privé - qui comme tout le monde sait est absolument gratuit. Et pis comme ça : les régions et département qui auront les moyens, auront de bonnes infos, et les autres n'auront qu'à pleurer. Votre sécurité dépendra désormais de la capacité de votre gestionnaire à dégager des sous et à les engager de manière pertinente dans ce qui est le plus utile. Dépendre des gestionnaires et des comptables, c'est le rêve de tout un chacun ! Pour l'humain on verra si on a les moyens.
Bref, pour n'importe qui, vous moi, quand on n'a pas les sous, ben on fait nous même. Pour l'Etat, lui quand il a pas les sous, il préfère passer à la caisse, parce qu'il n'a toujours pas compris, qu'un personnel, c'est aussi des compétences, et que ces compétences, se sont leurs économies. Dans le privé c'est toujours plus cher. Tout le monde a les moyens de comprendre qu'on fait des économies en ne payant que ce qu'on ne sait pas faire. L'Etat, non. Il veut payer pour tout. Est-il permis de s'interroger sur leur niveau de réflexion ?
- la recherche peut très bien être fait dans le privé : arf, alors là j'ai roulé de rire par terre. Mais oui mais brave dame. La recherche crève de son manque d'indépendance. Confions donc tout au privé (qui d'ailleurs n'en veut pas tant que ça). Juste petit témoignange personnel : j'ai bossé pour la branche recherche d'un grand groupe de champagne - dans ma vie antiérieure. La boite considérait son budget recherche comme un budget publicité. Je ne sais plus en quelle année le prix du raisin avait flambé. L'année où ça a commencé à se répercuter sur les bouteilles de champagne, la boite a opéré à une restructuration - non pas parce qu'elle était en difficulté, mais pour que les revenus des actionnaires ne soient pas touchés. Et qu'elle est la branche qu'elle a fermé illico presto et sans état d'âme ? La branche recherche ! Quelle grande vision des choses. On peut compter sur des gens comme ça pour les inovations de demain !
Bon j'y retourne.
Comme d'habitude, belle émission.
Des interlocuteurs intéressants, compétents, certains plus nuancés que d'autres.
10 secondes ont suffit pour discréditer définitivement Madame Verdier que je connaissais pas auparavant. De la 48'10 à 48'20 où elle déclare lors de son échange avec Pascal Pavageau au sujet des fonctions régaliennes de l'Etat : "Météo France n'a pas vocation à rester sous le joug public".
Le joug public ! C'est stupéfiant et révélateur de l'univers idéologique dans lequel Agnes Verdier se trouve. Elle ne peut dès lors interpréter les interventions des pouvoirs publics que sous la perspective d'actions de domination et de contrainte au servage.
Toute sa vision et son discours sont donc orientés vers un combat de destruction de ce fléau. Je me permet d'utiliser des termes de ce que je suppose être son vrai lexique.
Belle sortie madame Verdier. Continuez ainsi d'être inaudible.Vous resterez à la place qu'il vous convient avec de telles idées :isolée.
Dommage que les invités n'aient pas déclaré leurs intérêts en début d'émission (un "disclaimer" comme le dit Guy).

L'IFRAP est un lobby de grandes entreprises souhaitant gagner des marchés, en particulier sur le domaine régalien.
Sur le sujet que je maîtrise, l'énergie, leurs analyses sont d'un niveau médiocre, entre "les contribuables associés" et le bar PMU du coin (peut-être parce que les énergéticiens ne figurent pas parmi leurs plus gros contributeurs). L'IFRAP s'est appelé "institut" car il était en quête de respectabilité (comme l'institut montaigne ou l'institut pour la justice)...(voir le billet d'Anne-Sophie)

Prenons un exemple abordé dans l'émission : Météo France. C'est un monopole qui doit être cassé nous dit la directrice de l'IFRAP. Question : les concurrents de Météo France disposent-ils de radars? Sont-ils capables de modéliser le déplacement d'un nuage toxique (par exemple suite à l'explosion d'un réservoir contenant des produits chimiques)? Dans quel délai, avec quelle précision?
Avec la RGPP, il n'y a pas que les préfets qui sont en slip :

les maires aussi, quoi qu'en dise le maire de Châlons...

En campagne, nous sommes des citoyens de seconde zone.
Quand j'entends la damoiselle de droite, je me dis que c'est dingue la force d'une religion sur les esprits...
Je tiens à féliciter chaudement le syndicaliste :
- pour la grande maîtrise de son sujet
- pour la grande maîtrise de sa personne (!) : On sentait parfois monter en lui une envie folle de baffer la péronnelle...J'avoue que moi aussi, derrière mon écran, ça m'a terriblement démangé!
Quant à son sourire figé et permanent : ne voyez là nulle arrogance : Sa bouche étant particulièrement tombante aux commissures (et la donzelle étant probablement très attachée à son image), Verdier Moulinié ne peut se permettre de faire la gueule en plateau...
j'ai enfin eu l'occasion de visionner l'émission et j'ai même vécu une double peine hier soir puisque la dame s'est retrouvée chez Taddéi, aussi inepte et arrogante que sur @si par ailleurs, juste capable de lire ses fiches qu'elle a du mal à recracher par cœur !!
et pour l'émission, bravo au syndicaliste qui maitrise parfaitement son sujet !

dans le forum "déversoir", le capitaine essaie de défendre la dame en nous expliquant qu'elle n'avait été prévenue que la veille : nous l'avons invitée la veille du tournage, et elle a accepté de venir, sachant que l'angle de l'émission portait sur les conséquences concrètes de la RGPP ??
pauvre capitaine, obligé de justifier ses invitations ! elle est juste nulle, et vous auriez mieux fait de le reconnaître immédiatement car vous l'aviez manifestement déjà constaté dans l'émission puisque vous la harceliez pour qu'elle sorte le nez de ses fiches !!

bof je ne veux plus rien dire de cette femme qui ferait mieux d'aller voir ce qui se passe dans les écoles et dans les hôpitaux pour comprendre ce qu'est exactement la RGPP !
elle vit dans son monde parallèle, totalement déconnectée et ça se voit !!
je lui souhaite surtout qu'aucun être cher ne soit hospitalisé dans les prochains temps car elle pourrait regretter d'avoir défendu cette nouvelle forfaiture du suprême !

voilà le mensonge de la RGPP qui avançait masquée quand Bachelot nous assurait que cela ne concernerait pas le personnel hospitalier !

La RGPP a contribué à garantir la continuité, la performance et l’adaptabilité du service public et a remis explicitement l'usager au cœur des préoccupations de l'administration.
il vaudrait mieux être honnête est dire que la priorité est :
Ces réformes contribuent également, de manière décisive, à l’effort de rétablissement des finances publiques.


alors que la réalité c'est plutôt :
l'hôpital public malade de la RGPP
Révision générale des politiques publiques (RGPP). L’hôpital touché malgré les déclarations de Roseline Bachelot

tout le monde sait que le petit Sarko n'est qu'un instrument de l'OMC et qu'il met tout son cœur à mettre le système social français par terre, système qui nous a pourtant permis de résister face à la crise financière !!

je peux dire qu'aujourd'hui l'hôpital est par terre, et que s'il n'y a pas plus de morts par défaut de soins, c'est juste parce qu'il y a encore des médecins et des infirmières qui tentent de leur éviter cette mort par pure conscience professionnelle !
mais là ils sont à bout !

il y a quelque temps je pensais que la solution était que ces médecins et ses infirmières lorsqu’ils se rendaient compte qu’ils ne pouvaient plus soigner correctement,devaient fermer le service purement et simplement ce qui ferait forcément bouger l'Elysée ?!...
et puis quelqu'un m'a dit, (et ça n'est pas CBS qui se tape bien de la France et des français), que le projet à terme de l'Elysée était justement de fermer le public et que ça ne serait qu'une justification de plus à leur actif pour tout basculer vers le privé !!
alors aujourd'hui je ne sais plus par quel bout lutter encore pour empêcher que nos écoles, nos universités, nos hôpitaux, soient payés par des gros labos, des grosses entreprises, qui attendraient des étudiants, des collégiens et des infirmières, de rentabiliser le tout pour payer les actionnaires !!!

une petite anecdote que l'on raconte sur le privé en France : chacun sait qu'une chimio coute très cher (merci encore les labos de faire de profits honteux sur le dos des cancéreux !!), voilà le cas d'une patiente qui a besoin d'un produit qui pourrait s'injecter en une fois, mais que la clinique préférera injecter en 3 perfusions pour encaisser 3 prix de journées !!
heureusement dans ce cas là en une ou 3 injections l'effet est aussi bon, mais il se pourrait que l'efficacité un jour soit sacrifiée sur l'autel du profit !!

voilà la santé de demain offerte au privé et aux labos !
alors quand je vois cette marie-chantal, la bouche en cul de poule, venir nous dire que la RGPP est la solution, ça me met juste hors de moi !
Quelque chose cloche : quelques mois avant Xynthia, un fonctionnaire, oui un fonctionnaire, m. Stéphane Raison, avait rendu un rapport alarmant sur l'état des digues. Comment se fait-t-il qu'il n'ai pas été transmis à qui de droit? Parce qu'il n'y a pas de structure qui puisse faire la liaison entre les gestionnaires et les ingénieurs. Pourquoi as t on construit en zone inondable, parce qu'il faut rentabiliser le foncier (la spéculation sur les littoraux est énorme et les élus sont souvent en situation de conflits d'intéret), et que la compétitivité des territoires en France se joue avec les ressources de chaque région. Ici le tourisme. Ceci étant dit, le préfet avait émis un avis défavorable à la construction mais sans suite. Il n'y a pas de moyen pour faire appliquer la loi de l'état. Conclusion, la RGPP et toutes les mesures de restriction des services publics qui ont précédées mettent les citoyens en danger. Youpi!
... bonne émission à développer dans un 2e volet.
Je pense que y a certainement à prendre dans le livre de la demoiselle, @si n'invite pas sans avoir lu je pense.
Donc une autre heure serait nécessaire, avec les même intervenants si possible.
... ouais je sais, ça pas pas être facile.
Je viens de regarder « Ce soir ou jamais ». Madame Agnès Verdier-Molinié était l’une des invités. J’avoue avoir été quelque peu inquiet à son endroit, lors de la présentation. Je craignais en effet, qu’ après sa prestation dans @si, elle eu la mauvaise idée de lire les commentaires dans le forum et que celui lui eu porter un coup au point d’amoindrir sa force de conviction dans son juste combat pour un redressement des finances nationales.
Mais j’ai été vite rassuré, avec le même sourire franc et épanoui qui ajoute tant de séduction à son éloquence naturelle, elle a su défendre sans mollir la création de richesse et ceux qui la produisent, les riches, sans s’interdire de dire tout le mal qu’elle pense de l’assistanat démobilisateur (le RSA), de l’injustice qu’il représente à l’égard de ceux qui travaillent et du poids qu’il fait peser sur la société entière.
Une bien belle, intelligente et nécessaire présence sur une chaîne publique qu’il me tarde d’avoir le bonheur d’apprécier à nouveau le plus vite possible.
Comme c'est beau un vrai discours de droite
Simple, pré-maché, convenu, peu documenté, avec un petit sourire arrogant en coin
"Tout au privé et visons l’Allemagne..."

Un petit tour sur le site Wikipédia de Agnès Verdier-Molinié
http://www.wikiberal.org/wiki/Agn%C3%A8s_Verdier-Molini%C3%A9

"La plupart des défauts que l'on attribue au capitalisme financier sont imaginaires ou proviennent de réglementations inadaptées"
(non vérifie...)

Un peu ringard je trouve.

L'intervenant de FO était par contre hyper pointu.

Bien a vous.
AR.
C'est un coup d'état!Alors faisons-en un nous aussi pour nous débarrasser de tous ces paresseux(les rentiers qu'on appelle actionnaires pour faire croire qu'ils travaillent) qui nous font la morale pour pouvoir se goinfrer sur notre dos.
Sans rapport direct, mais dans le contexte de privatisations forcées en Europe, et des violences symboliques qui l'accompagnent, une petite vidéo de Papandréou le demeuré essayant d'établir le contact avec Merkel l'immonde.

http://www.youtube.com/watch?v=GFHplFqm2sc

Les mines réjouies des apôtre du néolibéralisme hystérique valent autant l'arrêt sur image que le côté pestiféré du pays qu'ils concassent actuellement.
Ca ne sert à rien de discuter de la RGPP, tout cela est imposé par l'Europe. On n'a plus aucun pouvoir pour changer cela. La France se soumet aux directives européennes. Discuter si ça favorise les bouchons c'est vraiment du temps perdu car totalement anecdotique alors que la France perd tous ses pouvoirs un par un au bénéfice de l'Europe qui est tout sauf démocratique.

C'est un coup d'état, rien de moins.

Mais bon ça dort dans les chaumières.

Pour vous réveiller aller écouter Asselineau.
Non mais Fleur, ça c'est du cadeau ! quel talent. Trop mignonne, pis alors, elle nous permet de respirer un peu après "l'orage". Vive la poésie. Et l'intelligence.... La RGPP, c'est vraiment horrible, rien que le nom... ne m'amuse pas, mais alors le contenu, au secours. Merci au syndicaliste de FO qui était vraiment top niveau !
Dans la fonction publique hospitalière, ça fait trente ans que ça détruit. En psychiatrie, on arrive aujourd'hui à une loi liberticide qui peut concerner n'importe lequel d'entre nous, le soin contraint. Qui ne pourra guère, vu le manque de personnel, se faire que par piqûre mensuelle obligatoire. Caricature? Certes. Ça ne vous arrive pas de relire de vieux textes qui nous prédisaient un avenir invraisemblable, aujourd'hui réalisé et banalisé?
Faut le rinviter ce syndicaliste il envoie du gros ! Plaisir il les a tué sur place... Bravo pour cette émission d'utilité publique. Le jour où ils auront tout privatiser ils trouveront encore le courage de nous dire que le problème c'est l'état !
Remplacez le mot "Préfet" par "Recteur" et vous obtiendrez le même constat dans l'Education !
Par contre, le risque pour les citoyens sera peut-être plus difficile à cerner dans l'immédiat, car une génération d'enfants moins bien formée et moins bien éduquée aura forcément un comportement différent de la précédente, mais il faudra plus de temps et d'analyses pour relier de futurs événements sociaux (ex : Montée du fascisme, violences, etc...) avec la baisse actuelle du taux d'encadrement des élèves.
Comme yaurait eu, paraît-il, des insultes concernant le sourire de la dame, je l'ai bien regardée pendant la chanson (MERCIiiii la Parisienne). Manifestement, elle souriait "à moitié". Les yeux, oui, mais la bouche non, elle était comme ça :-( sa bouche, vraiment comme ça. Ça lui faisait, en effet, une curieuse grimace. Moitié de sourire, double rigolade.

Plus sérieusement, à part son catéchisme "Il y a trop de fonctionnaires, TROP DE FONCTIONNAIRES" (petit clin d'oeil à Prévert, "allons allons, pressons, pressons sur la gâchette) elle ne connaissait pas le premier mot de ses dossiers. Par contre, j'ai été impressionnée par le mec de FO, chapeau, et dire qu'il y en a pour prétendre que la valeur travail est en perdition! Ré-invitez-le, certes, on sent qu'il en a encore en réserve, mais épargnez-nous la dame, trouvez quelqu'un de plus solide, je peux pas croire que les ultralibs, quelles que soient mes préventions contre eux, soient tous à ce niveau-là. A moins que...
Alors, plusieurs points, parmi ceux qui m'ont fait le plus réagir :

- La logique du profit qui est au centre du fonctionnement des entreprises privées (ce qui est tout à fait normal dans le système capitaliste est dominant, voir monopolistique) n'est pas la logique des services publics pour lesquels le profit n'est pas l'objectif.
L'objectif est le service des usagers (pas de client pour les services publics).
Impossible de croire dans ce contexte que l'ingénierie privée sera plus altruiste que l'ingénierie publique dans ses recherches et dans l'amélioration des technologies concernant les infrastructures routières (puisque c'est le sujet pris en exemple ici). La logique du profit conduit à faire des économies partout, en conséquence de quoi, remplacer les services publics de recherche dans ce domaine aura un coût considérable pour les entreprises privées. Il ne faut pas s'attendre à une amélioration de la sécurité routière dans ce contexte, ni du confort (mur anti-bruits), mais plutôt à une réduction des coûts d'entretien des routes.

- Comparer, à la façon d'Agnès Verdier, le nombre de fonctionnaires entre pays est une aberration. Ca n'a aucun sens de comparer des chiffres sans comparer l'utilité concrète des fonctionnaires dans chacun des pays, compte tenu du contexte de chaque pays et de son histoire (son rapport à l'Etat, la construction du pays dans l'histoire).
A titre de comparaison, si l'Allemagne a moins de fonctionnaires d'Etat, c'est peut-être parce que son Etat est fédéral et que ce sont d'anciennes principautés avec leurs structures propres qui ont été assemblées au cours du XIXe siècle.

- Trop d'ambassades ?
Madame Verdier devrait remettre les pieds sur terre... Ca lui ferait du bien. La diplomatie française manque de moyens (et surtout de lucidité au sommet, quand on voit qui a été nommé fort cavalièrement ambassadeur en Tunisie).

- Deux fois au moins revient le leitmotiv des caisses de l'Etat qui sont vides. Peut-être faudrait-il pour une fois que le journaliste dans son rôle de journaliste rappelle les faits : si l'Etat est pauvres, c'est parce que les gouvernements de droite et de gauche ont vendu la majorité des entreprises nationalisées en 1981, parce que depuis Chirac l'impôt sur le revenu a été réduit pour des raisons électoralistes, parce que l'impôt sur les sociétés a été réduit, parce que l'Etat ne prélève pas assez les plus riches.
L'Etat pauvres n'est pas une fatalité, c'est un choix politique visant à le rendre inefficace et faible face au secteur privé. Il suffit de le rendre moins pauvre, non ?

L'idéologie libérale (qu'elle soit néo ou ultra) est aussi dangereuse que l'idéologie nationaliste. Nous avons une histoire, il faut s'appuyer dessus et non pas rêver à une France "anglo-saxonne" ou "libérée" de ses travailleurs mécontents.
Très bonne émission, qui attire une fois de plus notre attention sur un sujet qui semble à peine effleuré dans les médias. Le léger parti pris n'est pas véritablement dérangeant, puisqu'il détonne avec le disque sans cesse rejoué par le gouvernement et qui a depuis longtemps fait son chemin dans les esprits. Il est bon d'entendre d'autres voix.
Je souris moi aussi, mais jaune, en entendant le peu de cas qui est fait des services publics, de l'égalité qui semble toujours devoir s'effacer derrière une certaine conception de la "liberté", pour que l'on soit enfin libéré du joug (comme l'invitée l'a si joliment formulé) du public et de sa fâcheuse habitude de "s'occuper de tout" et de fourrer son nez partout. Curieux aussi, ce monde dans lequel semblent vivre certains, où les professeurs sont devant 20 élèves (moi j'en vois 35 devant moi plusieurs fois par semaine, dois-je consulter un ophtalmologiste?), et se soucient de perdre leur confort (suis-je bête, M.Châtel, qui maintes fois a démontré sa profonde connaissance du système éducatif, a pourtant précisé que 9 ou 10 élèves de plus n'a aucune incidence sur l'enseignement...)
La délicieuse journaliste, dont je n'ai pas bien retenu le nom, qu'elle m'en excuse, est parfois un peu trop gauchiste sur les bords, mais on apprécie particulièrement son ouverture d'esprit, et l'immense sincérité qui émane de sa personne. Le ton posé et conciliant dont elle fait preuve, l'écoute bienveillante qu'elle accorde à ses interlocuteurs devraient être un exemple pour nous tous et la preuve que tous eux qui sont de bonne foi et de bonne volonté peuvent s'allier, par-delà les divergences politiques, pour se retrousser les manches et faire avancer notre beau pays vers des lendemains glorieux et ensoleillés.
Je la regarde et le l'écoute parler, et je souris, comme elle.

ça va, là, j'ai pas dit de gros mots ?
Il est interdit de faire la moindre remarque désobligeante au sujet de Madâme Molinié.
J'vous aurai prévenus.
Emission sur un sujet intéressant, en revanche il était difficile de suivre Pavageau tant il use d'un langage convenu, avec des expressions ou éléments de langage qui l'écartent du sujet. Les exemples "concrets" n'étaient pas exposés très clairement, et semblaient souvent s'adresser aux initiés. Merci à Daniel pour ses efforts de recadrage. Agnès Verdier-Molinié était pleine de sa doctrine libérale assénée à coups de généralités, malgré plein de feuilles devant elle et beaucoup de prises de notes :-)))) Peut-être c'était sa liste de courses...
En tout cas pour moi le désengagement de l'état est avéré, mais le lien avec la RGPP n'est pas démontré par l'émission. Je le pense plutôt lié à la LOLF dans mon expérience quotidienne de fonctionnaire de l'éducation nationale.
Extraordinaire émission !

Je le dis sans barguigner, même si je compte apporter quelques atténuations à mon enthousiasme et éventuellement quelques réflexions qui ne contribueront pas à ma popularité !

Le plus amusant, incontestablement, est le côté caricatural (pour ne pas dire ridicule) des deux principaux intervenants : le syndicaliste Pascal Pavageau, secrétaire confédéral de FO, qui n’a pas du bosser beaucoup au cours de sa vie – en dehors de la peinture soigneuse des calicots destinés aux manifs à venir – et Agnès Verdier-Molinié, journaliste, vice-présidente de l’Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques, ricanante et incapable d’aligner trois arguments valables (Dieu sait s’il y en a, pourtant !) pour démonter les calembredaines de son contradicteur…

L’idée que l’État est le recours ultime, est un sommet de la nigauderie.

La croyance que sa mission est de nous sauver non seulement de la peste et du choléra, mais aussi du tabagisme, de l’alcoolisme (on sait combien cet effroyable trafiquant s’engraisse sur ces deux vices) du sida, du cancer, des accidents de la route, de la vache schtarbée, du mouton tremblant, les gallinacés enrhumés, des porcs asiatiques et j'en oublie une botte – on finit par se demander qui sont les vrais porcs…

Tout ceci est d’une naïve bêtise, un peu triste !

Le rôle d’un État, étant rappelé que le peuple est souverain, est de gérer le pays (ce qui n’est pas fait avec l’accumulation irresponsable de déficits abyssaux) et d’assumer son rôle régalien :

* Assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ;

* Assurer la sécurité intérieure et le maintien de l'ordre public, avec, notamment, des forces de police ;

* Définir le droit et rendre la justice ;

* Détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie, notamment par le biais d'une banque centrale.

Il n’échappera, je suppose un peu hâtivement, à la sagacité d’aucun d’entre vous, que l’État se ridiculise avec une diplomatie inexistante (tout juste capable de suivre les mouvements qui lui échappent après avoir copiné et magouillé à mort avec les pires dictateurs et les crapules les plus avérées), que la sécurité intérieure est en grand péril faute de pacte social viable et d’une police capable de faire autre chose que les poches des automobilistes (ce qui est moins dangereux et plus rentable, on l'aura compris…) que le droit – avec des milliers de Lois inconnues et inapplicables, et la justice avec des prisons remplies à 150% de leur capacité - de malheureux - tandis que d’innombrables crapules de la politique et des finances portent beau !

Sans parler de la souveraineté économique qui ne peut déclencher que des hurlements de rire (pour échapper aux larmes d’un vrai chagrin !)

Mais glissons-nous dans quelques détails :

L’enrobé drainant… Trop drôle : 10% des autoroutes en sont recouvertes alors que ces petits chef d’œuvres ont été cédés au privé qui se goinfre à un point incroyable sur ces mines d’or.

Si nos brillants dirigeants s’occupaient de nous sauver la vie ils imposeraient immédiatement l’enrobé drainant partout (il y aurait 5 fois moins de morts en cas de pluie) et il ferait la même chose sur les routes nationales et départementales, sans oublier les chemins vicinaux… Mais ils préfèrent inviter des électeurs potentiels matin, midi et soir dans les palais nationaux et les traiter au Dom Pérignon. C’est un choix : l’argent ne se dépense pas deux fois, surtout quand on règle déjà ses agapes à croum !

J’ai adoré le coup des cartes grises : par chance ce racket magnifique s’est un peu simplifié : il n’est plus nécessaire de poireauter une demi-journée à la Préfecture pour avoir le bonheur de verser son obole dans le trou de Bercy, je viens de verser quelques centaines d’€uros pour la carte grise d’une Harley-Davidson (à ajouter à quelques milliers de TVA) mais j’ai reçu le document par la poste… Pour ma très belle voiture anglaise, il y a trois ans, non seulement j’avais payé 980 € de carte grise (21 cv fiscaux) mais j’avais perdu une demi-journée à attendre qu’on veuille bien me l’imprimer ! Ce qui tombe bien : je n’ai rien d’autre à faire !

100.000 ou 400.000 fonctionnaires de moins ? L’État lui-même est incapable de dénombrer le nombre de ses larbins… Cela supposerait de bosser et de gérer ce qui n’est pas vraiment leur fort, hélas !

Merci à l’excellente Fleur pour sa délicieuse chanson (elle aussi pense que l’État est la panacée), une simple correction : l’État, via l’URSSAF, ne rembourse pas ½ paire de lunettes mais un tout petit bout de la branche droite : au maximum 15,95 € (c’est en promo en ce moment) Mes dernières lunettes coûtaient 850 € - 150 € de monture et 700 de verres progressifs – La sécu, dans son excessive générosité m’a donc remboursé 1,8% du prix de cet objet totalement facultatif (sauf que mon permis de conduire porte en mention restrictive : “verres correcteurs”, et je ne me risquerais pas, quoi qu’il en soit, à conduire sans lunettes… Je ne tiens pas à mourir tout de suite !)

Finalement de quoi l’État nous sauve-t-il ?

Même pas du ridicule !
Marrant comme le forum est manichéen.

J'ai trouvé intéressante l'intervention de A.V-M, car c'est des gens comme elle que le pouvoir écoute. Et pour cause, elle doit pas avoir tort tout le temps! A la différence du syndicaliste qui pense que le progrès n'existe pas et qu'il faut toujours autant de monde alors que les ordinateurs et l'amélioration du traitement de l'information ont fait réduire les charges de travail et le besoin en main d'oeuvre.

Ceci dit, la nature du travail s'est transformée. ca me semble logique que l'administration s'adapte au monde moderne... Le dogme '1 sur 2' est stupide, mais dans les faits, A.V-M l'a bien expliqué, on embauche plus là où les missions se concentrent et on ne reconduit pas ailleurs.

Après, effectivement, on n'est pas forcément obligé de passer au statut privé à l'allemande pour les fonctionnaires.
Soyons positif : Mme Molinier a pris beaucoup de notes pendant le débat, elle n'a même fait que cela. Gageons qu'elle sera partie apprendre la leçon et sera moins ignorante maintenant. Je n'arrive pas à croire que l'on puisse donner des cartes de "presse" à des gens pareils ??

Le sourire narquois et les yeux au ciel sont-ils des arguments du débat ??????? un arrêt sur image s'impose. Devrait-on proposer une charte du débat aux invités d'ASI car en fait, on ne sait pas tres bien ce qu'elle pense? D'accord elle s"est tirée une balle dans le pied, et cela nous arrange bien mais bon, de débat (confrontation d'idées) il n'y en a pas vraiment eu.

En tout cas :

Bravo au syndicaliste tres factuel, peu dogmatique.
Bravo à DS d'insister sur cet aspect (factuel), c'est de cela dont nous avons (grandement) besoin.
Quant au député, heureusement pour lui que les législatives ne sont pas pour demain...
Le Manazo Communication Group, think tank pour think tanks, est heureux de proposer ses services à Agnès VM en lui fournissant une liste d'arguments personnalisés qui formeront un ensemble cohérent avec la pensée qu'elle a développée tout au long de l'émission :

- la RGPP n'est pas responsable du tsunami au Japon
- la RGPP n'a pas causé la disparition du Rio-Paris
- la RGPP n'est pas responsable de la défaite de l'équipe de France de foot
- si les préfets sont en slip, ils n'ont qu'à faire un calendrier

Si avec ça elle n'arrive toujours pas à convaincre, c'est vraiment que les gauchissses sont obtus.
J'ai enfin entendu le dernier mot de la défendresse de la RGPP... Décidément, elle ne peut pas faire une phrase sans raconter des âneries. Mais a-t-elle vraiment travailler sur la fonction publique ???

Elle dit "on ne peut pas faire bouger un fonctionnaire d'un poste à un autre." Et si MADAME, cela s'appelle la mobilité. Seulement dans les faits, les DRH ne sont pas formées donc ne proposent aucun parcours de formation parce que changer de poste ne se fait pas juste en le disant, et ben vi madame. Il n'existe aucun chemin pour passer d'un poste à un autre.
Il faudra qu'elle en parle aux enseignants de physique appliquée qui, suite à la réforme de la filière technique en lycée, vont occuper des postes de profs de sciences physiques (pour les non initiés ce ne sont pas les même parcours de formations universitaire ni le même public).

Mais dites-moi quel rôle a-t-elle dans la réflexion sur les politiques publiques dans notre pays ? C'est un danger public...
Très satisfait par l'émission. Quoi qu'en on dise, DS a su éviter que l'émission tourne au débat classique et cliché tant souhaité par AVM.
Pavageau était très intéressant, très informé. Il maîtrisait parfaitement son sujet, et a remis AVM à sa place. J'étais presque mal à l'aise pour elle, tant cela frisait l'humiliation. Par contre des fois Pavageau était limite gênant quand il lui coupait la parole.
Toutefois je reste sur ma faim car les dix dernières minutes du débat semblaient apporter des éléments nouveaux dans lesquels AVM s'en sortait (un peu) mieux. Je pense aux questions sur les primes pour les hauts fonctionnaires, à la fiscalité, au dogme néo-libéral.De même pour le sujet sur la SNCF qui a été tronqué.

J'en viens donc à cette interrogation déjà soulevée par d'autres asinautes : pourquoi limiter l'émission à 1h20 ? Je me suis abonné récemment à @si justement pour cette liberté d'enregistrement qui m'insupportait tellement à la télé, et je suis déçu de voir qu'il en va presque de même pour @si.
J'ai eu l'impression dans cette émission de voir un avatar d'ET qui au lieu de dire Maison Maison disait Réduction des Dépenses Réduction des Dépenses ....
Après, l'organisation de la réduction n'est rien de plus que le problème qu'elle rencontre un mois où elle est un peu juste financièrement et où elle décide d'acheter moins de chaussures et moins de vêtements. Elle ira deux fois de moins avenue Montaigne, et portera trois fois de plus le même tailleur, et ça se limitera à ça.
C'est vraiment trop compliqué de s'attaquer à réfléchir à la société et à ses implications politiques, ce n'est pas dans la doxa. La théorie dit que les fonctionnaires et les salariés coûtent, donc il faut les supprimer, sans discernement. Point ! Il n'y a rien à réfléchir.

De réfléchir par exemple au fait que la France s'est constituée de régions qui avaient des fonds anthropologiques et culturels très différents, capables chacune à n'importe quel moment de devenir indépendantes ou de se rattacher à d'autres états dont elles sont culturellements proches. De ce fait, l''état doit prouver continuellement son utilité. Il contre ainsi les forces centrifuges qui l'agitent en permanence et trouve à employer les méritants qui n'ont pas d'accès à la classe dominante parisienne.

L'état est donc le garant et le ciment d'une stabilité précaire, et doit pour cela employer plus de fonctionnaires, lesquels se considèrent comme des corps indispensables à la nation et à sa population, et qui l'assument pleinement, même si dans ces technocraties douces parce que se souciant du service public, l'apathie peut gagner facilement, comme dans tous les groupes assurés de leur avenir. Mais la revitalisation peut être faite par l'état, et non par la privatisation ou la suppression de fonctionnaires.

Et ensuite, si les gains de productivité justifient la baisse du nombre de fonctionnaires, il faut cibler les endroits où ils sont trop nombreux et le faire gérer par l'état, sachant qu'il y aura des pertes de plusieurs années, le temps que les services se reconstituent et regagnent leur technicité initiale.

Mais c'est trop dur de réfléchir à ça. Il faut supprimer des fonctionnaires, c'est la seule chose à faire. Point.

J'ai compris que @SI voulait examiner et vérifier tous les éléments et chiffres qui étaient présentés, et c'est pourquoi vous avez dit vouloir revoir les intervenants. Ce n'était pas explicite, c'est pourquoi j'ai un doute, mais c'est bien ça, DS ?
Il est vrai que l'émission, rendue peu compréhensible du fait des contradictions flagrantes entre les intervenants, obscurcissait davantage le propos qu'elle ne l'éclaircissait, et demande des prolongements.
Et j'aimerais qu'on me dise en quoi les malheureux 90€ après impôts, que j'ai reçus pour la fusion de la DGFIP, ont pu coûter autant d'argent à l'état, conformément à ce que prétend cette dame.
Pourquoi ne pas avoir invité (mais il n'est jamais trop tard pour bien faire!) Jacques Cotta qui a écrit un livre très documenté et très argumenté sur le démantèlement des services publics, intitulé Qui veut la peau des services publics?
On a eu un face en face entre deux personnes qui ont chacune racontés leur catéchisme : l'une le catéchisme syndical, l'autre le catéchisme ultralibéral.

Et malheureusement persone pour modérer ce débat de sourds. Daniel sait bien faire parler ses invités mais sur un débat à la fois aussi important et aussi polarisant il aurait peut être valu inviter des gens moins caricaturaux que d'un coté un syndicaliste de FO et de l'autre une caricature d'ultralibérale. (Et encore, je crois que même Sabine Herold d'AL aurait mieux défendu son bifsteak).

ASI m'a habitué à mieux.
Si on en croit cette brave représentante du libéralisme, qui ne semble avoir qu'une connaissance livresque des fonctions des agents de l'Etat... privatiser c'est la solution... faire réaliser les tâches actuellement assurées par les fonctionnaires par des sociétés privées, c'est la solution, pour faire diminuer les dépenses de l'Etat...manifestement il y a une grande incompréhension de sa part.... ce n'est pas parce que, pour faire plaisir à Bruxelles, on réduit les dépenses de l'Etat qu'on réduit les dépenses tout court... changer de ligne budgétaire comme on le fait depuis des années en décentralisant, c'est à dire en sortant un certain nombre de postes du budget de l'Etat, pour les reporter sur les régions et/ou les départements (qu'il s'agisse des écoles, des TER, des routes "nationales" etc...) au niveau du contribuable ça ne changera pas grand chose, sauf que... les entreprises privées qui font des services pour l'Etat ne le font pas gratuitement, surtout qu'il faut rajouter les dividendes aux actionnaires... quand à l'usager il va rapidement constater soit des augmentations de tarifs énormes (prévision EDF) soit une dégradation de la qualité de service (hôpitaux..). Quand à certaines fonctions comme le suivi des installations nucléaires ou des trains, on a vu en Angleterre les résultats pour les trains et au Japon pour le nucléaire..

Comme parfaitement indiqué par le syndicaliste de FO, la RGPP s'insère dans une évolution globale des politiques publiques et ceci est voulu dans le cadre des politiques européennes. Il faudra bien, et cela a aussi été dit, se rendre compte que toutes les infrastructures ont été payées avec de l'argent du contribuable.. ou de l'usager (les autoroutes, les réseaux téléphoniques, les réseaux électriques etc...). Maintenant il faut également voir que dans le cadre du traité de Lisbonne l'Etat doit se désengager de tout ce qui est "marchand", dans le cadre de la fameuse concurrence libre et non faussée, (même si Lisbonne a rayé le 'non faussée") or tout est devenu "marchand" de l'école à la santé... alors que tout ce qui participe au développement du territoire devrait être du domaine de l'Etat. Entre parenthèse ça permettrait à l'Etat de gérer des services rentables et au lieu que les dividendes aillent aux actionnaires ils iraient renflouer les caisses de l'Etat et aider à payer la dette...parce que l'Etat paye les investissements mais les retombées lui échappent...On marche juste sur la tête,et si les libéraux n'ont que le Think Tank auquel participe Madame Verdier...ils ont plus d'idéologie que d'idées sérieuses.... ajoutons également que ce type de politique va peut être faire illusion sur la baisse des dettes de l'Etat, mais il faudra rajouter les dettes des régions, des départements et des communes.. comme disait le député c'est lui qui recrute maintenant......et il est un peu coincé entre le marteau et l'enclume....
Merci aussi à la Parisienne, super chanson, très rigolote et qui résume parfaitement le sujet.
Madame Molinié aussi...
Bonjour,

une émission très intéressante (comme d'habitude!). Le raisonnement de Mme Verdier-Molinié est exactement dans la ligne de Friedman et de ses Chicago Boys. Le passage de l'émission où Mme Verdier-Molinié définit les fonctions régaliennes de l'Etat me fait penser au discours de Rumsfeld lors de son accession au poste de Secrétaire de la Défense.

"The topic is an adversary that poses a threat, a serious threat, to the security of the United States of America.This adversary is one of the world's last bastion of central planning.[...]With brutal consistency it stifles free thought and crushes new ideas.[...]Perhaps this adversary sounds like the former Soviet Union, but that enemy is gone: our foes are more subtle and implacable today...The adversary's closer to home.
It's the Pentagon bureaucracy"

S'en est suivi, suite aux attentat du 11/9, et contrairement à tous les discours de Bush félicitant les "fonctionnaires" dans ses déplacemens ("We have new heroes"), une privatisation massive d'une grande partie des fonctions étatiques même militaires :l'idée étant "the business of government is not to provide services, but to make sure that they are provided" selon Mitch Daniels...

Peut-être une émission plus en amont des visions Friedmanienne et Keynesienne seraient la bienvenue? Notamment, on nous dit souvent que quand on privatise et que l'entreprise privatiser fait des profits, c'est un succès, mais n'est-ce pas de l'argent gagné au détriment de l'Etat (qui souvent aide ces nouvelles entreprises, un peu comme l'entretien des autoroutes ou les opérations dans les hopitaux: aux entreprises les petits investissements rentables et les dividendes, à l'Etat les investissements très couteux et les dettes...

Si on prend les résultats par petit bout les néo-libéraux semblent avoir raison (il y a pas mal d'entreprises privatisées qui font des profits), mais si on prend un point de vue plus global, leur raisonnement ne tient pas debout (l'Etat doit souvent combler des manques pour que le service reste identique à celui d'avant la privatisation)...C'est un phénomène d'homogénéisation: ce qu'on voit à l'échelle toute petite n'est pas exactement ce qui se ressent à l'échelle macroscopique, voire peut-être très différent...C'est pour ça que comparer la gestion de l'Etat à celle d'une famille est une ineptie.

De plus les techniques de moyennisation (par exemple on compte tous élèves et on divise par le nombre de professeur pour avoir le nombre d'enfants par classe) sont complètement biaisées car les densités de population sont différentes en Seine-Saint-Denis et en Lozère, de même que les différences de milieux socio-économiques ne sont pas prises en compte. Une émission pour éclairer tout ça d'un point de vue plus gobal et international? (un débat Naomi Klein-Agnès Verdier-Molinié?)

Continuez vos émissions de qualités, et bravo à La Parisienne Libérée!
Je pense qu'il y a eu erreur de casting pour cette émission. Mme AVM n'est qu'une pâle communiquante comme Lefevre pour n'envoyer que des ballons sondes. Quant à l'homme politique il n'a montré que son empetrement entre une obédience et une soumission.Le local ne lui a conféré aucune articulation avec la réalité et les enjeux sociaux nationaux.Le débat n'a pas eu lieu et à la lecture des commentaires on se rend compte de cette erreur de casting. Mon amertume vient aussi du peu de retour historique pour contextualiser la RGPP. Indignons nous de ce que le programme du Conseil National de la Résistance a pu élaborer dans l'état de la France en 45 ( économiquement et politiquement parlant) pour mesurer l'écart entre les moyens existants de l'époque et ceux d'aujourd'hui. La richesse produite est niée pour ne laisser apparaitre que la dette publique. Mais s'agit-il bien d'une dette publique ou plutôt du résultat de l'engraissement sur la bête de ceux qui pensent donner une valeur ajoutée au travail ? Il serait temps que l'on revienne sur ces dimensions régaliennes de l'état débat éminemment politique qui conditionne les finalités, les objectifs et les moyens...Au secours TODD.. Qu'ont-ils compris?
j'ai cru comprendre qu'Agnès Verdier-Molinié remplace un agent des voies navigables par un théatreux, est-ce que la réciproque est vraie ?
Dans cette république ubuesque, les farces des grands comiques, Staline, Kim Jung Il, Causcescu, Mao sont dépassées.
Après tous les exemples de M. Pavageau, il faudrait comprendre pourquoi la RGPP merde à ce point. Et c'est une question de maths, enfin je crois.

D'abords, nos chers technocrates optimisent un coût ou une utilité. Or ce n'est pas évident de tout quantifié, que coûte et que rapporte "le savoir d'un ingé MétéoFrance dans la cellule de crise Xynthia" ? Quel valeur mettre à un médecin qui rassure ses patients et celui qui n'y arrive pas ? Alors forcement, les technocrates vous garantirons que "le service (comme définit au paragraphe 3 annexe 5 table 1) est rigoureusement le même". Sauf que la définition oublie que rendre service ne se limite pas à un minutage, ni à un discours formaté.

Ensuite, le monde, même mis en équation, reste plein d'inconnus. Tout marche bien jusqu'aux jour d'une trop grosse tempête, plus grosse que pensé. Et puis, même quand tout va bien, le principe qui veut qu'on paye le minimum de personne pour un travail donné, fait qu'au moindre (trop gros) imprévu, les retards explosent, etc... Et tout cela coûte cher, très cher.

Au final, les gens sentent le service public se dégrader (alors que les chiffres disent le contraire) et le dépense ne recule pas vraiment. Mais comme on a baissé les impôts, les déficits ne font que grandir.

Franchement, dans une administration qui a facilement plus de 2 siècle (cf. les préfet et les eaux et forêts), les gâchis ont eu le temps d'être supprimer et s'ils existent encore c'est plutôt le fait de lutte de pouvoir des uns et des autres. Au passage, je ne serai pas choqué que les résultats d'une optimisation, qui prendrai en compte l'imprévu, arriverai pas si loin de se qui se fait (faisait?).

PS: C'était pas simpa de prendre M. Verdier-Molinié comme faire valoir.
Une émission excellente ! (et je n'ai pas l'habitude de faire des compliments)
Si ce n'est la frustration quand ça s'arrête...
"On" voudrait que ça dure deux fois plus, le temps d'en arriver aux problèmes de fond.


- Un invité qu'on n'aura pas l'occasion de voir à la télévision parce qu'il connait trop bien son dossier et sait le partager.
- Des contradicteurs trop conventionnels qui se transforment en appareil à se mettre des baffes pour se réveiller.

- Un M. Schneidermann, que je trouve d'habitude trop espiègle, prend là la question sérieusement à cœur. Et c'est impressionnant.

Et alors que j'ai à chaque fois eu le sentiment que pousser la chansonnette en fin d'émission faisait un peu comme un cheveux sur la soupe, la parisienne libérée nous sort un air digne de Boris Vian, avec une voix qui mélange les genres comme savait le faire Barbara dans sa meilleure période.

Bravo et un grand merci à toute l'équipe.
La RGPP, je connais bien! Je suis au chômage à cause de ça, parce que dans l' établissement où je travaillais, un grand musée national parisien, les pouvoirs publics ont décidé de ne plus reconduire TOUS les CDD qui servaient pourtant à remplacer des personnes absentes ce qui engendre de sérieux problèmes de fonctionnement. C' est d' autant plus dégueulasse qu' ils nous ont prévenus 2 semaines avant la fin de notre contrat alors que sur le poste que j' occupais le CDD conduisait à un CDI une fois que quelqu' un partait à la retraite. J' avais quand même fait 1 an de vacation pour pouvoir obtenir ce CDD qui était la preuve de la valeur positive de mon travail, et qui aurait dû déboucher sur un emploi stable dans lequel je me sentais bien de surcroît.

En revanche, cela n' empêche pas les réseaux de piston de faire CDIsés des gens qui n' ont pas le quart de mon expérience sur le même poste, juste parce qu' ils connaissent personnellement la direction de l' établissement. Quand on sait en plus que le budget du ministère de la culture représente moins de 1% du budget global, on a du mal à comprendre le sens de la réforme sur le terrain.

Le but est de refiler des "marchés publics" au privé. Intéressez-vous aussi aux PPP (partenariat public privé) qui sont quasiment partout des échecs retentissants, comme à versailles par exemple.

Pour finir, même l' enseignement catholique privé tire la sonnette d' alarme car ils ont trop de demandes suite aux suppressions dans le public. On marche sur la tête. Et dire que certains pensent par ailleurs que DSK serait la solution, ça me fait bien rire car il mènera exactement la même politique publique de merde, qui vise à tuer le service public sous prétexte de dette, pourtant totalement illégitime.
les lumières s'éteignent peut être en place publique mais certainement pas dans les foyers. Il faudrait un génocide pour tuer la nation, et encore !
Dans un article de Challenges N°94 du 4 octobre 2007, c'est à dire quelques mois après l'élection du machin qui fait chef chez nous, j'avais lu ceci, signé Denis Kessler, à l'époque numéro 2 du MEDEF :

« Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! »

« Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de la retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

Ce programme, écrit Kessler s’est « traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. »

« Cette ‘architecture’ singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. »

Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

La Parisienne a raison, depuis 2007, on a éteint les Lumières.
La morgue de la Dame fait peur à voir... Pavageau est patient..
Verdier "Moulinée"par Pascal Pavageau qui maitrisait parfaitement le sujet, face à la jouirnaliste récitant son oraison libérale, a priori sans connaissance
des problèmes de terrain. Très bonne émission, merci Daniel pour la menée du débat.
Un grand merci à notre Parisienne pour la conclusion de l'émission en chanson !!!!!!
Je trouve que les préfets en slip étaient bien illustrés dans l'émission.

Mais je pense que sur le volet "missions", bien comprendre ce qui a été perdu par l'Etat (sur chaque exemple traité), bien comprendre les répartitions entre fonction publique d'Etat et fonction publique territoriale, il y avait un sujet en soi : en supprimant un fonctionnaire/2 sans dire sur quelles missions, sans dire quelles missions allaient évoluer, sans se mettre d'accord avec les alter ego de la FP territoriale pour clarifier les missions sous les compétences, on mène une réforme sans tête et sans concertation.

Par exemple, le département a une nouvelle responsabilité depuis 2004 en matière de gestion des risques naturels, gestion de l'eau, des zones sensibles, des routes nationales. On avait besoin de rappeler les missions qui restent à l'Etat en termes de contrôle et de pilotage direct, et celles qui sont passées au niveau du Département (conseil général) sans oublier les régions : les débats en termes de compétences sont peu clarifiés et dans ce domaine, le diable est dans les détails. Par exemple, le contrôle des digues, l'alerte en cas d'inondation et les équipes de sablage des directions des routes des conseils généraux des départements. On a transféré des compétences, sans forcément transférer les hommes compétents avec. Et ça c'était pas la RGPP. Combien de gens croient encore que les DDE s'occupent encore des routes nationales, départementales, etc. ?

Et puis, comment ne pas parler des nouveaux organigrammes des préfectures, où on regroupe les services au seul niveau des préfectures ? Indirectement abordé avant qu'il ne file par le maire de C-e-C, sous le volet Aménagement du territoire, ce sujet devrait l'être dans l'optique de la notion de service publique, car in fine le rôle de l'Etat n'est pas d'aménager le territoire, mais bien d'apporter un minimum à tout citoyen quelque soit son lieu de domiciliation en France. On assiste de fait à une suppression des services publics de proximité, à une privatisation rampante de services "monnayables".

Mais cela ne m'étonne qu'à moitié d'un représentant de la majorité UMP de ce département-là qu'il focalise tout sur la désertification des bourgs, il pose la question en termes d'électeurs mécontents au lieu de se soucier du bien public. Rappelons que dans ce département on a depuis de nombreuses années le plus faible taux de prise en charge sociale (part du budget famélique d'aide aux personnes âgées, handicapées, familles fragilisées).

Sur le volet Chiffres, réalités des non-remplacements, faiblesse des gains financiers de la RGPP, la part en primes versées et à qui, la part en sous-traitance au privé, et les nouveaux besoins de services publics, sur tous ces aspects, Daniel, le débat s'est enlisé. Et pour cause.

C'était trop technique sans relais visuels, je pense qu'il y aurait donc là un bon sujet à l'écrit.

http://anthropia.blogg.org
S'il y a une prochaine émission sur ce sujet , il serait intéressant de parler de la Lolf (loi organique aux lois de finance) votée en 2001 qui avance la notion de performance des services publics; certes ce n'est pas la RGPP mais je pense qu'elle ouvre la voie idéologique au désengagement de l'Etat dans les services publics.
Après avoir vu l'émission, je me sens moins bête. J'ai au moins compris ce que voulait dire RGPP. ^^

Les interventions de M. Pascal Pavageau ont été très instructives (j'aurai aimé avoir son avis sur les changements qui vont avoir lieu du fait de la promulgation de la loi que je cite plus bas).

Pour les autres invités, no comment, se reporter plus haut.

Parisienne, je t'aiiiiiiiiiiime !! ;)
Tes chansons devraient être les hymnes de nos manifs .... ;)


Par contre, je tiens à alerter les @sinautes sur le fait qu'une loi a été votée le 16 décembre 2010, qui est passée totalement inaperçue des médias et qui va avoir un énorme impact sur l'élection, le fonctionnement, l'administration et le financement des collectivités territoriales et de fait, des agents publics qui y travaillent.

Cette loi à soulevé une opposition forte des sénateurs (une fois n'est pas coutume) et cela est très révélateur. 3 navettes parlementaire, des amendements, passage en conseil d'état...

Comme le sujet est très récent pour le grand public du fait de la publication de la loi en décembre, je pense que nombre d'électeurs et d'élus (les mandats d'élus (régions/départements) vont être revus à la baisse, bonjour la foire d'empoigne) ne se rendent pas compte de l'impact de cette loi sur la vie quotidienne.

Je vous laisse découvrir le rapport du sénateur, M. Jean-Patrick COURTOIS, au sujet de cette loi.

@plus

http://www.senat.fr/rap/l09-169/l09-1691.pdf
brochure du gouvernement : http://www.interieur.gouv.fr/sections/reforme-collectivites/telechargements/plaquette-reforme/downloadFile/attachedFile/Brochure_-_Reforme_des_collectivites_territoriales.pdf?nocache=1290448744.53
LOI n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=B4C7E84D42570FF659479063FB0AFA1C.tpdjo12v_2?cidTexte=JORFTEXT000023239624&dateTexte=20110507
Un complot contre le service public qui a commencé en 2002

.) la LOLF(http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/lolf/chronologie.shtml
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000394028
http://www.senat.fr/rap/r04-478/r04-47814.html

En 2001, alors que le néo libéral de gauche! Lionel Jospin était premier ministre, il a fait passer une loi que même 2 années de droite Chiraquienne n ’osait pas faire passer, La LOLF, loi organique sur la loi des finances.
Quand dans un pays on veut changer le mode de fonctionnement du service public, on change sa méthode de financement.
La lolf, voté a la barbe des députés communistes qui n ’ont rien vue venir.
Mais qu ’est ce qu ’il y a dans cette loi, les députés et sénateurs ne vote plus pour le financement d ’un organisme, mais pour une branche d ’activité. Pour permettre ce financement, on crée des plates formes ou des fondations dans le but de ventiler entre plusieurs organismes les finances. Ces organismes de contrôle prélèvent d ’ailleurs une part de ces financements pour leurs fonctionnements.
Enfin comment cette argent est répartie, et bien ce même organisme est soumis à notation si il fait bien ou mal son travail (d'ou dépendent les finances).
Et les notions changent en fonction de l ’organisme qui les notent.
Un exemple, une DDE qui n ’entretien plus ces routes car ces camions tombent en panne, elle serait mal noté. Un commissariat qui fait pas assez de garde a vue pourrait être mal noté, de même si il en ferait trop.

..)) La loi sur la réforme des syndicats ( http://information.juridique.over-blog.com/article-27582312.html )
Voté l ’année dernière ou durant les grèves contre l ’allongement du départ à la retraite, les plus gros syndicats eux négociaient pour l ’aménagement à leurs profit(printemps été 2010). Les deux grands bénéficiaires seraient CGT et CFDT, les autres seraient appelés à disparaître, on comprend aussi probablement de la façon un peut mollassonne dont s ’est dérouler les manifestations
Est-il raisonnable d'espérer pour 2012 une RGPL : Révision Générale des Politiques Libérales ?
Je suggère l'écoute des trois volets de "l'État démantelé" récemment diffusés dans Là-Bas Si J'y Suis :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2125
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2126
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2129
(où l'on retrouve d'ailleurs la Parisienne dans le dernier épisode http://www.dailymotion.com/video/xammgk_n14-la-boite-est-pleine-la-parisien_news)
Daniel, vous auriez dû proposer au député-maire qu'il supprime le service culturel de sa propre mairie, pour qu'il puisse se féliciter d'être un

homme de bon sens.
Connaissant déjà l'insupportable A. Verdier-Molinié pour ses interventions chez Taddei, j'ai zappé rapidement à la fin ... et j'entends DS dire "on vous réinvitera".

Ce jour là, j'en fais la promesse, je me désabonnerai (en toute amitié).

Un grand bravo à la Parisienne. L'exercice est terriblement casse gueule mais c'est à chaque fois un petit bonheur.
Pascal Pavageau a assuré comme un chef, un véritable guerrier qui combat pour ses idées.
La belle Agnès Verdier est beaucoup moins armé et ne semble pas trop porter son regard sur ce qui se passe sur le terrain. Malgré tout je peux comprendre sa vision des choses, compte tenu des finances de notre pays.
C'est toujours un peu l'ennui, avec les choses qu'on déteste: il en traine un peu partout, sans ordre ni logique - on n'a jamais vraiment appris à ranger tout cela. On en rencontre l'une ici, l'autre là, chacune en des lieux où on ne les attendait pas - rien que de l'aléatoire, pénible bordel où l'on ne se sent jamais à l'abri d'une mauvaise surprise - avouez le donc, pour vous aussi ca se passe comme ça.

Hé bien, plus pour moi.

J'ai découvert ce miraculeux endroit où se trouvent réunies, de façon si méticuleusement exhaustive qu'on ne serait même plus étonné de les y trouver aussi alphabétiquement ordonnées, la majorité des choses que je déteste. Incrédule, je fais l'appel, et dois bien me rendre à l' évidence: suffisance, morgue, ignorance, (flanquée de sa petite soeur l'arrogance), égoïsme, autosatisfaction et mauvaise foi, - aucune ne manque, toutes sont bien concentrées en un même lieu - lui-même pourtant de faible étendue, ce qui laisse entrevoir, avec effroi, le degré de concentration que ces éléments ont du atteindre en cette nommée, j'y arrive, Verdier-Molinié, véritable boîte de Pandore des temps modernes.

(j'ajouterais, pour ma défense, que décrire une caricature, ça n'est pas caricaturer).
Super emission,super chanson!
Je suis presque fan de la parisienne, quel humour!
Quel bonheur que d'entendre la parisienne libérée qui comprend tout et décrispe enfin après ce non échange pénible !
Emmanuel Todd avait la bonne piste : les débats intéressants aujourd'hui sont ceux qui permettent de confronter les analyses des opposants au système.
Peut-être est-ce le moment d'attirer l'attention sur cette douloureuse nouvelle :
LUC BEAL-RAINALDY a brutalement mis fin à ses jours dans les locaux du ministère du travail.
Pourfendeurs de toutes les formes d’injustice, militants syndicaux opiniâtres, Luc et Tassadit ont
longtemps milité dans les rangs de la CFDT, participant activement à la construction de l’opposition à la
ligne confédérale ; puis ils ont rejoint le SNUTEFI et la FSU au début des années 2000 et ont pris une
part prépondérante à la construction du SNU TEFE, secteur du ministère du travail. Fidèle compagnon
de route, Luc, conjointement avec Tassadit, aura mené jusqu’au bout le combat tant au sein du ministère
du travail (où il avait été promu récemment Inspecteur) qu’à l’extérieur en s’investissant – entre autres -
dans nombre de luttes aux côtés des « sans » ; il représenta le SNU TEFI et la fédération dans la longue
bataille des travailleurs sans papiers dans les rassemblements, manifestations et dans les négociations
avec les ministères de tutelle. Luc était également présent dans les actions menées par les chômeurs en
lutte. Il avait faite sienne la devise « tout ce qui est humain est nôtre » et insufflait cet esprit dans le SNU
TEFE dont il était secrétaire national. Luc était un homme de convictions, dévoué et sincère dans ses
engagements ; c’était aussi un camarade et un inspecteur du travail avec une sensibilité à fleur de peau,
chaleureux et accueillant, avec toujours cet oeil malicieux qui vous guettait derrière ses lunettes…
Il est difficile d’imaginer la permanence du SNU TEFE et
ses réunions sans cette tignasse blanche cachée derrière
son écran d’ordi ou menant les débats d’un Conseil
National ! Et pourtant…
Luc BEAL RAINALDY a « brutalement » mis fin à ses
jours ce mercredi 4 Mai 2011, nous laissant désemparés,
abasourdis et profondément tristes ; sa disparition est une
grande perte pour le syndicalisme, une grande perte tout
court. Il était le genre d’homme que l’on souhaiterait
pouvoir côtoyer sans fin parce que tout simplement
humainement précieux.
Au-delà de l’immense peine et de l’incompréhension ressenties, ce geste intervient dans un contexte où
le rouleau compresseur de la RGPP déstabilise les individus et les missions du Ministère du Travail.
La dureté des relations sociales au sein de ce Ministère (suprême paradoxe !), ainsi que celle des
relations intersyndicales l’affectaient profondément. Le rythme effréné des réformes, qui broient les
services de l’Etat et leurs agents et détruisent les valeurs du service public, et l’incessant simulacre de
dialogue social auront conduit Luc à l’épuisement et à une impasse, lui qui cherchait constamment
l’unité syndicale et était en colère devant l’injustice.
En ce jour pénible, toutes nos pensées vont à Tassadit, sa compagne, et à ses enfants, Naïma et
Samuel et à leurs proches.
Elles vont aussi à tous les camarades qui viennent de perdre un militant exemplaire et pour certaines ou
certains un véritable ami, ainsi qu’à nombre de militants du SNUTEFI (et particulièrement du SNU Pôle
Emploi) qui ont bien connu Luc pour avoir mené avec lui nombre de combats communs.
Merci Asi d'avoir organisé ce débat intéressant. J'ai effectivement appris des choses. Depuis le temps que les administrations de l'Etat sont remplacées progressivement par des prestataires de services marchands, il est salvateur d'en parler. Car dans le contexte actuel de révolution industrielle (informatique, réseaux telecom, biotechnologies), les personnes qui vivent tous ces changements sont plus ou moins perdues. C'est en tout cas ce que je ressens.

Quels sont les services qui doivent/peuvent être marchands dans un contexte concurrentiel ? Quels sont les services qui doivent/peuvent être non-marchands dans un monopole public ? Internet et les machines (qui souhaitent parfois une "bonne journée") peuvent-ils remplacer toujours le contact humain ?
intéressant :

les deux protagonistes de droites semblent vouloir à tout prix retirer des moyens à la culture ....

L'un d'entre eux parle d'un plus grand confort de l'enseignant dans des classes à 20 plutôt qu'à 25.

ça doit faire longtemps qu'il n'a pas visité un établissement scolaire .... on a changé de dizaine !

On résume :

Education et culture --> poubelle

Ce qui importe : Les gendarmes (pour arrêter les méchants) et les juges (pour les mettre en prison). J'ajouterais, à titre personnel, une touche américaine : et l'armée ? (pour tuer les méchants !)
Bravo pour cette émission. Pourquoi s'arreter alors qu'on touche à des sujets à approfondir (fédéralisme allemand, économies effectives dues à la RGPP...)?

Pour ma part je n'ai pas été agacé par A. Verdier-Molinié, mais géné pour elle de la voir ne pas savoir quoi répondre aux faits précis invoqués par Pascal Pavageau. Dommage que les deux personnes qui débatent n'ai pas la même compétence sur le sujet; P. Pavageau aurait "mérité" un meilleur contradicteur.
Bravo !
ASI rentre dans le rang. Inviter une propagandiste d'un think tank néolibéral, sans doute sous le prétexte fallacieux du "débat contradictoire" cher à Daniel Schneiderman. Ici, on le voit complètement débordé, incapable de faire taire une Agnès Verdier-Molinié qui prend le plateau pour une tribune et se contente de débiter son laïus néolibéral, en coupant allègrement la parole au secrétaire confédéral de FO, sans s'embêter en aucune manière des problèmes concrets et pratiques censés faire l'objet du débat.
C'est franchement attristant de vous voir vous faire rouler dans la farine comme ça sans réagir (sauf quelques tentatives inefficaces de D.S.).
Fallait-il inviter un représentant de think tank "plutôt de droite" (pour ne pas dire néo- ou ultra-libéral) ?
Quelle est la légitimité d'un tel groupe financé par des donations déductibles à 75% des impôts ? et qui sont ces "généreux" donateurs, d'ailleurs ?

Le débat n'est pas intéressant, il ne pouvait pas l'être avec ces ingrédients. Non que le débat contradictoire ne soit jamais utile, quand il est précis, argumenté, mené (et bien !) par des contradicteurs honnêtes et à armes égales. Mais le jeu n'est jamais intéressant si on choisit un spécialiste de la communication (de la propagande) et qu'on n'est pas suffisamment aguerri et préparé pour appréhender et éviter l'exercice de com'. Vue la difficulté, d'ailleurs, on pourrait se dire qu'il est toujours un peu con d'inviter un think tank plutôt qu'un vrai chercheur ou spécialiste, voire un amateur éclairé. J'espère que vous serez mieux inspiré pour vos prochaines émissions, d'autant que vous en faîtes parfois de bonnes.
Cordialement,
Damien
Arrrrrgghhh... ben moi je suis sous le charme de ce visage et de ces bras délicats... chuuuuuuuuuuuttttttt
Bravo tout d'abord à la Parisienne Libérée, quelle intelligence.
Si je comprends bien ce qui a été dit sur la RGPP, moins de fonctionnaires et autant de dépenses de l'état ... ah bon , je croyais que la suppression d'un sur deux allait permettre de réduire les dépenses ...
Ben ça alors, ça ne marche pas ... On pourrait peut-être faire un état des primes distribuées aux hauts fonctionnaires. Et puis aussi estimer le coût des personnes embauchées dans le privé par l'état (argent du contribuable) pour pallier aux problèmes créés par cette réforme.
Comme disait Todd sur le même plateau il y a 3 semaines (je cite): "On arrive a un point où ce qui est intéressant c'est le débat *entre* les opposants au système."...
Quel dommage! Un thème intéressant, mais quel parti pris! Désolé de casser ce concert de louanges, mais alors que que je suis moi aussi résolument sceptique sur les effets prétendument positifs de la RGPP pour avoir notamment eu à constater ses répercussions dans le domaine de l'action de la France à l'étranger, j'ai trouvé que DS ne faisait absolument aucun effort pour équilibrer même un tant soit peu l'échange d'arguments. Je serais intéressé de connaître par exemple la répartition du temps de parole entre les différents intervenants qui m'a semblé (mais peut-être me trompe-je) être particulièrement défavorable aussi bien au député qu'à A. Verdier-Molinié, sans compter toutes les fois où Pascal Pavageau coupe la parole à A. Verdier-Molinié sans que DS ne réagisse - au contraire, il en profite pour le relancer. Idem, au moment où l'argument de la comparaison internationale est évoqué, pas le temps de le développer, ni d'ailleurs de le critiquer sur le fond, on siffle la fin de la partie. DS reproche à A. Verdier-Molinié son manque de précision (certes), mais quand Pascal Pavageau invoque vaguement le fédéralisme allemand et la tradition française (!) en réponse pour disqualifier la comparaison avec l'Allemagne, il n'y a plus personne pour questionner et creuser ce que cette réponse floue signifie concrètement. Idem sur les chiffres où tout est dit et son contraire. Sur sa critique relative au contrôle de légalité exercé par les préfets sur les décisions des collectivités locales, notamment par rapport aux permis de construire, cela n'a rien à voir avec la RGPP, les déficiences de ce contrôle avaient déjà fait l'objet de nombreuses critiques dès les années 80 au moment où il a été réformé. Quant à cette entrée en matière sur les tragiques catastrophes naturelles et leur lien avec la RGPP, ce n'est guère convaincant étant donné les précédents en la matière. Il existe bien d'autres domaines où on aurait pu réhabiliter l'idée d'un service public géré directement par la puissance publique (cas de la gestion de l'eau par exemple) ou pointer les défaillances liées au manque de personnel (domaine de la justice et de l'application des peines) en se servant du discours médiatique aussi bien pour l'éclairer et le déconstruire que pour critiquer de façon plus pertinente et concrète l'idéologie de la nouvelle gestion publique. Bref, j'espère que ceci donnera l'occasion d'un dossier plus étoffé et plus objectif que cette émission qui est - une fois n'est pas coutume - de mon point de vue bien en dessous du niveau des émissions habituelles et de mes incommensurables attentes à votre égard. En même temps, il ne fallait pas nous habituer à mieux car on y prend effectivement goût ;-D
Tiens cette émission n'est pas classée dans un dossier.

Il faut corriger cela, je propose : "les trous noirs de l'information".
Merci Pascal Pavageau pour tout ce que vous nous apprenez.
Et à l´équipe d´avoir trouvé ce responsable syndical qui a étudié, travaillé son sujet, face à une idéologue et à un responsable politique
qui tangue entre la défense du programme de l´ump et son mendat local.
Florian
A voir la tonalité générale des commentaires il semble évident que l'échec d'Agnès Verdier-Molinié est patent. On pourrait même parler de fiasco pour la cause qu'elle prétend défendre tant elle est ridicule face aux arguments de Pascal Pavageau. Ceci-dit elle est coutumière du fait, puisque je me rappelle l'avoir vu se faire humilier sur un plateau télé par Emmanuel Todd, ce qui entre parenthèse ne lui fait jamais perdre son sourire arrogant, avec les mêmes non-arguments. Elle croit que réciter son catéchisme suffit, il est même étonnant qu'elle ait accepté un tel débat sur un plateau où elle ne peut se défiler, estimons-lui peut-être une forme de courage, à moins que cela ne soit plutôt une terrible arrogance.

Ce qui me semble très intéressant c'est ce qui n'est pas dit explicitement mais qui transipre du débat: comme tous les néolibéraux pur-jus Agnès Verdier-Molinié refuse d'admettre que sa vision des choses est principalement idéologique, ce qui n'est pas le cas chez P.Pavageau. Elle se cache derrière une prétendue rationalité économique bien commode pour masquer ses idées, avec l'évidence comme argument ultime. Peut-être fait-elle partie de ceux qui pensent que l'économie est réellement coupée de toute idéologie politique, ou de ceux qui feignent de le croire. Mais les faits sont là elle n'assume pas, trait commun de tous les néolibéraux. Et l'on pourra aussi remarquer que lorsque Pascal Pavageau pense trouver un terrain d'entente sur le fait que le débat aurait dû avoir lieu, Agnès Verdier-Molinié ne partage pas (discrètement) son avis. Tout simplement parce que mettre le débat dans la place publique revenait à plomber sa merveilleuse RGPP qu'elle ne trouve pas suffisamment profonde. Il est évident que la majorité de la population serait contre, et on en revient à une autre composante essentielle du néolibéralisme, non assumée encore une fois, le manque de démocratie. Cette idéologie ne peut se mettre en place que dans un système non démocratique où l'on applique les mesures en catimini en tenant le citoyen éloigné, ou en rendant le débat tellement confus que les effets recherchés sont masqués, ou en les appliquant de force, ou encore en mixant toutes ces méthodes ce qui est le cas de la RGPP. Pour adhérer à cette réforme, et par extenson au néolibéralisme il faut avoir un fond anti-démocratique ce qui n'est bien sûr pas très glorieux. Il est plus valorisant de tenter de passer pour une réaliste ou une moderniste...
Journée difficile et désagréable dans mon école, on a reçu la confirmation ce matin que l'an prochain ça va être difficile, avec un collègue en moins (départ en retraite non remplacé).
C'est pas en regardant @si que je vais me changer les idées !
Pause à la 50ème minute.

Message destiné à A. Verdier-Molinié.

Vous n'avez manifestement jamais été confrontée à quelqu'un qui possède une connaissance aussi pointue et précise des collectivités locales que P. Pavageau. @SI n'est pas le plateau de Ruquier. Afficher un sourire qui fait mine d'être malin à chaque fois que votre contradicteur vous apporte des objections claires, nombreuses et chiffrées et que n'avez AUCUN autre argument à avancer que les généralités que vous débitez en roue libre à la télé ne vous donne pas l'air de dominer le débat.

Au contraire.
Pas encore vu l'émission mais, coïncidence, à propos de l’IFRAP et d'Agnès Verdier-Molinié voici justement le lien que j’avais hier dans l’un de mes mails.
Lorsqu'une réforme passe mal, il se trouve toujours une obscure association sortie d'on ne sait où, et pas du tout représentative, qui joue le rôle de contre-feux. Cette fois c'est l'IFRAP.
Sur la question, abordée en milieu d'émission, de savoir si Meteo France assure ou non un service régalien, et de sa mise en concurrence avec d'autres entreprises, on peut renvoyer à une autre émission d'@si.
D'après ma mémoire, la réponse était que Méteo France assurait à la fois le service météo classique (lucratif et concurrencé) et le service de vigilance/alerte des pouvoirs publics (non concurrencé, et qui me semble correspondre à un service régalien).
Un peu déçu sur le casting d'élu: Châlons en Champagne n'est que peu lié à Xynthia, les digues, et le nombre de fonctionnaire qui diminuent. "J'en ai trop" avouait-il à demi-mots...

Mais au moins vous avez le privilège d'en avoir trouvé un !

Bravo.

Seule vraie défense un sourire à l'envers, c'est léger et méprisant.


C'est assez fou cette technique rhétorique, elle a assez peu d'arguments solides et précis(c'est très général et idéologique), elle refuse de répondre aux questions précises de son interlocuteur, qui justement la mette en contradiction devant ses insuffisances (qu'elle comble par sa suffisance affichée).
On peut tout lui prouver par A+B, elle contredira toujours avec un sourire, en lançant une banalité libérale sans aucun raisonnement sur lequel s'appuyer, sans trouver nécessaire de réfuter, le sourire signifiant que ce qu'elle dit est évident, et que les autres sont forcément un peu stupides. Elle fait partie des réguliers chez Taddéï et elle applique toujours la même technique. Face à ce genre de personne la meilleure méthode pour "débattre" et leur mettre le nez dedans, c'est la maïeutique, mais c'est très compliqué sur un débat télévisé, personne ne se risque à ça.
Tout est dit dans la chanson !
Bravo !
Une très bonne émission.

Daniel en grande forme car revenant toujours au fait, et demandant des réponses claires ce qui a permis de bien comprendre la position de chaque invité et fait un débat très instructif.
Et surtout, une parisienne libérée en très grande forme, j'étais plié de rire.

Bravo
J'ai "visionné" l'émission les yeux fermés tellement Molinié était arrogante, insupportable !!!
Quant à ses propos, je connais le phénomène donc aucune illusion sur elle.

Bravo au secrétaire confédéral de FO pour tous les faits concrets qu'il developpait.
La RGPP est vraiment le comble de cette politique libérale.

Je n'ai d'ailleurs aucune illusion sur le prochain Président, vu qu'il ne fera qu'appliquer les directives européennes, et si vous n'êtes pas d'accord, RV dans 1 an après les futures élections !!!
Très bonne émission du fait de la présence de ce syndicaliste brillant. Là c'est vraiment du très solide, et quel bien ça fait d'en entendre des comme ça des fois. Par ailleurs, à propos de la culture et de l'enchevêtrement des compétences entre différentes strates de collectivités, il faut bien voir que c'est une illusion absolue de vouloir rationaliser une domaine de compétence pour qu'il ne soit plus “traiter” que par une seule strate. De fait, la réalité sociale est complexe, et son traitement politico-administratif l'est également. Une fois qu'on a compris ça, on envisage les choses un peu différemment. Merci pour cette émission. J. P.
Jouissif de voire l'ayatollah du marché de l'Ifrap se décomposer derrière son sourire crispé. Daniel, vous devriez avoir honte d'avoir tendu un tel traquenard à Agnès Ben Vergner-Laden.
Argh Agnès Verdier-Molinié!! On va rigoler, ou pleurer?
"Plutôt de droite" c'était un euphémisme?
"La dureté des relations sociales au sein de ce Ministère (suprême paradoxe !), ainsi que celle des relations intersyndicales l’affectaient profondément. Le rythme effréné des réformes, qui broient les services de l’Etat et leurs agents et détruisent les valeurs du service public, et l’incessant simulacre de dialogue social auront conduit Luc à l’épuisement et à une impasse, lui qui cherchait constamment l’unité syndicale et était en colère devant l’injustice."

Lire la suite ici:
http://www.fsu.fr/Luc-BEAL-RAINALDY-a-brutalement

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