36
Commentaires

Woody Allen : Farrow contre Farrow

Après la décision d'Hachette de renoncer à publier les mémoires du réalisateur Woody Allen, les accusations d'agression sexuelle portées par sa fille adoptive Dylan Farrow se retrouvent à nouveau sous les projecteurs. Des accusations connues depuis 1992, et que la jeune femme remet régulièrement sur le devant de la scène ces dernières années, alors que son frère, Moses Farrow, témoigne en sens inverse. Retour sur une histoire familiale... et publique.

Commentaires préférés des abonnés

On ne peut pas décider de mettre au ban de la société un individu et lui interdire d'écrire, de travailler, sur la foi d'accusations qui ont été écartées par la justice.

C'est un terrible retour en arrière que cette équation "accusé=coupable", et il f(...)

Le témoignage de Moses Farrow, long, étayé, construit, bien écrit, est assez terrible à lire et sa mère  y apparaît comme très instable et manipulatrice. Une chose est sûre, Allen n'a été jugé coupable de rien. 

Approuvé 5 fois

("à des gens", saloperie de forum)


… et la gauche twitter applaudit, logiquement 


(jusqu'à attaquer massivement le maladroit Stephen King qui a osé critiqué la décision d'Hachette en évoquant la pente glissante que c'est indéniablement de laisser (...)

Derniers commentaires

Ouais ouais ouais ouais

Le classique, accuser le père de maltraitance pour obtenir l'avantage dans un divorce, prend maintenant des dimensions proportionnelle au temps qui passe.

On ne peut plus écrire ses mémoires et les publier comme on veut. Tous les détails doivent être, auparavant, soigneusement validés par d'autres.

Ce ne sont plus donc des "Mémoires".

C'est bien, continuez...

Et puis PS:

Tout ces gens de bonnes consciences devraient intéresser à la "fabrication" de notre mémoire, ils seraient surpris....

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

L'histoire "de" Woody Allen est plus floue, ou floue à des niveaux plus factuels, que celle de Polanski, dont les viols sont avérés (ce n'est pas prendre grand risque que de mettre avéré au pluriel, même si ce n'est pas toujours juridique), et sur lequel les questions se posent autrement (qu'est-on à quarante ans de distance de soi-même).


Mais je me demande sincèrement : si les César avaient primé cette année la mise en scène d'un nouveau Woody Allen.


- Quelles auraient été les réactions, dans la salle, à l'extérieur. Quelle aurait été la présentation par Foresti.


- Quelle en aurait été la couverture par ASI.

Le témoignage de Moses Farrow, long, étayé, construit, bien écrit, est assez terrible à lire et sa mère  y apparaît comme très instable et manipulatrice. Une chose est sûre, Allen n'a été jugé coupable de rien. 

Si je fais un peu d'amalgame entre les derniers articles d'ASI, Ronan Farrow est antisémite.

En réponse aux premiers commentaires : au cas où vous n'auriez pas remarqué, il s'agit d'un article qui traite de la différence de traitement médiatique et publique entre différents discours qui s'opposent. L'article s'intitule donc "Woody Allen : Farrow contre Farrow" et non pas "Woody Allen est un agresseur sexuel". Si vous ne comprenez pas le site sur lequel vous vous trouvez et la méthodologie employée, on ne peut rien pour vous. À part hausser les épaules.

On ne peut pas décider de mettre au ban de la société un individu et lui interdire d'écrire, de travailler, sur la foi d'accusations qui ont été écartées par la justice.

C'est un terrible retour en arrière que cette équation "accusé=coupable", et il faut être bien naïf pour croire qu'une fois revivifiée, elle ne s'appliquera qu'à de vieux hommes blancs riches.

Refuser la présomption d'innocence  déjà innocentés sert à des grands groupes à faire du feminist washing. 

("à des gens", saloperie de forum)


… et la gauche twitter applaudit, logiquement 


(jusqu'à attaquer massivement le maladroit Stephen King qui a osé critiqué la décision d'Hachette en évoquant la pente glissante que c'est indéniablement de laisser de grands groupes privés faire de la  "justice" populaire*)


Perso je ne vois rien d'autre à retenir de cette histoire que cette illustration des pires aspects de la cancel culture.


Personne n'aura plus d'éléments que ceux qui n'ont pas été trouvés lors de l'enquête. A partir de là il n'y a pas 412 trucs à faire à part considérer Woody Allen innocent (dans cette affaire particulière). 

Si c'est bien un prédateur pédophile attiré par des enfants impubères d'autres victimes de ce type seront trouvées. En attendant c'est la pire des raisons pour aider des multinationales à exploiter cette histoire pour leur image.


* après oui dans l'absolu Hachette n'avait pas à le publier ni Amazon a financer ses films, mais ça se décide avant de signer des contrats, pas en changeant d'avis sur sa fréquentabilité et invoquant une histoire où il y a eu 0 nouvel élément depuis qu'ils étaient signés.

Personellement j'ai une position simple dans ce genre de situation :
Traité le/la plaignant(e) comme une vicime et traiter l'accusé(e) comme un(e) inocent. Parce qu'on sait que les délit et crimes sexuels sont trop sous-estimé et parce que la présemption d'innocence est fondamentale.

Oui après ce n'est pas une raison non plus de réduire au silence ou dire du mal de sa fille (de toutes manières même si le camp de Woody Allen avait raison elle serait une victime, juste pas de la même personne).


Tout à fait, d'où le "Traité le/la plaignant(e) comme une vicime et traiter l'accusé(e) comme un(e) innocent".
Les deux positions sont inconciliables, mais les tenires toutes les deux me parraît indispensable.

La présomption d'innocence c'est une notion de droit. A ma connaissance la justice n'est pas concernée par cette affaire; et WA n'as aucune chance d'être condamné faute de preuves (et allez trouver des preuves dans une affaire comme ça). 

Maintenant comme d'habitude dans ce genre d'affaire; quelle espèce d’intérêt aurait la fille de Woody Allen d'aller inventer une histoire pareille; en sachant à quel point ça allait pourrir sa vie?

Il n'est pas vraiment pertinent de se poser la question de son interet, parceque son souvenir peut très bien être réel et en même temps, les faits dont elle se souvient, inexistant. Le cerveau est tout sauf fiable quand il s'agit de restituer des faits malheureusement

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.