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Commentaires

"Avatar", les mythes, et les archétypes

À l'occasion de la sortie en salle d'une nouvelle version à "Avatar", comportant une dizaine de minutes supplémentaires, certains considèreront que tout a déjà été dit sur le film historique de James Cameron. Loin de là ! Mise en échec par l'ampleur du succès, la critique s'est tenue à l'écart de la dimension archétypale, mythologique (et philosophique) de l'œuvre. C'est pourtant cette dimension qui semble la plus à même de résoudre l'énigme de ce succès, en nous invitant à comprendre par quel mystère un récit, très largement considéré comme "simpliste", a pu résonner avec une telle force et une telle évidence à travers le monde.

Derniers commentaires

Merci à celui ayant remonté ce sujet de m'avoir fait découvrir cette vieille chronique (d'avant que je rejoigne @si sur le net).


C'est triste que la rubrique n'existe plus. Post-pop est bien mais ça reste du survolage de tendances plus que de la vraie analyse d'œuvres.

Bonjour Rafik, c'est votre photo en haut de l'article?

http://www.dailymotion.com/video/xk1e6d_avatar-de-james-cameron-analyse-par-valerie-morignat_shortfilms

Hanté par la nostalgie d’un Éden disparu et la figure du sauveur artificiel, Avatar cristallise les contradictions du monde contemporain. Promesse de retour à une nature terrestre détruite par l’humanité, la planète Pandora est façonnée par les signes du paradis perdu et le culte d’un monde artificiel où la technologie devient promesse de résurrection. (Valérie Morignat)

Docteur en arts et sciences de l’art, maître de conférences en cinéma et chercheur en cyberculture, Valérie Morignat travaille actuellement sur les interactions numériques avancées dans les domaines de la réalité augmentée et du jeu vidéo.
Votre analyse me laisse pantois!
Tant pis si c'est intellectualisé.
Tant pis si c'est tiré par les cheveux (parfois).

Merci de nous ouvrir des portes.
Merci de nous rouvrir les yeux.

Nous nous habituons, par trop, à accepter que nos univers rétrécissent et à faire semblant de découvrir du neuf, en surface ... un temps.
Ne plus réfléchir : gober des images chocs, des scénarii recyclés, des bons sentiments.

Et derrière, qui-a-t'il?

Henri H
J'me suis surtout marré sur la conclusion :
"Avatar est avant tout une tentative de ré-enchantement du regard sur le monde, qui nous permet de renouer avec notre profonde humanité. "
Moi j'aurais dit que c'est une tentative réussie de faire du blé en utilisant son nom déjà bien connu et en faisant un block buster sans trop se fouler le doigt.
Non mais sans rire, j'suis prêt à parier que Cameron a son jet privé, il peut toujours nous vendre de l'écolo ...
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+1
Exactement, l'évocation de la génération y (qui va avec geeks) et son apolitisme, son manque de responsabilité, et le délire infantile autour du film.
ça c'est sur que c'est pas un film intello :)

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mouais, pas vraiment convainquant, un déluge de lieux communs sur le geek, et sur son auto-isolement, sans parler du cliché sur les jeux de rôle; mes jeux de plateau sont des jeux de rôle pour autant et j'y joue avec des amis allant du nombre de 5 à plus de 10, des vrais amis, ceux qu'on voit dans le monde réel. Ce blog mériterait presque de faire un reportage sur France 2 sur les jeux vidéos.

"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."

là justement encore plus faux, Avatar comme Beowulf, comme Polar Express, comme Monster House, comme Scrooge propose une manière de mettre en scène qui relève du jamais vu justement, et en poussant la performance capture a un niveau quasiment photoréaliste, le film propose dans un film live à visuel de film live (au contraire des films précédents ayant un visuel plus "dessin animé") de "tomber "amoureux" de personnage virtuel incarnés dans leur chair et leur âme par des vrais comédiens.

Bref, un truc qui nous pas été proposé depuis la naissance du cinéma et ce qu'il soit de synthèse, d'animation ou bien "live" (car un cinéma cinéma, ça ne veut rien dire à part dans les chaines du cable :)). En plus d'un simple point de vue professionnel, que ce soit pour le réalisateur qui y est confronté ou l'acteur, ça révolutionne la manière de faire du cinéma et d'aborder un tournage;

pour l'acteur ça lui permet de revenir au fondamentaux de l'acteur, le théâtre, la pure incarnation d'un personnage d'un point A à un point Z de sa scène, toute sa prestation sans être coupé pour changer de plan, changer de bobine, changer le son ou pour des erreurs techniques comme un micro dans le champ.

Et pour le réalisateur, ça lui permet de capturer la performance de ses comédiens et ensuite de pouvoir faire ses plans à partir de la performance des comédiens capturés et non pendant le tournage. C'est juste du jamais vu, allié en plus à une 3D qui ne donne plus mal à la tête et brouille la vue après 20-30 minutes d'exposition, c'est un plus bien agréable.

Je suis sûr que des Hitchcock, des Welles, des Ford, des Kurosawa, des Gance, aurait vendu père et mère pour avoir accès à une technologie telle que la performance capture + 3D.
Ok bon super, pour faire des films c'est plus pratique, c'est joli la 3D. Mais pour nous spectateurs, à part l'expérience spectacle, le film est sympa une fois, mais après on s'ennuie ferme quand même, c'est quand même super déjà vu comme film, performance capture ou pas.
Et puis photoréalisme et tomber amoureux, vous exagérez un peu, s'il est une réflexion que j'ai entendu tout le monde faire, c'est le côté image de synthèse (belles) mais toujours un peu trop synthèse, qui donnaient l'impression de passer d'un film réél au film d'animation dès que Jake intègre son na'vi (même si c'était globalement bien fait).
"Et puis photoréalisme et tomber amoureux, vous exagérez un peu, s'il est une réflexion que j'ai entendu tout le monde faire, c'est le côté image de synthèse (belles) mais toujours un peu trop synthèse, qui donnaient l'impression de passer d'un film réél au film d'animation dès que Jake intègre son na'vi (même si c'était globalement bien fait)."

Une histoire qui revient souvent est qu'un des plans de l'agenda vidéo serait en performance capture.
En tout cas je peux affirmer que "l'impression d'un film d'animation" est completement faussé par le fait qu'on ne croise pas de Na'vi à chaque coin de rue.
L'an prochain, une technique de capture similaire arrivera sur les écrans avec Tron legacy, où Jeff Bridges reprend son rôle d'il y a 30 ans... avec sa tête d'il y a 30 ans.



Et j'me marre : que valent les diplomés de Science Po Paris, les philosophes et les spécialistes de cinéma reconnus face à la prose baillonnée que Serge Uleski balance sur tous les forums ? Franchement :)

En tout cas je peux affirmer que "l'impression d'un film d'animation" est completement faussé par le fait qu'on ne croise pas de Na'vi à chaque coin de rue.

Quand bien même, ils sont trop brillants, trop parfaits, de même pour la faune, c'est beau mais ça n'a rien à voir visuellement avec un vrai animal, ça manque de mat, de vie, ça reste de la synthèse et ça se voit.

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on continue, faute de temps hier.

"- Avatar qui touche tant de monde est forcément une oeuvre d'art"

Euh non, Avatar est une oeuvre d'art, et ce indépendamment du fait qu'il touche tant de monde. Avatar aurait fait 4 entrées (et du coup plu à la presse française pour qui la réussite passe par le rien) que ça aurait toujours été une oeuvre d'art. Il n'y aucun corollaire pour passer de tant de monde à oeuvre d'art, l'un ne conditionne pas l'autre et inversement.

erreur de méthode (pour reprendre un @sinaute :))

"philosophe avec lequel la coupe est pleine jusqu’à déborder car, force est de constater qu'avec un tel commentaire, on n’est pas très loin du fourvoiement et de la forfaiture intellectuels et philosophiques."

Avatar n'est pas philosophique, avatar n'est pas intellectuel, Avatar est tout juste divertissant. Par contre pour reprendre une humeur des gars de l'Ouvreuse, quand Bruno Dumont montre un viol dans lequel un soldat, celui qui n'a pas participé se fait massacrer par la jeune femme qui a été violée (je dis pas se fait, sinon j'en connais une qui va râler) ; là par contre c'est vertigineux, c'est philosophique jusqu'à l'extrême, et ce même si ce fait est indépendant de la diégèse et même pleinement extradiégétique, puisque il s'agit juste d'un imprévu, d'un inpondérable, un des violeurs refusent sur le plateau de jouer son rôle, et le réalisateur compose avec ça, ça n'est pas voulu dans le scénario, ça n'a donc rien de philosophique.

http://louvreuse.net/Critique/hadewijch.html

erreur de méthode :)

"Littérature d’une génération a-politique et hédoniste qui n’a connu qu’une seule réalité : une réalité marchande de l’abondance et de la technique."

voilà le noeud du problème, les geeks sont a-politique, et dans une presse intellectuelle à majorité de gauche et une presse audiovisuel à majorité de droite, ça effraie que le geek ne se sentent pas impliqués dans les combats idéologico-propagandiste. Mais ça n'est pas de l'immaturité cher ami, c'est du désintéressement, d'ailleurs apprenez pour votre gouverne, qu'une bonne partie des geeks se revendiquent comme étant de gauche, vous pouvez arrêter de leur taper dessus cher NouvelObs(équieux, tétricien, comme on veut), z'en faites donc pas, les geeks les lisent vos torchons.

Et par contre le vrai reproche que la société du spectacle peut faire au geek, la société du paraitre plutôt même, c'est que contrairement à ce que peuvent en dire des Lio et autre cloches télévisuelles d'animateur, le geek n'a pas d'uniforme, le geek a sa propre identité. Le geek ne suivra pas forcément la mode, parfois même il s'en branle, et comble des malheurs, le geek ne regarde pas la télé :) ou pratiquement pas, même pour les séries, il préfèrera le strimpaspermisdedirelemot ou les dvd à la programmation massacré, remonté et irrespectueuse des chaines de télé des dites-séries.

Bref, le geek comme l'amateur d'Avatar n'est pas un groupe sur lequel on peut poser un constat, il est multiple.

erreur de méthode ;)

"Génération Y (2) de la saturation centrifuge-du-vide ; génération atomisée dans l'isolement autocentré – informatique, écrans, images et sons, consoles, jeux de rôles -"

généralisation et lieux communs d'une personne qui n'a probablement jamais ouvert une console de sa vie et jamais jouer à un jeu de rôle. (cf plus haut)

erreur de méthode ^^

"Manques affectif et relationnel ; manque physique - contact avec les éléments, la matière, le corps (génération sida - encore vierge à trente ans et plus à force d'avoir pris l'habitude de s'arranger... seule... et même à deux sur Internet), le danger du réel - contraintes et contingences -, au sein d'une offre pourtant pléthorique (offre qui n'en a jamais assez - et non la demande), fruit d’une injonction mercantile a-morale et irresponsable face à des adultes somnambuliques, tuteurs et précepteurs infantilisés par cinquante ans de consumérisme, perversement et subrepticement démissionnaires."

ça par contre c'est des summums de connerie, je peux pas m'abaisser à répondre à ce tissus d'injures déguisés, je me contenterais d'un lien fort évocateur :)

http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1688 (blablabla)

et ses controverses : http://www.dailymotion.com/video/xepex1_adulescents-retour-vers-le-passe-3_fun?start=1#from=embed
mais surtout http://online.nolife-tv.com/index.php?id=10211

erreur de méthode :/

"Avec ce cinéma-là, n’est-ce pas bien plutôt le spectateur qui fait le film ?"

ben non, c'est Cameron qui a fait son film et le spectateur le regarde et le remplit de son essence de spectateur, comme avec les Kubrick quoi, pourtant là vous dites rien sur 2001 et le côté démissionnaire-blablabla.

Il ne me semble pourtant pas que Cameron soit comparable à Paul Greengrass (monsieur je filme et le spectateur refait le film) ou aux Frères Dardenne (messieurs, je fais pas de découpage technique, et le spectateur reconstitue mon film), sans oublier Bruno Dumont, le seul réalisateur du monde peut-être à filmer son actrice à poil sans le savoir :) http://cutlarevue.fr/2009/11/26/cinephilies-bruno-dumont-et-julie-sokolowski/

je crois pas que Cameron fasse parti de ces gens-là. Mauvaise formulation peut-être, sans doute voulais tu dire, le propre des films ouverts est de permettre au spectateur de mettre ce qui lui tient à coeur et ce qu'il ressent à ce moment précis dans le film parce qu'il pense confusémment que ça y est (et parfois c'est le cas).

erreur de méthode :D

"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."

déjà dit plus haut, on touche à la quintessence de l'incarnation dans des créatures en image de synthèse porté par des acteurs qu'on sent vraiment derrière le personnage, au sens "tactile" et émotionnel (et pour cause).

erreur de méthode :?

"tant dans la forme que dans le fond (4); cinéma creux, démonstratif et pédant (de ridicule ?), aux "thèses" le plus souvent infantiles, manichéennes et démagogiques, auprès d'une génération qui souffre de l'absence de transmission d'un héritage (5) destiné à vous guider dans un monde, certes, pour le meilleur et pour le pire, qui côtoie le génie, la bassesse, le talent, l'héroïsme, les contraintes, et une liberté toujours à re-conquérir, mais un monde dans lequel il est pourtant encore permis d'espérer quelque chose pour soi et les autres, et sans James Cameron et ses millions."

blablabla, combien de violon avec le poncif final ? je pense que 18 serait pas mal. Encore un "journaliste" qui n'aborde Avatar que par le petit bout de la lorgnette, que par son prisme politique ou écologique, mais il ne me semble pas infantile, ni manichéen, encore moins démagogiques de voir en Avatar principalement ce dont il est question, à savoir un homme coupé en deux, dans l'ombre d'un frère savant (Cameron ?) qui s'affirme dans un monde dont il se sent exclu à travers la rencontre avec l'altérité, la nature et l'ailleurs.

Bref, en un mot la "morale" du Tour du monde en 80 jours par exemple, où un anglais cartésien se coltine avec l'aventure et le dépaysement sur un pari mathématique pour au final être sauvé par ces mêmes mathématiques mais in extremis. On peut aussi y voir un salaud de colonisateur qui se comporte en maitre en s'immiscant partout (cf Aouda) dans la vie et les coutumes des gens.

Finalement l'exercice de surinterprétation intellectuello-démagogico-antiaméricanismo primaire n'est pas applicable qu'à ce seul objet de toutes les haines et toutes les passions Avatar.

erreur de méthode :p dites vous ? je le pense.

"Mais… les mots me manquent !"

Ah ça, on peut pas dire le contraire, mais plus que les mots je dirais aussi les concepts, la culture de cet altérité et l'expérience. Fermer votre stylo, votre clavier, immergez-vous réellement dans le monde que vous tentez de décrire et reécrivez votre papelard de manière plus objective, c'est je crois ça qu'on appelle le "journalisme". Je pense qu'un type comme Albert Londres pour ne citer que lui se retournerait dans sa tombe en lisant votre "journalisme".

"Littérature d’une génération a-politique et hédoniste qui n’a connu qu’une seule réalité : une réalité marchande de l’abondance et de la technique."

voilà le noeud du problème, les geeks sont a-politique, et dans une presse intellectuelle à majorité de gauche et une presse audiovisuel à majorité de droite, ça effraie que le geek ne se sentent pas impliqués dans les combats idéologico-propagandiste. Mais ça n'est pas de l'immaturité cher ami, c'est du désintéressement, d'ailleurs apprenez pour votre gouverne, qu'une bonne partie des geeks se revendiquent comme étant de gauche, vous pouvez arrêter de leur taper dessus cher NouvelObs(équieux, tétricien, comme on veut), z'en faites donc pas, les geeks les lisent vos torchons.

Vous avez achevé de me convaincre. Le geek est donc effrayé (..) donc ça ne l'interesse pas, donc il n'est pas apolitique ni immature.
Devant la peur qu'il va donc éviter d'affronter d'une lutte qu'il ne comprend pas, en l'occurence le destin de notre société de nos concitoyens, comment on répartit les richesses, et comment on vit ensemble, ça ne l'intéresse pas. On voit bien là un comportement adulte et responsable. Il est donc bien immature et apolitique. De plus je ne suis pas bien sur que s'ils se prétende de gauche ils comprennent bien ce que ça signifie, à part que c'est plus gentil d'être de gauche. Il serait intéressant de faire une étude sociologique sur des gens qui se revendiquent geek en leur demandant de définir gauche et droite.



Et par contre le vrai reproche que la société du spectacle peut faire au geek, la société du paraitre plutôt même, c'est que contrairement à ce que peuvent en dire des Lio et autre cloches télévisuelles d'animateur, le geek n'a pas d'uniforme, le geek a sa propre identité. Le geek ne suivra pas forcément la mode, parfois même il s'en branle, et comble des malheurs, le geek ne regarde pas la télé :) ou pratiquement pas, même pour les séries, il préfèrera le strimpaspermisdedirelemot ou les dvd à la programmation massacré, remonté et irrespectueuse des chaines de télé des dites-séries.

Là c'est le pompon je rigole. Le geek consomme mais ne suit pas la mode. Le principe de base de la manipulation, que tout expert en management, marketing, ou stratégie guerrière apprend forcément en lisant par exemple Sun Tzu, Machiavel, Von Clausewitz et autres, c'est que la plus efficace des manipulations c'est quand le manipulé se croit libre. Or la beauté de la société de consommation c'est d'avoir réussi à créer des niches de consommateurs qui se croient hors du coup, rebelles, qui ne suivent pas la mode.
Or si on ne peut pas faire suivre la mode à une certaine catégorie on va les avoir sur alternativité. Ils aiment Star Wars? on leur vend des T-shirt des figurines. Le seigneur des Anneaux? même chose. Spiderman? pareil. Les jeux vidéos? Ils vont acheter tous les derniers gros jeux qui sortent. Vous avez parlé de Red Dead Redemption? Vous avez raison vous ne suivez pas la mode.


Bref, le geek comme l'amateur d'Avatar n'est pas un groupe sur lequel on peut poser un constat, il est multiple.

Comme pour toute étude de groupe, il y a des constantes et les spécificités, mais ce sont les constantes qui sont intéressantes.


"Génération Y (2) de la saturation centrifuge-du-vide ; génération atomisée dans l'isolement autocentré – informatique, écrans, images et sons, consoles, jeux de rôles -"

généralisation et lieux communs d'une personne qui n'a probablement jamais ouvert une console de sa vie et jamais jouer à un jeu de rôle. (cf plus haut)

Oui et non, j'ai joué des années, il m'arrive de jouer encore occasionnellement, j'ai une grande culture vidéoludique (qui ne sert à rien). L'isolement est relatif, mais il y a une tendance parfois, à préférer rester assis sur son canapé à jouer des heures à un jeu quand il fait beau dehors (je ne pourrai plus faire ça aujourd'hui) et qu'on peut faire des tas de choses bien plus fun(vélo, pique nique, surf, natation j'en passe), et ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé, je ne connais personne qui peut se prétendre un tant soit peu geek qui n'ait pas cette tendance. C'est une forme d'isolement qu'on le veuille ou non, ça ne veut pas dire que le geek est seul sans ami sans rien, cela reste une forme de passivité solitaire (même si on peut jouer à plusieurs parfois, c'est pas le cas le plus courant).


"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."

déjà dit plus haut, on touche à la quintessence de l'incarnation dans des créatures en image de synthèse porté par des acteurs qu'on sent vraiment derrière le personnage, au sens "tactile" et émotionnel (et pour cause).

Donc il suffit de bons acteurs en images de synthèse réalistes pour que ce soit une oeuvre d'art? ça me parait super léger.


blablabla, combien de violon avec le poncif final ? je pense que 18 serait pas mal. Encore un "journaliste" qui n'aborde Avatar que par le petit bout de la lorgnette, que par son prisme politique ou écologique, mais il ne me semble pas infantile, ni manichéen, encore moins démagogiques de voir en Avatar principalement ce dont il est question, à savoir un homme coupé en deux, dans l'ombre d'un frère savant (Cameron ?) qui s'affirme dans un monde dont il se sent exclu à travers la rencontre avec l'altérité, la nature et l'ailleurs.

L'absence de transmission d'un héritage, ce n'est pas toujours faux, il faudrait le méditer. Mais le film est bourré de poncifs, c'est un aspect important du film, il ne faut pas l'ignorer. Je trouve qu'il pousse peu voire pas du tout à la réflexion, le propos est tellement éculé (et relativement naïf)que nous en sommes tous à mon avis insensibilisés.


Finalement l'exercice de surinterprétation intellectuello-démagogico-antiaméricanismo primaire n'est pas applicable qu'à ce seul objet de toutes les haines et toutes les passions Avatar.

Surinterprétation de quoi? Relisez l'article de Rafik Djoumi si vous voulez parler de surinterprétation.
La démagogie aurait plutôt invoqué la surprise concernant le film.
Et antiaméricanisme ce n'est pas parce qu'on critique un film qui se trouve être américain qu'on est antiaméricain. N'a-t-on pas le droit de trouver Avatar un beau spectacle relativement ennuyeux et inintéressant comme vous le sous-entendez de manière péremptoire? Que vous pensiez le contraire c'est votre opinion, mais n'avancez pas la votre par un genre de "et pis c'est tout".


Je pense qu'un type comme Albert Londres pour ne citer que lui se retournerait dans sa tombe en lisant votre "journalisme".

Au passage invoquer d'éminents personnages qui se trouveront dans l'impossibilité de donner leur avis (au moins parce qu'ils sont décédés par exemple) pour adouber votre thèse est une méthode pour le moins douteuse. Vous l'avez bien connu vous Albert Londres?
Là c'est le pompon je rigole. Le geek consomme mais ne suit pas la mode. Le principe de base de la manipulation, que tout expert en management, marketing, ou stratégie guerrière apprend forcément en lisant par exemple Sun Tzu, Machiavel, Von Clausewitz et autres, c'est que la plus efficace des manipulations c'est quand le manipulé se croit libre. Or la beauté de la société de consommation c'est d'avoir réussi à créer des niches de consommateurs qui se croient hors du coup, rebelles, qui ne suivent pas la mode.

Oui, c'est drôle, d'une certaine manière.
Il n'y a qu'à voir comment réagissent les [s]amateurs[/s] inconditionnels d'Avatar quand on leur dit que le marketing a fonctionné comme jamais.
Pensez-vous, eux, réagir au marketing ?

Par exemple, prenons comme hypothèse qu'un patron de site veuille accroître son audience.
Il se pose des questions, quant à la masse de gens qui naviguent sur internet, à leurs spécificités, caractéristiques, aux groupes, sous-groupes, à leurs habitudes, etc.
(il ne vous a pas échappé que nous sommes sur internet ?)

Il s'aperçoit qu'un des groupes possède une forme de culture reposant aussi (en partie) sur l'image, image issue de nombreuses sources autres que les canaux mainstream.

Pour traiter de cette culture, il partirait à la recherche d'un spécialiste.
Ledit spécialiste disposerait d'une forte côte auprès du groupe ciblé et identifié sur internet.
Embauche donc du spécialiste, sur un projet raccord avec celui du site, cela va sans dire.

Bien entendu, tous les membres de ce groupe qui s'abonneraient au site, même si le travail de celui-ci n'est pas, a priori, voire pas du tout un de leurs centres d'intérêt (par exemple parce qu'ils ne sont pas politisés, ou plutôt a-politiques, ne se sentent pas concernés par une certaine branche de la littérature, une certaine culture de la peinture, de l'image, etc.), eh bien, ces gens viendraient de leur plein gré, non ?
Certains d'entre eux trouveraient leur compte dans les multiples parties du site.
D'autres, en revanche, ne consulteraient (et n'interviendraient que) sous les œuvres de la personne qui aurait motivé par sa seule présence leur abonnement.

Abonnement, car, bien sûr, ils auraient payé pour avoir accès au site.
Pour ces derniers abonnés, ceux qui ne recherchent que la lecture de leur auteur préféré, que l'on trouve facilement ailleurs, quel mécanisme aurait donc pu les attirer sur un site qui n'est pas dans leur créneau habituel ?

Bien entendu, cette réponse à ce qui n'est qu'une hypothèse, une vue de l'esprit, n'aurait rien à voir ni avec le commerce, ni avec le marketing.

Oui, c'est drôle, d'une certaine manière.
Il n'y a qu'à voir comment réagissent les amateurs inconditionnels d'Avatar quand on leur dit que le marketing a fonctionné comme jamais.
Pensez-vous, eux, réagir au marketing ?

Le marketing a fonctionné comme jamais ? Quand Victor Hugo annonçait un nouveau livre, c'est un marketing qui fonctionnait comme jamais ?

Les geeks attendent Avatar depuis que Cameron a annoncé bosser sur un nouveau projet après Titanic, même si certains comme moi s'y sont intéressés plus tard, aprés avoir vraiment redécouvert Cameron en voyant tout ses films sans exceptions et zieutant sa filmographie et ayant vu un nouveau projet, j'ai suivi de près l'annonce du projet et chaque nouvel élément de développement de ce projet.

Ca n'a pas grand chose avec un film Bruckeimer autoproclamé film tant attendu, ou un Snyder autoproclamé par les studios "Le réalisateur visionnaire", là où Cameron est juste l'amuseur qui nous a amené Terminator, Abyss, Aliens et Titanic.

Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-end (et je parle là des USA). Il faut savoir que le "destin" d'un film se joue soit sur une semaine d'exploitation, soit sur un seul week end, celui de sa sortie.

Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps. Appelle ça la conséquence indirecte d'un marketing sur le premier week end d'exploitation si tu veux, mais c'est tout.

Abonnement, car, bien sûr, ils auraient payé pour avoir accès au site. Pour ces derniers abonnés, ceux qui ne recherchent que la lecture de leur auteur préféré, que l'on trouve facilement ailleurs, quel mécanisme aurait donc pu les attirer sur un site qui n'est pas dans leur créneau habituel ? Bien entendu, cette réponse à ce qui n'est qu'une hypothèse, une vue de l'esprit, n'aurait rien à voir ni avec le commerce, ni avec le marketing.


pour Rafik, tu te trompes encore. La plupart des geeks qui sont venus voir Rafik ne l'ont pas fait parce que Daniel a accueilli de manière marketée sa venue sur ASI. Mais plutôt parce que les lecteus assidus de "compagnon geek" son blog ont tous déploré le peu de ses articles, et lorsqu'il a annoncé commencer une collaboration avec ASI, tout le monde a bien compris que "compagnon geek" était quasiment mort, et avide de lire la prose de Rafik s'est rabattu sur cette alternative là, comprenant également que si Rafik était présent sur ASI, il ne ferait pas son projet de rendre son blog payant pour les nouveaux contenus. Donc encore une fois, ton argumentaire n'est pas faux en soi mais il conduit à un résultat erroné.
Bon, pas vraiment le temps, je passe en courant.
Une petite question, d'abord : avez-vous lu, sur le sujet du marketing, de son influence, du conditionnement, un seul des livres ou des auteurs cités par lullushu et moi-même un peu plus haut ?


Quand Victor Hugo annonçait un nouveau livre, c'est un marketing qui fonctionnait comme jamais ?

Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre...

Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...
Mais bon, après Albert Londres...
D'ailleurs, que pensez-vous de ses écrits ? La Chine en folie, ou Le Juif errant est arrivé, par exemple ?

Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-end

Resident Evil: Afterlife 3D : 27,7 millions de dollars de recettes le premier week-end, aux US seulement dans 3200 salles.
C'est une preuve de quoi ?
Que c'est un bon film ?
Qu'il y a derrière un marketing efficace ?
Et quel type de public se rue sur une énième adaptation d'un jeu vidéo réalisée par un tâcheron ?

Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes.

Ah. D'accord. Dit comme ça, c'est sûr, aucun doute. Je vous envie.

Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps.

Ah bé faudrait savoir.

Rafik nous dit que c'est à cause de son utilisation de mythes et références partagés par toute l'humanité :)

Et puis, quand je dis plus haut que le marketing a, entre autres, généré le buzz (en bon français, le bouche-à-oreille), certains lèvent les yeux au ciel (litote)...
Bon, pas vraiment le temps, je passe en courant. Une petite question, d'abord : avez-vous lu, sur le sujet du marketing, de son influence, du conditionnement, un seul des livres ou des auteurs cités par lullushu et moi-même un peu plus haut "Sun Tzu, Machiavel, Von Clausewitz "?

non évidemment que non, vous vous souvenez pas d'un post à l'autre, j'suis un connard de geek qui ne lit pas les livres, qui parle de concept qu'il ne maitrise pas et tout ça, comment en douter :)

j'ai lu SunTsu, l'art de la guerre c'est bien ça ? Et en ce qui concerne Machiavel c'est un autre de mes héros, son "Le Prince" est juste génial, pour mon bac philo à l'oral d'ailleurs j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau.

Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre... Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...


le rapport ? Lorsqu'il a fait son annonce de Avatar, je crois déjà avoir dit que j'en ai entendu parler sur un magasine, et pas par le marketing internet, comme Hugo devait avoir des critiques qui le suivait de près pour un de ses prochains livres.

Mais bon, après Albert Londres... D'ailleurs, que pensez-vous de ses écrits ? La Chine en folie, ou Le Juif errant est arrivé, par exemple ?

la chine en folie, je l'ai lu ya longtemps, et j'avais trouvé ça paradoxalement assez drôle, enfin une vision sous acide on dirait de la chine, le juif errant est arrivé pas lu. J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.

Citation:Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-endResident Evil: Afterlife 3D : 27,7 millions de dollars de recettes le premier week-end, aux US seulement dans 3200 salles. C'est une preuve de quoi ? Que c'est un bon film ? Qu'il y a derrière un marketing efficace ? Et quel type de public se rue sur une énième adaptation d'un jeu vidéo réalisée par un tâcheron ?


27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.

C'est une prémonition, pas une preuve, d'un mauvais film, qui ne marchera pas énormément, que le marketing de ce film est sûrement proportionnel à son budget, et encore il faudrait voir avec les recettes d'un autre film à budget égal.

ensuite je pense qu'un spécialiste du marketing te l'expliquera mieux que moi, au USA, le score du week end 1er d'exploitation définit l'avenir du film. Il faudrait vérifier mais il me semble que 27.7 millions de dollars est le chiffre de recette également de Speed Racer sur son premier week end (chiffre à vérifier).

Citation:Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps.

Ah bé faudrait savoir.

Rafik nous dit que c'est à cause de son utilisation de mythes et références partagés par toute l'humanité :)

Et puis, quand je dis plus haut que le marketing a, entre autres, généré le buzz (en bon français, le bouche-à-oreille), certains lèvent les yeux au ciel (litote)...


l'un empêcherait-il forcément l'autre ? Quand je dis c'est "véritablement ce qui" c'est en opposition à ta théorie du marketing tout puissant, pas à l'argument de Rafik. Difficile pour des gens qui n'avaient pas encore vu le film d'y voir même inconsciemment l'utilisation des mythes de l'humanité, à part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court.

Le marketing a généré un certain afflux des spectateurs en salle, c'est indéniable mais à budget égal, je crois pas que Superman Returns ou Spider-man 3 ait été des anomalies cinématographiques, pourtant l'un comme l'autre sont tout public (pas de sang, pas d'élément dérangeant, pas d'histoire ultra complexe). Le reste du buzz comme tu dis, c'est le bouche à oreille positif qui l'a généré et cela en dépit du marketing, auprès de gens qui avant l'Avatar Day et même après pour certains ignoraient ce que pouvait être ce film avec des étranges singes bleus.

sinon comment expliquer que Spider-man 3 ou Superman Returns n'ait pas cartonné à 2 milliards et quelques de recette ? Ensuite, il faudrait aussi calculer l'apport financier qu'a été le billet augmenté de la 3D et/ou de l'Imax 3D par rapport au court du dollar de Spider-man 3 ou de l'année de Superman Returns, le tout par rapport au 2 prix du billet (qui d'une année à l'autre sont surement différents).
j'ai lu SunTsu, l'art de la guerre c'est bien ça ?

Pourquoi me demander, si vous l'avez lu, vous le savez, non ? :)

Bon, il serait quand même temps d'accepter qu'on puisse se questionner : si nous étions face à face, lors d'une discussion, je vous demanderais, si je fais référence à quelque chose, si vous l'avez lu. Ce qui permet de discuter, ou non, sur des bases communes.
Et comme dans cette discussion, beaucoup affirment sans s'appuyer sur un quelconque appareil critique ou littéraire autre que Rafik a dit ou j'ai dit, je pense que, à l'avenir et quitte à être chiant (pardon, encore plus chiant), je vais demander quasi systématiquement si nous partons sur les mêmes bases, si nous parlons de la même chose.

j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau.


Un parallèle entre quoi et quoi ?
Non, je vous taquine.
Je suis content pour vous.

Et, pour conclure sur ce volet, je trouve étrange que, en tant que lecteur des auteurs cités (vous n'avez pas tenu compte des "miens"), vous ayez du mal à penser que le marketing est pour beaucoup dans la réussite d'Avatar...

Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre... Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...

le rapport ? Lorsqu'il a fait son annonce de Avatar, je crois déjà avoir dit que j'en ai entendu parler sur un magasine, et pas par le marketing internet, comme Hugo devait avoir des critiques qui le suivait de près pour un de ses prochains livres.

Ne pas faire d'une exception, etc.
Par exemple, il n'est pas exclu que ce magazine ait récupéré ses infos sur internet (vous savez, les gens pour qui Wiki est parole d'évangile), voire reçu via des voies détournées ces infos des studios.
Hein, comment, jamais, ça n'arrive jamais qu'un journaliste reçoive un p'tit mail ou un coup de fil de type "ne dis pas que je te l'ai dit, mais..." ?

Il n'empêche que votre comparaison avec Hugo est abusive.
J'imagine les journalistes sur l'île de Jersey, envoyant leurs commentaires via WiFi...

J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.

Raté.

27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.

OK, j'attends vos chiffres.
Vous proposez de vérifier, donc allez-y, vérifiez.
On en reparle avec vos chiffres.
(je suis sympa avec vous, je vous donne une piste : c'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception)

mais à budget égal, je crois pas que Superman Returns ou Spider-man 3

Ni le budget, ni les techniques de marketing employées ne sont semblables.
Ni la nouveauté technique, quasi promesse d'inconnu, ni les conséquences d'un effet de masse...

à part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court.


Je vous rappelle que dès la bande-annonce, nombreux sont ceux qui ont vu des similitudes avec les Schtroumpfs, qui sont, encore un rappel, traduits dans 33 langues, si je ne me trompe pas.
Juste au passage, Sun Tzu ça ne se lit pas, ça se médite. Toutes les règles ont des multitudes d'applications dans la vie courantes, il s'agit de les comprendre dans leur essence pour mieux savoir les transposer au besoin. C'est au passage souvent quelque part de grandes leçons sur la nature humaine. En cela parfois les grands stratèges étaient probablement les premiers psychosociologues.
Citation:j'ai lu SunTsu, l'art de la guerre c'est bien ça ?Pourquoi me demander, si vous l'avez lu, vous le savez, non ? :)Bon, il serait quand même temps d'accepter qu'on puisse se questionner : si nous étions face à face, lors d'une discussion, je vous demanderais, si je fais référence à quelque chose, si vous l'avez lu. Ce qui permet de discuter, ou non, sur des bases communes. Et comme dans cette discussion, beaucoup affirment sans s'appuyer sur un quelconque appareil critique ou littéraire autre que Rafik a dit ou j'ai dit, je pense que, à l'avenir et quitte à être chiant (pardon, encore plus chiant), je vais demander quasi systématiquement si nous partons sur les mêmes bases, si nous parlons de la même chose.

question réthorique isn'it ? :) j'accepte parfaitement qu'on puisse se questionner, un peu moins que ça ne devienne un acte systématique à la moindre de mes citations. Par ailleurs, même si je l'ai lu, c'était ya fort longtemps, pas relu depuis facilement 10 ans, voire plus et je n'en garde pas un souvenir extrêmement précis, il faudrait que je le relise, idem pour la Chine en folie si on doit en discourir dans le cadre d'un échange intellectuel (soit donc d'un niveau universitaire).

Citation:j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau. Un parallèle entre quoi et quoi ? Non, je vous taquine. Je suis content pour vous. Et, pour conclure sur ce volet, je trouve étrange que, en tant que lecteur des auteurs cités (vous n'avez pas tenu compte des "miens"),

le but n'est pas qu'on se réjouisse pour moi, pour l'auteur cité, en l'occurence ce Von Clausewitz je ne l'ai pas lu, je ne serais pas contre le fait que vous m'en disiez plus.

vous ayez du mal à penser que le marketing est pour beaucoup dans la réussite d'Avatar... Ne pas faire d'une exception, etc. Par exemple, il n'est pas exclu que ce magazine ait récupéré ses infos sur internet (vous savez, les gens pour qui Wiki est parole d'évangile), voire reçu via des voies détournées ces infos des studios. Hein, comment, jamais, ça n'arrive jamais qu'un journaliste reçoive un p'tit mail ou un coup de fil de type "ne dis pas que je te l'ai dit, mais..." ?

evidememnt que la comparaison est abusive, j'aurais pu prendre Jules Verne ou Tchekov, maintenant je pense que le marketing est pour une part dans le succès d'Avatar mais pas dans ce succès si énorme alors même que nombre de blockbuster ont un budget marketing trés élevé mais pas plus de succès pour autant.

Citation:J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.Raté.

il ya une certaine amertume dans ce "raté", j'ai pris les films de Cameron comme exemple, comme j'aurais pu dire tout les Spielberg, ou tout les De Palma.

Citation:27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.OK, j'attends vos chiffres. Vous proposez de vérifier, donc allez-y, vérifiez. On en reparle avec vos chiffres. (je suis sympa avec vous, je vous donne une piste : c'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception)

C'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception ? Vous parlez toujours de Resident Evil Afterlife 3D ? parce que dans le lien que j'ai trouvé, le premier week-end d'exploitation de Inception a fait 60,4 Millions de recette, soit approximativement le budget total de RE 3D (60 Millions).

en ce sens, et comparativement à Inception, on peut dire que le tiers des recettes d'Inception ça fait de RE3D un film avec un trés mauvais démarrage. Sachant que l'avenir d'un film se joue dans son premier week-end d'exploitation, ceci explique cela.

Budget de Speed Racer : 120 Millions de dollars.
Box Office premier week end d'exploitation du film : 18,6 millions de dollars.
BO final US : 43 millions de dollars.

Budget d'Avatar : 237 millions de Dollars (global avec le marketing : 350 millions de dollars réparti comme suit 150 millions pour le Tournage + 100 millions environ pour la paie des comédiens + 100 millions de marketings (pub et autres))
Box Office premier week end d'exploitation : 73-77 millions de dollars (soit 13-17 millions de plus que Inception)
BO final US : 700 millions de dollars au 20/04 2010 soit approximativement une vingtaine de semaines d'exploitation.

edit : j'ai même trouvé un tableau précis des recettes BO Us, que je reproduit ici :

Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
18 au 20 décembre 2009 77 025 480 77 025 480
25 au 27 décembre 2009 75 617 184 212 711 184

1 au 3 janvier 2010 68 490 688 352 114 912
8 au 10 janvier 2010 50 306 216 430 846 528
15 au 17 janvier 2010 41 300 000 491 767 008
22 au 24 janvier 2010 36 000 000 552 796 992
29 au 31 janvier 2010 30 000 000 594 472 000
5 au 7 février 2010 23 600 000 630 092 992
12 au 14 février 2010 22 000 000 659 604 992
19 au 21 février 2010 16 240 857 687 961 984
26 au 28 février 2010 14 000 000 706 904 000


après le premier week-end, on voit bien que les effets du marketing s'arrête d'eux-mêmes et que commence le bouche à oreille des spectateurs.

"Ensuite parce que plus de 80 % des recettes de Avatar aux Etats-Unis sont imputables à des projections 3D... dont les tarifs oscillent entre 10 et 15 $ (contre 7,61 $ pour un billet "normal"). Résultat en terme de fréquentation réelle : Avatar ne cumule "que" 60* millions d'entrées actuellement (soit autant que d'autres blockbusters comme Le Retour du roi, Spider-Man 2 ou La Passion du Christ), contre 128* millions d'entrées pour Titanic."

source : allociné. http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591866.html

part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court. Je vous rappelle que dès la bande-annonce, nombreux sont ceux qui ont vu des similitudes avec les Schtroumpfs, qui sont, encore un rappel, traduits dans 33 langues, si je ne me trompe pas.Modifié 2 fois. Dernière modification le 21:57 le 14/09/2010 par sleepless.


certes, mais en quoi les Schtroumpfs même traduit dans 33 langues serait-il un rappel conscient pour Avatar, tout le monde sait trés bien pourquoi Cameron a choisi de faire les Na'Vi bleus et ça n'a aps grand chose à voir avec les Schmurfs :) De plus, les Schtroumpfs ne convoquent pas l'imaginaire millénaire de l'humanité, et ses légendes, enfin il me semble pas.
en comparaison, le BO Superman Returns :

Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
30 juin au 2 juillet 2006 52 630 000 84 688 000
7 au 9 juillet 2006 21 815 244 141 642 672

14 au 16 juillet 2006 12 288 317 164 316 096
21 au 23 juillet 2006 7 375 213 178 342 704
28 au 30 juillet 2006 3 788 228 185 794 688
4 au 6 août 2006 2 158 227 190 176 576
11 au 13 août 2006 1 242 461 192 594 160
18 au 20 août 2006 848 255 194 165 744
25 au 27 août 2006 780 405 195 388 240
1 au 3 septembre 2006 874 141 196 576 064

et celui de Spider-man 3 :

Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
4 au 6 mai 2007 151 116 512 151 116 512
11 au 13 mai 2007 58 166 256 240 236 832

18 au 20 mai 2007 29 022 026 282 379 648
25 au 27 mai 2007 14 335 436 303 977 760
1 au 3 juin 2007 7 578 055 318 342 112
8 au 10 juin 2007 4 304 986 325 585 152
15 au 17 juin 2007 2 505 151 330 021 152
22 au 24 juin 2007 1 237 774 332 486 272
29 juin au 1 juillet 2007 602 153 333 693 440
6 au 8 juillet 2007 303 553 334 344 288
13 au 15 juillet 2007 512 393 335 002 368

Un article passionnant à lire sur l'internet-marketing et ses limites : http://www.zoom-cinema.fr/film/a-i-intelligence-artificielle/1180/secret-de-tournage

pour rappel : A.I :

Budget : 90 000 000$
Box-office France : 1 572 000 spectateurs
Box-office Etats-Unis : 78 000 000$
Box-office Monde : 235 000 000$

désolé je n'ai pas trouvé le BO détaillé de A.I malgré une recherche assez minutieuse.
tu es de plus en plus en plus marrant toi :

Depuis des semaines sur tous les forums consacres aux film tu essaye de me convaincre que les chffres du B.O. n'ont aucune signification, et que lorsque j'en donne un ou deux en exemple pour appuyer un argument, tu as stematiquement mis de cote tout mes argument, les declarant non valables parce que les chiffres du BO ne veulent rien dire.

Pendant le week end sleepless post le lien sur BOmojo, et la, tout d;un coup, pour toi les chiffres deviennent valables.

Evolution interessante.

par contre faire du copy/paste est a la portee de tout le monde.

Maintenant explique moi comment tu en arrive a cette conclusion avec les chiffres que tu cites :
"après le premier week-end, on voit bien que les effets du marketing s'arrête d'eux-mêmes et que commence le bouche à oreille des spectateurs."

les chiffres montrent le contraire de ce que tu dis ...

Et ou tu as trouve tes 100 millions pour la paye des comediens ?!? et 100 millions pour le marketing ? < ces chiffres sont faux
ttu es de plus en plus en plus marrant toi : Depuis des semaines sur tous les forums consacres aux film tu essaye de me convaincre que les chffres du B.O. n'ont aucune signification, et que lorsque j'en donne un ou deux en exemple pour appuyer un argument, tu as stematiquement mis de cote tout mes argument, les declarant non valables parce que les chiffres du BO ne veulent rien dire.


???? tu es sûr que c'est aussi simpliste que ça ? J'ai dis que les chiffres global du BO n'avaient pas le sens que tu voulais leur donner, c'est tout. Que tout les films blockbuster ne faisaient pas la carrière d'Avatar c'est tout, et que ce gros succès ne pouvait pas s'expliquer que par le marketing. J'ai jamais dit que les chiffres du BO ne veulent rien dire. Tu raccourcis vraiment beaucoup mes propos là.

Sleepless m'a demandé ce copier-coller, je m'en suis acquité pour prouver ce que j'avance suir le fait que non, 22 millions de dollars en un week end n'ont jamais été les signes annonciateurs d'un bon film au BO. Mais fort vraisemblablement d'un flop annoncé (cf Speed Racer et ses 18.4 millions)

Les chiffres ne montrent pas le contraire de ce que je dis, on voit bien que les effets du marketing s'arrêtent à la première semaine d'exploitation, lorsque ces effets s'essouflent, le film tombe

Avcec ses 70 miilions, (qui sont en fait moins comme le dis l'article d'allociné posté plus haut sur le court du dollars, le surprix de la 3D ou de l'imax); Avatar fait un départ normal de Blockbuster commun. Ils faudraient peut-être prendre encore 20 exemples de film blockbuster réussi, mais je pense que les quelques exemples cités, même si ils ne sont pas forcément une marque de vérité absolue, aident à tracer une esquisse.

A côté, Spider-man 3 a fait 151 millions de dollars le premier week end d'exploitation avant de tomber (fin de l'effet marketing) à "seulement" 58 millions. Puis la 2eme semaine à 29 millions (on voit bien que le marketing n'agit plus, puisque de l'avis d'experts il n'agit que sur la première semaine, voire le premier week-end, et que tous sont d'accord sur ce point, un film on voit son sort ainsi.

Avatar à côté de ça fait 70 millions de dollars le premier week end, avant de tomber à 75 millions ??? la première semaine, bon admettons que le marketing agit encore puisque la semaine 2 n'a pas commencé. (comme on peut voir la baisse de fréquentation sur chaque fiche film après le premier week-end, voire la première semaine). Les semaines qui suivent nous avons quand même 68, 50, 41, 36, 30 millions de dollars, pourtant l'effet du marketing est fini.

En comparaison, spiderman passe de 151 + 58 millions => fin de l'effet du marketing : 29, 14, 7, 4, 2 millions de dollars.

Dans le cas d'Avatar, on voit clairement que ceux qui l'ont vu et aimé une première fois, du moins une grande partie, est revenu le voir, en emmenant probablement de nouvelles personnes (ce qui expliquerait qu'on passe de 70 à 75 alors que la plupart des blockbuster normalement encaisse une solide baisse d'une semaine d'exploitation à l'autre, et pratiquement aucun à ma connaissance ne dépasse son premier week end, la semaine suivante. Même si cette proportion a sans doute eu aussi son lot de détracteurs ou de gens qui n'ont pas aimé cette deuxième vision, etc... a partir de la semaine 3, on peut vraisemblablement dire que le bouche à oreille positif a commencé (même si moi je pense qu'il a commencé dès la première semaine)

les 100 millions de payes des comédiens + 100 millions de marketing, je les ai trouvés sur un site. en tapant "budget marketing sur google". Ca me semble assez crédible pour le coup, sachant que le budget total d'Avatar marketing compris est de 350 Millions de dollars et non de 500 ou 600 millions, ceci relevant du fantasme critique.
les 100 millions de payes des comédiens + 100 millions de marketing, je les ai trouvés sur un site. en tapant "budget marketing sur google". Ca me semble assez crédible pour le coup, sachant que le budget total d'Avatar marketing compris est de 350 Millions de dollars et non de 500 ou 600 millions, ceci relevant du fantasme critique.

Je ne vais repondre qu'a cela, car si je le fais sur tout le message tu vas certainement croire encore une fois que je t'insulte :

Bon
Tu tapes une ou deux fois dans google et tu assenes une verite que tu choisis de donner, pretendant que les chiffres qui ne te plaisent pas relevent du fantasme critique.

>< c'est vrai qu'on ne fait pas plus fantasque et delirant que les journalistes du New York Times qui evaluent le budget total a 500 millions de dollars ><

Selon la FOX elle-meme, les premiers chiifres qu'ils ont officiellement anonces etaient de 400 millions, avant la sortie du film >< ici, par exemple ><

Donc, selon les studios, avec le budget de production officiel de 237 millions, cela veut dire que le budget officiel pour le marketing se situe au grand minimum a 150 millions, et est certainement plus proche des 200 millions.

A quoi il faut ajouter certains contrats, nottament ceux avec Imax et Panasonic, qui se comptent aussi en centaines de millions : ces deux marques faisant donc de leur cote du marketing pour Avatar ( afin de vendre leurs propres produits ), cout de marketing qui n'apparaitra pas dans ceux d'Avatar proprement dits.

Quant a la paye des acteurs : trouve moi le moindre lien serieux donnant une evaluation de ce qui est verse aux acteurs et sous quelle forme ... tu parlais de fantasme ?
"Bon Tu tapes une ou deux fois dans google et tu assenes une verite que tu choisis de donner, pretendant que les chiffres qui ne te plaisent pas relevent du fantasme critique. >< c'est vrai qu'on ne fait pas plus fantasque et delirant que les journalistes du New York Times qui evaluent le budget total a 500 millions de dollars >< Selon la FOX elle-meme, les premiers chiifres qu'ils ont officiellement anonces etaient de 400"

tu me prends vraiment pour con isn'it ? tu crois que j'ai tapé une ou deux fois dans google, j'ai cherché sur plusieurs sites et j'ai recoupé mes informations. De plus, j'ai jamais dit que c'était une vérité, car contrairement à toi et à tes arguments définitifs, je suis resté sur le mode du "possible que ça soit ça".

je vais faire clair, c'est peut-être naïf mais je ne crois que les budgets annoncés par les créateurs en question, donc là nous avons 237 millions de dollars. Et un marketing qui serait approximativement de 100 millions de dollars (et ça c'est à l'échelle du monde, il faudrait avoir le marketing budget des USA pour pouvoir vraiment en déduire quelque chose). En plus je m'en fous du marketing, je connais des films avec un gros marketing comme Speed Racer qui se sont vautrer comme des buses, alors ça ne veut rien dire un marketing fait un succès, enfin quand tu l'auras compris on aura fait un grand pas.

Imax et Panasonic c'est pas Avatar, ni James Cameron, donc wrong !!! argument refusé :)

"Je ne vais repondre qu'a cela, car si je le fais sur tout le message tu vas certainement croire encore une fois que je t'insulte :"

forcément le reste, tu n'as pas de contre-argument; il ne te reste que les petites phrases assassines "le journalisme l'a échappé belle".
je pense comprendre le malentendu : il me semble que tu ne comprends pas le sens de ce que veut dire un argument.

Reprenons ton petit message, j'ai 5 minutes.

tu me prends vraiment pour con isn'it ?

Je n'ai jamais ecrit ca. Tu peux penser ce que tu veux, mais c'est just un projection de ta part.

tu crois que j'ai tapé une ou deux fois dans google

Ben oui : c'est toi-meme qui l'a dit : "je les ai trouvés sur un site. en tapant "budget marketing sur google" et je te donnais en fait plus de credit que je n'auraisd du le faire en penssant que tu aurais clicke plus qu'un fois, puis que selon tes dires tu t'es contente d'un seule rechercheet qu'en passant, tu ne cite qu'une seule source qui est "allocine"


"J'ai cherché sur plusieurs sites et j'ai recoupé mes informations"


Je ne sais pas ce qu'est ta conception de "plusieurs", encore moins celle que tu as de "recouper" : J'ai donne deux liens qui ( je viens de checker ) sont les premiers a apparaitre sur Google qui sont Le New-York Times et le communique officiel de la FOX, le studio qui a produit, distribue Avatar. Il se trouve que ces seuls deux liens sont en totale contradition avec les "infos" que tu pretends donner ( C'est cette constante de raisonnement qui m'a fait dire que le journalisme l'avait echappe belle lorsque tu a abandonne cette vois professionnelle. Mais je sais que c'est une petite pique injuste : faire l'ecole de journalisme t'aurais permis justement de savoir faire des recherches et recouper des infos )

De plus, j'ai jamais dit que c'était une vérité, car contrairement à toi et à tes arguments définitifs

Mes arguments ne sont pas plus definitifs que les tiens : je donne des infos, des sources, et en tire des conclusions. Tu n'a jamais pu prouver que mes arguments et demonstrations sont fausses.

Sur mon message precedent j'ai ete definitif sur un seul point : tes chiffres concernant le budget marketing d'Avatar disant qu'il est faux et le prouvant ainsi que la faussete de ton montant des salaires des acteurs : donne moi la source et la preuve de ce que tu avances pour la remuneration des acteurs, et bien entendu si tu y arrives, je ne pourrai qu'etre en accord avec toi.


je vais faire clair, c'est peut-être naïf mais je ne crois que les budgets annoncés par les créateurs en question, donc là nous avons 237 millions de dollars.


Ca n'est pas seulement naif > tous les specialistes d'Hollywood qui ecrivent sur le cinema donnent des chiffres differents de ceux annonces par les studios et createurs, mais le probleme, c'est que tu dis croire les chiffres donnes par les studios ... et tu utilise des chiffres qui ne sont pas ceux qu'ils annoncent !?!

je cite le lien que j'ai mis plus haut et que tu n'es apparement pas alle voir : "The budget for “Avatar,” a Fox spokesperson bluntly told TheWrap this week, “is $237 million, with $150 millions for promotion, end of story.”"

Peut-etre que tu ne parles pas anglais alors la traduction est : " un porte parole de la FOX annonce a The Wrap, de maniere un peu brusque que le budget pour Avatar est de 237 millions et 150 millions pour la promotion. Point final"

Bon...
Non seulement le budget "officiel" qui serait-donc celui que tu "crois" fait etat d'un montant qui est de 50% ! superieur a celui que tu donnes dans ton message et selon la FOX elle meme donc un budget pour Avatar d'a peu pres 400 millions

Mais avec tes salaires pour les acteurs se montant a 100 millions, cela veut dire qu'il reste 137 millions pour ce qui concerne tout le reste de la production et les centaines d'artistes qui ont participe au projet. Hm ...

Mais apparement tu est conscient que ton raisonnement n'est pas valable, parce que tout d'un coup tu nous dis :

"Et ça c'est à l'échelle du monde, il faudrait avoir le marketing budget des USA pour pouvoir vraiment en déduire quelque chose"

Ah bon ?!? pourquoi : il y a donc des budget de prod et post-pord d'Avatar differents pour les USA et pour le reste du monde ? C'est evident : les studios on un budget de production dans chaque pays. Logique.

Et comme tu realises que vraiment tu t'enfonces, alors la nous avons l'argument imparable :

"En plus je m'en fous du marketing,"


Ah bon ?!? tu t'en fous, mais c'est justement sur ce point precis que tu essaye de donner des arguments ou contre-arguments ?!?

continuons :
"je connais des films avec un gros marketing comme Speed Racer qui se sont vautrer comme des buses, alors ça ne veut rien dire un marketing fait un succès, enfin quand tu l'auras compris on aura fait un grand pas. "

Pourquoi essayer de comparer deux choses qui n'ont rien a voir : le budget de Speed Racer a ete la moitie de cleui d'Avatar et le budget de marketing pour Speed Racer est estime selon les sources au maximum a la moitie du budget marketing d'Avatar : Logique en terme de proportion entre ces deux films, par contre, dans les faits, pour un grand film, Speed Racer aa eu un budget deux fosi moins important qu'Avatar.

L'autre grande difference : Speed Racer est un film qui lui est vraiment experimental, alors qu@avatar est d'un classicisme flagrant.

De plus, les techniques de marketing utilisees pour chacun de ces deux films n'ont absolument rien a voir.

Imax et Panasonic c'est pas Avatar, ni James Cameron, donc wrong !!! argument refusé :)

A partir du moment ou Pana et Imax font des contrats en rapport avec Avatar et uniquement Avatar, d'un montant quasi-identique au montant total du budget du film ( hors marketing ), oui c'est Avatar. et c'est Cameron qui a signe ces contrats.

Tu ne peux pas refuser ces contrats simplement parce que ca ne te plait pas.

forcément le reste, tu n'as pas de contre-arguments


Est-ce que tu tiens serieusement que j'argumente en detail chacun de tes messages ?
J'aimerais m'immiscer dans le débat "le succès d'Avatar c'est le marketing pis c'est tout" pour évoquer trois points :

- J'avais l'espoir que le graphique que j'ai confectionné en début d'article aide à comprendre, en l'appuyant visuellement, l'anomalie représentée par le film de Cameron mais ce n'est apparemment pas le cas. Je me dis que c'est peut-être dû à un manque de conscience concernant les autres films présentés dans ce graphique.
Lorsqu'une major hollywoodienne décide de produire un film comme Spider-man, elle bénéficie d'une franchise vieille de quarante ans et clairement identifiée par tous les publics de par le monde. Elle met donc le paquet : budget du film monstrueux; budget marketing monstrueux. La promotion est étalée sur une année entière, à grands renforts de teasers spectaculaires (le premier teaser, qui mettait en scène l'hélicoptère piégé par la toile entre les deux tours du World Trade Center, était un film en soi - et il a coûté bonbon), à grands renforts de vidéoclips multi-diffusés sur les chaînes d'ados, de merchandising massif, de comédiens faisant le tour des plateaux télé afin d'entretenir la "spidermania" etc. Marketing massif, multimédiatique, viral.
La major qui distribue le film a donc de très grosses attentes. Or, Spider-man va dépasser ces attentes ! Les entrées du film, de par le monde, sont exceptionnelles et les bouchons de champagne explosent dans les locaux de Columbia et de ses filières internationales. Spider-man est un énorme succès.
Revenez maintenant sur le graphique, en gardant bien en tête ce qui vient d'être dit, et comparez les résultats de Spider-man avec ceux d'Avatar.
Avatar ne découle d'aucune franchise identifiable. Son seul atout marketing est le nom de son réalisateur ainsi qu'une vague promesse de renouveau qui ne peut être constatée qu'une fois en salle (et donc impossible à traduire visuellement dans le marketing). L'Avatar Day du mois d'août était la seule façon de traduire ce que serait le film auprès du public potentiel. James Cameron avait personnellement demandé à la salle Imax du Gaumont Disney Village de prendre des photos du public venu ce jour là. Nous étions un peu moins d'une vingtaine présents. Embarrassée, l'ouvreuse a du tricher et nous faire asseoir les uns derrière les autres pour donner l'illusion d'une masse compacte et ne pas décevoir le réalisateur.
Bref, tout ça pour dire que s'il n'avait attiré que la moitié de ses spectateurs, et fait des scores internationaux du niveau de Jurassic Park, Avatar serait déjà une anomalie.

- Au mois de Juillet 2009, mon collègue Julien Dupuy et moi-même avons débuté une série de dossiers autour du projet Avatar. En voici l'introduction (la date est erronée, depuis que le texte a été recopié à l'occasion d'un changement de serveur).
Il nous a fallu quelque chose comme 4 à 5 mois de négociations avec la rédactrice en chef pour parvenir à mettre cela en place. Les gens de la Fox n'étaient pas contre cette idée de dossiers; ils ne comprenaient tout simplement pas pourquoi nous nous focalisions sur ce film précis, et pourquoi nous snobions le gros film sur lequel ils avaient déployé tous leurs efforts et qui était X-Men Origins: Wolverine.
Suite à la publication de cette introduction, la rédactrice en chef a reçu un coup de fil outré d'un des responsables de Fox en France, qui s'est permis de nous insulter pour avoir écrit des choses telles que "Avatar de James Cameron est déjà, de par sa conception même, une œuvre destinée à faire date."
En écrivant une chose pareille, nous venions de mettre certaines personnes dans l'embarras dès l'instant où elles réalisaient qu'elles n'avaient pas la moindre idée de ce que représentait vraiment ce film. Et dans ce milieu où le pouvoir se détermine par l'accès à l'information, cela revenait à perdre la face.
Quelques semaines plus tard, avant la diffusion de 20mn du film à la presse, un autre responsable de la Fox tentait de désamorcer ce qu'il imaginait être de l'hostilité envers ce film en faisant des blagues à base de schtroumpfs. Il y avait de l'embarras dans l'air, beaucoup d'embarras, qui reflétait un vrai sentiment de "mais comment va-t-on vendre ce fichu film", sachant en plus que l'un des seuls arguments commerciaux, la 3D, venait d'être flingué par la déclaration du président d'UGC qui garantissait que son énorme circuit de salles ne passerait pas au numérique et à la 3D (dois-je rappeler au passage qu'une seule salle en France diffusait le film dans le format souhaité par le réalisateur ?)

- Concernant les déclarations du New York Times (mais aussi de Variety ou du Hollywood Reporter) au sujet du budget officieux d'Avatar.
Un an avant la sortie de Titanic, cette même presse avait démarré une campagne de flingage du film de James Cameron en révélant son budget caché et indécent. Or, cette même année, la Warner sortait un film dont le budget officieux (film + marketing) dépassait, et de loin, celui de Titanic. Ce film s'appelait Batman and Robin. Et en dehors de conversations off-the-record que j'ai pu recueillir, tout le monde s'est bien gardé de publier les chiffres réels de ce véritable gouffre financier.
Toujours cette même année, la Fox sortait un film dont le budget officieux (film + marketing) était presque équivalent à celui de Titanic. Ce film s'appelait Speed 2. Même topo; silence radio sur ce siphon à dollars.
Je peux aussi vous garantir que vous ne trouverez imprimées nulle part les sommes astronomiques, largement équivalentes à celles d'Avatar, qui ont été englouties dans Spider-man 3. Ni même les dépenses mirobolantes, affolantes, inutiles, qui ont épongé le tournage désorganisé et back-to-back de Pirates des caraïbes 2 et 3.
Alors pourquoi Titanic et Avatar font-ils les frais de cette soudaine inquisition des journalistes, qui sont par ailleurs au courant des sommes délirantes de ces autres projets dont je parle ?
La première raison est d'ordre psychologique. Il y a une tendance, plus ou moins consciente, à attendre impatiemment que James Cameron se plante enfin après une série de victoires improbables.
La seconde raison, la plus importante, c'est que ces films aux budgets cosmico-délirants que l'on laisse tranquilles (Batman and Robin, Speed 2, Spider-man 3, Pirates des Caraïbes 2 et 3) sont des suites de méga-franchises. Autrement dit, ils sont d'office considérés comme des cartons cosmiques qui vont ravager le box-office. A côté de cela, Titanic ou Avatar sont des films risqués, très risqués. Ils sont bien évidemment produits parce que ses commanditaires dans l'espoir d'être des succès, sachant que James Cameron est l'un des deux réalisateurs et demi sur Terre capable d'accoucher de projets jamais vus. Mais croyez bien que ces commanditaires subissent d'énormes pressions. Bill Mechanic, l'homme qui a soutenu Titanic, s'est fait tellement d'ennemis à l'intérieur du studio qu'il dirigeait qu'il s'est fait virer alors que le film devenait le plus rentable de la décennie (même topo pour Alan Ladd Jr, viré après la sortie de Star Wars qu'il avait défendu envers et contre tous).
La Fox a produit Avatar parce qu'elle sortait d'une décennie catastrophique en terme d'images, où plusieurs franchises solides avaient été flinguées par des décisions créatives douteuses (Die Hard 4, X-men 3, Predator, Alien, Planète des singes etc.). Elle avait besoin d'un projet "hors-normes" qui rehausse son image. Les négociations avec James Cameron ont néanmoins été très difficiles et celui-ci a menacé de porter son projet chez Disney. Perdre leur réalisateur-maison, c'était perdre plus que la face. Le studio a mis la main au porte-monnaie avec tout de même la gorge serrée. Je vous le répète, un projet très risqué.
Le tiers des entrées d'Avatar était plus qu'il n'en fallait pour soulager la Fox. Les résultats internationaux du film sont une anomalie.
Bonjour Raifk,
Merci de prendre le temps de repondre. Je n;ai pas le temps de developper, mais vais le faire.

Par contre, je trouve que ton message commence un peu mal : Pas une seule fois je n'ai dit ou suggere qe le succes d'Avatar c'est "le marketing pis c'est tout" !!!

Par contre l'intro dit clairement que selon toi, le succes d'Avatar, c'est : "la dimension archétypale, mythologique (et philosophique) de l’œuvre. C’est pourtant cette dimension qui semble la plus à même de résoudre l’énigme de ce succès"

La ou je ne suis pas d'accord avec toi, en premier lieu, c'est que non, le succes n'est pas du uniquement a l'utilisation de mythes, mais que le marketing y joue une part importante, voire meme preponderante.
Juste avant que vous répondiez LPR, et parce que j'ai un peu du mal à suivre, il n'y a pas comme un décalage dans le raisonnement qui parle de marketting via des DVD et des blue-ray et l'essetiel des entrées qui s'est fait avant (et sur quel type de marketting).
Quand au fait qu'Avatar c'est du marketting et puis c'est tout, moi aussi je l'ai lu quelque part.
parler de DVD et Blue-Ray fut dans un fil et pas du tout dans mon premier long email : je me suis focusse souvent et plusieurs fois uniquement sur les entrees en salle

Le coup du marketing et puis c'est, c'est certainement pas moi : Comme il se trouve que Rafik repond a un de mes message, je ne parle qu'en mon seul nom.

Reponse approfondie cette nuit
No problemo. Personnellement je ne saurai vous dire qui a parlé de quoi et quand. Pas le courage de reprendre le casque et la combinaison de spéléo pour aller rechercher. Il m'avait semblé que la discussion (je parle de l'ensemble, pas juste de vos messages) sur le marketing était plutôt embrouillée, ou alors c'est moi qui ait tout emmélé, ce qui est fort possible.
Bref, j'avais eu la sensation qu'on glosait beaucoup sur le "paquet" mis pour vendre des DVD et le Blue-Ray avec un seul type de machine possible et qu'on brandissait ça comme la preuve évidente d'un marketing échevelé. Quand l'anomalie, celle des entrées se situe bien plus en amont.
A part ça, je ne pense vraiment pas que les entrées puissent être proportionnelles à la somme qu'on investie dans le marketting pour inciter les gens à voir un film (sinon, il n'y aurait jamais de flop, et il suffirait de mettre le paquet à chaque fois). En gros, le fond de ma pensée, est que si Avatar est une anomalie, c'est que par définition il dépasse tout plan marketing, quel qu'il soit.
Dans le témoignage de Rafik, il y a quand même une période où apparemment les studios se font peur à imaginer le bide, quand pour d'autres films, qui se sont révélé de vrais flop, eux, ils avaient mis - visiblement - le paquet.
Et on pourra traiter avatar de bouse, réciter un à un ses défauts, ça h'a juste pas été un bide, point. Et pardonnez si l'hypothèse du neuneu prêt à gober n'importe quoi du moment qu'on (non pas un ami, mais LE marketing) lui dit que c'est bien me parait un peu légère pour expliquer le phénomène (là ecore je ne parle pas spécialement à vous LPR, je résume ce que j'ai pu lire ici et là). C'est sans doute réconfortant de penser que "ouais, je suis le plus fort, je suis le plus beau, je ne me suis pas laissé avoir". Génial, bravo. Mais simplement ça n'explique strictement rien !
L'article de Rafik propose au moins un éclairage. Après, il n'a pas écrit une bible non plus, et on parle d'un film. J'ai du mal par conséquent à comprendre pourquoi ce forum se met de temps à autre à déraper autant. il y a quelqu'un qui joue sa vie ici ?
il y a quelqu'un qui joue sa vie ici ?

Ils sont quelques uns à jouer leur identité. C'est à peu près aussi important.
J'approuve d'autant plus que nombre d'approches et argumentaires ici présents peuvent être parfaitement complémentaires, et non pas à opposer systématiquement.
Par exemple, il peut très bien y avoir, dans le succès d'Avatar, à la fois un marketing bien pensé (qui va inciter certains à piaffer d'impatience et à courir voir le film dès la sortie) et un véritable plaisir profond à voir ce film (qui fait que nombreux sont ceux qui y sont retournés une deuxième fois, par exemple - et ça c'est pas le marketing).
Les deux réunis, ça fait un succès incroyable.
Évidemment, ça n'en fait pas automatiquement un chef-d'œuvre pour autant, mais on peut aussi se demander ce qui a provoqué un tel engouement en sus du marketing.
Merci Djac !

Je n'ai personnellement jamais dit le contraire, et c'est ce que je pense.
Mais lnombre d'arguments allant dans un sens unique, le seul moyen a ete d pousser ces arguments mis de cote pour qu'au moins, il apparaisent.

Tu resumes totalement ce que je pense.

p.s. Je repondrai quand me a Rafik dans le courant de la nuit

Merci Djac ! Je n'ai personnellement jamais dit le contraire, et c'est ce que je pense. Mais lnombre d'arguments allant dans un sens unique, le seul moyen a ete d pousser ces arguments mis de cote pour qu'au moins, il apparaisent. Tu resumes totalement ce que je pense. p.s. Je repondrai quand me a Rafik dans le courant de la nuit

c'est fou ça, ça fait depuis le début que je te dis la même chose que ce que dis Djac, mais moi j'ai tort.

Celui qui disait que le marketing était le seul à l'oeuvre est peut-être sleepless, j'avoue qu'au bout d'un moment je finis par vous confondre.
Sacré LeVeilleur, même pas foutu de lire correctement ce qui est écrit noir sur blanc.

La prochaine fois, je vous le fais en 10 tableaux, avec acquisition de points de vie et stimulation sensorielle via retour dans la manette, comme ça je serai sûr que vous comprendrez.

Je souhaite bien du courage à ceux qui se frotteront à vos scénars.

Allez, zou, ras le bol...
Et encore il faura que tu lui donnes le cheat code pour qu'il lise en God Mode

Et encore il faura que tu lui donnes le cheat code pour qu'il lise en God Mode

Le God Mode ? haha, ça fait combien de temps que tu as pas joué à un jeu vidéo ? c'est beau les gens qui s'essaient à singer l'"univers" d'un autre sans avoir les codes justement :) De nos jours on en arrive même à des héros qui meurt définitivement dans l'histoire, alors le God Mode, c'est un peu passé de mode ;) (sans mauvais jeu de mot).
Oui on sait que ta specialite c'est le cinema, et pas forcement le jeu video, mais juste en passant tous les developpeurs ont besoin d'etre en god mode pendant le developpement et les phases test : le code existe pour tous les jeux, meme en console, meme pour les jeux ou on "meurt" definitivement.

juste pour info

et on s'eloigne du sujet

Oui on sait que ta specialite c'est le cinema, et pas forcement le jeu video, mais juste en passant tous les developpeurs ont besoin d'etre en god mode pendant le developpement et les phases test : le code existe pour tous les jeux, meme en console, meme pour les jeux ou on "meurt" definitivement. juste pour info et on s'eloigne du sujetModifié 2 fois. Dernière modification le 23:48 le 15/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).


edit : je n'aime pas la tournure de cette première phrase que je trouve trop agressive, et pas assez fidèle à mon premier message, jje préférais la première formulation avant le crack du message. je vais essayer de la retrouver.

je disais donc pour info, je parle du jeu comme spectateur, pas comme développeur puisque on parle du film comme spectateur, je reste dans la même optique. Sachant que vous ne semblez pas voir l'intérêt majeur de la révolution perfcap' au niveau professionnel pour un tournage, pourquoi évoquer le jeu vidéo d'un point de vue développeur, sachant que depuis le début de ce débat on parle d'un ressenti cinéma de spectateur uniquement.

je trouve ça beaucoup mieux là;

juste pour info

Et juste pour info aussi je suis trés calé en jeu vidéo également, je ne parlais que de jeu, d'acting interactif, le développeur est certes un joueur mais un joueur particulier et tout les jeux pour le JOUEUR n'ont pas de Godmode, fin de la parenthèse.

Qu'est-ce que l'allusion au développeur vient faire dans un sujet sur l'actant que ce soit le spectateur cinéma qui ininvestit le film de son ressenti, son vécu, etc..., ou le spectateur-acteur du jeu vidéo, à part vouloir poser sa petite crotte intellectuelle, faudra m'en expliquer le sens ?

cela dit en relisant plus haut, des messages que j'avais raté, merci l'organisation foutraque de ce forum, j'ai remarqué que Reda avait déjà perdu pas mal de temps à vous expliquer tout cela sur le marketing, et je vous prend en faute sur ce message où vous dites LPR, le marketing c'est le plus important :

[color=#CC00CC]Par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! )))

Re: Avatar, les mythes, et les archétypes 19:46 le 11/09/2010

Reda a écrit : Je savais bien que je retrouverai le mot marketing partout concernant Avatar, mais pas aussi vite. J'aurai du le parier. On parle quand même du film qu'on qualifiait un peu partout de futur flop parce que personne n'en entendait partout (et encore c'était chez les geeks

LPR a écrit : (noir sur blanc pour le coup) Or je pense que le marketing, au contraire, a ete d'une intelligence et d'une efficacite encore jamais vues dans le domaine du cinema, Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout ) qui explique le succes commercial de ce film.

Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON , le tout habilement minorée par un "je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout" mais traduire, moi LPR le génie qui s'intéresse beaucoup au cinéma je sais que j'ai raison et que c'est le marketing qui a fait d'Avatar ce qu'il est en tant que succès.

Pas cool de ne m'avoir pas précisé que Reda avait déjà tenté sa chance, si vous l'aviez précisé, j'aurais peut-être pas tenté de perdre mon temps à vous expliquer un truc que de toute façon, de base, dans votre cerveau vous aviez déjà réfutée et choisit la vrai raison "Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON".

Je me serais moins fait chier à tenter de vous convaincre, et j'aurais pu répondre aux propos sur l'onomastique qui me paraisse maintenant que je les ai remarqué dans le fouillis du forum bien plus digne d'intérêt.
voilavoialvoila

1. je faisait une blague a sleepless qui a "developpe" sa plaisanterie, et le considerais en tant que developpeur

2. "plus que" veut donc maintenant dire "seule et unique"


voialvoialvoiala

bon

ben j'y va

*edit et en plus tu as, pour une fois donne la citation entiere ou je precise bien, Noir sur Blanc, comme tu dis ( je me cite, donc ) : ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout )

voilavoialvoila
En fait , ce qui est bien chez LeVeilleur, c'est qu'il est sujet.

voilavoialvoila 1. je faisait une blague a sleepless qui a "developpe" sa plaisanterie, et le considerais en tant que developpeur 2. "plus que" veut donc maintenant dire "seule et unique" voialvoialvoiala bon ben j'y va *edit et en plus tu as, pour une fois donne la citation entiere ou je precise bien, Noir sur Blanc, comme tu dis ( je me cite, donc ) : ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout ) voilavoialvoilaModifié 2 fois. Dernière modification le 00:20 le 16/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).


humhum, mauvaise foi, mauvaise foi :)

la phrase entre parenthèse n'est mis là que pour minorer le sens de la phrase d'avant, mais le superlatif est trés clair "plus que toute autre raison" ; ça prouve bien par A+B que quoi qu'on vous dise dans le sens contraire de votre propos, on aura tort et votre avis sera le même, scellé par ce superlatif. Alors même que Reda vous a prouvé que c'est faux, que je vous ai prouvé par mes exemples de films que c'était faux, que dans le même temps où j'écrivais mon message, Rafik est venu aussi écrire quelque chose d'approchant mais en bien mieux synthétisés et bien meilleur, mais non, votre avis est scellé, pourquoi discuter ?

Avatar pour LPR et plus que toute autre raison est un succès par son budget marketing, et ce même si il ne nie pas que les autres raisons existent aussi mais bon, vu leur place dans la phrase entre parenthèse, presque comme un regret, nul doute qu'elle ne pèse pas beaucoup dans la balance du jugement de mr LPR qui a décidé que c'était ça dot final :) (pour reprendre un autre fritage du forum).

Comme dirait Mike, c'est sûr qu'on voit pas ça sur les chroniques de Mr Korkos, lui qui a quand même vu la créature du lagon bleu ? en 3D et non seulement ça mais a trouvé que c'était un vrai navet. Quand on entend ça, comment prêter un sérieux quelconque au reste de son intervention de l'émission d@ns le film ? Je l'ai revu un peu hier et on sent bien que c'est pas trop son rayon, ni la 3D, ni la perfcap', ni le cinéma "populaire", roooh le vilain mot.
@u veilleur :

Non mais t'es pas possible toi, si il te dit qu'il a jamais dit ça !


"Par contre, je trouve que ton message commence un peu mal : Pas une seule fois je n'ai dit ou suggere qe le succes d'Avatar c'est "le marketing pis c'est tout" !!!"
LPR trucmuche dans sa réponse à Rafik



"Avatar est la plus importante campagne de marketing / propagande (et donc manipulation ) jamais organisee dans l'industrie du film, et a ete decidee en tant que telle il y a une dizaine d'annees.

Le succes du film est du uniquement a cette strategie marketing, et le fait meme que ce soit un "bon" film est partie integrante de cette strategie.
"
LPR trucmuche quelques temps avant l'implacable démonstration de Rafik.
avant l'implacable démonstration de Rafik.

OK, je comprends mieux, maintenant.

Donc, un post de Rafik qui ne répond à aucune des questions que nous posons dans cette discussion sur le marketing, à savoir le montant du budget marketing, son utilisation, les techniques employées pour promouvoir Avatar, et l'importance de ce budget et des tactiques employées dans la réussite du film, fait pour vous office d' "implacable démonstration"...

Vous vous êtes laissé impressionner par les anecdotes, et les nombreux titres de film cités en gras ?

Je comprends mieux pourquoi nous ne pourrons pas être d'accord.

Citation:avant l'implacable démonstration de Rafik.OK, je comprends mieux, maintenant. Donc, un post de Rafik qui ne répond à aucune des questions que nous posons dans cette discussion sur le marketing, à savoir le montant du budget marketing, son utilisation, les techniques employées pour promouvoir Avatar, et l'importance de ce budget et des tactiques employées dans la réussite du film, fait pour vous office d' "implacable démonstration"... Vous vous êtes laissé impressionner par les anecdotes, et les nombreux titres de film cités en gras ? Je comprends mieux pourquoi nous ne pourrons pas être d'accord.


Vous pensez vraiment qu'avoir le montant exact du budget marketing d'Avatar serait plus pertinent ? Et vous en feriez quoi de ce chiffre ? La démarche de Rafik est effectivement pertinente, puisqu'il compare simplement des films aux budgets marketing équivalents. Le chiffre en lui même ne témoigne de rien, si on ne le compare pas à celui d'autres films...
Comment voulez-vous parler de films au budget marketing équivalent, puisque aucun chiffre n'est donné ?
Quelle comparaison ?
Quand on parle ici d'un budget qui est apparemment de 150 millions suivant certaines sources et de 250 millions (estimation basse) selon d'autres ?
Soit une différence d'au moins 100 millions ?
Soit l'équivalent d'un budget de long-métrage un peu ambitieux ?

Ah.

Libre à vous de trouver cette démarche ne se basant sur aucun chiffre, aucune référence sérieuse, et qui, en mettant de côté le chiffre (mettons de côté le chiffre), ne répond à aucun des autres points, "pertinente".
Et d'en tirer la conclusion que c'est une "implacable démonstration".

Je comprends mieux.
Après quelques recherches j'ai fini par trouver :

- Avatar : 185 985 478 dollars,

- Batman et tata Robin (en dollars corrigé) : 185 985 421 dollars

Soit 57 dollars de plus pour AVATAR !

La preuve est donc bien là !
Avatar c'est que du "marketing et comme les gens bah y sont bêtes (sauf moua) bah y courent comme des moutons"

Dans ta gueule Djoumi !
Non, mais j'hallucine !
Vous avez suivi la discussion et les nombreux chiffres fournis par les uns et les autres ?
Vous pourriez mettre les liens ?

Et je vous félicite pour votre argumentation, un véritable développement, une vraie construction intellectuelle...
Un bel exemple de pourrissement de discussion. Ça a un nom, d'ailleurs...

Vous ne voyez même pas l'ironie de votre titre, "le prêt à penser 2010"...

Dernier post pour moi, je propose que le forum soit rebaptisé "Rafik a dit" (désolé Rafik, ça n'a rien à voir avec vous, mais vous connaissez le "gardez-moi de mes amis, etc.").

Comme ça vous pourrez vous retrouvez entre vous, comme l'avouait si innocemment LeVeilleur ci-dessous...

Bonne bourre, les geeks !
Donc, un post de Rafik qui ne répond à aucune des questions que nous posons dans cette discussion sur le marketing, à savoir le montant du budget marketing, son utilisation, les techniques employées pour promouvoir Avatar, et l'importance de ce budget et des tactiques employées dans la réussite du film, fait pour vous office d' "implacable démonstration"...

Je suis désolé sleepless, mais là non.

Les points que vous listez ne constituent aucunement le coeur de la discussion, ils ne sont pas là en tant que questionnements mais en tant qu'arguments balancés à la tête de chacun, la véritable question étant "le succès délirant d'Avatar est-il imputable à une stratégie marketing hors du commun?"

Il me semble que le post de Djoumi apporte effectivement des éléments qui permettent d'éclaircir cette question, et auxquels vous avez choisi de ne pas réagir.

C'est votre choix, mais c'est peut-être un peu abusé dans ce cas de partir en vous drapant dans votre indignation.
Comme ça vous pourrez vous retrouvez entre vous, comme l'avouait si innocemment LeVeilleur ci-dessous... Bonne bourre, les geeks !

ah bon ? à quel moment j'ai dit, ou même avouer ça ? J'ai rien dit d'aussi manichéen.
D'une part je connais (plus ou moins) l'echelle de budget marketing d'Avatar et de l'autre de l'autre les techniques de marketing (affichage, viral) sont évoqués. A moins que ca soit encore un de vos tours de passe passe.


(c'est pas moi qui clamait à tort qu'Avatar avait le plus gros budget marketing de tous les temps... et pourquoi pas le plus gros budget de tous les temps comme on le lit n'importe où non ?)

Sacré LeVeilleur, même pas foutu de lire correctement ce qui est écrit noir sur blanc. La prochaine fois, je vous le fais en 10 tableaux, avec acquisition de points de vie et stimulation sensorielle via retour dans la manette, comme ça je serai sûr que vous comprendrez. Je souhaite bien du courage à ceux qui se frotteront à vos scénars. Allez, zou, ras le bol...

pas prendre la mouche j'ai dit peut-être, sur ce forum et son organisation une chatte n'y retrouverait pas ses petits comme disait feu ma grand-mère, à moins que pour vous le mot "peut-être" n'est la signification d'une attaque directe et assurée(mée).
Si on cherche, on trouve.
On peut bien sûr se planter (cf. moi-même sur le week-end Inception).
Sauf qu'au sein d'un forum, on fait quand même gaffe à ce qu'ont écrit les autres, avant d'intervenir ou de leur attribuer des propos qu'ils n'ont pas tenus.
Question de respect de l'autre, et de la discussion dans son ensemble.

Tiens, pour l'exemple, je vais dire que peut-être que LeVeilleur n'y comprend rien au milieu et au monde du cinéma et de l'image, et qu'il n'est pas prêt d'y bosser.

J'ai dit peut-être...
je pense comprendre le malentendu : il me semble que tu ne comprends pas le sens de ce que veut dire un argument.

ben évidemment que non, je suis un geek, inculte, c'est pourtant clair :)

déjà je comprend pas votre manière de répondre à mes post, pourquoi saucisonner deux parties de la phrase qui sont censés se répondre "tu me prends vraiment pour con isn'it ?tu crois que j'ai tapé une ou deux fois dans google" ; pourquoi faire deux réponses alors qu'une seule suffirait.

CC00CC]et je te donnais en fait plus de credit que je n'auraisd du le faire en penssant que tu aurais clicke plus qu'un fois, puis que selon tes dires tu t'es contente d'un seule recherche

??? j'ai jamais dit que je m'étais contenté d'une seule recherche, j'ai effectivement tapé "budget marketing avatar" sur google mais ensuite j'ai épluché tout les résultats et comme certains ne m'ont rien donné j'ai essayé d'autres mots clés. Je n'ai cité que la résultante, parce que je ne voyais pas bien l'intérêt d'expliquer tout mon processus, je pensais qu'on pouvait comprendre à demi-mot que je ne m'étais pas contenté du premier résultat sorti.

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100428114911AAmm7Z6 (le site où j'ai trouvé le découpage du budget)

le site un peu plus sérieux qui appuie le précédent site : http://www.ecranlarge.com/article-details-14055.php

350-380 millions, la différence est "assez minime". Cependant la personne se trompe, car c'est pas tout à fait comme tel, le tournage est de 237 millions, si le budget comm est de 100-150 millions, on atteint bien les 387 millions annoncés sur ecranlarge. Entre les 350 dont parle l'autre site et les 387 millions dont parle écran large, ya une faible marge de différence.

quand on voit ce que Pattinson touchera pour le prochain Twilight, on peut penser que l'estimation est bonne. Je doute que le cachet de Worthington dépasse les 25 millions de dollars, trés sincèrement. http://www.filmsactu.com/news-cinema-qui-veut-connaitre-le-cachet-des-comediens-de-twilight-10799.htm

Mes arguments ne sont pas plus definitifs que les tiens : je donne des infos, des sources, et en tire des conclusions. Tu n'a jamais pu prouver que mes arguments et demonstrations sont fausses.

je viens de le faire avec les résultats de 3 ou 4 block de base étalés sur plusieurs semaines, on voit trés nettement qu'à chaque fois les effets temporaires du marketing s'arrête à la fin de la première semaine. Et que ceci n'est pas valable avec Avatar, qui malgré la fin des effets se maintient et dépasse même son score du week end la semaine d'après avant de se maintenir un peu plus. Et comme le marketing n'agit plus (cf les estimations des experts sur l'avenir d'un film qui se juge sur son premier week end, voire sa première semaine), c'est bien le bouche à roreille + les gens qui retournent voir le film une 2eme fois qui font ce maintient des recettes du BO Us d'Avatar.

je cite le lien que j'ai mis plus haut et que tu n'es apparement pas alle voir : "The budget for “Avatar,” a Fox spokesperson bluntly told TheWrap this week, “is $237 million, with $150 millions for promotion, end of story.”" Peut-etre que tu ne parles pas anglais alors la traduction est : " un porte parole de la FOX annonce a The Wrap, de maniere un peu brusque que le budget pour Avatar est de 237 millions et 150 millions pour la promotion. Point final"

ouais enfin c'est exactement ce que je disais, peu ou prou, à 30 millions près dans mon message précédent.

euh oui, mais je sais si tu te rends bien compte, mais 137 millions pour le reste du film c'est énorme, c'est le budget entier de la Guerre des Mondes. Et sans doute que dans les 100 millions de paye ya aussi la paye des techniciens, les acteurs sont pas style à se prendre 25 millions chacun non plus, faut pas déconner.

C'est pas parce que mon raisonnement est pas valable que je dis ça, c'est parce que effectivement, le budget promo de 100 ou même 150 millions de dollars est à destination du monde entier, "the world wide" avec tout les pays tout ça, pas que les USA.

Le BO que j'ai sorti est un BO Us, pas Worldwide, donc pour être tout à fait juste, il faudrait voir le budget précis marketing US d'Avatar pour le comparer avec les recettes, et peut-être en dégager ou non des conclusions. La preuve que je suis rigoureux, c'est que toi tu n'avais même pas vu ça quand tu dis "150 millions de dollars de marketing".

Et ça c'est à l'échelle du monde, il faudrait avoir le marketing budget des USA pour pouvoir vraiment en déduire quelque chose" Ah bon ?!? pourquoi : il y a donc des budget de prod et post-pord d'Avatar differents pour les USA et pour le reste du monde ? C'est evident : les studios on un budget de production dans chaque pays. Logique.]

??? tu lis ce que j'écris, ou tu fais semblant, qui parle ici de budget de production ?
ah ben ça c'est certain, Postprod non, mais promotion ça oui évidemment que ça l'est logique. D'ailleurs la proportion du budget n'est pas la même pour chaque pays, ou peut-être est-elle la même, mais ce qui est sûr c'est qu'il manque des variables.

Et si la promo marche tant que ça, explique moi pourquoi Pirates 3 ou Spider-man 3 ont subi une telle chute après la première semaine d'exploitation ? tu t'imagines peut-être que les gars qui ont dit le marketing ne marche que sur un week end ou une semaine sont des cons ? Ah mon avis, ce sont des professionnels à qui on peut se fier pour ce genre de considérations économiques.

mettons (je dis un truc au hasard) que le budget promo alloué à Avatar au US soit le même que celui alloué à Spider-man 3 ou Pirates 3, comment expliquer alors que Avatar fasse plus d'entrées après la fin des effets du budget (puisque ils auront eu le même) que les deux autres, si le marketing est si roi que ça, ils devraient faire tout les 3 le même nombre d'entrées, ne peut-on donc pas dire que le bouche à oreille des semaines suivantes a été plus accentués sur Avatar que sur les deux autres en ce cas ? Evidemment le raisonnement est empirique ici puisque nous n'avons aucun des budgets promo alloué uniquement au US pour chacun des 3 films.

Et comme tu realises que vraiment tu t'enfonces, alors la nous avons l'argument imparable : "En plus je m'en fous du marketing," Ah bon ?!? tu t'en fous, mais c'est justement sur ce point precis que tu essaye de donner des arguments ou contre-arguments ?!?

j'ai le droit d'exprimer mon ras-le-bol de parler de gros sous et de marketing alors que le sujet principal est quand même on ne peut plus intéressant, les mythes et les archétypes dans Avatar. Mais tant que tu ramèneras sur le tapis l'argument marketing on s'en sortira pas, alors j'essaye de te prouver avec un argumentaire qui est ce qu'il est, que tu fais fausse route.




continuons : "je connais des films avec un gros marketing comme Speed Racer qui se sont vautrer comme des buses, alors ça ne veut rien dire un marketing fait un succès, enfin quand tu l'auras compris on aura fait un grand pas. "

Pourquoi essayer de comparer deux choses qui n'ont rien a voir : le budget de Speed Racer a ete la moitie de cleui d'Avatar et le budget de marketing pour Speed Racer est estime selon les sources au maximum a la moitie du budget marketing d'Avatar : Logique en terme de proportion entre ces deux films, par contre, dans les faits, pour un grand film, Speed Racer aa eu un budget deux fosi moins important qu'Avatar. L'autre grande difference : Speed Racer est un film qui lui est vraiment experimental, alors qu@avatar est d'un classicisme flagrant.

Speed Racer a eu le même budget que la guerre des Mondes (a peu près) ou Star Wars 3, et pourtant il a pas fait les mêmes recettes, pourtant le budget comm devait être sensiblement le même pour le coup. Par contre pour le coup du film expérimental vs film classique, le grand public ne voit pas ce genre de détails techniques, ceci n'est valable que pour les cinéphiles ou les professionnels du cinéma, et on peut dire que ce ne sont pas vraiment eux qui font un succès.

De plus, les techniques de marketing utilisees pour chacun de ces deux films n'ont absolument rien a voir.

Sensiblement les mêmes, à la différence près que Speed Racer était ultra connus alors que Avatar à part son réalisateur qu'une fois sur deux le public confond avec un autre n'avait aucun argument de poids, même pas une adaptation de bouquin ou un casting hypra bankable.

Imax et Panasonic c'est pas Avatar, ni James Cameron, donc wrong !!! argument refusé :) A partir du moment ou Pana et Imax font des contrats en rapport avec Avatar et uniquement Avatar, d'un montant quasi-identique au montant total du budget du film ( hors marketing ), oui c'est Avatar. et c'est Cameron qui a signe ces contrats. Tu ne peux pas refuser ces contrats simplement parce que ca ne te plait pas.

non, rien à voir, Spielberg a racheté Dreamworks pour pouvoir le récupérer et faire Tintin et ses autres projets pour redevenir "indépendant", la somme a couté près de 500 000 000 de dollars, je pense pas qu'on puisse pour autant ajouter cette somme au frais de buget même hors marketing de son futur Tintin, pourtant l'un découle de l'autre. Je ne refuse pas ces contrats, j'ai juste du mal à voir leurs significations dans ce qui nous préoccupe, c'est à dire l'exploitation commerciale cinématographique du film et son marketing selon vous tout puissant.

je vois pas en quoi des contrats signés pour la mise en place d'une technologie novatrice vient faire dans l'équation ?
pour l'auteur cité, en l'occurence ce Von Clausewitz je ne l'ai pas lu, je ne serais pas contre le fait que vous m'en disiez plus.

Ah zut, je ne l'ai pas lu.
Je sais qui c'est, et en gros quelles sont ses théories développées dans Vom Kriege.
En même temps, si vous me demandez de vous parler d'un auteur que cite quelqu'un d'autre (lullushu), sans que je l'ai cité moi-même, hein, ça va être difficile...

maintenant je pense que le marketing est pour une part dans le succès d'Avatar mais pas dans ce succès si énorme alors même que nombre de blockbuster ont un budget marketing trés élevé mais pas plus de succès pour autant.

Avatar a certainement l'un des plus gros budgets marketing de l'histoire du cinéma. Selon les sources, il semblerait que cela oscillerait entre la totalité et le tiers du budget de production (qui est de 237 M de dollars comme vous le dites).
Ajoutez ça à la "nouveauté" 3D, à l'historique de Cameron (ben ouais, Terminator, Abyss, Titanic, tout ça, ça compte) et vous avez une configuration qu'aucun des films que vous me citez ne proposait.

il ya une certaine amertume dans ce "raté", j'ai pris les films de Cameron comme exemple, comme j'aurais pu dire tout les Spielberg, ou tout les De Palma.

Une amertume, où ça ? Une certaine satisfaction, plutôt. C'est petit comme satisfaction, oui, mais bon, tant pis :)

Cameron comme exemple
Vous rigolez j'espère, c'est le sujet :)

Quant à Spielberg, ben je vais recommencer : raté...
Pour De Palma, de Sœurs de Sang jusqu'à Le Dahlia Noir, pareil, tout vu.
Et j'ai commandé il y a quelques jours Hi, Mom!, qui est ressorti en mai 2010 en DVD, chez Carlotta.

C'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception ? Vous parlez toujours de Resident Evil Afterlife 3D ? parce que dans le lien que j'ai trouvé, le premier week-end d'exploitation de Inception a fait 60,4 Millions de recette, soit approximativement le budget total de RE 3D (60 Millions).

Dont acte. Vous avez raison, je me suis planté comme une merde :)
(gouré de ligne...)

certes, mais en quoi les Schtroumpfs même traduit dans 33 langues serait-il un rappel conscient pour Avatar, tout le monde sait trés bien pourquoi Cameron a choisi de faire les Na'Vi bleus et ça n'a aps grand chose à voir avec les Schmurfs :) De plus, les Schtroumpfs ne convoquent pas l'imaginaire millénaire de l'humanité, et ses légendes, enfin il me semble pas.

Là-dessus, il ne fallait pas me répondre...
Ironie garantie à 100% pure.
Avant de vous répondre Lullushu, je tiens juste à préciser que mon message était surtout destiné à Serge oùléski -à côté des tes pompes surement- en réponse à son article bien mal renseigné ;)

ça effraie que le geek ne se sentent pas impliqués dans les combats idéologico-propagandiste. Mais ça n'est pas de l'immaturité cher ami, c'est du désintéressement, d'ailleurs apprenez pour votre gouverne, qu'une bonne partie des geeks se revendiquent comme étant de gauche, vous pouvez arrêter de leur taper dessus cher NouvelObs(équieux, tétricien, comme on veut), z'en faites donc pas, les geeks les lisent vos torchons.

Vous avez achevé de me convaincre. Le geek est donc effrayé (..)donc ça ne l'interesse pas, donc il n'est pas apolitique ni immature. Devant la peur qu'il va donc éviter d'affronter d'une lutte qu'il ne comprend pas, en l'occurence le destin de notre société de nos concitoyens, comment on répartit les richesses, et comment on vit ensemble, ça ne l'intéresse pas. On voit bien là un comportement adulte et responsable. Il est donc bien immature et apolitique


non, je ne crois pas avoir écrit "ça effraie le geek que", mais bien "ça effraie QUE le geek", autrement dit, des gens sont effrayés, ou ennuyés que le geek même si il peut avoir une conscience politique, ne soit pas au diapason de la température politique.

Ca n'empêche d'ailleurs pas d'avoir une conscience politique pour autant, au sens polis,poleos, la cité donc le citoyen. J'ai encore aidé une jeune femme à descendre sa poussette dans les escaliers du métro pas plus tard que ce matin alors que les gens formidables et votants probablement, surement politisés qui sont tous trés bien et qui vont dans les manifs, passaient à côté d'elle sans même lui proposer une aide quelconque. Etait-ce du fait de la "magrébinitude" pour singer Senghor de cette jeune personne, ou plus vraisemblablement et je pense ça encore pire, le simple fait que la plupart des gens sont emprisonnés par la société qu'elle soit de consommation ou politique dans une attitude ultra individualiste; mais toujours est-il que et la jeune femme m'accueillit avec ces mots lorsque je lui proposais mes services "merci, aucun de ces connards ne m'a proposé son aide"- elle avait quand même descendu la moitié de l'escalier toute seule, le temps que je sorte du métro pour l'aider, avec évidemment tout ce que ça pouvait comporter de risque que ce soit pour elle ou pour son enfant.

Alors je suis surement une saloperie de geek apolitique et qui se désintéresse de la bêtise politisante et embrigadante, le jour des manifs je reste peut-être chez moi, mais par contre lorsque mon civisme et/ou ma citoyenneté se doit de se manifester, elle le fait, là où des gens bien propre sur eux politiquement, bien dans les cordes, présent aux manifs et tout ça vont purement et simplement mépriser le quidam qui évolue pourtant au même plan terrestre qu'eux.

Ceci dit je n'ai pas pour prétention de parler de tout les geeks, mais de la plupart, de ceux que je côtoie souvent, dans le vrai monde réel, celui où on peut pas recharger la partie quand on fait une connerie.

De plus je ne suis pas bien sur que s'ils se prétende de gauche ils comprennent bien ce que ça signifie, à part que c'est plus gentil d'être de gauche. Il serait intéressant de faire une étude sociologique sur des gens qui se revendiquent geek en leur demandant de définir gauche et droite.

non il comprend pas ce que ça signifie, évidemment que non, le geek est con par nature, d'ailleurs tout les cons sont geek, c'est pratique. Je pense qu'il comprend autant ce que signifie se prétendre de gauche ou être de gauche, que les petits crétins qui portent des tee-shirt Che Guevara ou des keffieh et qui restent la bouche muette lorsqu'on leur demande l'origine du keffieh ou qui était le Che. Je pense pas que ça soit plus gentil d'être de gauche, c'est plus intellectuellement politiquement correct c'est tout.

Une étude sociologique a justement été faite sur le fait que les geeks se revendiquaient majoritairement de gauche. Obama s'est d'ailleurs exprimé envers les geeks par l'intérmédiaire du xbox live US, et il s'est revendiqué comme geek, disant jouer à la Wii avec sa famille. Que ce soit vrai, ou pas qu'il y joue, ça montre bien que la majeur partie des geeks est plutôt de gauche. (contrairement à ce que cet article ci-dessous dit, en mélangeant en plus geek et tunning. Les Geeks parlent rarement de voitures, ou alors de celles de leurs jeux préférés et c'est pour le moins trés rare qui plus est). Même si il existe surement des geeks dans tout l'échiquier politique, les statistiques étant comme les mini jupes, donnant de mauvaises idées et cachant l'essentiel comme disait le prof de thèse de socio de mon beau-frère.

http://www.kap-net.fr/jspc/technologie/les-geeks-sont-des-militants-dextreme-droite.html

Là c'est le pompon je rigole. Le geek consomme mais ne suit pas la mode. Le principe de base de la manipulation, que tout expert en management, marketing, ou stratégie guerrière apprend forcément en lisant par exemple Sun Tzu, Machiavel, Von Clausewitz et autres, c'est que la plus efficace des manipulations c'est quand le manipulé se croit libre. Or la beauté de la société de consommation c'est d'avoir réussi à créer des niches de consommateurs qui se croient hors du coup, rebelles, qui ne suivent pas la mode.


Vous pouvez rigoler. Consommer ne veut pas dire suivre la mode. Je peux consommer des habits et m'habiller chez Kiabi plutôt que chez Prada, dans les deux cas je consommerai mais dans un des cas je serai pas forcément à la mode. Les délires sur le manipulé qui se croit libre c'est pour le moins cocasse, évidemment que tout consommateur est soumis à un panel de produits qu'il croit vouloir consciemment mais lorsqu'on en a conscience, on est justement plus un manipulé qui se croit libre, on est un manipulé qui se sait être manipulé et qui du coup est libre du fait même de cette conscience de la manipulation exercée. Qui peut donc choisir d'y consentir ou pas. Contrairement à un Jeans à 120 euros, le jeu vidéo en fait 60-70 et la plupart des gameurs l'achètent d'occasion à 20-30 euros, je vous laisse faire le calcul.

Or si on ne peut pas faire suivre la mode à une certaine catégorie on va les avoir sur alternativité. Ils aiment Star Wars? on leur vend des T-shirt des figurines. Le seigneur des Anneaux? même chose. Spiderman? pareil.

Lorsque les premiers produits dérivés Star Wars sont sortis, les studios de la méchante société de consommation cinématographique étaient tellement au fait de leur futur popularité qu'ils les ont laissé à George Lucas pour une bouchée de pain, croyant que le film serait un bide et n'investissant jamais beaucoup de sous de toute façon dans ces mêmes produits dérivés. De sorte que c'est autant le marché naissant que les désirs des consommateurs qui ont fait que les produits dérivés ont cartonnés. Il faut être de bien mauvaise foi, pour croire que ça ne va que dans le sens du marketing. Je connais même des amis qui en arrivent à créer leurs propres tee-shirt pirates (pas pour vendre, juste pour eux) parce que le tee shirt du film marketé ne leur convient pas idéologiquement ou esthétiquement. Et je connais d'autres amis qui auraient adoré que sortent le manteau du pacte des loups dans le commerce, pourtant pas le cas. Donc voir on veut vendre du untel, on fait du untel pour les gogos geeks acheteurs, c'est être totalement à côté de la réalité des choses.

Les jeux vidéos? Ils vont acheter tous les derniers gros jeux qui sortent. Vous avez parlé de Red Dead Redemption? Vous avez raison vous ne suivez pas la mode.

Les geeks achètent rarement les derniers gros jeux qui sortent, ils y préfèrent les derniers bons jeux qui sortent. Ya la même différence entre les gros jeux et les bons jeux. Le grand public achètent les gros jeux, ceux avec beaucoup beaucoup d'argent, boucoup boucoup de comms, en demandant conseil au monsieur de Virgin ou de Fnac sur les titres à succès. Comme au cinéma, une grosse vente ne veut pas toujours dire un bon jeu artistiquement. Quoique des sociétés comme EA (autrefois supermarché monoprix du jeu vidéo, a fini par comprendre qu'on pouvait délaisser les franchises et tenter le jeu vidéal (Mirror's Edge, Spore, Oddworld la fureur de l'étranger, Dead Space). Et puisque vous prenez mon cas particulier, je n'ai pas acheté Red Dead Redemption parce qu'il ya eu un marketing autour. J'ai acheté RDredemption parce que je suis un fan de Rockstar depuis leur début, que j'aime leurs façons d'envisager le jeu vidéo, la réflexion poussée qu'ils proposent sur le joueur face à son avatar (un peu comme mr Hidéo Kojima mais en moins poussée cependant), leur questionnement sur la violence dans un jeu, et parce que depuis leur reprise sous un autre angle de leur franchise GTA depuis GTA3 (le un et le deux étaient différents) ils se sont hissés parmis les meilleurs créateurs de jeu vidéo. J'adore également les westerns, et pour avoir tâté de leur précédent titre western sur la première xbox que j'avais adoré, "Red Dead Revolver", un monde open world dans cet univers me tentait plus que tout. Bref, avant même d'avoir vu le moindre teaser ou trailer du jeu, je pensais me l'acheter, me fiant à leur excellence et professionnalisme.

Je peux d'ailleurs dire la même chose de Alan Wake des Norvégiens de Remedy que je suis activement depuis le premier Max Payne. Le geek ne se fie pas à un marketing, le vrai geek devance ce marketing (à moins qu'on considère l'annonce d'un projet en développement comme du marketing en soi).

Oui et non, j'ai joué des années, il m'arrive de jouer encore occasionnellement, j'ai une grande culture vidéoludique (qui ne sert à rien). L'isolement est relatif, mais il y a une tendance parfois, à préférer rester assis sur son canapé à jouer des heures à un jeu quand il fait beau dehors (je ne pourrai plus faire ça aujourd'hui) et qu'on peut faire des tas de choses bien plus fun(vélo, pique nique, surf, natation j'en passe), et ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé, je ne connais personne qui peut se prétendre un tant soit peu geek qui n'ait pas cette tendance.

La culture vidéoludique est comme la culture tout court, en soi elle ne sert à rien, mais lorsqu'on peut l'exploiter dans une amélioration de soi ou de quelque chose de personnel, elle en devient utile. Sinon, la culture ça sert juste à briller dans les salons.

Personnellement non, ça m'arrive rarement, j'étais encore ce week end en Ardèche, dans la maison de campagne familial et malgré la présence de la console, baignade, ballade à vélo, et autres activités de plein air ont été au rendez-vous, et ce pour toute les tranches d'âges de 9 ans à 30 ans. En ville je ne dis pas, mais lorsque des vrais activités de plein air sont possible ou des visites à des amis, ces dernières sont privilégiés, et je pense pas être le seul geek a agir ainsi.
Je remarque également qu'on fait beaucoup chier les geeks qui joue peut-être 4-5 heures à un jeu , mais on ne fait aucun reproche lorsque des gens passent 4-5 heures devant la télé, ou 4-5h sur internet ou dans un casino.

C'est une forme d'isolement qu'on le veuille ou non, ça ne veut pas dire que le geek est seul sans ami sans rien, cela reste une forme de passivité solitaire (même si on peut jouer à plusieurs parfois, c'est pas le cas le plus courant).

Lorsqu'on joue à plusieurs, je pensais surtout au jeu de rôle sur plateau, pas au jeu de rôle des jeux vidéos, même si ça existe. Par contre pas d'accord sur la passivité du jeu vidéo, les gens sont moins passifs devant une console que devant la télé, ya qu'à le voir ne serait-ce qu'à l'activité cérébrale, visuelle, motrice sans parler du nombre de calories brûlées. Encore une idée reçu sur les geeks.

Donc il suffit de bons acteurs en images de synthèse réalistes pour que ce soit une oeuvre d'art? ça me parait super léger.

Qui parle d'oeuvre d'art ici ? Uleski dit que Avatar "ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court." ; ce à quoi je répond, si Avatar a proposé quelque chose que nous a pas proposé 20 ans de cinéma. Personne ne parle icici forcément d'oeuvre d'art, même une amélioration technique majeure ou un nouveau mouvement d'appareil suffit à faire une chose qui n'a pas été proposé depuis 20 ans par le cinéma. Même si la performance Capture existe, je ne me souviens pas que Zemeckis ou Kenan (sans parler des premiers autres) n'ait réussi à proposer une perfcap aussi photoréaliste et dans lequel l'émotion vient moins du masque virtuel (comme ça pourrait être le cas dans un film d'animation) que de l'impression du spectateur de sentir l'âme du personnage "humain" et la présence réelle effective de son interprète.

Citation:blablabla, combien de violon avec le poncif final ? je pense que 18 serait pas mal. Encore un "journaliste" qui n'aborde Avatar que par le petit bout de la lorgnette, que par son prisme politique ou écologique, mais il ne me semble pas infantile, ni manichéen, encore moins démagogiques de voir en Avatar principalement ce dont il est question, à savoir un homme coupé en deux, dans l'ombre d'un frère savant (Cameron ?) qui s'affirme dans un monde dont il se sent exclu à travers la rencontre avec l'altérité, la nature et l'ailleurs.

L'absence de transmission d'un héritage, ce n'est pas toujours faux, il faudrait le méditer. Mais le film est bourré de poncifs, c'est un aspect important du film, il ne faut pas l'ignorer. Je trouve qu'il pousse peu voire pas du tout à la réflexion, le propos est tellement éculé (et relativement naïf)que nous en sommes tous à mon avis insensibilisés.

Personnellement, même si son propos est éculé comme vous dites, Avatar m'a ému et fais pleurer, il m'a même rendu l'émotion que je ne ressentais plus au cinéma depuis quelques temps, blasé par les films qui sortaient et sans doute également au même moment un dérivé de la dépression que j'ai traversé. En soi le film raconte l'histoire que je dis, lorsque vous parler du film bourré de poncifs, vous ne semblez pas pouvoir vous écarter du carcan "lecture politique ou lecture idéologique, ou lecture écologique" du film.

Surinterprétation de quoi? Relisez l'article de Rafik Djoumi si vous voulez parler de surinterprétation.

surinterprétation de gens qui voient par exemple le 1109 dans un arbre séculaire qui tombe, dans un scénario dont le premier jet a été écrit en 1995 ce me semble.

La démagogie aurait plutôt invoqué la surprise concernant le film. Et antiaméricanisme ce n'est pas parce qu'on critique un film qui se trouve être américain qu'on est antiaméricain. N'a-t-on pas le droit de trouver Avatar un beau spectacle relativement ennuyeux et inintéressant comme vous le sous-entendez de manière péremptoire? Que vous pensiez le contraire c'est votre opinion, mais n'avancez pas la votre par un genre de "et pis c'est tout".

Vous avez parfaitement le droit de trouver Avatar un beau spectacle, ennuyeux et inintéressant. D'ailleurs je n'ai jamais avancé mon opinion par un et pis c'est tout, ou alors pas dans le message auquel vous répondez, et si oui faudra me trouver le passage car j'ai relu 2 fois le message sans trouver un propos de ce type.

Citation:Je pense qu'un type comme Albert Londres pour ne citer que lui se retournerait dans sa tombe en lisant votre "journalisme". Au passage invoquer d'éminents personnages qui se trouveront dans l'impossibilité de donner leur avis (au moins parce qu'ils sont décédés par exemple) pour adouber votre thèse est une méthode pour le moins douteuse. Vous l'avez bien connu vous Albert Londres?Modifié 1 fois. Dernière modification le 18:49 le 13/09/2010 par lullushu.

c'est bien évidemment une expression, vous n'avez jamais entendu untel ou untel dire ça. Ca n'a rien ni de thèse, ni de méthode, encore moins une justification ou un adoubement de mon propos, juste une réflexion, sur le fait que sans doute, Albert Londres, et ce même si je ne l'ai pas bien connu, pour avoir un peu lu des choses sur sa vie et parce qu'il était mon modèle quand j'ai émis l'hypothèse fut un temps d'être journaliste pour dire la vérité; je le tiens pour quelqu'un qui a toujours été un journaliste exemplaire, préférant aller voir les choses de visu (voir ses visites au Bagne de Cayenne par exemple) plutôt qu'écrire des conneries basés sur des clichés et des poncifs pour le coup . D'ailleurs en parlant de coup et sans mauvais jeu de mot, le coup du geek vierge à 30 ans pour refus d'assumer des relations autre que virtuel, je l'ai fais lire à plusieurs amis geek qui n'en sont pas revenus. Et un, a failli avoir un arrêt cardiaque à cause du fou rire qui l'a pris et ne voulait plus le lâcher. Si monsieur Uleski cherche à se reconvertir après le journalisme, je pense que le métier d'humoriste est tout trouvé :)
Il y a quand meme une bonne chose a retirer de ton message, leveilleur : c'est que le journalisme l'a echappe belle ...

Il y a quand meme une bonne chose a retirer de ton message, leveilleur : c'est que le journalisme l'a echappe belle ...Modifié 1 fois. Dernière modification le 19:50 le 14/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).

toujours aussi drôle et pertinent l-pr, et pis ce qu'il ya de bien c'est que tu es toujours dans le post intelligent et constructif et jamais dans l'insulte ou l'injure gratuite, même sous couvert de second degré et "d'humoul humoul je plécise"
Je n'ai pas vu de regles sur ce site imposant aux @sinautes de devoir etre toujours constructifs : dans ce cas tu posterais certainement moins que je ne le fais.

Quant a l'intelligence, je suis le premier a reconnaitre que ca n'est pas la plus grande de mes qualites. Mais de la a me le reprocher ...

Par contre, niveau insulte venant de ma part, je cherche toujours ...

Je n'ai pas vu de regles sur ce site imposant aux @sinautes de devoir etre toujours constructifs : dans ce cas tu posterais certainement moins que je ne le fais. Quant a l'intelligence, je suis le premier a reconnaitre que ca n'est pas la plus grande de mes qualites. Mais de la a me le reprocher ... Par contre, niveau insulte venant de ma part, je cherche toujours ...Modifié 1 fois. Dernière modification le 20:16 le 14/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).

"Il y a quand meme une bonne chose a retirer de ton message, leveilleur : c'est que le journalisme l'a echappe belle ..."

c'est ce que je disais la dernière fois, faire le mal est devenu si naturel pour les gens, qu'ils ne se rendent même plus compte lorsqu'ils écrivent des propos insultants. mondemerde comme dirait Abitbol :)

Je sais pas si le journalisme l'a échappé belle, mais je pense que j'aurais pas été pire que Aurélien Férenczi qui parle de sujet qu'il ne connait pas, et qui sont pourtant censés être de sa partie.

Quant à moi, je suis toujours constructifs dans mes post, sauf lorsqu'on m'insulte ou qu'on m'agresse. Dire que j'aurais fait un mauvais journaliste en plus d'être une insulte est basé sur rien. Nulle doute que si j'avais été journaliste, je ne serais pas la personne que je suis en ce moment, et donc nous n'aurions pas ce discours, ou si nous l'avions, le moi-journaliste n'aurait rien en commun avec moi-actuel. Bref, dire que le journalisme l'a échappé belle c'est se baser sur du vent, sur du "et si", sur de la pique aussi gratuite qu'inutile.

ps : je n'attaque pas ton intelligence propre, je parle de l'intelligence de tes posts, c'est différent. On peut trés bien être intelligent comme je pense que tu l'es et écrire des posts qui ne le sont pas pour X ou Y raison;
Je pense sincèrement que tu vois des attaques et des insultes là où il n'y en a guère.
Bon pour commencer, toutes mes piques ne vous sont pas adressées, certaines le sont, puisque vous avez donné votre position (la mode par exemple) d'autre ne le sont pas (la politique). Sur ce dernier point, déjà si vous êtes si je suppose que vous n'êtes pas apolitique. Ici mon propos est de dire que la génération Y (ou geek) est relativement immature (relativement à la précédente) en perte de repères et dans un embourgeoisement passif, c'est bien sur une grosse généralité, une tendance, et c'est une théorie qui mériterait de toute façon une étude statistique et à ce stade c'est surtout une pensée personnelle sur un milieu que je connais plutôt bien.

Alors je suis surement une saloperie de geek apolitique et qui se désintéresse de la bêtise politisante et embrigadante

Je ne parlais pas de vous pour ce cas là.


non il comprend pas ce que ça signifie, évidemment que non, le geek est con par nature, d'ailleurs tout les cons sont geek, c'est pratique. Je pense qu'il comprend autant ce que signifie se prétendre de gauche ou être de gauche, que les petits crétins qui portent des tee-shirt Che Guevara ou des keffieh et qui restent la bouche muette lorsqu'on leur demande l'origine du keffieh ou qui était le Che. Je pense pas que ça soit plus gentil d'être de gauche, c'est plus intellectuellement politiquement correct c'est tout.

Tout à fait, le jeune cliché avec le T-shirt du Che c'est la même. De gauche pour faire gentil c'est de l'humour, c'est bien évidement plus politiquement correct (quoique aujourd'hui...).


Une étude sociologique a justement été faite sur le fait que les geeks se revendiquaient majoritairement de gauche. Obama s'est d'ailleurs exprimé envers les geeks par l'intérmédiaire du xbox live US, et il s'est revendiqué comme geek, disant jouer à la Wii avec sa famille.

ça montre surtout que les geeks ne sont pas ignorés par le marketing, et peut-être même qu'ils y répondent bien.


Vous pouvez rigoler. Consommer ne veut pas dire suivre la mode. Je peux consommer des habits et m'habiller chez Kiabi plutôt que chez Prada, dans les deux cas je consommerai mais dans un des cas je serai pas forcément à la mode. Les délires sur le manipulé qui se croit libre c'est pour le moins cocasse, évidemment que tout consommateur est soumis à un panel de produits qu'il croit vouloir consciemment mais lorsqu'on en a conscience, on est justement plus un manipulé qui se croit libre, on est un manipulé qui se sait être manipulé et qui du coup est libre du fait même de cette conscience de la manipulation exercée. Qui peut donc choisir d'y consentir ou pas. Contrairement à un Jeans à 120 euros, le jeu vidéo en fait 60-70 et la plupart des gameurs l'achètent d'occasion à 20-30 euros, je vous laisse faire le calcul.

Là ici il faut définir un degré de comparaison. Entre suivre la mode vestimentaire, et suivre l'actualité jeu vidéo ou bd par exemple.
Un type peut suivre la mode sans forcément mettre 120 euros dans un jean, de même qu'un geek achètera d'occasion ou en Angleterre. Mais dans un degré plus extrême on pourra trouver des gens qui mettre 120 voire 200 euros dans un jeans, et des geeks qui achètent les versions limitées, voire toutes les versions, les figurines etc.
Au final la mode c'est juste un procédé marketing sur le secteur vestimentaire. Si les geeks ne suivent pas la mode, ils suivent l'actu de leur passion, et ça revient finalement au même.

Il faut être de bien mauvaise foi, pour croire que ça ne va que dans le sens du marketing. Je connais même des amis qui en arrivent à créer leurs propres tee-shirt pirates (pas pour vendre, juste pour eux) parce que le tee shirt du film marketé ne leur convient pas idéologiquement ou esthétiquement. Et je connais d'autres amis qui auraient adoré que sortent le manteau du pacte des loups dans le commerce, pourtant pas le cas. Donc voir on veut vendre du untel, on fait du untel pour les gogos geeks acheteurs, c'est être totalement à côté de la réalité des choses.

Je vous rappelle que Star Wars a bientôt 30 ans et que le merchandising acharné à ce sujet n'est plus vraiment dans un esprit bisounours depuis une bonne vingtaine d'années. Vous démontrez par ailleurs que les marketeux on un cran de retard, et que les geeks sont un marché encore mal exploité, un puissant marché en puissance. De bons consommateurs de la société d'accumulation.



Les geeks achètent rarement les derniers gros jeux qui sortent, ils y préfèrent les derniers bons jeux qui sortent. Ya la même différence entre les gros jeux et les bons jeux.

Là vous exagèrez un peu, le geek connait parfaitement sa passion, dans le cas du jeu vidéo il sait quels jeux sont bons certes. Mais beaucoup de bons jeux sont aussi de très gros jeux, et le public est très bien ciblé. Red Dead Redemption cible large mais prend forcément le créneau geek, ils jouent énormément sur le cachet Rockstar, de même que Alan Wake, tant attendu, qui était un gros jeu dans l'esprit du joueur depuis longtemps, et confirmé par les avis à sa sortie. Donc vous êtes bien entendu activement suivi par le marketing, et en effet l'annonce d'un projet de développement c'est du marketing, à quoi cela servirait sinon d'annoncer un jeu de manière aussi anticipée?


La culture vidéoludique est comme la culture tout court, en soi elle ne sert à rien, mais lorsqu'on peut l'exploiter dans une amélioration de soi ou de quelque chose de personnel, elle en devient utile. Sinon, la culture ça sert juste à briller dans les salons.

La culture philosophique, sociologique, scientifique, historique, a une utilité réelle et pratique sur l'esprit, sur la vie, sur le comportement, dès lors qu'on cherche à mettre en pratique ses pensées. Etaler dans les salons c'est un autre sport, de gens qui souvent ne comprennent pas ce passage à la pratique, et qui s'en servent autrement, une pratique stérile à mon sens.


Personnellement non, ça m'arrive rarement, j'étais encore ce week end en Ardèche, dans la maison de campagne familial et malgré la présence de la console, baignade, ballade à vélo, et autres activités de plein air ont été au rendez-vous, et ce pour toute les tranches d'âges de 9 ans à 30 ans. En ville je ne dis pas, mais lorsque des vrais activités de plein air sont possible ou des visites à des amis, ces dernières sont privilégiés, et je pense pas être le seul geek a agir ainsi.

Vous n'êtes pas le seul, mais je ne suis pas sur que vous soyez la majorité. J'en connais et j'en ai connu, qui même quand ils recoivent des amis, ça se passe autour de l'ordinateur ou de la console...


Je remarque également qu'on fait beaucoup chier les geeks qui joue peut-être 4-5 heures à un jeu , mais on ne fait aucun reproche lorsque des gens passent 4-5 heures devant la télé, ou 4-5h sur internet ou dans un casino.

Je suis bien évidemment d'accord avec vous sur ce point. Pour moi la télé c'est quasi le même problème.


Lorsqu'on joue à plusieurs, je pensais surtout au jeu de rôle sur plateau, pas au jeu de rôle des jeux vidéos, même si ça existe. Par contre pas d'accord sur la passivité du jeu vidéo, les gens sont moins passifs devant une console que devant la télé, ya qu'à le voir ne serait-ce qu'à l'activité cérébrale, visuelle, motrice sans parler du nombre de calories brûlées. Encore une idée reçu sur les geeks.

Je parle d'une passivité général dans la vie. J'aurai du dire non constructif. Ca ne développe pas grand chose. La télé à la limite on peut faire autre chose en même temps, mais c'est vrai que si on ne fait que ça, c'est encore pire.


Personnellement, même si son propos est éculé comme vous dites, Avatar m'a ému et fais pleurer, il m'a même rendu l'émotion que je ne ressentais plus au cinéma depuis quelques temps, blasé par les films qui sortaient et sans doute également au même moment un dérivé de la dépression que j'ai traversé. En soi le film raconte l'histoire que je dis, lorsque vous parler du film bourré de poncifs, vous ne semblez pas pouvoir vous écarter du carcan "lecture politique ou lecture idéologique, ou lecture écologique" du film.

Ou philosophique, j'avoue, pour moi le récit le plus simple, transmet quelque chose, fait partager une pensée, quelque chose qui peut avoir une application pratique dans la vie. Avatar le fait mais de façon tellement stéréotypée, j'ai l'impression d'avoir vu cent fois ce film, en plus beau bien entendu. Alors bon ça ne m'émeut pas (vous me surprenez franchement d'ailleurs, j'ai la larme facile au ciné mais là...). Et que vous le vouliez ou non, il n'y a pas de films sans propos, la question est de savoir, si ce propos est pertinent ou intéressant ou bien amené. Dans Avatar le propos est caricatural, donc mal amené.


surinterprétation de gens qui voient par exemple le 1109 dans un arbre séculaire qui tombe, dans un scénario dont le premier jet a été écrit en 1995 ce me semble.

En effet.


c'est bien évidemment une expression, vous n'avez jamais entendu untel ou untel dire ça.

J'ai bien compris, mais pour moi c'est surtout un stratagème pour apporter du poids à votre opinion de manière tout à fait fallacieuse, ce n'est pas un argument. Bref c'est inutile.


D'ailleurs en parlant de coup et sans mauvais jeu de mot, le coup du geek vierge à 30 ans pour refus d'assumer des relations autre que virtuel, je l'ai fais lire à plusieurs amis geek qui n'en sont pas revenus.

Vous aurez remarqué que c'est un des points que je n'ai pas repris, parce que bien entendu il exagère franchement.
@ elZecchio

J'ai trouvé ce que je cherchais, et qui peut-être vous fera comprendre pourquoi l'explication et l'utilisation du mythe de Jonas par Rafik au moyen d'une simple phrase quasi-circulaire et d'une seule reproduction d'image pieuse sans contextualisation ne peut suffire.
Sachant que l'on est censé accepter l'hypothèse de "l'homme coupé en deux" comme partie intégrante du mythe, puisque là aussi, il n'est pas fait référence à la nouveauté du concept.

Si une nouvelle lecture du mythe est utilisée, très récente (2008...), il est difficile de valider le fait qu'elle soit universelle.
Ancienne.
Tellement ancrée dans les traditions que tout le monde l'a comprend comme telle, "homme coupé en deux".
Voyez-vous où est la contradiction ?
(je ne vous ferai pas l'offense de vous rappeler que le principal but de mes interventions est de parler de méthode. Comment ? Ah ben si j'l'ai fait...)

Vous prenez comme suffisante cette simple image, qui illustre ceci :

Dans le texte il est coupé en deux métaphoriquement, tiraillé entre sa mission spirituelle et son existence terrestre, et dans les images, on le voit souvent à demi-avalé par le poisson, les jambes happées dans la gueule du monstre. Coupé en deux donc. Une métaphore quoi.

Cette position n'est qu'une variante des plus anciennes représentations de Jonas, qui se présentaient comme CECI, CECI et CECI.

Pour info, le fameux Cetus, transformé en baleine par l'église, était représenté comme CECI.

Voici une gravure plus proche de l'origine du mythe quant à l'animal.
Messieurs, si vous laissiez un peu parler votre principe féminin, et continuiez à discuter en d'autres termes que "t'as peur de perdre la face" "ben voyons" "non mais je rêve".
Bon, les messages se perdant un peu dans tous les coins, j'aimerais juste rajouter un ou deux truc, et surtout, dire ce que je pense d'Avatar, et de la chronique qui a lance toutes ces discussion interessantes, ce que je n'ai pas encore fait, ayant uniquement donne des faits differents de ceux que l'on a l' habitude de voir, et d'en extrapoler quelques idees personnelles basees sur ces faits.

Je suis alle voir le film et ai ete du du resultat. Decu veut dire que je m'attendais a quelque chose. Ca n'est pas la technologie qui m'interessait dans ce film ( j'y reviendrai ), mais bien Cameron que je pense etre un des tres grand realisateurs actuels. Or, pour moi Avatar est son plus mauvais film : aucune profondeur de scenario ni de personnages, un decoupage de la narration de l'histoire ultra-convenue ( voir ce qu'en dit alain Korkos dans la premiere emission d'@SI sur Avatar ), une utilisation de la technologiesouvent un peu tape a l'oeil plutot que pour aider la narration ( certaines scenes n'apparaissant que pour montrer "ce qu'on peut faire", mais n'apportant rien a l'hstoire ).

Donc, pour moi, le plus mauvais Cameron.

Mais Avatar est quand meme, pour moi, en comparaison avec d'autres films sortis ces dernieres annees un film plutot bon et assez divertissant.
( et je suis un tres grand consommateur de film hollywoodiens qui representent la majorite des films que je regarde )

En ce qui concerne la technologie : La technologie ne permet jamais de faire une bonne oeuvre ( en l'occurence un film, mais on peu parler de n'importe quelle discipline artistique ), et je suis un fan de technologies, surtout des technologies appliquees a l'image et au son.

Je suis vraiment heureux du developpement des effets visuels, et de la 3D, des changements que cela peut impliquer pour le futur, et suis tres attentif a ces evolutions. En cela, je ne peux qu'apprecier et admirer la performance derriere Avatar, et la vois comme un premier pas, certainement aussi important que le fut l'apparition du son ou de la couleur dans l'histoire du cinema.

Mais plusieurs choses me derangent, a la fois dans la chronique et l'approche qui est faite pour expliquer le succes d'Avatar, dans la reaction presque sectaire d'individu qui reagissent de maniere totalement emotionnelle des que l'on emet la moindre critique a l'egard de Cameron, voir de Rafik, qui j'en suis sur ne demande pas tant d'attention devouee ( ces "defenseurs" ne se rendant pas compte qu'en fait ils decribilisent eux-meme ce que peut dire Rafik, plus que n'importe qui critiquant certaines partie de ses ecrits )

Je suis tres fan des chroniques de Rafik, en tant qu'angle d'attaque un peu particulier des analyses de certains films. Et si je ne suis pas toujours d'accord ni sur les interpolations et/ou conclusions, ni souvent sur la methode, je trouve toujours beaucoup d'interet et de plaisir a lire ses textes.


Mais apres un tiers des chroniques ( sans parler des emissions ou autre ) consacrees a un seul film, toujours dans un seul angle de vue, a savoir : Cameron est un genie desinteresse qui a reussi a faire le plus grand film de l'histoire du cinema et qui revolutionne toute l'industrie grace a son art ... Il me semble que c'est quand meme un peu limite, et surtout, egalement tres naif.

Il faut bien avoir en tete que Rafik ici tente de demontrer que le succes d'Avatar ne tient qu'a l'utilisation d'Archetypes et de mythes incorpores dans le narratif du film.

Or, lorsqu'un tiers voire la moitie du budget total d'un film est utilise dans le marketing, je ne vois pas comment il est possible non pas seulement d'eviter d'en parler, mais, de surcroit, refuser d'en parler et mettre cet argument de cote lorsqu'il apparait dans la discussion.

Cameron est un tres bon raconteur d'histoire qui sait mieux que beaucoup utiliser le medium du "film", mais pourquoi ne pas reconnaitre qu'il exerce egalement son intelligence et ses talent dans un but financier ?

Ce qui me gene : c'est le risque que le cinema passe d'un diverstissement populaire a quelque chose d'elitise, et de plus en plus difficilement accessible a tout le monde.

Je reposte un petit texte qui son les paroles de James Cameron lui-meme ( je n'invente rien ) et lorsqu'on s'evertue a trouver le sens que veut mettre Cameron dans son oeuvre artistique, je ne comprend pas pourquoi on ne pourrait pas essayer de comprendre le sens de ses propres paroles a propos d' Avatar, de la 3D, et de sa maniere de faire du marketing ( parfois sans en avoir l'air )

Voici ce que James Cameron dit officiellement il y a deux ou trois semaines, a l'occasion de la seconde [s]venue[/s] sortie d'Avatar : ( la version "longue" ( 9 minutes de plus que l'originale ) ) :

je resume un peu dans l'ordre chronologique :

A propos de cette nouvelle sortie :

"J'essaye d'utiliser la technologie pour garder les gens interesses a l'Univers d'Avatar, parce qu'il va se passe un long moment avant le prochain film Avatar"
>> comprendre : je vais sortir un maximum de versions differentes sur differents supports a porpos du film existant, afin de maintenir le buzz et l'interet pour les differentes suites d'Avatar.

"Cameron a deja des plans pour les suites d'Avatar"
>> comprendre : pas seulement une suite, mais 2 ou 3 suites

Il est aussi en train de construire un sous-marin, de concevoir des cameras pour le "Mars Rover", et une camera sous-marine 3D
>> comprendre : il developpe de nouvelles technologie ( comprendre un peu plus : il depose les brevets ) tres pointues, meme si on se demande un peu ce que ca vient faire ici

Et peut-etre qu'il est en train de preparer un film lie au oceans
>> comprendre : peut-etre ? ( mais c'est lui qui parle et ecrit le communique, bizarre ce peut-etre ) et surtout on comprend un peu le coup du sous-marin et de l camera sous-marine 3D.

Mais avant tout, il a du choisir de nouvelles scenes interessantes d'Avatar pour persuader la Fox de re-sortir le film une seconde fois sur les ecrans
>> comprendre : ah mais il n;est donc pas independant ? c'est le studio qui decide ? mais qu'est ce que j;ai lu partout dans pleins de forums a propos de la totale liberte de Cameron

Il y a des milliers, voire des millions de gens qui n;ont pas pu voir Avatar en 3D a sa sortie. Depuis, le nombre d'ecrans permettant de voir les films en 3D a double dans le monde
>> comprendre : allez tous le voir / revoir, mais surtout, en 3D, la 3D c'est tellement mieux. > on pousse bien le marketing, non pas pour vendre Avatar, mais la 3D.

Les dirigeants de la Fox ont dit dans un communique qu'il sont ete innondes de demandes pour ressortir le film en 3D

>> comprendre : Si meme le studio le dit, c'est que c'est pas juste le delire d'un realisateur. Et c'est surement plus vrai aussi ....

Le film a ete non seulement le plus pirate de l'histoire, mais c'est surtout celui que les gens sont le plus alle voir sur ecran

>> comprendre : le pirtage ne sert a rien : le film ne sera jamais aussi bien, l'experience aussi impressionante qu'en salle ( et en passant, vous voyez, nous studio, on se moque du piratage puisqu'on en fait un argument demontrant le succes du film )

***

Je passe un peu faute de temps, la, mais que les anglophones lisent le texte : c'est tout aussi interessant.
Je ne parle pas du Buzz pour la sortie en 2012 de Titanic en 3D qui commenc donc des le mois dernier ( et meme avant pour ceux qui suivent un peu )

Mais la conclusion de Cameron est tres tres intressante, et je lui laisse conclure mon post : chacun pouvant se faire sa propre opinion :


James Cameron : " Nous sommes en train de re-ecrire le "contrat" (sic) entre les humains et les ecrans. Le monde entier est defini par des humains regardant des ecrans - nous regardons des ecrans au travail, nous regardons des ecrans pour la distraction - et nous sommes en train de changer ce monde "




L'originale se trouve ici : >< 23 aout, communique de la Fox ><
Merci pour ce très brillant article. Un vrai plaisir de vous suivre.
Cameron a déja précisé qu' il avait utilisé une histoire basique pour amoindrir le choc de la nouveauté visuelle de la 3D.

L' histoire n'est rien d' autre qu'un condensé de mythes mélangé à l' histoire du début de l' amérique colonisé. Usine à gaz pour une chose simple: des occidentaux allant vers la vie indienne, ce qui se faisait à cause de famines, de l'exploitation forcé, ou manque de femmes.

Ces scénaristes sont peut-être trop éloignés de cette vie simple pour la voir juste comme un mode de vie.
Intéressante analyse, parfois tirée par les cheveux, mais fort instructive, bravo !

Pour le fun, ma très humble analyse psychanalytique d'"Harry Potter et la chambre des secrets" publiée ici :

Ci-dessous un extrait :

(...) Si les scènes de début de film symbolisent la frustration d’Harry, prisonnier de sa famille d’adoption, empêché de prendre le train vers l’Ecole et, métaphoriquement, souffrant d’un refoulement freudien classique (avec Dobby dans le rôle du Sur-moi, tant qu’on y est, allons-y, faut pas se gêner), la suite illustre le cheminement psychologique du jeune garçon.

Avant de rejoindre Hogwarts, ne va-t-il pas tomber, par hasard toujours, dans le quartier mal famé de la vieille ville, entre mendiants, voleurs.. et prostituées ? Potter, tu veux brûler les étapes, grand fou !

Replacé dans le droit chemin, Harry va ensuite subir la tentation de l’homosexualité avec le méchant, travesti en éphèbe jouvenceau, qui va presque attirer Harry dans ses rets.

Hagrid, ami à forte pilosité, fantasme d'une improbable virilité, montrera aussi à Harry que la chambre des secrets n’est pas un repère d’araignées géantes, non, cela ne fait pas mal, petit, ce n’est pas là le secret, c’est ailleurs. Pour information, ce repaire obscur d’araignées malfaisantes a été analysé par certains collègues jungiens, voire sexo-neurologistes déviants, comme l’impasse du stade anal (je vous laisse jouir de l’analogie des araignées, c’est délicat). (...)
Personnellement, je suis assez d'accord avec ceux qui disent que faire une analyse du film si complexe soit-elle n'en démontre pas la qualité.
Archétypes ou clichés, en somme, il n'y a pas une grosse différence. Il s'agit de représentations partagées par le plus grand nombre. L'archétype est un "type", tout comme le stéréotype (qui est tout de même plus ou moins synonyme de cliché).

S'il est vrai que beaucoup de grands succès marchent grâce aux archétypes, parce que ça "parle" à une majorité de gens, pour moi ça ne ramène en rien Avatar au niveau d'Autant en emporte le vent ou même de Danse avec les loups.
On peut utiliser des archétypes qui parlent à tout le monde, et en faire un film novateur ou particulièrement bon en y ajoutant quelque chose, mais si on se contente de recycler des archétypes et des stéréotypes comme Avatar sans rien apporter de nouveau (ah si, pardon, la 3D), et bien ça reste une façon facile de faire un succès.
Autant en emporte le vent ne vaut pas uniquement par sa trame, qui est somme toute assez peu originale, justement, mais il vaut parce que chaque dialogue, chaque scène est magnifiquement écrite, interprétée, filmée, mise en musique...
Danse avec les loups est peut-être vu maintenant comme un film naïf, et beaucoup de films lui ressemblent, mais à l'époque il était tout de même novateur dans son traitement des Indiens.
Vingt ans après, Avatar n'apporte plus rien, il se contente de recycler.

Je n'ai pas "peur" du succès d'Avatar, je trouve juste ça un peu navrant, et surtout je ne comprends pas que des critiques de cinéma, censés connaître des tas de films, appellent ce film une "révolution". Mais si je ne suis pas de ces snobs qui critiquent systématiquement tout ce qui a du succès, car je pense que certains films à succès sont formidables, je trouve tout de même qu'avec des recettes faciles et pas du tout créatives, et beaucoup de matraquage publicitaire, on peut vendre à peu près n'importe quoi.

Donc voilà, pour moi, le film de Cameron a beau utiliser des archétypes, il n'en est pas plus "honorable" que n'importe quel navet plein de bons sentiments (qui eux aussi, en appellent souvent à l'humanité...). Et il contribue également à diffuser des clichés sur les peuples "primitifs", tout en continuant à être paradoxalement un parfait film de "blanc" (le mythe du "going Indian", grand fantasme des "blancs", le "blanc" qui devient le chef de la tribu des primitifs, les clichés à deux balles sur l'Indien écolo, et la réécriture de la colonisation par les "blancs" à la lumière de leur culpabilité rétrospective, où on s'identifie à un personnage rédempteur qui au lieu d'exterminer les populations et de détruire la nature, prend la défense des primitifs opprimés, etc...)
Donc voilà, quand j'entends parler de ce film comme d'un film à message ou d'une révolution créatrice, ça me fait rire quand même.
Encore une fois 1000 merci Rafik de vos lumières. Je suis retourné voir cette nouvelle version du film... certes proche de la première, mais les quelques ajouts sont utiles et éclairent des zones qui restaient dans l'ombre. Par ailleurs, qu'on le veuille ou non, le choc visuel reste intact : pour avoir vu depuis d'autres films en 3D, on en vient à la conclusion que pour l'instant, le seul qui ait dès sa première tentative réussi à maitriser ce nouveau système qu'est la 3D, c'est bien Cameron. Les autres films en usent, certes, mais le "plus" reste au stade de l'effet visuel en relief... Cameron, lui, offre une réalisation d'une forme nouvelle grace aux opportunités offerte par la capture et la 3D, et place la barre vraiment très haut... Ha si Peter Jackson avait attendu quelques années pour son tryptique Tolkien, qu'en aurait-il fait ? On se prend à en rêver...


J'étais accompagné d'une amie qui arpentait les paysages chiliens l'hiver dernier et n'avait pas pu le voir à l'époque. C'était un plaisir que de la voir plongée totalement dans le film et réagir fortement, passant par toutes les émotions... nous nous sommes dits en sortant qu'effectivement, lors d'une première vision, il est quasi impossible de prendre le recul nécéssaire (pour les cinéphiles moyens et même français moyens que nous sommes) à la moindre analyse des thèmes profonds, des symboliques ou correspondances que Cameron propose... le "premier degré", par l'esthétique, la réalisation, l'histoire, l'émotion et le choc de l'inédit nous scotche pendant 2h30 et nous sommes des enfants durant la projection. Il faut réellement du temps, des lectures comme celles de vos analyses et une seconde voire troisième vision pour construire, par petite touches, la vraie vision d'Avatar... et pourtant, chaque redécouverte me trouve tout de même aussi émerveillé...

La seule ombre au tableau demeure encore et toujours ce refus diffus et partout présent à voir en ce type un véritable auteur et un grand artiste... je trouve triste qu'un artiste pareil passe encore à ce point pour un arnaqueur aux yeux de tant de gens... mais bon...

Merci encore Rafik, et j'attends avec impatience le prochain "Dans le film" que vous ferez avec Judith.... Pourquoi pas vous attaquer à Woody Allen à l'occasion de son prochain film ? A ce new-yorkais qui parle aux européens(et beaucoup aux Français) mais semble ignoré du public de son pays... je dis "semble" parce que je ne suis pas au fait, vraiment, du "cas" Allen... mais "on le dit" !...
Passionne de cinema, comme peut-etre certains ont pu s'en apercevoir, je suis le premier a etre heureux d'une chronique essentiellement consacree a ce medium culturel sur @SI

Et je suis le premier a etre heureux que la critique et l'analyse soit faite de maniere un peu inhabituelle pour un pays comme la France.

Mais tenter des angles d'analyse differents ne veut pas dire forcement que ces nouvelles approches sont forcement pertinentes ( voire nouvelles : cela fait une vingtaine d'annees que grace ( toujours sans jeu de mots ) au succes du new age en California, ce genre d'analyse est devenue une certaine norme aux USA )

C'est par passion du cinema que je reagis aux chroniques de Rafik, mais pour rien au monde je n'aimerais que ces chroniques disparaissent, et surtout, meme si j'ai souvent de fortes reserves et vues tres differentes j'y vois toujours de nombreux interets.

Ceci etant dit :

Quand meme : un tiers des chroniques de Rafik a propos d'Avatar ( sans compter une emission consacree a ce film ) toutes avec un message semblable :


Rafik : "Mise en échec par l’ampleur du succès, la critique s’est tenue à l’écart de la dimension archétypale, mythologique (et philosophique) de l’œuvre. C’est pourtant cette dimension qui semble la plus à même de résoudre l’énigme de ce succès"


Il y aurait donc une critique traditionnelle qui n'a pas compris le pourquoi du succes d'Avatar opposee a une critique plus underground qui elle, la comprend grace ( sans jeu de mot ) a un dechiffrage eclaire prenant en compte des dimensions esoteriques ( au sens premier : "cachees" ) que seuls quelques inities sont a meme de comprendre et qui dans leur grande sollicitude offrent ce savoir a leurs semblables.

Comme ces inities sont inities, qu'ils ont la connaissance vraie, il n'y a aucune chance qu'ils puissent avoir ete manipules a aucun moment.

Ou ont-ils ete quand meme un peu ( beaucoup ? ) manipules ?

Avatar est la plus importante campagne de marketing / propagande (et donc manipulation ) jamais organisee dans l'industrie du film, et a ete decidee en tant que telle il y a une dizaine d'annees.

Le succes du film est du uniquement a cette strategie marketing, et le fait meme que ce soit un "bon" film est partie integrante de cette strategie.

Une premiere chose a voir a propos d'Avatar, c'est un contexte

Il y a maintenant une dizaine d'annees, les studios ont commence a comprendre que leur maniere de lutter contre la diffusion d'oeuvres pirates n'etait pas la bonne et qu'il leur fallait trouver un truc contre cela en gagnant de l'argent plutot qu'en en perdant

Mais ils ont aussi decouvert sans jamais l'avouer, que l'echange de films pirates a en realite pousse le public a aller voir les films qu'ils consideraient valoir la peine en salle, sur grand ecran.

Comment faire pour que les copies pirates soient donc encore plus mauvaises que celle circulant deja, et attirer les foules dans les salles : En leur offrant une experience de plus en plus eloignee de ce qu'on peut avoir dans son salon, ou maintenant, grace aux projecteurs, aux home cinema, on peut avoir une experience assez proche de celle de la salle de cinema.

Premiere solution la grandeur de l'ecran > On a eu l'IMAX.
Puis, les studios ont ressortis les vieilles lunettes utilisees dans les annees 50 pour les films 3D, en poussant la recherche de ce cote : Principalement parce que la projection 3D implique que nous ayons 2 projections decalees, projetees en meme temps sur l'ecran, et que pour voir quelque chose il faut des lunettes : Si quelqu'un filme la projection dans la salle, le resultat est totalement inregardable, meme avec des lunettes.

Mais comment faire pour convaincre la population que le cinema 3D est un truc mieux que le cinema 2D, alors que les 3 ou 4 essais au cours des 50 dernieres annees n'ont jamais pris ?

On commence par regarder qui detient les plus grand records au Box Office : Titanic, toujours en haut de l'affiche de tous les records a l'epoque, ne laissait pas grand choix quant a la personne qui pourrait etre a l'origine de cette revolution : Cameron sait ecrire et filmer des histoires pour un public extremement large

Pour la premiere fois, tous les studios se sont mis derriere une seule personne et ont oublie toute concurrence : il en allait de la "survie" de l'industrie du film en Occident.

Preuve de cette absence de concurrence :

Normalement il y a seulement deux periodes importantes pour Hollywood au niveau des Blockbusters : l'ete et les vacances de noel.

Chaque annee, chaque studio sort au moins un monstre, donc 5 a 6 blockbusters sortent chaque annee en decembre (et sortent aussi en decembre, les films que les studios veulent sortir pour les Oscars, les membres de l'academie ayant souvent une memoire tres courte, ils vont voter de preference pour les films qu'ils ont vu le plus recemment )

Je ne me concentre que sur le marche americain, parce que les studios hollywoodiens se moquent totalement des autres marches : n'importe quel film US fera au minimum 30 a 40 % de son chiffre d'affaire sur le territoire americain ( cela inclut les fameux "incontournables" qui souvent ont meme un pourcentage encore plus eleve que les autres films : 60 % du Box Office total de Star Wars a ete gagne sur le marche americain, 54% des revenus de E.T. ont ete faits aux USA etc. )

Dec 2006 / Janv 2007 etaient dans les salles entre autres ( films gros budgets ):
Night at the museum
Dreamgirls
Charlotte's web
Eragon
Happy feet
Casino Royale
Apocalypto


Dec 2007 / janv 2008
National Treasure
I am Legend
Alvin and the Chipmunks
The Golden compass
Alien vs predator


Dec 2008 / janv 2009
Marley and Me
Bedtime stories
The Curious case of Benjamin Button
Vlakyrie
The Tale of Despereaux
Twilight
Bolt


Et en Dec 2009 / janv 2010 ??? :

A part Avatar

Sherlock Holmes ( mais production anglaise et histoire anglaise )
Alvin and the Chipmunks ( Ttraditionnel aux USA pour noel )
The Blind Side : une RomCom

et toujours en salles lorsqu'il sort :
Up ( mais en 7e semaine d'exploitation )
Twilight ( aussi en 7e semaine d'exploitation )



Et aucune concurrence au niveau du genre, ou de sortie Imax ou 3D jusqu'a... disons "Valentine's Day" et "The Wolfman" le weekend du 12 au 14 fevrier, c'est-a-dire pour Avatar... 9 semaines d'exploitation sans concurrence !


(si on veut chercher la petite bebete : on peut commencer au week-end precedent ou Dear John est passe devant Avatar, premiere fois depuis la sortie (mais c'est une rom-com ni Imax ni 3D)

c'etait juste pour quelques faits (ces chiffres de Box Office se trouvant n'importe ou sur la toile)

Je suis le premier a etre heureux des developpements que peut annoncer Avatar au niveau technique ainsi qu'au niveau de la culture, par contre il y a plusieurs dangers, a mon avis, et pour moi, le cinema reste avant tout un des mediums les plus important pour l'education ainsi qu'une certaine forme d'evasion momentanee : Or ce qui est en train de se passer est en fait une maniere de rendre inaccessible ces deux cotes du cinema a tous ceux qui en auraient besoin plus que les autres, en en faisant un medium qui, de plus en plus, risque de devenir une sorte d'occupation reservee a ceux qui en ont les moyens ou pire, de pousser les gens a s'aliener d'autres besoins plus fondamentaux afin de pouvoir profiter de ce qu'on leur pousse a croire etre un "besoin"

Il y a egalement des considerations un peu plus philosophiques (ce qu'a mon niveau de comprehension, je considere philosophique, en tous cas).

revenons en au cote purement technique : le 3D telle qu'elle est developpee depuis 5 ou 6 ans est proche de celle developpee dans les annees 50, a savoir qu'elle est aussi basee sur une technique de stereovision : 2 cameras decentrees. Par contre ce ne sont plus des filtres vert et rouge qui sont utilises, mais la difference entre ces deux cameras est maintenant une technique qui ne peut avoir lieu de maniere commercialement viable que grace a l'informatique (je ne vais pas developper maintenant, vais essayer de le faire si je trouve le temps).

Or cette nouvelle technique ne peut fonctionner vraiment de maniere realiste que si le film est shoote avec deux cameras placees l'une a cote de l'autre et, plus facilement, egalement base sur un film fait en 3D, ou pour lequel l'environnement est refait en 3D, meme s'il a ete shoote sur un plateau.


Maintenant lorsque nous avons un film ou tout est en 3D, comme Avatar, l'effet du film lorsqu'il est projete avec un technique 3D va vraiment etre impressionnant dans le sens ou c'est une nouvelle experience. Mais il faut quand meme savoir que ca ne va fonctionner (quand la 3d est bien fait ) que si l'on se trouve assis dans les 5 ou 6 rangees de fauteuils qui se trouvent exactement face au centre de l'ecran (quelle que soit la distance de ces fauteuils par rapport a l'ecran).

Le but du jeu ici, etait de faire sortir Avatar tout seul, sans concurrence et placer les gens en immersion totale, leur creant une experience totalement nouvelle, et surtout faire ainsi la publicite pour un experience tellement incroyable que tout le monde se precipitera pour aller voir tous les films en 3D, payant leur ticket beaucoup plus cher.

Or...

Pour faire un film 3D qui fonctionne, c'est-a-dire Avatar... Il faut 5 a 6 ans de production.

Depuis Avatar (je ne compte pas les quelques tests fait au cours de l'annee precedente), tous les films vont maintenant sortir "aussi" dans une version en 3D.

Mais aucun de ces films n'aura une production de 5 ans !

En fait, ce qui se passe, c'est que le film termine, est "filtre" numériquement , pour creer la stereovision de maniere plus ou moins aleatoire, et l'experience va donner un sentiment, parfois de relief, mais en gros, c'est surtout une grosse arnaque pour l'instant (les techniques se developpent et certainement, dans quelques annees, si la 3D arrive a "prendre", l'effet sera sans doute bien meilleur)

Un exemple (l'un des plus extremes) : Clash of the Titans, a ete filtre de cette maniere en... 2 semaines !
Les gens sont alles le voir en 3D, et forcement ont ete completement decus, sans savoir pourquoi.
Mais ils ont quand meme achete en grande partie leurs billets beaucoup plus chers et pour un resultat qui visuellement etait beaucoup plus pauvre qu'un visionnage "normal" en 2D


La machine marketing pour Avatar a ete assommante, monumentale, et celle qui a coute le plus cher dans l'histoire hollywoodienne, mais elle fut aussi tres nouvelle et intelligente : infiltrer les canaux geeks des les premieres semaines de pre-production pour faire passer le buzz et la propagande a propos du film en faisant croire qu'il s'agit d'information exclusive et interne pour justement faire croire que ca n'est pas du marketing. Et ca a fonctionne a fond puisque les communautes geeks vont diffuser ces "infos" de maniere extrement rapide sur la planete entiere ....

Un autre point a mentionner : Des les annees 90, a commence un mouvement, pas forcement conscient a l'epoque, mais qui ne fait que se confirmer et qui va dans le sens d'une fusion entre le film et le jeu video.

Dans les annees a venir, il n'y aura plus de difference entre le film et le video : la technologie et la qualite font que de jour en jour la barriere entre les deux mediums est en train de sauter.

Maintenant a propos du reel message d'Avatar, en ce qui me concerne, et il me semble qu'il y a vraiment un enfumage de masse et c'est conscient des les debuts de l'ecriture du scenario : Sous couvert d'un "message" a la mode, (preoccupons-nous de la planete, preoccupons-nous des plus faibles, etc., cliches auxquels tout le monde va forcement repondre de maniere positive), le message reel de tout ce film, c'est : Nous sommes tous des "Jake", handicapes sur nos canapes, incapables de bouger, passant notre vie dans le virtuel, le "Happy Ending" ou la "Grace" - qu'Augustin (puisque sleepless le mentionne sur ce forum) opposait... Au libre arbitre - etant de passer notre vie dans la realite virtuelle plutot que la realite physique. Ce message passe d'autant mieux qu'il est enonce en utilisant des quantites de cliches en definitive tellement vagues et pas trop pousses qu'il est extremement facile de nous faire croire que ce sont en fait des archetypes .


* Cafes
Belle chronique relative aux archétypes ( le côté paternel ,le côté maternel) qui nous habitent.J'approuve votre référence à John Ford et au film "Les Cheyennes" auquel "Avatar " fait penser.On pourrait aussi pense à Claude Lévi-Strauss et à sa défense des Indiens d'Amazonie.
Voilà un excellent article qui est finalement bien plus intéressant que le film.
J'ai été voir ce film et je suis donc une partie de ce succès. Mais j'y suis allé pour deux bêtes raisons : d'abord une promo monstrueusement envahissante qui fait qu'on n'entend parler d'aucun autre. Ensuite, c'est le premier gros film projeté en 3D avec la technologie récente. C'est donc plutôt la curiosité qui m'a fait aller le voir. Et à l'instar de beaucoup de films, je lui ai trouvé d'excellentes qualités comme des défauts affligeants.
Rafik est toujours aussi brillant pour 'interpréter' et donner du sens. Mais je ne crois pas que le succès puisse s'expliquer de cette manière, et j'ai des doutes quant au fait que les auteurs aient pensé à tout cela.
Et c'est le problème de l'interprétation surtout de thèmes archétypaux, on peut finalement en dire tout et son contraire en cherchant bien.
Ça devient assez agaçant de subir le diktat de la ligue de défense des blockbusters !

On croit rêver ! C'est le règne du conformisme : si on ne s'agenouille pas sur le grand autel du marketing, devant la statue du dieu Cameron, on est taxé d'intellectuel prétentieux et frustré. Back to USSR !

Le plus fabuleux c'est que ces chevaliers en armure pensent vraiment défendre une cause en péril !
Réveillez-vous, le film que vous défendez (contre une poignée d'irréductibles ayant trouvé refuge sur ce forum) a bénéficié d'une couverture médiatique sans précédent et se trouve être le plus grand succès cinématographique de tous les temps (enfin, depuis 1 siècle quoi).
Il n'a pas besoin de vous pour le sauver !

Vous avez gagné, vous êtes les plus nombreux ! Sachez résister à la tentation de hurler avec la meute et laissez s'agiter devant vos lances les pauvres fous que nous sommes. Soyez magnanimes !

Sinon, à quand un éloge de Marc Lévy par Judith ou une rubrique musicale pour venir à la défense de Lady Gaga ?
Coïncidence rigolote, je tombe à l'instant sur ce dialogue de The Big Bang Theory (saison 3, épisode 18):


Raj: Ok, in Avatar, when they have sex on Pandora, they hook up their ponytails. So we know their ponytails... are like their junk.

Howard: Yeah. So?

Raj: So, when they ride horses and fly on the birds they also use their ponytails.

Howard: What's your point?

Raj: My point is if I were a horse or a bird, I'd be very nervous around James Cameron.



héhéhé
Personnellement je n'ai pas du tout aimé Avatar que j'ai trouvé, effectivement très très prévisible. Mais qu'on ne me fasse pas passer pour l'intello française qui ne sait pas lâcher prise. Je suis une geekette de premier ordre et je ne lis que des bouquins de science fiction ou fantasy. J'attend des romans comme des films justement de l'imaginaire et de l'évasion.

Donc non, les gens qui n'aiment pas avatar ne sont pas forcément des forcenés de l'intellectualisme qui n'ont rien compris. Parce que pardon, mais c'est peut-être justement parce que ce n'est pas si difficile à comprendre qu'on a pas aimé. C'est pas comme si la renaissance et l'opposition des mondes intellect/émotions était super difficile à capter! Le problème c'est plutôt qu'on nous la met en pleine figure avec beaucoup beaucoup d'insistance et que ça en devient un peu lourd.

Beaucoup d'auteurs et cinéastes sont capables d'utiliser ces archétypes avec infiniment plus de subtilité, avec parfois même un peu d'originalité, voire de grâce. Je recommande notamment les trois grandes trilogies de Robin Hobb qui sont de vrais chef d'oeuvres de rêve et d'intelligence à la fois.
Article intéressant, il y a plein de choses que je n'avais pas vues dans le film et que je découvre grâce à vous (je fais partie de ceux qui ont trouvé le film chiant, prévisible et rempli de clichés)

Mais quand même :
C'est quoi [s]ces conneries[/s] cette histoire de masculin et de féminin ? Qui a décidé ce qui était masculin et ce qui était féminin ? Vous en parlez comme si c'étaient des concepts qui existaient dans l'absolu, mais le masculin et le féminin sont quand même des constructions sociales qui dépendent de la société dans laquelle on vit, ce ne sont pas des choses "naturelles" !
Cher "Il cherchait le stop",

comme il apparaît selon vous qu'il faille invalider ce papier en rétorquant qu'il est tout à fait possible d'y appliquer la même grille d'analyse à "Bienvenue Chez Les Ch'tis", je demande :

Auriez-vous penser à faire de même pour les innombrables articles louant les qualités d'un film vendu et ancré dans une sphère que l'on pourrait qualifier de plus "intello" ou artistique, tel que, au hasard, "Oncle Boonmee" ?

Auriez-vous chercher à discuter avec autant de cynisme les dithyrambes ? Les idées soulevées ? Les arguments avancés ? Et plus simplement, les faits permettant de mettre en lumière le travail de l'auteur et sa répercussion sur son audience ?


Si votre réponse est autre chose que "oui", j'ai le regret de vous annoncer que vous êtes tout autant victime de vos idées reçues que ce grand public auquel vous semblez renier la moindre parcelle de clairvoyance.
Et le fait que les États-Unis soient un creuset de civilisations, ça ne joue pas un peu à votre avis ?
J'ai cru comprendre que Rafik, lorsqu'il parle des Intouchables (ces films anomalies dans leurs succès), parlent de succès mondiaux. Bienvenue chez les Ch'tis est un gros succès franco-français, mais ne marchera pas du tout à l'étranger, sans doute parce qu'il brasse des références très nationales, rien d'archétypal. Les Américains vont tenter d'adapter l'idée en en faisant un film sur l'opposition redneck-citadin ou un truc dans le style, mais il serait bien étonnant qu'il ne fasse autre chose qu'un succès modeste.

Sinon j'ai une question : je recherche les stats de fréquentation des cinémas en France. En particulier la répartition en pourcentage des gens qui vont une, deux, trois, quatre, cinq et plus de fois par an au cinéma. Y'a rien sur le site du CNC et mes recherches webesques se révèlent infructueuses.

Pour finir je tiens à manifester mon amusement devant le message de randal (01:10 le 07/09/2010) : le gars débarque en balançant que l'auteur ou les contributeurs (je sais pas qui il vise) pensent que succès public = qualité, alors que personne n'a rien dit de tel. En plus cette vieille discussion est un vieux panneau limite godwinesque... Et surtout le plus beau, après il nous invoque les mânes de Godart (avec un T donc, il parle de Maxime qui joue Le petit Nicolas dans le film éponyme) qui lui ferait du Cinéma (avec un grand C, ou de la culture avec un grand Q...). Cela en écorchant le nom de son réalisateur de chevet (avec Alain Rob-Grillé et Eric Raumaire sans doute). L'invocation de Bory comme grande figure critique achève de dresser le portrait d'un cinéphile snob à œillères qui n'apprécie que le cinéma d'Auteur vôyez.

Le but de Rafik étant précisément de montrer (mais ça a l'air sans espoir tant ces gens-là sont pétris de certitude) que même les films de divertissement peuvent véhiculer un message (et de façon bien plus subtile que les pamphlets militants de certains tâcherons soporifiques de la Nouvelle Vague). Anti-américain ou pas, John Ford il a un Rohmer dans chaque poil de nez.

Perso j'ai pas d'a priori, j'aime autant un bon film estampillé Arts et Essais, qu'un bon gros blockbuster. Y'a du bon (et du mauvais) en tout, ce qui manque à la plupart des spectateurs c'est la curiosité (et le budget).

Bon j'y vais j'ai une autre porte ouverte à défoncer.
Une des réactions sur le forum mentionne le succès de Bienvenue chez les Ch'tis. Rafik, pourriez-vous nous expliquer pourquoi c'est bien? Je sens que l'exercice serait plus ardu, mais il m'aiderait à adhérer à vos propos, que je trouve intéressants, riches, mais truffés de détails gênants qui m'empêchent de me dire : "Mais bon mais c'est bien sûr, et dire que j'avais pas vu ça, quel crétin!"
Et si vous comptez nous expliquer que le film de Boon est un succès franco-français, monoculturel, cela me poserait problème, car :
- ce serait oublier le remake américain (prévu? tourné? je ne sais plus) ;
- cela voudrait dire que seuls les films appartenant au circuit de diffusion privilégié qu'est le circuit hollywoodien seraient susceptibles d'être des "anomalies" - quel critère autre, si possible intrinsèque à l'oeuvre, vous permettrait de décréter qu'un film parle à notre humanité profonde?
Alors, ne vous défilez pas. Chiche?
Bof…
Je ne suis pas cinéphile, mais je ne suis ni plus, ni moins bête que n'importe lequel d'entre vous.
Je me suis aperçu de la qualité des films américains il y a fort longtemps.
Quand je connais un peu le sujet traité dans un film américain, je suis toujours étonné de la capacité des équipes à travailler les moindres détails. Bref, ce sont de vrais professionnels du spectacle en image.
J'ai été étonné par Excalibur ou par Out of Afrika, par exemple. Rien n'est laissé au hasard. Ils font sans doute un énorme travail de documentation. Le travail autour d'une direction, d'un point de vue, est poussé très loin.
Un danger quand même… Une amie mystique après avoir vu La guerre des étoiles me disait que c'était construit sur une pensée très profonde, que c'était très sérieux…
Pourtant, je ne pense pas que ce genre de travail apporte toujours de la profondeur à l'œuvre. Nous sommes là dans une technique parfaite, mais technique. C'est un travail sur la forme du produit. Chapeau, j'admire. Quel bon moment on passe.

Je pense qu'il ne faut pas non plus éliminer le poids des images dans l'impact d'Avatar, de la technologie : le premier grand film en relief, et la qualité de ces images, de ce relief. Éliminer cet aspect friserait l'arnaque.

Sorti de la salle où j'ai passé un agréable moment, mais là je me répète, j'ai oublié le film. Moins percutant que Terminator?? Peut-être…
Sacré Graal, je suis allé le voir 5 ou 6 fois de rang quand il est sorti, et bien que ce film-là soit solide dans son approche du moyen âge, loin d'être superficiel, qu'il n'apparaît pas dans de jolis graphiques colorés, c'est loin d'être de la daube et je me suis bien marré.
A Rafik Djoumi.
Je ne suis loin d'être un spécialiste de l'analyse de film, mais ce matin j'ai fait l'effort de lire votre papier.
J'ai bien fait, j'ai adoré. Je sens qu'il va falloir que je regarde tous les films plusieurs fois pour arriver à grater le superficiel et y voir l'essentiel.
Merci pour ces 20 minutes matinales de lecture.
Hmm, toujours aussi enthousiasmant de lire une chronique comme d'habitude très passionnée et persuasive, mais toujours pas déterminée à faire la démarche d'aller regarder ce film. De plus, en lisant la chronique, je me suis posé les mêmes questions que Florence Arié (enfin, les deux dernières en tout cas, je ne suis pas une angliciste avertie !), et les réponses apportées ne m'ont pas convaincue.
Mais je crois que je commence à lire les chroniques de Rafik indépendamment des films dont elles parlent, soit parce que je ne ressens aucune envie réelle de les voir, même après lecture attentive des dites chroniques, soit parce que je ne suis pas leur auteur dans son interprétation détaillée. En tout cas, j'aime lire ces textes car je sais que je vais y trouver un vrai morceau d'implication intellectuelle, y glaner pas mal de connaissance, beaucoup d'anecdotes jouissives, et y apprendre un peu l'arrêt sur images. Je regrette simplement que le regard très subjectif qui les sous-tend se veuille manifestement objectif ; ce ton si affirmatif est celui d'un avocat (du diable ?), un peu trop marginal et un peu trop zélé, et je ne peux m'empêcher de me demander si les œuvres réellement (oui je sais, je provoque) majeures, ont jamais eu besoin d'être ainsi défendues...

ps : y'a encore quelques fautes dans la chronique, je suis sûre que les correcteurs bénévoles et anonymes (ou pas) vont les relever, quant à moi, y'a un "conclue", vers la fin, qui m'a démoli la rétine.
ou bien on étale des tartines de...quoi donc...
et le succès de masse serait aujourd'hui devenu critère de qualité..?
comme on peut le mesurer, en prenant le recul nécessaire, le roi est assez nu, et cameron un illusioniste habile.
Quand godart provoque et pose des questions, il fait du cinéma. Mais avatar... AVATAR !!!! quelle dérision.
ça ne joue pas dans la même cour, même s'il semble y avoir ici beaucoup de courtisans.
@si doit avoir besoin d'une nouvelle sorte d'abonné pour vouloir créer cette chronique.
et puis, surtout, à parcourir les réflexions des uns et les répliques des autres, je me dis que ce serait bien, parfois, d'y trouver une plume.
comme celles de Cournot, ou encore de J.L.Bory...
bon, c'est vrai qu'en leur temps, y avait des films et des cinéastes ( auteurs, pléonasme... ).
je laisse la place, désolé de vous avoir dérangé
Pfffff.....
La semaine prochaine "Avatar version III" avec 5 minutes de nigauderies supplémentaires.

La semaine suivante la version "odorante" pour ceux qui auront installé la boîte à odeurs (299 € en promo) sur leur PC.

La semaine d'après : faites l'amour en direct-live avec une schtroumfette toute bleue grâce à la combinaison sensorielle V.4...

Puis : Soyez l'avatar d'un avatar,

Et enfin : n'hésitez pas à être ce que vous êtes depuis toujours : un avatartignolle !

P.S. : Pour le cinéma allez voir ailleur !

***
Mais il ne fume pas Yoda :)

(Obi Wan non plus d'ailleurs.)

(En fait on ne voit jamais de tabac dans Star Wars).
Beaucoup des thèmes développés dans l'article (seconde naissance, redécouverte du corps, des sens/trame "psychanalitique" de meutre du père) sonnent juste mais témoignent à postériori et presque contre le film de sa trop grande lisibilité, du caractère grossier de ces fils narratifs, comme on parlerait évidemment d'un tissu grossier, sans finesse, pour filer la métaphore de la trame narrative. Si cela ne retire rien au tour de force technologique et de mise en scène, cela explique, de mon point de vue, la faible charge émotionnelle du film. Je dirais que son pouvoir d'évocation, sa capacité à tenir sa posture mythique, sont modestes.
Il restera pour moi toujours en retrait d'un film comme "Hulk" de Ang Lee, qui travaille pareillement les thème de la renaissance (Eric Bana: "I had the most vivid dream, it was like being born again") de la destruction et de la reconstruction, du meurtre du père (magnifiques plans de nuages zébrés d'éclairs où se joue le final titanesque), de la prise de conscience de son corps, de la découverte d'un monde réduit à ses éléments constitutifs (la terre du désert, le ciel étoilé de la haute atmosphère, l'eau de la baie de San francisco). Tout dans Hulk est à la fois plus modeste, moins lisible, plus puissant. La mise en scène y est également plus ludique (découpages) moins grandiloquente.

Pour revenir sur la base même de l'argumentaire, je souligne qu'il faut parfois se méfier des gloubiboulga eschato-philosophico-mystiques, qui n'ont jamais fait tenir une oeuvre debout, comme me l'a appris il y a déjà longtemps la fin de ce grand oeuvre qu'est Neo genesis evangelion.
Desole, mais pour une fois je n'arrive pas a aller plus loin que le premier paragraphe

D'ou sort ce graphique sur lequel repose apparement un partie de la suite de la chronique ? Qu'est ce qu'il represente ? : les films americains sur le marche francais, mais selon quel criteres : nombre d'entrees ?

Dans ce cas, que veut dire : " Il apparaît clairement que quatre de ces films (La Guerre des étoiles, E.T., Titanic, Avatar) se détachent de la catégorie des «gigantesques succès» pour atteindre parfois le triple de leurs entrées"

Ou alors, le box office ? en salle ? quel marche ?

Merci d'apporter a l'occasion quelques precisions : Cette incomprehension m'empeche de lire plus avant , ce qui est dommage.
Effectivement, la clé du succès est bien d'avoir réussi à ramener ces fameuses personnes qui ne vont jamais au cinéma.
Elles y vont une à deux fois par an, Les ch'tis et Avatar, le pop corn, le coca et tout le monde est content. Le but n'étant évidement que de participer à une mascarade de masse. (effectivement puisqu'on va au cinéma une à deux fois par an, autant aller où tout le monde va)


PS: Merci pour ce beau graphique qui nous montre bien que les grands succès au box office sont tous des bouses.(aller on fait une exeption pour le batman de Burton)
brillant, et qui plus est, crédible.
Avec "Le père contre-attaque" c'est "le retour du J'ai Dit"
(allons, allons, ne nous fâchons pas, j'ai lu avec plaisir)
J'ai quelques questions/remarques de langues, qui ne sont pas forcément d'ailleurs des contradictions:
- Je pense qu'il y a confusion sur "to sully", qui veut bien dire souiller, mais qui vient d'une racine anglo-saxonne "sol", qui voudrait dire boue, limon, donc ça convient aussi à notre héros. Le doublon (c'est-à-dire le mot qui a le même sens mais est d'origine latine/française) est "to soil", qui vient bien de "souiller". Par définition, un terme vieil anglais (= anglo-saxon) ne vient pas du latin, ça c'est juste historiquement impossible.

- Selfridge, en plus de "selfish" évoque la grande chaîne de magasins Selfridge's, aux architectures toujours un peu démesurées.

- Je suis gênée par les jeux sur savoir/voir et connaissance/naissance qui ne fonctionnent pas en anglais.

- Quant aux sociétés matriarcales, est-il vraiment avéré qu'elles sont notre préhistoire réelle? N'est-ce pas plutôt un mythe (encore un)?

- Enfin, l'équivalence rationnel/intuitif et masculin/féminin me laisse perplexe.
Je m'attendais à finir cette article en lisant ce que pouvais bien apporter les scènes supplémentaire à cette œuvre.
Car tout semble complet, James Cameron a-t-il à répondre à des détracteurs encore aujourd'hui en se sentant obligé d'en rajouter?
Je n'ai qu'un mot à dire : "ouah". Bon ça ne fait pas avancer le schmilblick, mais ça fait plaisir de vous lire Rafik. Vraiment !
Il me fait peur maintenant ce scénario :o
Quand un auteur écrit une telle histoire, est-ce qu'il y a un travaille de réflexion monstrueux pour mettre en place une telle structure? Ou bien c'est l'intuitif qui fait "le boulot" (en laissant par exemple le rôle des différents personnages (le normale, la grace, le père...) se dégager d'eux-même)?
bravo pour l'exegèse !
Mais c'est pas évident à comprendre la notion d'archétype, faut avoir un minimum de connaissances en théologie.
En clair , Rafik, préparez-vous à en prendre plein la gueule, si ça peut vous aider je suis de tout coeur avec vous :)
Mais puisqu'on vous dit que c'est Kevin Costner qui danse avec les loups ! Z'êtes têtu quand même.


Trève de rigolade, je croyais que le support technique du film avait conditionné sa durée. D'où sort ce "bonus" ?
WWWaahh ! C'est diantrement cohérent, votre analyse. Après, les mêmes psychanalystes que vous avez interviewés pourront vous dire que tout récit peut se lire à différent niveaux.
Mais je veux bien croire que c'est là la raison de son succès.

Félicitations ! Et je fais partie des gens qui ont aimé le film mais ne seraient pas retournés le voir...

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