Angot-Rousseau : "Les violences faites aux femmes systématiquement traitées comme un spectacle"
Comment parler des violences sexuelles ? Cette semaine, deux émissions grand public ont tenté de le faire. Dans On n'est pas couché, Sandrine Rousseau, l'une des accusatrices de Denis Baupin, a été malmenée. Et dans Dossier Tabou, (M6) la question a été principalement traitée sous l'angle d'un phénomène nouveau, et plutôt circonscrit selon l'émission à certains quartiers. Comment rendre visible ce qui a longtemps été occulté ? Pour en discuter: Sandrine Rousseau, ancienne secrétaire nationale adjointe d'Europe-écologie les Verts, Clémentine Autain, députée de la France insoumise et militante féministe, et Lauren Bastide, journaliste et porte-parole du collectif Prenons la Une.
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Elles ne font dire que ce qui ne devrait être que des évidences, mais qui n'en sont hélas pas.
Clémentine a été juste un peu au-dessus des autres...
Daniel a été très bien, mais clairement en-dessous sur le sujet, mais au moins a-t-il le mérite de les avoir invitées.
Tous/tes les antiféministes sont des connards ou des connasses, en général et en particulier.
J'ai trouvé difficilement supportable le moment où Clémentine Autain et Lauren Bastide se livrent à une pseudo analyse sémantique sur "je me suis fait(e) violer" vs. "j'ai été violé(e)", avec un présupposé fort sur la structure même du langage qui imposerait un système de valeurs machiste / misogyne.
Si l'on s'arrête sérieusement sur l'argument linguistique, c'est juste faux. "je me suis fait violer par"... on est bien à la forme passive ici. D'ailleurs Daniel Schneidermann a du mal à comprendre la démonstration. Ca vient en latin de fio fieri factum est qui veut dire être fait... Ce sont de pseudo-analyses qui viennent nourrir effectivement un discours politique. De même que l'analyse au début de l'émission par Lauren Bastide. Des exemples de titre çà et là dans la presse ne valent pas argument.
Mais peu importe en fait la faiblesse de l'argumentation. On est dans un discours politique. Sans rapport intrinsèque à la vérité en fait. C'est un discours qui se sert de thèses pour justifier une organisation différente de la société.
C'est là que je ressens une indécence d'introduire une analyse politique / un discours politique pour parler et traiter ce type de crime. C'est une violence en plus contre les victimes car, au-delà de résoudre ou non le problème, le discours politique retire aux victimes le caractère personnel, spécifique, singulier du crime qu'elles ont subi. Comme si en plus de perdre de soi à cause du viol, on perdait encore plus de soi par la banalisation du crime. Le discours politique réduit un drame personnel, un drame dans sa chaire à une chose sociale qu'il est possible de traiter au même titre que les licenciements, les divorces, et autres choses de la vie sociale.
Cela explique je pense la réaction violente de Christine Angot, et celle de Yann Moix également, même si il aurait mieux fait de se taire car balancer une analyse froide au visage d'une victime est juste ignominieux.
D'autres personnes l'ont dit, le comportement de Daniel Schneidermann me met mal à l'aise. Certes, il est plein de bonne volonté et souhaite approfondir le sujet, mais il est maladroit, il interrompt ses invitées et les empêche de parler, apparemment dans le but de les amener à dire ce qu'il souhaite les entendre dire. C'est frustrant et cela me paraît contre-productif. Parfois, cela s'assimile à un comportement de petit chef. Je ne comprends pas. Peut-être la gêne, en effet, sur un sujet délicat.
Concernant le décor du film soutenu par Clémentine Autain, et le statut de victime, je suis en désaccord avec Christine Angot, et même avec les propos de Clémentine Autain, qui semblent ne pas accepter le terme de victime et la somme d'échecs, peut-être, qu'il véhicule.
Moi je me sens comme le décor de ce film. Abîmée, défoncée, la tapisserie déchirée. Le sol couvert de détritus. Le velours râpé, déchiré, vieilli prématurément. Utilisable, mais à peine. Avec une sexualité comme ce décor : laide, sale, pleine d'immondices . Quand vous voyez votre sexualité se construire à l'adolescence, et peut-être même avant, sur une contrainte que votre agresseur sait rendre excitante, c'est irrécupérable et renoncer est moins douloureux.
Et pardon, mais ce genre de choix contraint fait de vous une victime à vie. J'en suis une, je n'y peux rien. Je ne vais pas faire semblant que tout baigne et que je me suis reconstruite comme si rien ne m'était arrivé. Je m'en suis "sortie", mais je ne m'en suis pas "bien sortie". Ce que j'ai vécu est atrocement injuste et je le payerai route ma vie. L'amour, la confiance, le sexe, ce n'est plus possible. L'amitié, c'est difficile.
Parfois, on ne peut pas ne pas être victime de ce qu'on a subi. On ne le décide pas autant que Christine Angot et Clémentine Autain semblent le penser. Parfois ça s'impose à vous, et on ne peut pas lutter contre la conscience d'être une victime. À un moment il faut aussi être réaliste.
Quelle nouvelle !
C'est étonnant ?
Ben voyons !
1) Il n'y a plus d'exécution publique, on trouve le spectacle où on peut. En plus si ça rapporte.
2) Quand on se désigne comme cible, il n'est pas surprenant de se prendre des balles.
Il n'y a pas de violence faites AUX femmes.
Il y a la violence du fort envers le faible. Un point, c'est tout!
Continuez à essentialiser et étonnez vous que la cible désignée soit de plus en plus victime.
Clémentine AUtain parle de manque de symétrie dans les rapports hommes/femmes. Chaque fois que je regarde la passation de parole d'Elisabeth Quin dans le 28mn d'Arte à ses deux chroniqueurs mâles, je ressens le même malaise que quand je vois les gros "lourds" (vous les reconnaitrez, je ne les connais pas trop) qui parlent des jolies potiches qui les entourent.
Je ne sais pas si les 2 mecs en question ont ce sentiment, mais je serais curieuse de savoir si d'autres personnes l'ont??? Il me semble que cette dame, chaque soir, tient à montrer qui "est" le pouvoir!
Madile
https://blogs.mediapart.fr/maia-maiakov/blog/081017/les-mots-sont-plus-importants-que-les-procedures-de-limportance-des-auteurs
Personnellement je n'avais pas vu l'émission de Ruquier et la phrase de Sandrine Rousseau:"appeler d'autres personnes qui ont été formées pour accueillir la parole", m'a fait mal. Elle met Angot hors d'elle.
On accueille pas la parole, on la vit par empathie ou on la rejette...
Est-ce que vous pouvez comprendre ce que cette proposition a de terrifiant: pour écouter, pour entendre, il faut être formée???
Nous avons entendu ce genre de propos au moment des meurtres de Charlie, les enseignants disaient "on ne peut pas en parler avec nos élèves, nous ne sommes pas formés! "
Cela signe la mort du rapport humain qui nous permet d'accéder à l'autre et à sa parole.
Ce n'est pas la formation qui permettra à une femme violée de se faire entendre.
le concept d'exil / Angot pousse à l'exil ROUSSEAU quand elle lui refuse sa langue , son récit . Exil dont Rousseau a tenté de sortir par son livre .
Le mal / entendu .. Angot souffre d'un mal entendu qu'elle refile comme une patate chaude à ROUSSEAU. .
La légitimité ou pas à faire émerger dans la cité la question du viol de le rendre intelligible sans en faire son fond de commerce quitte à reverser ses droits d'auteur à une association reste un enjeu majeur .
excellente émission
"et j'ai renversé à Trousse chemise
Malgré tes prières à corps défendant
Et j'ai renversé le vin de nos verres
Ta robe légère et tes dix sept ans
Quand on est rentrés de Trousse chemise
La mer était grise, tu ne l'étais plus
Quand on est rentré la vie t'a reprise
T'as fait ta valise t'es jamais r'venue."
(Charles Aznavour)
L'émission était pas mal, j'espère que vous en referez d'autres sur le sujet car comme l'a montré votre formidable invitée, du point de vue du traitement médiatique, il y a beaucoup à dire. Il n'y a pas de manière idéale de parler du viol, des agressions sexuelles et du sexisme, et il est contre-productif d'attiser le conflit entre femmes. Qu'on en parle, c'est déjà l'essentiel, et au fil du temps les idées et les positions s’affineront, et peut-être même que nous évoluerons.
Je pense Daniel que vous auriez pu prendre un peu de temps au début de l'émission pour présenter la nouvelle venue Hélène Assekour.
Bienvenue Hélène.
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Je passe sur le "...c'est d'abord les femmes qui sont violentées..." à 14:47
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Ah bon ? Vous l'avez vu, ou lesmédias vous l'ont tellement raconté que c'est comme si vous l'aviez vu ? Je ne nie rien, je dis juste que je ne l'ai pas vu.
"Il y a quelque chose de laid à demander aux victimes de parler des violences qui leur sont faites alors que d'une manière plus générale, ces violences sont connues de la société toute entière et puisque la société tout entière n'y met pas fin, c'est qu'elle y consent."
Elle n'y consent pas forcément, mais elle y est peut-être impuissante... Pourquoi ne met-on pas fin au dérèglement climatique ? C'est qu'on y consent ou qu'on y est impuissant ? Pourquoi ne met-on pas fin aux guerres, au terrorisme, aux famines, à la pauvreté ? C'est qu'on y consent ou qu'on y est impuissant ?
Je reformule :
Je n'y consens pas forcément, mais j'y suis peut-être impuissant... Pourquoi je ne mets pas fin au dérèglement climatique ? C'est que j'y consens ou que j'y suis impuissant ? Pourquoi je ne mets pas fin aux guerres, au terrorisme, aux famines, à la pauvreté ? C'est que j'y consens ou que j'y suis impuissant ?
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Dernière chose: c est en donnant des informations exactes que l'on est crédible. Donc, dire "toutes les femmes sont victimes de violence" décridibilise notre combat.
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pourquoi "en tant que femme" devrait-on être davantage "concernée " que si on est un homme.
En voilà de la belle essentialisation.
J'ai été victime d'une agression sexuelle grave.
En dehors de cela, je ne suis jamais harcelée ni dans le métro ni ailleurs.
Je connais des hommes qui sont régulièrement harcelés.
Ce n'est ni en tant que " victime" ni en tant que "femme" que je me positionne.
Et je pense qu'aussi longtemps que le débat sera posé en ces termes il n'aboutira pas très loin.
Votre question à Natacha Devie m'évoque la parole de ceux qui demandaient aux musulmans de se désolidariser des terroristes.
Si une femme vous dit qu'elle n'est jamais harcelée elle-même, ça suffit à justifier de ne plus dire " toutes les femmes sont harcelées".
Je pense que la fin ne justifie pas les moyens si le moyen est le travestissement de la vérité.
On peut dire simplement la vérité, elle est assez condamnable pour ne pas en rajouter : "beaucoup de femmes sont victimes de violences sexistes et machistes", et cette vérité devrait " concerner" comme vous dites, tout le monde, femme ou pas.
En tout cas, moi, je ne me sens pas a priori "concernée" par quelqu'un uniquement parce que nous avons le même sexe, et le fait d'avoir personnellement souffert d'une agression grave ne me rend pas plus " concernée" par le problème.
Il se pourrait même que j'en sois d'autant plus distante : c'est ma façon à moi de " me débrouiller" de mon histoire.
Effectivement, puisqu'il n'y a pas d'espace social pour ça, on " se débrouille" : elle a raison Angot.
Mais Rousseau aussi a raison : peut-être qu'avec un espace social on ne serait pas obligé de " se débrouiller".
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Qui s'y colle ?
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Le point positif c'est que vous vous dites concerné. Ok. Me reviens alors les propos de Miguel Benasayag (encore lui, désolé) dans Hors Série du 17/08/2015 :
"Je connais parce que j'agis là dedans. Il n'y a pas la possibilité de connaitre un problème sans agir dedans. C'est à dire que l'idée que je peux être informé, et accablé et... quelle belle âme, est pur imaginaire. C'est-à-dire que je ne peux connaître, et donc être affecté... sinon, je ne suis pas affecté, c'est du tralala, la belle âme, c'est du tralala"
...
"En vérité, être affecté implique... c'est se foutre dans le lieu pratique de l'affection et de l'action"
C'est un peu subtil à comprendre et j'espère avoir à peu près tout saisi. Il faut l'écouter.
Sinon dire qu'une femme est plus exposée aux violences qu'un homme me semble un peu réducteur. Tout dépend de ce que l'on met derrière le mot violence.
L'origine de la discussion, je vous le rappelle, c'est qu'il est regrettable que Sandrine Rousseau s'exprime au nom de, à la place de.
Quant à votre message ci-dessous, je le lirai un peu plus tard, si vous le voulez bien.
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C'était un "qui s'y colle" fatigué, pas insultant.
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Allez, pour le plaisir on va déplacer le problème.
Imaginons que nous parlions des risques d'accident de moto.
Si vos choix de vocabulaire vous font dire que les motards sont plus "concernés" que les piétons, dans le sens où on a plus de risque d'avoir un accident de moto quand on est à moto que si on n'y est pas.... alors on est parfaitement d'accord.
Par contre, si votre propos est de dire que lorsqu'un motard se fait renverser par un chauffeur de voiture qui ensuite prend la fuite en le laissant crever sur la voie; la détresse du blessé "concerne" davantage un autre motard qu'un piéton... là, on ne va pas être d'accord.
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En tant que personne concernée par l'agression personnelle dont j'ai été victime, je vous affirme que je ne me sens pas pour autant personnellement concernée par ce dont d'autres femmes sont victimes.
C'est peut-être égoïste, c'est peut-être un mécanisme de défense ou de protection, justement parce que mon vécu ressemble en partie à celui d'autres victimes, c'est peut-être tout ce qu'on veut et je ne prétends pas comprendre moi-même ce que c'est, mais j'exprime le plus simplement possible que non, je ne me sens pas particulièrement concernée par les violences faites en général aux femmes.
Je les trouve abjectes, condamnables, et il me semble ( mais je peux me tromper) que j'en penserais exactement la même chose si je n'avais jamais été victime.
Et je suis presque sûre que je serais peut-être plus facilement militante contre ces violences si elles ne me renvoyaient pas à mon vécu. C'est bizarre, et je ne prétends aucunement avoir raison de penser cela, mais je le pense.
mon énergie, je l'ai passée à "me débrouiller" de ça, le mieux que j'ai pu. Franchement, si ce sont d'autres, moins "concernés" qui se chargent du combat, ça m'arrange.
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Et les insultes, le harcèlement de rue, ça m'est arrivé des années et des années et des années plusieurs fois par semaine.
Alors oui, vous vivez où, au juste? :)
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Je la partage, en tout cas, cette colère. J'ai ressenti la même en entendant Vallaud Belkacem sortir comme un lapin de son chapeau des "mallettes pédagogiques" après l'attentat de Charlie Hebdo, j'ai la même devant le projet de loi contre le harcèlement de rue.
Une chose me semble sûre : on ne peut pas être "formé pour accueillir la colère", parce que la colère, justement, résiste à l'accueil, signifie que le réel excède "l'accueillable", l'audible, le dicible...
Peut-on suggérer au passage que l'inceste subi dans l'enfance, et le tripotage imposé à l'âge adulte, si odieux qu'il soit, ce ne sont pas tout à fait des expériences comparables ? Qu'il y a une forme d'invisibilisation aussi à amalgamer les deux dans une même problématique, à y répondre par les mêmes recettes ?
C'est une expérience pénible, de subir la colère. De la ressentir aussi, d'ailleurs. Il me semble, Sandrine Rousseau, que vous (seule) tentez de ne pas vous laisser enfermer dans le choc émotionnel de cette colère, dans une posture de "victime d'une agression", que vous savez qu'elle a du sens. Et pas seulement un sens "politique" comme celui que lui prête Schneidermann.
Bon, je continue de cogiter à tout ça, mais là j'ai pas le temps d'en écrire plus. Entre autres sur la parole, le discours, le "racontage" , et Hiroshima...
C'est pas gagné...
N'empêche que ce n'est pas gagné !
Elle n'a pas le droit de marcher sur leurs platebandes d'artistes, car elle n'appartient pas au même monde qu'eux : eux seuls savent ce qui peut faire livre. Ce moment de télévision montre merveilleusement l'obscénité du milieu Culturel Parisien... où une poignée d'oligarques, qui se tiennent par la barbichette, font la pluie et le beau temps.
Ils ne peuvent pas s'empêcher de se mettre en avant alors qu'on leur demande ici d'être des critiques : ils leur est impossible de ne pas parler d'eux, de dire leur propre talent, de dire qu'eux sont écrivains... de dire qu'ils ont du talent... et pas elle.
Cette émission est un spectacle ignoble.
Un spectacle qui dit l'ego immonde de deux mâles Parisien en souffrance : Moix et Angot veulent encore et toujours plus de reconnaissance...PERSONNELLE.
Ils sont bien meilleurs qu'elle !
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Sinon super émission.
merci
Rousseau fait l'effort d'expliciter le ressenti que pouvait avoir Angot en formulant cette phrase : l'impasse juridique qui existe sur la question rend l'effort humain, individuel absolument primordial pour une femme pour s'en sortir. Premier réflexe des autres intervenants : interrompre, non pas écouter le ressenti mais politiser la chose, y aller de son opinion et de son avis. Y compris lorsque c'est Rousseau, qu'ils savent pourtant du même bord, qui fait cette analyse.
A croire qu'il vaille mieux écouter une certaine forme d'expression de la violence qu'une autre ? Renier l'expérience de l'une des deux intervenantes, et toute forme d'explication empathique ?
dommage qu'il n'y ait plus de "making off" dans le corps de l'article, par exemple pour mettre un lien vers "Prenons la Une" dont je n'avais jamais entendu parler.
Autre truc, c'est pas parce qu'il y a une femme qu'un groupe n'est pas machiste, les femmes sont machiste comme le transmet le patriarcat (nous créons le monde aussi) , nous sommes nous aussi traversé par les valeurs de notre société, sur la faiblesse des femmes, leur bêtise, le fait qu'elles bossent; que nous soyons en danger, et les mec ne vivent absolument pas cela .. les femmes aussi doivent se nettoyer du manque de respect qu'elles ont envers le autres femmes, de la jalousie aussi, et plutot se réjouir de la réussite d'une de nous, et d'avoir de l'ambition ... de la bienveillance, c'est pas gagner.
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Selon la jeune femme, tous acceptaient de se faire prendre en photo, "parce qu’ils trouvent que ce qu’ils font est tout à fait normal". L’expérience, qui a attiré 46 000 abonnés, arrive à son terme, mais le compte Instagram va être repris par d’autres femmes, ailleurs dans le monde. Le but : montrer que le harcèlement est un problème qui concerne les femmes du monde entier, quotidiennement (Le Monde.fr).