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Un produit

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Une hypothèse certaines des vidéos pour le "produit" se sont moins inspirées de pubs américaines que d'une parodie de pub qui existait déjà et qui nous venait de SupInfoCom:
RETROPOLIS
ces pubs sont le comble du postmodernisme: multiples influences kitch, des couples d'hommes ou mixtes, problablement pour accentuer l'image d'un monde ideal dans lequel il existerait egalement un produit miracle, sans lequel une femme au foyer ne s'ennuierait pas sur un canape a lire un livre sans titre, ou ne pourrait stationner en souriant betement au milieu d'enfants tournoyant...
puis finalement, le produit devient un service a la personne, dans un monde ou la personne (la personne humaine) participe a la vanite souriante en se fondant litteralement dans une volonte feroce mais souriante de confondre secondaire et tertiaire... imposant ainsi une perte de substance, pour devenir concept, un service (un concept servil).
Un artiste s'est-il fait plaisir en faisant se court-circuiter les moeurs de maintenant avec les décors d'autrefois? Comme Leibovitz a mis sa patte pour Vuitton? Je doute qu'on puisse simplement en rester là dans ce cas. C'est bien fait et il y a du talent derrière tout ça. Mais à la différence de Vuitton, le client peut avoir des intentions promotionnelles double. Est-ce pour promouvoir les emplois de services ou est-ce pour promouvoir une action gouvernementale?
Le message pourrait être : "revenir aux anciennes habitudes domestiques, revenues du passé, n'est pas synonyme de renoncer aux avancées et aux libertés du présent". Ou bien : "à une époque, on a cru que la modernité nous libérait des tâches domestiques, vu avec nos yeux actuels on sait que non" (mélanger couleur de peau et couleur sexuelle avec indifférence, est un signe que le retour vers le passé est illusoire, on est dans une sorte de présent transporté dans une esthétique du passé)". Mais peu nous chaut, l'un ou l'autre message (ou encore un autre, je manque d'imagination), c'est alambiqué et indéchifrable, et subliminalement aléatoire. Difficile de trouver un sens à ce parti-pris artistique.

Pour vendre les emplois de service pour de vrai, on aurait choisi quelque chose au discours plus clair, plus direct, moins enjoleur et quelque chose qui aurait circulé à proximité des gens demandeurs (dans les entreprises, les mairies, etc.)
Le plus simple aurait été de filmer un logement genre le mien, où on voit tout de suite qu'il y a un manque au niveau de l'ordre et du ménage...

La pub, qui fait échapper à une réalité pas folichone, peut entuber la foule des gens qui n'iront pas voir plus loin que la belle réclame car ils ne sont pas concerné par le "produit". C'est un fait, les gens qui ne se frotteront pas à la réalité du "produit" sont "la cible" de cette publicité. Une pub qui ne vise pas ceux qui sont concernés est proche de la propagande.
Les pubs me font penser à cette affiche anti-pub
J'imagine bien les publicitaires de ces affiches s'inspirant des anti-pubs.
Graphiquement, cette campagne est très belle et drôle, le message, lui, sent le vomi.
Mr Korkos cherche le pardon!

Paix à son âme!
La présence de l'homo à la réunion tupperware où il est le seul homme me met mal à l'aise : on retrouve le vieux cliché de "l'homo n'est ni tout à fait une femme, ni vraiment un homme : un corps d'homme aux occupations de bonne femme". Ça me chiffonne... Les homos que je connais on des loisirs "réputés virils".
RéPonSes En vRaC

• Comme disait Delphes, on pourrait trouver des tas de références graphiques. Ma Sorcière bien-aimée, Edward aux mains d'argent, les Femmes de Stepford, etc. (d'après un roman d'Ira Levin, celui-là même qui a écrit Rosemary's baby adapté au ciné par Polanski).
C'est ça qui est intéressant, je trouve. Ce jeu de pistes.

• A propos de Mon Oncle de Tati : l'extérieur de la maison n'est pas du tout dans le style architectural amerlocain qu'on peut voir dans le clip de leproduit. La maison de Mon Oncle, c'est du style international, qu'on appelle. Voilà pourquoi je ne l'ai pas citée. Mais pour ce qui est de l'idée d'une maison robotisée, on est en plein dedans, c'est sûr.

• Si les clips ont disparu du site, ce n'est pas pour une obscure raison mais parce que le tizigne était parvenu à son terme (21 mai). Ces clips, assortis de la révélation finale, vont passer à la tévé. Et même, y'en a un sur la page d'accueil du site de l'Agence nationale pour le service à la personne.

• J'ai pas causé du lien produit/personne un tantinet esclavagiste, loin de moi l'idée de sombrer dans le syndrome Danette, je laisse ça aux autres, pfffuuuiiittt...

• J'accepterai volontiers une Hudson Hornet 1954 quatre portes de type Sedan, couleur crème à la vanille (référence DUCO 1701 Coronation Cream dans le catalogue constructeur).
bonjour,

les pubs des années 50 (US)
http://www.plan59.com/decor/decor_01.htm
http://www.plan59.com/main.htm
Putain !

Encore un coup de Milou'

Le chien le plus chiant de la conception graphique,

L'animal le plus atrabilaire de la gent canine,

La vermine la plus avérée de l'informatique...

Quelle plaie cette obsession de l'esthétique nunuche du milieu du 20ème siècle !

Enfin quand on n'a ni imagination ni talent on pille jusqu'à l'écoeurement les "oeuvres" du passé, faute d'être capable de créer...

A la niche Milou', couché, pas bouger !

***
ça m'a rappelé la table de la salle à manger et tout le décorum de "happy days"...
Et bien moi ça m'a fait pensé aux albums de "Martine". On savait qu'elle faisait de la confiture, de l'équitation ... maintenant elle assure le service aux personnes !
Ces pubs sont très bien faites mais j'ai peur qu'elles ne lassent après plusieurs diffusions. Marrantes une fois, lassantes à répétition.
Si je comprends bien cette pub, c'était mieux avant 68 et les accords de Grenelle. Vive l'archaïsme et le bon vieux temps. On acceptait tous les petits boulots à cette époque bénie !
Ou bien, les chèques emploi-service, c'est un vieux truc poussiéreux, comme ces revues qui traînent dans les greniers, chez nos parents !
Non, j'en suis sûre, les gars de l'agence de pub sont de vrais rebelles, il veulent nous faire comprendre que nous vivons une régression sociale historique. Ce serait vraiment fort alors !
chapeau bas les artistes, oser utiliser les deniers publiques pour vos messages subversifs !
on pourrait trouver des centaines de millions de référence ! c'est le début de la société de consommation, il y a des tas de jolies images des années 50-60, aseptisées, colorées, que Warhol et d'autres ont reprises, avec maman à la maison qui passe l'aspirateur, et papa qui rentre du travail avec son journal et dit bonjour au chien dans le jardin (on peut aussi penser à Desperate Housewive)
et on va reprendre cela en boucle tant que la société de consommation existera : aujourd'hui, ce n'est plus la course à l'objet ; dans ce monde "d'abondance", plus besoin de rien, sauf de service à la personne.
pub ironique, qui joue sur les nouveaux besoins des gens ; je ne suis pas sûre qu'il faille s'outrer de l'amalgame produit/service à la personne... ça va, on est tous des produits, de la main d'oeuvre, une force de travail ; et honnêtement, je m'en fous... les humains, je les estime comme des humains quand je les croise, pas quand on me parle d'un concept (que je n'utiliserai pas de toutes façons)
Moi ça m'a fait pensé au village de papier mâché soufflé par un essai nucléaire dans le dernier Indiana Jones. Bon d'accord, on a les références qu'on peut...
Je tiens quand même à participer aussi au grand jeu du "qui c'est qui aura la plus belle référence ?" en ajoutant à tout ça que ces pubs qui m'ont tant choquée m'ont aussi fait penser au film de Todd Haynes "Loin du Paradis" (2003) avec Julianne Moore. La force critique en moins, bien sûr...
Au début on se dit : ça va être un canular, ce "produit", au bout de ce suspens kitch. Et puis après on s'aperçoit que non ce "produit" n'est pas un canular finalement. Mais par la suite on voit que c'est un canular sauf que s'en est pas un.
La première vidéo me fait beaucoup penser à "ma sorcière bien aimée", autant pour les plans de caméra en intérieur (le bureau dans une grande salle aux murs sombres pris de profil, le living-room, la salle de réunion) que pour les effets spéciaux (le coup de la cravate, la cafetière et les meubles qui bougent). Ça m'a vraiment frappé.



Sinon deux choses : au même titre qu'Emilie je note, une peu cyniquement, que cette pub se présentait finalement comme un esclavage moderne si on met en lien les "pré-pubs" avec le "produit" en lui-même. Sans doute est-ce pour cette raison que l'on ne trouve plus ces pubs sur le site...

Mais j'irais même un peu plus loin : c'est comme le coup de l'ANPE qui "change d'image" à coup de sim city 2000 et de pixel art. Finalement on paie des impôts pour avoir droit à des services mais pour avoir droit à des pubs sur ces "services". Concrêtement, les institutions étatiques entrent définitivement dans la société de consommation en employant ses armes pour finalement se donner une bonne image en dehors de tout résultat (ce qui devrait être la première problématique venant d'un gouvernement élu démocratiquement.


Le cercle vicieux est en marche depuis longtemps, actuellement nous passons un capte, mais l'ennuyeux avec les cercles, c'est qu'on se situe toujours à un tournant de l'évènement. Accélérons donc, qu'on revienne à l'esclavage plus rapidement, je suis lassé du suspense.
Merci pour cette excellente chronique.

Au jeu des références des quatres réclames pour ce produit, moi je vois aussi des réminiscences de la Villa Arpel de Mon Oncle de Jacques Tati (bande annonce), qui résume avec humour les embêtements du prétendu confort moderne. La première réclame où un simple claquement de main permet de ranger une pièce me rappelle cette scène de Mary Poppins (tiens d'ailleurs: Mary Poppins est-elle payée avec le chèque emploi service?); ça m'a toujours fasciné de voir les enfants ranger leur chambre en claquant des doigts (pourquoi ça marche pas quand j'essaie chez moi?). Et comme dit supra, la maison rose bonbon avec les arbres tarabiscotés renvoie sans doute à Edward aux mains d'argent (bande annonce) et sa banlieue pavillonnaire américaine très stylisée. Enfin, le travelling arrière du début du quatrième spot me fait penser au premier plan de La Garçonnière (bande annonce, malheureusement je n'ai pas trouvé d'extrait montrant ce premier plan).

Hurluberlu
Rhomeuhnon, t'en n'a pas b'soin. ;-)

Boutade à part, bel article et si fourni. Je ne vois pas bien bien le lien entre le fameux "produit" et le "positionnement" de sa campagne publicitaire, mais bon ça n'est pas mon problème après tout. J'avais oublié à quel point je trouvais flippantes ces "maisons de rêve", mais il est vrai que pour moi la beauté rime rarement avec l'ordre (ni d'ailleurs la volupté avec le calme).
Vous me surprenez, les amis @sinautes...
Je suis donc la seule à trouver choquant que ce fameux "produit" soit en fait... des êtres humains ! "Quel est le produit qui lave vos vitres?..." etc. Les vitres ne vont pas se laver toutes seules comme par magie comme le montre l'image : il s'agit d'embaucher une personne pour le faire ! Et cette personne est qualifiée de "produit" et tient dans une boite afin que de bonnes ménagères en fassent l'objet d'une réunion tupperware (de bonnes ménagères dont un homo, si je ne m'abuse : il y aurait pas mal à dire sur les clichés crypto-homophobes que véhicule ce film sous des aspects bienveillants...). Réunissons nous pour parler tupperware... et employés de maison ! Je me demande si les employés rémunérés par ce genre de contrat apprécient d'être désignés de la sorte.
Merci d'avoir attiré mon attention sur cette pub scandaleuse, je ne l'avais même pas remarquée. On passe à côté de l'inhumain sans le voir, ces jours-ci...
Euh, c'est peut-être une question de lecture.
Pour moi le "produit" est le fameux service à la personne, pas la personne qui fait la prestation de service. Qui crée de l'emploi? Selon nos gouvernants c'est ce type de métiers. Sous qualifié, sous payé, sous considéré, etc...
Et sur les mini-films, j'ai vu un couple gay (au lit qui fait dodo, clin d'œil au matelas à controverse?) et un couple mixte, femme blanche/ homme noir, avec des enfants ou noirs ou blancs...euh... Retour de la vengeance de la danette masquée?
Je cite : "Pour moi le "produit" est le fameux service à la personne, pas la personne qui fait la prestation de service."

Qu'est-ce qu'un service à la personne sinon "une personne" qui vient chez toi laver tes vitres, repasser tes chemises, tondre ton gazon, s'occuper des enfants après l'école, etc. etc. ? Donc ici une personne = un produit. Inquiétant...
C'est sympa de reprendre juste une phrase hors contexte pour lui faire dire ce qui vous arrange, mais si j'ai écrit des mots après, c'était pas pour décorer.
Donc: "Pour moi le "produit" est le fameux service à la personne, pas la personne qui fait la prestation de service. Qui crée de l'emploi? Selon nos gouvernants c'est ce type de métiers. Sous qualifié, sous payé, sous considéré, etc... " Vous étiez censée, sans doute, comprendre que la phrase de la pub, avec la mamie où on voit écrit "qui crée de l'emploi?"(quel est le "produit" qui...) sous entend que c'est ce genre de métier qui crée de l'emploi, et selon votre analyse, c'est l'employé de maison le produit, donc c'est lui qui crée l'emploi. OK.

Maintenant, on est peut-être d'accord sur le fait que ces fameux métiers qu'on essaie de nous faire passer pour un merveilleux progrès, ne le sont que pour les "clients", surement pas pour ceux qui l'exercent, et que oui, ces pubs sont plus qu'ambiguës, voire méprisantes. Mais votre réponse ne m'a pas fait meilleur effet.
Ben oui, j'avais bien compris, faut pas s'énerver... Quand je disais "Donc ici une personne = un produit. Inquiétant..." le "ici" ne désignait pas vos propos mais les pubs en question. Je n'ai sans doute pas été assez claire, j'aurais dû choisir un adverbe locatif moins ambigu... On est bien d'accord sur le fait qu'on était d'accord. Restons calme !
Yep, ça pas colère, ni énervée, juste pète-sec, pas de souci.
Je vais être encore plus sinique et cela m'effraie... Vu ce qui se passe à l'école, il va effectivement falloir créer des emplois pour les élèves en difficultés dont on ne pourra plus s'occuper et qui quiteront l'école sans qualification....

J'écris cela et ça me fait froid dans le dos !!! |-(
Euh Sonia... quand vous évoquez l'école dans un commentaire, relisez-vous soigneusement avant de valider parce que "sinique" écrit comme ça... en effet ça fait froid aux yeux... Sans vouloir faire le... cynique.

:-))

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Bonjour,

Je dirai même plus:
toc toc, "Je suis le Produit: le service à la Personne"
D'accord aussi avec Emilie, l "inhumain" étant pourtant tout entier dans l'humanité en l'occurrence, sans vouloir faire mon vieux khagnieux. C'est bien notre société qui se révèle ici, dans la campagne en question comme dans l'absence du scandale qu'elle aurait dû causer (à la différence des affiches de Zucca ?).
De plus en plus la pub semble être non pas une conséquence du système économique et social, mais au contraire un moteur idéologique puissant de ce système. En tout cas il y a un cercle vicieux ou quelque chose comme ça.
Derrière l'oeil esthétique et même sociologique n'oublions pas le sens moral, qui nous différencie encore des publicitaires (je parle en bloc, j'assume mais je sais qu'on peut présenter des contre-exemples). Et demandons-nous comment mener cette bataille nécessaire pour réinverser les principes sur lesquels toute société se (dé)construit, si nous le voulons encore ?

Lutter contre la pub en soi ? on nous taxerait alors d'"idéologie". Le système est bien fait !
[quote= Le système est bien fait !]

En effet, j’aurais tendance à penser que nous pataugeons profondément dans un environnement idéologiquement vicié servi par un langage puissamment orienté : le produit suppose une production laquelle, en sous-tendant la productivité, se réfère mécaniquement au « gain » donc à l’économie (au sens moderne, propre et figuré), les pubeux étant basiquement au service de la production marchande - même d’une promotion de service public.

Lorsque l’on cherche un emploi, l’ANPE (entre autres) insiste lourdement sur « vous devez savoir vous vendre » ce qui, de facto, confère au travailleur sa valeur marchande ! Apparemment, cette campagne promotionnelle pour prestations de services aux personnes vise distinctement des clients (virtuellement employeurs) qui, pour raisons diverses, considèrent normal de rétribuer chichement ces "fonctions" – or, sans eux, pas de "placements"… la présentation explicite sous la vision « performance de résultat » que l’on associe à un « produit » semblerait découler rationnellement de l’attente rêvée présumée en droite ligne de la chaîne "consommation" (clients/employeurs) - CQFD ?
"On passe à côté de l'inhumain sans le voir, ces jours-ci..."

J'ai honte.
A la première lecture, vu les images, j'ai pensé de suite au film "The Stepford wives". Vous savez, ces femmes trop dociles pour être vraies : elles faisaient les repas, les tâches ménagères, pendant que ces messieurs profitaient de la douce vie...

Donc voilà, pour moi, cette pub pour les services à la personne, c'est de nous la jouer comme les femmes-robots de Stepford ;)
Voici l'extrait de ce film : c'est tout à fait cela, la femme/objet qui sait tout faire : le café, laver les vitres, tondre la pelouse, etc...
Connaissant ta conscience professionnelle qui t'oblige à ingurgiter je ne sais combien de pots de Danette,
CHICHE, .....
dans le prochain journal vidéo d'ASI, tu essaies la chevelure plastique Novoltex!
... on a dit pas de pub sur ASI :-)
Sinon SylvN, tous ces trucs pastel, ça devait être Oui-Oui ou les Bubblies ^^..
ou alors winnie l'ourson..
Bon OK j'arrête.
Merci Alain et pour ces images - et ce travail de recherche, surtout.
Alors ça c'est du comeback!
En pleine forme le KA...

Le nouveau jeu c'est trouver les "inspirations" des fausses pubs?
Alors, n°2 = Rolex, et puis c'est tout... Mais ce point sur le i incliné ça m'évoque furieusement quelque chose... Cékoâ???

Et sinon, les mini films, ça me rappelle vaguement Tim Burton aussi, mais chais plus si c'est Big Fish ou Edward aux mains d'argent... Ces maisons pastel, les voitures pastel, la maîtresse de maison pastel... C'était où déjà?

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