La Grèce, mauvaise conscience de l'éditorialiste économique
Cette forme moderne d'indifférence, la reprise de dépêche
Il est des silences très parlants. Ainsi celui des éditorialistes et chroniqueurs économiques français sur la situation grecque depuis quelques mois. Regardons le sommaire de la semaine passée : on n'y trouvera que des réflexions assez semblables sur la façon dont Emmanuel Macron a ensorcelé Angela Merkel ou sur les défis des deux nouveaux locataires de Bercy. De Grèce, point. Et, à vrai dire, l’Olympe du journalisme économique ne s’est plus guère penchée sur le sort de ce pays depuis ce 13 juillet 2015 où le premier ministre grec, a dû accepter un troisième programme.
Pourtant, la semaine dernière, l&rsqu...
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