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Variole du singe : la presse généraliste trop prudente ?

La couverture de la variole du singe par la presse généraliste est-elle discriminante envers les personnes LGBTQIA+ ? Non, nous ont répondu les journalistes et rédacteurs en chef de la presse communautaire, qui contribue activement à la prévention contre la maladie. "Il est nécessaire d'informer les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes des risques qu'ils encourent". Analyse avec Gilles Pialoux de "vih.org", Thomas Vampouille de "Têtu" et Fred Lebreton de "Seronet".

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HSH, si je ne me trompe pas, c'est juste un terme d'épidémiologiste. Quand on veut savoir comment une maladie circule, et au sein de quels groupes, on en a rien à faire que les personnes concernées s'identifient comme homo, bi, "curieux", "hétéro mai(...)

Il faudra un jour mettre les pieds dans le plat et faire comprendre à ces personnes sûrement sincères qu'en aucun cas elles ne « représentent » quiconque.

Je ne me suis jamais reconnu faisant parti d'une quelconque « communauté », eq je pense que bien(...)

Il ne me semble pas ici que les personnes les plus touchées ne soient informées que par les médias dits communautaires, mais que ces médias puissent être des ressources de réflexions pour les médias dits mainstreams et la manière dont ils abordent la(...)

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Sans intérêt particulier et en ne lisant pas la presse LGBTQIA+ (vite faut trouver un truc avant d'épuiser toutes les lettres de l'alphabet, le rôle d'un sigle est un peu perdu là) on peut comprendre à demi-mot comment ça s'attrape, par contre pour comprendre les  conséquences de la maladie même à dixième-mot, c'est coton.

Je n'ai peut-être pas tout compris au terme HSH, mais associer homosexualité masculine au fait d'avoir plusieurs partenaires sexuels (ce qui est le facteur de risque important pour la variole du singe si je comprends bien) me semble une autre manière de stigmatiser.

HSH, si je ne me trompe pas, c'est juste un terme d'épidémiologiste. Quand on veut savoir comment une maladie circule, et au sein de quels groupes, on en a rien à faire que les personnes concernées s'identifient comme homo, bi, "curieux", "hétéro mais je voulais juste essayer", etc. On en sort pas. Ce qui compte pour l'épidémie c'est uniquement ce qu'elles font, donc l'acte (le fait d'être un homme et de coucher avec un autre homme).


Pour le reste, la multiplicité des partenaires en moyenne chez les HSH est moins  "stigmatisante" qu'elle n'est un constat (une étude parmi d'autres sur la question, tableau 2). Il n'y a rien de négatif ou d'infamant à avoir plusieurs partenaires sexuels, à part pour les curés du coin. Moi-même je suis homo, et n'ai pas une fréquence de rapports (ou un nombre de partenaires) plus élevé que le quidam hétéro en moyenne, mais ce ne sera pas forcément le cas de mes partenaires. Du coup ça me gêne pas du tout qu'on cible ma population si la prévalence y est plus élevée.

Dans l'article il est bien rappelé ceci :

Sur ce point, Gilles Pialoux, Thomas Vampouille et Fred Lebreton donnent des conseils qui se rejoignent : lorsqu'on est journaliste, il faut faire attention aux termes employés. Parler de "comportements qui exposent à la maladie" plutôt que de "population à risque"

Evoquer les HSH, cela revient à pointer une population en particulier (en plus d'associer implicitement une population (des hommes qui couchent avec des hommes) à un comportement (avoir des partenaires multiples) et donc contribuer à un stéréotype, même si cela est statistiquement plus probable et même si bien sûr il n'y a rien d'"infamant" à avoir des partenaires multiples) alors que deux hommes en couple qui n'ont pas de relations sexuelles avec d'autres hommes ne font pas partie des populations à risque si j'ai bien compris.


Cela recoupe le don du sang où l'on posait la question de l'orientation sexuelle plutôt que des comportements. Cela a changé depuis peu a priori :

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15457 

Depuis le 16 mars 2022, il n'y a « plus aucune référence à l'orientation sexuelle », dans les questionnaires préalables au don du sang distribués par l’Établissement français du sang (EFS). Cependant, un nouveau critère est ajouté : le donneur devra déclarer s'il prend un traitement pour la prophylaxie pré ou post-exposition au VIH, auquel cas le don sera reporté quatre mois plus tard. Le questionnaire permet également d'identifier des comportements à risque, incompatibles avec un don du sang (multipartenaires, consommation de drogues...), mais l'orientation sexuelle n'est plus mentionnée.

Il faudra un jour mettre les pieds dans le plat et faire comprendre à ces personnes sûrement sincères qu'en aucun cas elles ne « représentent » quiconque.

Je ne me suis jamais reconnu faisant parti d'une quelconque « communauté », eq je pense que bien des personnes « concernées » se retrouvent mal informées car on imagine qu'elles ont « leurs média », encore faudrait-il savoir qu'il existe et plus encore y avoir accès.

Cette vision communautaire est, pour ne pas changer très  parisianiste, et comble du comble, sera très difficile à bouger au nom de la « sensibilité des minorités ».

Qui les LGBTXYZ123+ représentent-ils vraiment ? Voilà une bonne idée d'article !

Ha ha ha ha,.. pff...hmm hum...

Excusez moi. Je voulais juste vous dire : Bonne chance. 

:-)

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