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Commentaires

Zuckerberg, contre les murs invisibles du jeu social

Et si le personnage central de The social network était...le décor ? Mettant en scène bourgeois, avocats, hommes d’affaires, écrans d’ordinateurs et nerds pas forcément sympathiques, The Social Network est bien davantage qu'un film sur Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. C'est un film sur l'architecture, et le jeu social au sens large, qui trouve une partie de son inspiration dans un best-seller méconnu en France, La source vive.

Derniers commentaires

Je trouve votre chronique intéressante même si l'"angle" architectural semble un peu artificiel. A propos d'architecture et de cloisonnement social, je viens justement de lire Au bonheur des Dames, qui traite de l'essor des grands magasins parisiens. Son héros entrepreneur est obsédé par l'agrandissement (il rachète petit à petit toutes les maisons et immeubles entourant la boutique d'origine; il veut agrandir la clientèle, rendre le magasin irrésistible à tous, y compris aux plus modestes) et la description des aménagements successifs de l'établissement (rien ne nous est épargné des angles, matériaux et espaces en constante évolution) rappelle pas mal la tuyauterie mentale que vous évoquez à propos de Fight Club. J'ai du mal à retrouver ça dans The Social Network, qui est certes un roman social mais propose une mise en scène plus classique de l'isolement, que l'on retrouve chez des cinéastes moins préoccupés de géométrie que Fincher. A part ça j'aime beaucoup le film (comme Zodiac).
2 choses aussi:
Quand vous dites
- Il s’agit plus simplement d’émettre l’hypothèse qu’un tel film, traitant d’évènements aussi récents en se gardant bien de justifier les actes et les fortunes de ses protagonistes, aurait sans doute été inconcevable sous une autre bannière. Rien de plus, mais c'est déjà beaucoup...
Il me semble qu'un des apports de Sorkin est précisément d'apporter une justification aux actes de son héros: c'est à cause d'une fille que le film commence, que le héros se met en marche, que Facebook est créé. Truc scénaristique qui ne parvient pas à affaiblir le film mais qui dit bien quand même la dificulté à assumer jusqu'au bout l'opacité du personnage.
- A propos d'Ayn Rand, il n'est peut-être pas inutile de rappeler que cette grande malade était très en phase avec un certain sénateur MC Carthy...
pas de reponse ???????
je crois que tout le monde se pose la question en fait, à quand la prochaine chronique de notre cher Rafik ?
Ouais c'est vrai ça à quand la prochaine cro' de Rafik.
Ca commence à faire longtemps là.....
A quand la prochaine chronique de Rafik?
Juste un petit mot pour demander si Rafik est en vacances ou si c'est plus grave ?
A quand le prochain papier de Rafik, c'est pas qu'on s'impatiente mais un peu quand même ;) peut-être un gros dossier sur la perf'cap' est en quoi cette technique est une vraie révolution de fond en comble du cinéma là où la 3D est beaucoup plus mise en avant.
Merci Rafik
Grace à votre chronique je suis allée voir le film et je ne le regrette pas
leseul Problem Mr Rafik c'est que ce film ne comprend pas Facebook pourquoi il a été crépourquoi il a eu du succès, ce film reflete bien le fait que les vieux média ne comprennent rien à ce qui se passent sur la toile...
Tu veux dire que Fincher ne montre pas que Facebook a marché parce qu'il te permet d'appartenir à un club ouvert sur le monde mais aussi très select ( cercle d'amis...). Que son principal atout a été de joué sur ce qui manque le plus a notre époque l' interaction sociale ? Que la seule raison pour qu'il se soit démarqué des autres réseaux sociaux, c'est qu'il te permet de voir qui est célibataire, qui ne l'est pas ( comme dans pas mal de soirée américaine, ou lorsque tu as un gobelet bleu ou rouge, tu es considéré comme célibataire ou pas...).

Je suis vraiment en désaccord avec ce que tu dis, parce que pour moi justement ce film à tout compris.

On nous montre bien que Mark Zuckerberg "anticipe" ( mais surtout à cause de ses problèmes de relations sociales avec les autres) que la vie sociale va être numérisé, informatique, codé, et donc il crée Facebook ( dans le film il crée d'abord Facemash, ce qui lui permet comme avec son blog d'insulter la gent féminine tranquillement sans de trop grosses répercussions immédiates, comme une baffe par exemple.)

On nous montre bien également que l'idée du célibataire ou en couple ne vient pas de lui, parce que justement c'est un problème qui le touche particulièrement et qu'il est plutôt hautain, mais que justement cette idée va en faire le succès immédiat ( pareil, dans tout le film, généralement quand quelqu'un apprend l'existence de Facebook, c'est à travers des filles : la fille du vieux monsieur qui parle aux jumeaux après leur défaite d'aviron, la fille avec qui Sean Parker à coucher, la copine du créateur de Uconnect avec les jumeaux, les filles qui demandent si ils sont bien les inventeurs de facebook.) Elles "déterminent" l'expansion de ce site, parce que c'est surtout contre/pour elles que Facebook a été créé.

Et enfin surtout, ce film nous montre bien que à notre époque, les petits génies de l'informatique, du codage, seront ceux qui nous contrôleront demain, parce qu'ils maîtrisent parfaitement cette vie numérisé par rapport à nous. Ce sont les Mark Zuckerberg, les Sean Parkers mais comme avant eux les Steve Jobs, les Bill Gates qui domineront notre monde, et non plus les "fils de...", aidés par le piston, par leur petite fraternité, car plus personne ne les écoutera (la scène chez le directeur de l'université), leur voix seront masqués par le brouahahah informatique des réseaux sociaux.
Ce sont les Mark Zuckerberg, les Sean Parkers mais comme avant eux les Steve Jobs, les Bill Gates qui domineront notre monde, et non plus les "fils de...", aidés par le piston, par leur petite fraternité, car plus personne ne les écoutera (la scène chez le directeur de l'université), leur voix seront masqués par le brouahahah informatique des réseaux sociaux.

Effectivement c'est pas comme si on continuait d'être dominé par des types qui sortent de harvard.
Critique passionnante, merci beaucoup.
J'ai vu le film avant de lire la chronique. Bravo pour mettre en évidence ce que je n'avais parfois qu'aperçu.
A bientôt "D@ns le film".
Petite question aussi : à quand un nouveau "Dans le film" ?
Bonjour Rafik, une question :
Merci pour cet article mais j'ai une question : que faites-vous de la dimension artistique visionnaire qui fait de l'architecte Gary Cooper un rebelle dans le film de King Vidor ? Disparue. C'est pourtant bien le coeur du conflit qui oppose l'architecte à ceux qui l'entourent. Alors, ego ? Autisme ? Inadaptation ? Non, visionnaire, tout simplement. Passionné aussi. Habité en un mot par l'irréductible de sa vision. Pas question de céder, de se renier. Pareil pour Mark Z. C'est ainsi que je l'ai ressenti jusque dans ses égarements. Être dépassé par soi, ça existe. Ça va même jusqu'à la folie
Qu'en pensez-vous ?
emmanuelle k.
Je sors du film. Fincher est vraiment un très grand réalisateur. Et comme le souligne Rafik, il a un sens de l'architecture - et par là même un sens du cadre - qui le place dans le peloton de tête des réalisateurs actuels. Je trouve que le film entretient des relations étroites avec Zodiac (pour moi son meilleur film à ce jour), en celà qu'il fait preuve des mêmes qualités de rythme, en les inversant. Autant Zodiac jouait sur la lenteur, autant The Social Network file à toute allure.
Je suis allé voir le film hier, après avoir survolé la chronique de Rafik. Aujourd'hui, en relisant en détail cette chronique, je me rends compte à quel point elle capture l'essence même de ce film. Bravo !
Beau boulot, Rafik ! Je suis admirative de la lecture particulièrement fouillée, et constructive, que tu proposes... Et un peu décontenancée aussi : vu hier soir, le film m'a très peu convaincue : je le trouvais infiniment bavard - ça cause, ça cause, ça cause, c'est tout c'que ça sait faire... Le rythme des dialogues (tu expliques bien ce qui l'a déterminé : ramasser un propos énorme en deux heures de film seulement) me semblait étourdissant, assourdissant - et souvent vain : tellement de mots, de codes, de bidules que nous ne comprenons pas dedans. Et j'avais l'impression que ça se jouait au détriment du cinéma : du visuel. Je ne m'occupais que de lire les sous-titres (et souvent déçue d'y perdre mon temps puisque beaucoup de répliques me sont inintelligibles), et regrettais infiniment que FIncher ne sache pas me raconter par l'image ce qu'il avait à me dire. Je découvre en te lisant qu'il le faisait pourtant (me raconter par l'image, et notamment par l'architecture du plan), mais que je ne pouvais pas le voir parce que trop d'attention était mobilisée par la compréhension des dialogues. Je crois quand même que pour le public français, ça va constituer un obstacle, cette logorrhée. Ce ne sera pas juste un problème idéologique (éloge du génie individuel contre l'aliénation de la morale collective), mais un problème presque technique, ou cognitif : la difficulté d'absorption d'un tel film si intensément bavard dans une langue non naturelle pour nous...
Ceci étant dit, j'ai beaucoup apprécié le montage alterné des scènes chez les nerds désincarnés/tandis que la jeunesse socialisée s'adonne aux jouissances de la vraie vie sensuelle. Et je trouve l'acteur qui interprète Mark fascinant, captivant : il incarne vraiment quelque chose de la désincarnation. Il crée là (ou illustre enfin) un type à peu près inédit au cinéma, et rien que pour ça, ça vaut le coup.
Brillant
Superbe chronique, comme à chaque fois. Je tenais à féliciter Rafik Djoumi pour son positionnement, qui peut paraitre revanchard face à une culture dites élitistes, en opposition à une culture dites populaire. Il n'en ai rien, Rafik me semble vouloir effacer ces barrières là, qui sont les vestiges du monde mécanique du XX siècle.
Ce qui m'a sauté aux yeux en voyant ce film, c'est justement la démonstration de la règle du jeu, et surtout de la valeur sociale.
Ce jeu de la recherche perpétuelle de la valeur sociale. Cette valeur basée sur les paires acceptation/rejet et sur son estimation par la masse. Ces codes sociaux devenus de plus en plus vitaux dans les milieux urbains, ce qui est largement décuplé par l'idéologie libérale (et l'évocation de Rand n'est pas inintéressante), ou clairement les hommes deviennent une marchandise, et les relations sociales un marché.

Le film tape juste, en faisant le parallèle entre des milieux de la haute (les final clubs), la finance et la création de facebook, basé sur cette même paire acceptation/rejet (club exclusif, ajout d'amis exclusifs), achat/vente pour la finance. Ainsi de cette valeur sociale, qui tout comme la monnaie avec son accumulation permet l'appropriation d'un pouvoir (Ash et Milgram :)), on pourrait parler de ces jeunes des final clubs, ou de ceux qui ont un nombre d'amis astronomiques sur facebook, comme dans un marché pleins de liquidités. Les passages avec les filles "faciles" ne paraîtront misogynes qu'à ceux qui n'ont jamais connu ces univers ou la valeur (sociale ou matérielle) joue un rôle de sésame étonnant (et déprimant quand on a quelques valeurs morales)

Film intéressant donc qui nous montre une certaine réalité de notre monde qui à se regarder dans le regard autres (obsession de la valeur sociale décuplé par le narcissisme et les nouvelles technologies) est entré dans une nouvelle ère d'interconnectivité libérale bien inquiétante.
Formidable article, j'adore la touche finale sur Rand.
Il est urgent d'ajouter des boutons facebook et twitter sur ASI !!!!
Quelle analyse ! Superbe ! Le meilleur papier que j'ai lu depuis 15 jours sur le film. Comme ressenti par plusieurs @sinautes, les mots ont été posés de façon très juste avec une intelligence très fine sur ce que j'ai perçu du film et tout ce que je n'avais même pas soupçonné... Je ne m'étais risquée qu'à un simple rapprochement entre le rythme très soutenu du film et l'état d'interaction survoltée dans lequel on se trouve lorsqu'on est sur Facebook et autres réseaux sociaux... mais qui a priori n'était qu'une contrainte d'adaptation du scenario.
Merci !
Article particulièrement bien construit.
J'y ajoute une petite interpretation de la bande annonce, dont le choix musical est une note d'intention :

Le thème en est "Creep" de RadioHead (enfants terribles du rock anglais avant Oasis) mais repris par une chorale de jeunes filles (Vega Choir), ce qui renvoi partiellement à l'esprit guindé voir machiste du film, ainsi qu'à son côté dépressif (quasi funéraire). Sans parler des paroles :
"Peu importe si ça blesse. Je veux avoir de l'autorité.
Je veux un corps parfait. Je veux une âme parfaite.
Je veux que tu remarques quand je ne suis pas là.
Je souhaiterais être spécial. Tu es si spéciale
Mais je suis un minable, je suis un cinglé.
Qu'est-ce que je fais ici ? Je n'appartiens pas à ce monde"
Ayn Rand est bien l'une des principales sources intellectuelle du néo-libéralisme actuel, via l'individualisme rationnel le plus radical :

"Ayn Rand justifie ainsi une éthique qui a ceci de remarquable qu’elle n’implique aucun devoir envers les autres, mais uniquement à l’égard de soi-même. Disparaissent de ce fait, comme par magie, les multiples formes d’interdépendance, les rapports de forces, les abus de pouvoir, les injustices et les violences qui empoisonnent l’existence de l’humanité et contre lesquelles, dans la vie réelle, l’appel à la raison se révèle malheureusement inefficace.

L’idéologie d’Ayn Rand s’adresse en premier lieu aux « dominants ». Elle les conforte dans l’idée avantageuse qu’ils ont d’eux-mêmes et leur permet de faire passer au second plan ce qu’ils sont en réalité : des gens pour qui il est essentiel d’appartenir à des réseaux puissants et qui s’emploient à y prendre place. Mais elle se répand aussi bien — c’est sa grande force — parmi ceux qui occupent des positions plus modestes. Ceux-ci sont sans doute plus isolés, ce qui est pour eux une cause de difficultés, mais le modèle que leur proposent Roark ou Galt leur offre, dans la mesure où ils s’identifient à lui, une compensation imaginaire et une source d’estime de soi. Elle leur permet d’être fiers de ce qui, en réalité, les affaiblit. Comme la foi en l’individu s’appuie sur l’exemple de ceux qui réussissent, le capital social dont ceux-ci bénéficient est passé sous silence afin de rehausser leur valeur personnelle. Pour ceux qui restent au bas de l’échelle sociale, l’échec est imputé à un manque de qualités personnelles.

Parmi les formes inévitables mais salutaires de dépendance, il faut évidemment compter en premier lieu les liens qui rattachent chaque génération à celle qui la précède. A cet égard, il est symptomatique que dans les deux grands best-sellers d’Ayn Rand, pourtant si volumineux, il n’y ait aucune place pour un personnage d’enfant. C’est que la seule existence des enfants, donc de la relation entre générations, aurait suffi à ruiner le modèle d’individu qu’elle exalte. L’individualisme radical d’Ayn Rand implique au fond que la société, comme le disait Mme Margaret Thatcher, n’existe pas."


Ni Dieu, ni maître, ni impôts, François Flahault


Le pire étant que les best-selleer d'Ayn Rand n'ont pas été si inconnus que ça en France, notamment chez une certaine extrême gauche (sic) précisément par son aspect "rebelle" et athé :

"cette inlassable pasionaria du capitalisme (qui est toujours l'un des auteurs les plus lus aux États-Unis) a exercé une fascination étrange sur une partie de l'extrême gauche, notamment à travers l'adaptation cinématographique par King Vidor de son best-seller, La Source Vive. Ce roman, publié en 1943, célèbre en effet, de façon conjointe (et particulièrement cohérente) les vertus du capitalisme et celles de l'attitude rebelle. Pour peu que l'on identifie le libéralisme à une idéologie "conservatrice" et "patriarcale" (selon le contresens habituel des intellectuels de gauche), il est alors tentant de n'en retenir que le second élément. Parue en feuilleton dans Combat, La Source Vive aura ainsi une influence décisive sur Ivan Chtcheglov et ses amis de l'Internationale lettriste, et donc, indirectement, sur les postures initiales de Guy Debord et du mouvement situationniste. On doit également souligner les convergences importantes (et très révélatrices) qui existent entre l'"étique objectiviste" défendue par Ayn Rand et le "nietzshiéisme de gauche" de Michel Onfray."

Jean-Claude Michéa, l'Empire du moindre mal

Pour toutes ces raisons, Ayn Rand peut être rejetée non pas pour des raisons vieillotes de traditions morale décrépies et éculées à l'européenne, comme il semble être fait allusion à la fin de cette chronique, mais bien pour des raison politiques les plus fortes et les plus modernes, à savoir contre les tendances libérales qui sous-tendent de manière intenses nos sociétés d'aujourd'hui, et qui ne cessent de produisent le pire, à savoir la captation des énergies d'une majorité de la population par une extrême minorité (voir l'émission de Judith avec F.Lordon - "le capitalisme est un totalitarisme") via la libéralisation de la finance et du marché, minorité qui se sent pousser des ailes notamment grâce à des justifications de l'ordre de celles qu'Ayn Rand avance.
Je commence rapidement la chronique (n'ayant pas le temps de tout lire maintenant) et je m'arrête là-dessus :

à la façon d’un Eschyle détaillant le conflit mortel entre Oreste et Agamemnon

Il y a une erreur, il me semble, non ?
Quand vous décrivez le héros (ou anti-héros) n'accédant au monde que derrière le cadre formé par son écran, il y a quelque chose qui rappelle Rear Window, non? Surtout que c'est bien Jimmy Stewart qui, passant d'observateur à déclencheur de péripéties, finira par "connecter" ces gens vivant dans des petites boîtes séparées.
C'est bien la premiere fois que je lis une critique de cinema sous le paradigme de l'architecture... Tres fort..

J'ai sans doute aussi oublie mes lectures des vieux, tres vieux, trop vieux (?) Cahiers du Cinema ;). En tout cas cette critique toute en reflexion et en intelligence me ravit.
Bien envie d'aller le voir, après cette lecture.
Merci.

http://anthropia.blogg.org
Superbe Rafik, tu as mis des mots sur ce que j'ai ressentis quand j'ai vus ce film. Je trouve ton analyse juste.

Rien a voir mais l'evocation d'Ayn Rand m'as fait pensé au nom d'Andrew Ryan, antagoniste de Bioshock. Et un personnage se fait appelé "Atlas" tous le long de l'histoire... en plus de la reference assumée, Bioshock partage aussi avec l'oeuvre de Rand certains themes (Ou une genie, ecrasé par la société etait partis dans les fonds sous marins pour creer la sienne, a son image). Faire une lecture de Bioshock dans le prisme de Rand donne une autre saveure a l'oeuvre.
Pour Atlas Shrugged, notons que le livre a été traduit entierement en français sur un site amateur l'an dernier, avec un pdf* en ligne pendant moins d'un mois (les droits d'auteur ayant eu raison de la démarche). Il semblerait qu'une traduction plus officielle soit en cours.



*un pdf que certains tichounautes doivent encore avoir sur leur dd, le mien a été perdu dans les nimbes du formatage

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