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Ambivalence de la trottinette

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Merci pour la chronique. 


Combien de temps avant que votre patinette disruptive rejoigne votre enceinte connectée disruptive au rebus des technologies disruptives ? 

Vouloir un service public de la patinette, bien sûr, mais pourquoi pas tout (...)

Une durée de vie médiane de 28 jours et quelques pour des engins chargés de métaux rares, ce n'est pas écolo, pas durable. Ce n'est pas rentable, non plus. Ajoutez à cela la cohorte d'autoentrepreneurs rechargeant les engins dans des conditions déplo(...)

Bonjour,

Bon d'accord, mais c'est bien parce que vous insistez, je pourrais avoir des problèmes moi.

Ça, c'était le lundi matin, en arrivant en conférence de rédaction après avoir reçu le prix du livre de journalisme pour Berlin 1933.

Cordialement,

(...)

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Petite question un peu rabat-joie... et il m’en coûte, dans une chronique où bonne humeur et poésie dominent : vous circulez où, avec votre trottinette, quand il n’y a pas d’allée vélo? C’est drôle de faire si peu de cas du danger réel que représentent ces joujous pour les piétons. Je connais déjà 3 victimes proches (même pas des vieillards ni des enfants). C’est inquiétant statistiquement, même si l’on admet que la vie quotidienne en ville représente des centaines de miracles par jour (c’est vrai, voyons le verre plein). Tout de même, la pianiste du Palais Garnier, je la comprends ! Et la nounou qui pousse ses trois mouflets sur une même poussette (ah, les poussettes, parlons-en) ? Je la vois par la fenêtre: elle a déjà le dos cassé, manquent plus que les poignets. Et le retraité qui sort du Franprix à petits pas avec son cabas ?  Il y a encore des gens qui ne circulent, eux, qu’à pied, ne serait-ce que pour se rendre à la station de bus, et qui se prennent des beignes intempestives non remboursées par la sécu. J’attends avec impatience le prochain moyen de locomotion  écologique : la  peau de banane ! Bio, of course... et sans parking.


Et dans votre long commentaire,  jam1is vous ne remettez en question la légitimité de la surface incroyable excluant les humains, qu'ils soient à pieds ou à vélo ou à trottinette, à savoir la voie automobile. Celle qui concentre les humains sur de petits trottoirs, les opposant entre eux, afin d'utiliser un véhicule ultrapolluant de plus dune tonne pour déplacer une voire quelques personnes de 70 kg.

C est là que mon voit le conditionnement : la voiture est perçue comme un élément naturel dont sa place ne se remet pas en question. Il vaut mieux critiquer le.la trottinetteur.e qui prend à tout casser 30cm de largeur.

Quelle chance de ne pas avoir peur de chuter ou/et d'être percuté! Moi je fais partie des seniors qui, après des fractures de cheville, redoute de passer à nouveau 9 semaines en maison de repos et d'avoir à affronter -je dis bien affronter- cette anarchie des trottoirs et des voies de circulation. Tout le monde n'est pas aussi jeune et inoxydable que vous DS!

Ya un comm qui parle du risque de dépeupler les transports en commun... si c'était vrai seulement! Je viens de passer quelques jours à Paris, je vous recommande la 13 (mais pas que...). 


Ah, et puis j'ai vu quelques trottinettes. Plusieurs affalées n'importe comment en travers du trottoir. Une sur la rue, plein pot... je me suis dit que c'était, comme ça, moins dangereux pour les autres, mais sûrement davantage pour le trottineur. 


Sinon, garé correctement (on confisque l'objet et on laisse l'investisseur se démerder avec le dernier utilisateur pour payer la rançon) et circulant à vitesse réduite, ça me semble plutôt sympa comme mode de transport.

Une étude intéressante sur les usagers de la trottinette et on comprend que cela clive les Français puisque l'utilisateur est un homme cadre sup et bac + 5... et cela remplace la marche à pied ou les transports en commun donc pas de bonus pour la planète 


Avec une durée de vie de moins d'un mois je ne suis pas certain que la trottinette soit une alternative très écologique aux déplacement urbains. Et tant qu'à imaginer des solutions publiques au transport autant prendre les transports publics.

J'habite en proche banlieue où je fais tout à pied, et quand je vais à Paris j'utilise les transports en commun. Sortant du métro, je suis piétonne. Là les ennuis commencent.


D'abord il y a eu les restrictions pour les voitures, et en conséquence Paris a été envahi de scooters polluants (bruit et échappement) roulant et stationnant n'importe comment y compris sur les trottoirs (ce que ne faisaient pas les voitures). Accessoirement un deux roues fait plus de bruit et pue plus qu'une voiture.


Puis les vélos. Ah les vélos, si mignons si écolos! Ils roulent sur les trottoirs, vous frôlent sans prévenir, et en plus on restreint l'espace vital des piétons sur  les trottoirs avec des "bandes cyclables". Quelquefois, entre les bandes cyclables, les terrasses de cafés (si sympathiques!) qui doublent leur surface par rapport à leur concession, les kiosques à journaux et les abribus, il ne reste plus rien (exemple en face de la Gare de Lyon).


Et maintenant les trottinettes! Manquait plus que ça. Les mécaniques on les entendait venir. Mais les électriques! Et ça roule très vite!. Les tas de trottinettes partout, c'est insupportable. Je pense aux distraits (dont je suis) et surtout aux pauvres aveugles qui vont se payer tous ces obstacles supplémentaires.

Et il n'y a pas qu'à Paris que ces plaies sont arrivées.

Il faut savoir que la ville de New York les a interdites avant même l'arrivée des loueurs. Pourquoi ne fait-on pas pareil?


 J'ai la nostalgie du temps où on avait le droit, nous les piétons de marcher tranquillement sur le trottoir.

Quel que soit le moyen de transport qu'il utilise ... un con restera un con. Le problème c'est surtout l'utilisateur : qu'il roule en bagnole, en vélo ou en pseudo truc écolo (pseudo parce que la patinette électrique n'a rien d'écolo).

"L’électrique c'est fantastique , et le métro c'est plus beau " Sur l'air de Foot Beat !

Réjouissante chronique ! 


Qui fait mouche, comme celle sur la fatuité de Christine Angot. 


Ça fait du bien de vous lire cher Daniel Schneidermann. Merci merci !

J'ai inventé la trottinette à vapeur pour unijambiste.


Non polluante.


Présentée au concours Lépine, elle fût disqualifiée par la trottinette pliable à piles atomiques.


Il est vrai que mon système de propulsion pour la trottinette à vapeur pour unijambiste avait un handicap:

le réservoir d'eau dit "le sac à d'eau" devait contenir au moins 200 litres.


Un poids fatal.


Bref, je fis donc mes adieux à  la trottinette à vapeur pour unijambiste.


Quant à la connectivité, ça c'est un bazar pour rendre fou !

J'étais habitué à photographier certains événements étrange en "Open Flash" (le flash fige l'instant et l'obturateur reste ouvert donnant un effet net + mouvement)

Bingo, invité à Cannes pour un film dont j'avais été le photographe de plateau, toutes les photos des soirées et autres trucs de fêtards, tout en "Open Flash"

Quelques mois plus tard, Super Bingo, le réalisateur du même film reçoit le truc de Cavalier des arts et des lettres.

Content des clichés cannois, il m'invite au ragout du ministère.

Et crâââc, mon flash est tout cassé quelques heures avant le ragout. Un pote me prête son flash tout neuf et en avant !

Et Hop! Photos avec réglages pour "Open Flash"

Oui, mais ce con de flash tout neuf s'est entendu avec mon 24X36, dans mon dos, pour corriger mes réglages "anormaux".

Résultat, des photos sans effets intéressants très parlants. 

Souvenir rigolo, en me reculant pour photographier, j'ai renversé une petite dame et deux types baraqués m'ont sauté dessus. La petite dame s'est marrée et je me suis excusé puis elle m'a dit "vous êtes ici chez vous"

C'était la ministre Caherine T. !!! 


Alors la connectivité, heinh, on n'en reparlera, non mais oui peut-être !


Une belle ambivalence oui !


En revanche pour être précis il faut souligner que le fameux Vélib, l'original, celui que tout le monde aimait bien et mieux que l'actuel (apparemment, moi je ne sais pas, j'habite en "province" ;) n'était pas un projet si vertueux qu'on voudrait le croire.


Il est à l'origine né du besoin de l'entreprise JC Decaux de posséder du mobilier urbain présent dans l'espace public afin de pouvoir y afficher de la publicité, principal source de ses recettes. Car c'est ça leur modèle hein. Pas de vous permettre de vous déplacer plus efficacement et sans polluer, cela ne leur a jamais rapporté d'argent !


Oui, les bornes, les stations, les vélos, tout ce mobilier appartenant à l'exploitant il est donc enlevé/remis au grès des changements de prestataire lors des renouvellements des appels d'offres. Ce qui est un non-sens économique et écologique. Et ça c'était une belle connerie, qui ne se voyait pas tant qu'il n'y avait pas de changements de prestataire.


Cela on ne s'en rend pas compte de prime abord.

Nous l'avons vécu à Grenoble, la fin de la présence de la publicité dans l'espace public ne s'est pas fait sans heurts principalement parce que les habitants ont "perdu" du mobilier urbain auquel ils s'étaient attachés : les sucettes avec les affiches de cinéma... Et oui, elles appartenaient à Décaux, pas aux habitants...

Pur une fois, je pense qu'Anne a raison...... Les trottinettes font peur aux petits vieux qui ne peuvent plus marcher tranquillement dans ma rue. Prenez le métro ou le bus. Il n'y aura plus de problème !!!

Une question aux parisiens : les transports en commun ne permettent pas de se contenter de marcher ? Et ça existe dans d'autres villes ces histoires de trottinettes envahissantes ? Lesquelles, dans quels quartiers, pourquoi ?

Spontanément, je me dis que Paris n'est pas une ville particulièrement mal lotie en matière de transport en commun, que les distances n'y sont pas si énorme que ça et pourtant, on a l'impression que les parisiens courent toujours derrière plus de "mobilité".

Super petit article!?

En fait de "lobby multiforme de la bagnole et des énergies fossiles" (version politiquement correct du "lobby sioniste" cher à Soral et Dieudonné), il y a plutôt des utilisateurs ordinaires de la voiture, qui habitent la banlieue (sans doute contrairement à vous, Daniel Schneidermann), et qui aimeraient bien ne pas être traités comme des citoyens de seconde zone ! Qui aimeraient, par exemple, sortir le soir et profiter des richesses de la capitale sans avoir à s'inquiéter de leur retour à la maison ! Le mépris typique du Parisien pour les banlieusards s'exprime dans cette chronique ! 

"La rencontre d'Anne Hidalgo et de la trottinette, c'est la rencontre du social-libéralisme gestionnaire et du capitalisme sauvage " c'est la rencontre du pédalage dans la semoule et du sprint sous corticoïdes


Ken Loach vient bientôt avec Sorry We Missed You 

histoire de plaquer nos soupçons sur la réalité même cinématographiée

mais avec lui toujours encore plus vraie

Toute politique des transports (pardon, de mobilité) a besoin de ses repoussoirs. Ce fut la voiture. Très légitimement, la mairie a engagé une politique résolue d'expulsion de la voiture, ce qui lui vaut des campagnes de haine durables du lobby multiforme de la bagnole, et des énergies fossiles. Le combat étant en passe d'être gagné, […]


Ah bon ?

Imaginons, pour chaque quidam, des chaussures à roues, électrique, commandées par le smarphone ce qui permettrait d'être en pantoufles au boulot...Le pied!!

Et marre de l'utilisation à tort et a travers du terme Anarchie en lieu et place de chaos, désordre. Le travail de sape de cette idéal passe par la sémantique, comme ce fut le cas avec la Manichéisme d'ailleurs.

L'Anarchie est la forme d'ordre la plus absolue, bordel ! J'ai pas de drapeau noir pendu à ma fenêtre mais ce glissement du langage m'exaspère au plus haut point.

Maitre Eolas et son twitter sont hyper-actifs sur le sujet trottinette. On y apprend, entre autre, que le globe trottinetteur n'est pas assuré : ni par sa responsabilité civile, ni par le loueur (quand il loue), d'où le mécontentement de beaucoup. Et les problèmes que ça pose quand la cascade arrive.


Un mot sur la pancarte, et cette chronique par rapport au terme "anarchie". Il est bien triste qu'il soit si souvent utiliser à mauvais escient... 

Ca existe a Amsterdam tout ces trucs ?

Merci pour la chronique. 


Combien de temps avant que votre patinette disruptive rejoigne votre enceinte connectée disruptive au rebus des technologies disruptives ? 

Vouloir un service public de la patinette, bien sûr, mais pourquoi pas tout simplement se méfier de toutes ces solutions qui sont agitées sous notre nez comme la parfaite synthèse entre la transition écologique et notre désir d'individualisme geek ? Et en revenir à quelque chose de simple, les transports en commun ? Non pas par ringardise ou par désir de brider la sacro-sainte liberté de déplacement, mais juste parce que c'est peut-être à ce niveau que peuvent mieux se penser les transports de demain, loin des opportunistes affamés, habillés en vendeurs de gadget miracle ? La "mobilité douce" à base de bidules roulants, comme ils disent, c'est aussi mécaniquement dépeupler ces transports en commun et les fragiliser. Question compliquée, mais intéressante, non ? 

Il va falloir que DS investisse dans une très bonne de chaussures et ....une carte Navigo! C'est navrant!

Une durée de vie médiane de 28 jours et quelques pour des engins chargés de métaux rares, ce n'est pas écolo, pas durable. Ce n'est pas rentable, non plus. Ajoutez à cela la cohorte d'autoentrepreneurs rechargeant les engins dans des conditions déplorables et vous obtenez la quintessence du capitalisme ubérisé.

Ce commentaire ne vise bien entendu que les trottinettes flottant librement (free floating).

Pour les ceux qui sont loin de Paris, cette chronique est superfétatoire...Autre sujet?

Personne de ASI pour balancer une photo de Daniel en trottinette ?

« En finir avec l’anarchie »


Hébé, si avec un slogan pareil elle ne ratisse pas large à droite ?


L’anarchie, elle t’emmerde Anne.


Respectueusement.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Juste pour info (j'ai oublié la source), JC Decaux ne voulait pas continuer, c'est pourquoi il a proposé un prix inacceptable pour le renouvellement de son contrat. 

Mais effectivement, tout serait plus simple si c'était un service public.

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