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Trévidic : "Facebook doit supprimer les comptes djihadistes"

Pas un jour, pas un journal télévisé sans un récit d’un jeune français adulte ou adolescent, d’une famille entière qui part faire le djihad en Syrie. Pour combattre ce phénomène, la loi Cazeneuve de lutte contre le terrorisme, adoptée fin septembre par l'Assemblée nationale. On l'évoquait ici.

Derniers commentaires

Après ce qu'il s'est passé cette semaine, il est sans doute nécessaire de réécouter cet entretien avec Trévidic...
Excellente émission comme (presque) toujours. Un débat de haute tenue, éclairant, hors des clous et qui permet ainsi d'échapper aux caricatures habituelles.
@guyome: et cet article du Point nous montre contre qui, contre quoi, la justice française a déballé le grand arsenal antiterroriste: http://www.lepoint.fr/societe/strasbourg-ils-s-entrainent-au-djihad-avec-des-armes-factices-dans-un-parc-15-10-2014-1872558_23.php .....Quatre barbus dans un parc de Strasbourg :) qui s’entraînaient au djihad :) en djellaba :).......apparemment ce ne serait pas une blague......J'imagine qu'étant 4, ils tomberont pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste....WTF !
PS: l'article du Point ajoute: "À leur arrivée, les policiers auraient été accueillis aux cris de "mécréants"....tout est dit. :)
J'ai l'étrange impréssion que le juge antiterroriste est devenu la dernière assitante sociale française. Le problème Daesh en France, c'est des "gamins" paumés qui partent faire "le jihad" pour des raisons délirantes. Cela étant pausé, Il serait peut-être judicieux de penser en d'autre terme que "terroriste". Que Trévédic fasse de son mieux pour lutter contre les départs en Syrie, très bien, mais est-ce vraiment le rôle du juge anti-terrorisme ? N'y a-t-il personne d'autre pour prendre l'appel de parents dont l'enfant s'enferme dans des délires sectaires? C'est d'autant plus inquiétant que Trévedic tord la loi ou pousse au vote de loi d'exceptions.
1 - On peut faire l’apologie du terrorisme, c’est la loi sur la presse qui couvre, on a pas le droit d’évoquer la loi antiterrorisme
2 - Daniel conteste que l’image ait plus d’impact que l’écrit !!
3 - "Ca vous dérange pas d’être en accord avec le gouvernement ?" c’est moi qui les ait conseillé !!
En filigrane, léger malaise quand même à la fin de l'émisison:
2 - L'image des enfants de Gaza en boucle ou de Marine Le pen avant les élections, les résultats à bruxelles et dans les rues de Paris. Paris-Match, le poids des mots, le choc des photos.
3- Cà vient du gouvernement donc c'est pas bon. Le juge a dit plus haut: le djihad ne menace pas la France...sauf si on se tape dessus.
1- c'est la liberté de la presse que l'on défend, mais on pourrait pas faire une exception pour l'appel au crime religieux? même si la Belgique va récupérer les sites et si le Quatar va faire les gros yeux...
Daniel Schneidermann est le seul qui ose des émissions comme çà, alors même s'il y a malaise, bravo à lui.
Je suis assez d'accord avec le Juge sur la fin de l'émission, ils (les jihadistes et leur "fans") exploitent une faille ouverte depuis lgt. le laxisme des politiques concernant les lois, et le laxisme des sites (google en tête) à faire la chasse au contenus illicites.

Sur youtube, en moins de 2 min il est possible de trouver la dernière vidéo de Daesh. Pourquoi il a fallut l'affaire Luka Magnotta pour mettre en lumiere le site goregrish (le propriétaire a été condamné mais le site est tjrs en ligne) alors que ce site, lui-même digne descendant de feu ogrish (devenu liveleak) est un précurseur en matière de diffusion de vidéos jihadistes.

A une époque, pour trouver des vidéos jihadites, il y'avait ogrish, kravkazcenter (la tchétchénie) et pour le web anglais, c'était à peu près tout. Maintenant comme dit plus haut, sur Youtube c'est visible, sur twitter on voit des cadavres, c'est devenu n'importe quoi.

Je sais une chose, çà fait + de 10 ans que j'ai vu Ofex (je reste vague,, mais ceux qui connaissent me comprendront) et je m'en rappelle encore. Alors je n'ose imaginer la génération de dépressifs/cyniques qui se profile, à l'heure où pour voir de l'ultragore, il suffit d'un hashtag.

C'est aux responsables politiques, ET aux responsables de ces sites de s'assurer que ces contenus ne soit pas diffusés.
Qu'un juge d'instruction nous alerte sur des menaces de radicalisation et souhaite pouvoir avoir des lois à disposition pour lutter contre, c'est normal, c'est son job, et heureusement qu'il le fait.

Mais à notre niveau, celui de citoyens, d'acteurs de la vie publique, il convient aussi de réagir de la meilleure manière possible, c'est-à-dire en refusant catégoriquement tout amalgame, toute peur irraisonnée, toute construction d'un ennemi imaginaire. Car malheureusement, ces radicalisations islamistes, dans un contexte d'extrême-orient dévasté (avec le concours actifs des politiques occidentales), sont le prétexte à un regain de suspicion vis-à-vis de l'islam et des musulmans, de droite (parce qu'"ils" menacent notre civilisation chrétienne) comme de gauche (parce qu'"ils" menacent notre civilisation des Lumières). Cette suspicion contre toute une partie de la société française est mortifère et ne peut amener que davantage de rancœur de toute part et diviser davantage cette même société.

Heureusement, certaines figures médiatiques commencent à porter le combat contre l'islamophobie au devant de la scène (le dernier en date et non des moindres étant Edwy Plenel), et la reconnaissance progessive du concept d'islamophobie (construit par des anthropologues français du début du XIXe siècle, qui notaient et déploraient, déjà, comment les critères culturels liés à l'islam étaient amalgamés à un statut radicalisant d'"arabe" menaçant) semble pouvoir faire avancer les choses.
Il est frappant de constater, dans l'émission, comment des français "pure souche", fils ou fille d'athée, tombe dans l'absurdité sectaire des radicaux islamistes, via des sites ou Facebook. On est bien loin des idées reçues de mosquée tenues par des imams "prêchant la haine dans les banlieues".
Il est également frappant de constater combien les têtes de cochon ou les croix nazies trouvées dans les mosquées, ou les agressions de femmes voilées, suscitent bien moins d'indignation que, mettons, au hasard, des phrases de J.Bricmont.


Pour tenter de résister au pouvoir de la peur.

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Intéressant d'entendre, de la bouche d'un juge d'instruction, l'existence d'une perpétuelle compétition entre les services de police, avec les nuisances que cela implique sur la qualité du travail.

Mais qu'à donc fait le premier flic de France de 2002 à 2012 ?

Au fait, qu'est il devenu ?
A chaque apparition, que ce soit sur un plateau de télé ou une commission parlementaire, Marc Trévidic détonne, dans sa manière de s'exprimer, les expressions qu'il emploie pour parler de ses apprentis jihadistes (de drôles de loulous), ses éclats de rire... Comme s'il ne fallait pas rajouter de pathos à ce sujet déjà bien lourd, entre tout ce qu'on imagine de l'angoisse des familles, des pressions de la hiérarchie, du politique, des milieux terroristes, et ce terreau de toutes les haines...

La notoriété comme seul rempart? Mais cela en fait aussi une figure emblématique, à présent que les djihadistes ont bien appris de l'occident à quel point la guerre était médiatique, flacon d'anthrax contre décapitation facebook. On apprend que le petit méchant juge est parti aujourd'hui déterrer les moines de Tibéhirine, le corps ou les têtes, ça dépend des articles. Pas moyen de dormir sur place et une heure de trajet nous apprend Europe 1.

Bordel que les gardes du corps fassent bien leur boulot...
Je suis étonnée par le contenu du forum, peu d'intervenants, toujours ou presque les mêmes, avec des contenus dont je me sens très éloignée. Je dois devenir parano mais pour moi l'ennemi a de nombreux visages, je peux aussi bien me retrouver dans des propos de Mélenchon que dans certains de Finki.
Et au risque de déclencher la colère des asinautes (ceux présents sur le forum) je me lance dans le politiquement incorrect :
- que ceux qui veulent partir partent mais qu'ils ne puissent pas revenir et qu'ils perdent la nationalité française, ils ne manqueront pas. Ils font un choix qu'ils doivent assumer jusqu'au bout. Tant pis pour eux.
Je pense que les musulmans de France devraient penser à faire le ménage, c'est bien de dénoncer les dérives mais il est important de les combattre.
Si l'ennemi a un pied dans la porte, il vaut mieux la refermer avec conviction.
En visionnant les images de M6, je trouve incroyable toutes ces nanas qui portent le voile intégral, ça se multiplie et c'est bien inquiétant.
Attention à un mouvement qui enfle dans un pays en crise, la réaction est là, elle porte un nom : Marine Le Pen et je n'ai pas envie de la voir arriver au pouvoir mais elle y arrivera si on persiste à trouver des excuses à certains et à nier les problèmes.
Très bonne émission !
"Trévidic : "Facebook doit supprimer les comptes djihadistes""

pas mal la titraille, ça aurait pu être:

"Trévidic : "il n'est pas question de censurer les textes"

certe, c'est un choix...
Une interview terrifiante ! Et je pèse mes mots. Je n’avais personnellement pas peur des djihadistes avant votre émission (peut-être ai-je des rondelles de saucisson devant les yeux) mais désormais je flippe méchamment : j'ai peur de la justice !

Résumons M. Trevidic : deux adultes et un enfant dans une chambre d’hôtel relèvent de l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste  ! j'y reviendrai, mais remarquons que le droit commun de la protection de l'enfance suffirait en l'occurrence à protéger le bambin. Nul besoin ici des tribunaux d'exception et de l'arsenal antiterroriste.

Pire encore, M. Trevidic reconnaît tordre les textes pour arriver à ses fins...Un principe fondamental de l’état de droit - et vraiment fondamental car c'est un de ceux qui assurent la sûreté de l'individu face aux empiétements excessifs du corps social - veut qu'à une inculpation corresponde une qualification précise. Le principe de la légalité des délits et des peines signifie qu’on ne peut être condamné pénalement qu’en vertu d’un texte pénal précis et clair et qu’il n’y a pas de crime, qu'il n’y a pas de peine sans une loi qui les prévoit expressément. Nullum crimen, nulla poena sine lege: point final ! Surtout dans une matière aussi sensible que la délinquance politique et le terrorisme
M. Trevidic s'est-il rendu compte de l'énormité de son aveu ? Être déféré devant les tribunaux de l'antiterrorisme n'a rien de commun avec un passage devant un banal TGI ou même une Cour d'assises classique.

Pour mémoire, jusqu'en 1996, le terrorisme était défini comme « une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». Une infraction claire et conforme à l'acception commune du terme. Depuis le vote de l'article 421-2-1, tombe sous le coup des tribunaux d'exception « l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Cette infraction, criminalisée par la loi du 23 janvier 2006, est conçue pour permettre la neutralisation judiciaire préventive des cellules terroristes. Là où le droit pénal commun sanctionne des faits avérés, « l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» est essentiellement une infraction d’intention à la limite du principe de légalité des delits et des peines Et il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que lorsqu'une famille dans une chambre d’hôtel tombe sous le coup du 421-2-1 et bien les limites sont franchies. Il n'y a désormais plus de bornes. J'avais survolé le sujet en 2011 dans Nexus, ici page 39 à 41 pour ceux que ça intéresse.

De plus la justice antiterroriste est une justice d'exception, avec ses magistrats professionnels (les crimes sont normalement jugés par des jurés populaires , les barbus le sont pas des juges professionnels); ses juges d'instruction aux pouvoirs exorbitants (usage des blancs anonymes des services, bricolage d'inculpation pour les besoins de la cause ponctuelle: la preuve, l'aveu même ,dans votre émission etc etc); le tout centralisé à Paris sous les ordres du pouvoir politique. Consultez par exemple les câbles wikileaks évoquant une intervention de l’ambassade américaine dans les procédures relatives aux Français détenus sur la base de Guantanamo. Mieux encore, « les juges d’instruction antiterroristes français venaient fréquemment à l’ambassade des États-Unis à Paris pour rendre compte de l’état des procédures ». Dépêche de Reuters 18 mars 2011, consultable là.
Et comment pourrait-il en être autrement le terrorisme étant par définition une infraction politique.

Et il y aurait beaucoup à dire sur les droits de la défense lorsque le infractions relèvent du « terrorisme », comme se trouver dans une chambre d’hôtel Turque avec sa femme et son enfant...: la garde à vue est portée à 72H et parfois 6 jours (6 jours de garde à vue, rendez-vous bien compte de ce que cela représente); l'intervention de l'avocat, avocat responsable bien-sûr selon les critères des juges antiterroristes, peut être repoussée à la 72ème heure « en considération de raisons impérieuses tenant aux circonstances particulières de l’enquête » ; j'en passe et des meilleurs....
Mais hmm voyons voir « des raisons impérieuses tenant aux circonstances particulières de l’enquête » ?...comme détenir une exemplaire de L'insurrection qui vient, dans une chambre d’hôtel en Turquie en relation terroriste avec sa femme et son enfant ? Un cas d’espèce qui relèverait sans doute du pire : les 6 jours, l'avocat responsable et tout et tout. Mes sarcasmes peuvent paraître excessifs et pourtant qui peut nous garantir que dans 5 ans, 10 ans ou 15 ans des affaires de ce tonneau ne feront pas la une de la presse. Après tout on a eu Tarnac, et aujourd'hui un juge antiterroriste nous balance en substance, dans un sourire et la larme à l’œil « La famille là avec son gosse ? et bien allez hop AMT et justice antiterroriste. On peut toujours fabriquer – bricoler - une AMT ». Je ne dis pas qu'il ne faille rien faire pour protéger l'enfant, j'affirme que le droit commun de la protection de l'enfance est amplement suffisant. Le cas d’espèce est exemplaire d'ailleurs !
Félicitations M. Schneidermann pour cette émission, vous nous avez montré le véritable visage de l'antiterrorisme : un juge conduit pas ses émotions, irrespectueux de l’état de droit et imbu de son pouvoir au point d'évoquer ainsi le recours à l'AMT sur votre plateau.

Le point de vue des avocats (responsables) confrontés à ces pratiques serait intéressant: vite une nouvelle émission !

Alexis Kropotkine
Beaucoup de jeunes français cherchent leur voie, plus qu'avant, dans un pays qui ne leur promet rien à part la consommation effrénée. J'en vois autour de moi qui tentent l'aventure en Belgique, en Australie ou aux Etats-Unis.
Dire qu'il y a plus de jeunes qui partent faire le djihad à cause de la professionnalisation de la propagande djihadiste ne dit pas tout. Je pense que dans la tête de beaucoup de ces jeunes, ils vont défendre un projet honorable et plein de bonnes valeurs. Quand il n'y a plus de foi commune chez les habitants d'un pays, faut s'attendre à ça aussi ...
Le Monde avait présenté le portrait d'une jeune femme âgée de 17 ans qui s'était convertie à l'islam, influencé par un jeune Egyptien radical. Il lui interdit de faire la bise à des hommes et de leur serrer la main. Pour Trévidic, ça ne fait pas de doute, la jeune femme, sous emprise, risque un jour de quitter la France pour aller en Syrie.

Sur ce coup, Trevidic vit quand même sur une autre planète, car cette pruderie extrême est très répandue dans ce genre de nouveaux couples fondamentalistes, sans que cela les fasse tous devenir des djihadistes en puissance ! Si l'anti-terrorisme conduit à cette confusion sociologique, alors oui, je comprends que certains commencent à s'inquiéter pour les libertés.

Ça me fait penser à ce gros titre vu dans l'émission, traitant aussi d'une mineure convertie : "De la crise d'adolescence à l'islam radical", ah parce que ce n'est pas une continuation de la crise d'ado de tomber dans ces délires ? Toujours ce ton de terreur, cet essentialisme qui sépare radicalement le phénomène 'religion musulmane' des autres faits sociaux... C'est d'un pénible... En plus c'est zéro pointé en psycho.
"c'est comme si je voulais arrêter plein de proxénètes et je voulais qu'il y ait plein de prostituées"
Je trouve la comparaison un peu bizarre.

J'attendais qu'on parle de l'embrigadement dans les prisons qui semble être bien plus le coeur du problème (par rapport aux réseaux sociaux)!
Laure Daussy est là pour passer les plats mais dès qu'elle essaye d'en placer une, "pardon, pardon!" ça doit passer après Daniel...

très classe le D.S. !
Je plaide ardemment pour l'intégration séance tenante de Sébastien Rochat au Jamel Comedy Club !!! Quel déconneur le Seb ! :-)

C'était bien rigolo... un détail néanmoins... Bedos incriminait, me semble-t-il, le "mélange des genres" entre le pipole et la politique. Ben ouais, pointer qu'il ya du pipole dans une émission pipole, c'est pas un peu un "non événement" ? Donc, y a-t-il un parallèle à faire avec la teneur de son émission et... :
- Sarko "si tu reviens j'annule tout" ?
- C'est qui le papa de la gamine à Rachida ?
- Sarko à Pétra, Sarko dans sa pirogue avec Cécilia, Sarko "Carla c'est du sérieux"...?
- François et sa mobylette devant chez Juju ?
- François et Valérie à l'hosto ?
- Le bouquin de Valoche pour se venger de François ?... arrêtez, je vais vomir...

Entre tout ça et le papa Bedos et la petite soeur Bedos qui chantent les louanges du petit Nico... franchement, je vois pas le rapport...

Seb, Didier va te filer deux ou trois tuyaux, et tu reviens en janvier au Point-Virgule avec un vrai one man qui déchire... on sera là à la première et tu vas tout déchirer !
et puis si les terroristes n'existaient pas il faudrait les inventer, d'ailleurs c'est ce que fait l'"occident", il les fabrique à jets continus.

Maintenant, des crétins fanatiques, 'faudra des dizaines d'années pour s'en débarrasser, mais il faut dire que ça occupera nos crétins à nous (il faut bien en faire quelque chose, et y'a plus de boulot qui est parti en Chine).
dans un article de robin a d'il y a quelques mois:"qui arrêtera la loi cazeneuve contre le ciber djiad",certains acteurs du net en parlaient comme une "menace antidémocratique".quand on entend celui qui en est à l'origine,m trévidic,la réponse est limpide:la menace antidémocratique,c'est,entre autres,le fanatisme religieux.

"est-ce si compliqué de savoir distinguer,ce qui est de l'ordre de l'idéalisme juvénile et ce qui relève de la menace terroriste au lieu de tout criminaliser en bloc en désignant indistinctement les djihadistes?"
apparement le juge m trévidic,répond par l'affirmative à cette question qu'e plenel pose à f hollande dans sa lettre au président après "l'interdiction" des manifs pro-palestiniennes de cette été.extrait de la faute n°6,faute sociale...

quant à la dangereusité sectaire de certains sites djihadistes ,on se doit de rendre hommage à la lucidité d'un intelectuel talentueux et valeureux qui en parlait déjà il y a 5 ans dans une émission d'@si face à guy b et daniel s,plutôt dubitatifs,pardonnez lui ses fautes,il s'appelle a finkielkraut.
DS pipote : l'émission avec le type du monde et celui de F24 a eu lieu *après* l'assassinat de James Foley vu qu'ils en parlent durant l'émission.
Intéressante interview qui rend très bien compte des problèmes que rencontrent des juges pour combattre le jihadisme.

J'ai noté qu'on n'attaque en justice que les personnes dont on peut prouver qu'ils vont oeuvrer pour des organisations terroristes genre EI.
Globalement, émission bien informante.

Et je remarque que le jihadisme attire les complotistes en tout genre dans les forums.
Hummm, on est mal partis.
Impeccable Trevidic dans son domaine, bien qu'à certains moments, sur certains exemples, quelque chose commençait à devenir gênant : l'absence de dimensions sociologiques et psychologiques dans la réflexion sur l'embrigadement djihadiste, car du coup on restait dans la déploration fascinée et générale, comme si on ne parlait pas d'individus avec un vécu, un milieu, etc. Mais bon, cela aurait mérité une autre émission, certes.
Une franche impression de malaise à la vision de cet interview d'une personne qui est estimable (et que moi même je place en haute estime).

Mais malheureusement l'aspect "enfer pavé de bonnes intentions" de cette loi n'a pas été assez creusé par l'équipe.
Oui certes Marc Trévidic est parfaitement dans son rôle de conseiller technique en demandant de nouveaux outils pour lutter contre une dérive importante (le Jihad à 200 euros sans passeport, très bonne formule) Mais l'aspect exceptionnel des atteintes aux libertés individuelles que confère(rait) ce nouveau projet de loi me laisse pantoi.

Certes entre les mains de personnes équilibrées et "justes", comme M. Trévidic, annimées des meilleures intentions du monde de telles lois ne seront utilisées qu'à bon escient. Mais il me semble que la précédente mandature et le quinquénat de N. Sarkozy avait permis de mettre en lumière le dévoiement des lois anti-terroristes (et des services associés) qui ont permis de mettre en examen (et en prison) de simples anarchistes un peu réveur dont la justice ne sait toujours pas (avec certitude) s'ils ont bien commis des actes terroristes.

Je trouve qu'une telle émission manque d'un quart d'heure d'analyse plus critique sur le fait que l'on va bientôt juger des intentions uniquement parce que c'est plus simple (et beaucoup plus subjectif) pour écrire une prévention qui va tenir la route jusqu'à un procès en correctionnelle.
En cas de basculement politique important et avec la mise au pas de la section anti-terroriste par le pouvoir exécutif un dictateur en herbe a l'intégralité des moyens nécessaires à museler et embastiller tout oposant politique.
Pas d'accord pour supprimer les comptes djihadistes, ce sont les plus rigolos, avec ceux des cochonnes à forte poitrine.
Défendons les extrémistes musulmans et les cochonnes!!
Marc Trevidic Patata, je suis fan.
Dans les débats sur ce sujet il arrive souvent un moment (59’ dans cette emission) ou quelqu’un va essayer de relativiser l’ampleur de ce problème de radicalisation en disant que 1000 personnes qui partent ça fait pas tant que ça sur un pays de 65 millions de personnes…et là je voudrais remercier le juge pour sa réponse qui me parait fondée sur du simple bon sens: s’il y en a 1000 qui partent on peut facilement imaginer qu’ils forment le sommet émergé d’un iceberg et qu’il y en beaucoup plus qui sont proches de cette mouvance mais qui ne vont pas jusqu’à franchir le pas.

Trévidic n’a pas de chiffres de l’INSEE pour appuyer son affirmation (ça serait dur d’en avoir) mais parfois le bon sens ça peut aussi servir à appréhender la réalité…just saying...
Peut-on condamner quelqu'un pour un crime qu'il n'a pas encore commis?

Quand j'entends ce juge dire "on tortille un peu les lois mais comment faire quand on n'a pas les outils ?" .

Heu ca ne vous chatouille pas les @sinoreilles?
Moi si car il parle de "justice préventive" Il va y avoir du monde au portilllon..Tout comme dieudonné a été stoppé de jouer avec une" loi préventive" ...Sans juger souvent de quoi il s'agit..on va vers quelque chose de plus dure ? "Intentions criminelles" sur profilage particulier et fin de la présomption d'innocence ? Déjà que pour certains c'est avéré .le mauvais faciès faisant foi pour la police ....

Exit les gros et puissants, qui eux comme d'habitude s'en tireront bien je ne me fais pas de soucis pour sarkozy et les autres socialo-libéraux ...
"Tout comme dieudonné a été stoppé de jouer avec une" loi préventive" .non Yéza, là on a interdit un spectacle qui avait déjà été donné.

Ne faites pas d'amalgame.
Ces gens, qui n'ont " pas encore commis de crime", ne sont-ils pas des victimes, que l'Etat se doit de protéger contre le danger qui les guette et les poussera à devenir eux-mêmes dangereux ?
N'est-ce pas à ce titre-là qu'il faut intervenir, peut-être ( j'ai dit "peut-être" !) en tortillant un peu les lois ?
c'est toute la difficulté. Qui va décider que vous êtes en danger? Et la liberté de se mettre en danger?

Allons nous interdire les corridas car le toréro se met en danger?
Allons nous interdire de conduire car le conducteur nous met et se met en danger?
bein, oui, c'est là toute la difficulté en effet.

Et moi, devant mon écran, je n'ai pas de nécessité de trancher, je peux rester des jours et des heures à peser le pour et le contre.
Pas un juge.
Au risque d'être un petit méchant juge en effet, mais lui n'a pas le choix : il doit trancher et décider de faire quelque chose ou rien.

Je n'aurais pas pu être juge.
" La différence entre les avocats et les juges c'est que les avocats savent que la justice n'existe pas " Maître André Méry
Vous parliez de poujadisme, l'autre jour. Ça, ça y ressemble un peu, Romain. Le problème avec la généralisation abusive.
Décidément vous ne savez pas ce qu'est le poujadisme vous. Ou alors vous êtes en train de tourner troll.

Dois-je vraiment prendre le temps d'expliquer la phrase citée?
Ben voyons, c'est pratique, faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Ça me rappelle aussi quand vous parliez des impôts, allez savoir pourquoi.
je viens de voir que ma réponse a été censurée. Bravo les visages changent pas les méthodes.

Alors je réponds à nouveau :

Fan de Canard, dites moi en quoi cette phrase est poujadiste?

Et merci de préciser ce dont vous parlez au sujet des impôts ,parce que comme ça ressemble à un procès d'intention.
Fan de Canard

Vous n'aimez pas ordinairement que l'on ne réponde pas à vos questions, j'espère que vous daignerez ne pas faire ce que vous n'aimez pas ce que l'on vous fasse.
Désolé pour l'absence de réponse, je n'avais pas vu votre réponse, car pour raison inconnue, le "nouveau" ne s'est pas affiché comme d'habitude. Peut-être suite au taillage de votre commentaire-réponse ?

Maintenant, on peut considérer que ce vous écrivez sur la justice, ce qui est faux au passage de par la généralisation que vous en faites, est poujadiste dans le sens démago, sur le thème "elle est toute pourrie", un peu comme le FN considère l'UMPS tout pourri.
Ce que vous dites est à mon sens, bien plus "poujadiste" que ce ,que vous reprochiez à Compunet l'autre jour, qui parlait de personnes bien précises et non pas de l'ensemble de la politique. Et qui n'avait rien à voir, quoi que vous en écriviez, avec le FN, de près ou de loin.

J'en reviens donc à ce que je vous disais au départ: vous reprochez ce auquel vous vous livrez bien davantage, quelques jours seulement après l'avoir affublé à quelqu'un d'autre, sans raison de surcroit.
ce n'est pas ce qui est écrit monsieur, vous nous sortez une interprétation personnelle qui n'engage que vous même!

Où est-il écrit que la justice est pourrie?

Cette phrase signifie que selon Maître Méry que nous ne sommes pas égaux devant La justice, selon que vous ayez un bon avocat ou un mauvais juge, que la justice étant de nature humaine elle ne peut être parfaite! Qu'un bon avocat peut faire libérer un coupable , qu'un mauvais juge peut condamner un coupable. Que la justice et la loi sont deux choses différentes. Que ce qu'on appelle la justice est en fait le respect des lois!

Quand à Campunet, je lui ai simplement fait remarqué que ce qu'il écrivait pouvait très bien être écrit par un militant du FN.

Mais je vois que ne vous contentez pas de lire ce que les gens écrivent mais que vous cogitez pour voir ce qui serait derrière la pensée exprimée selon votre prisme personnel!

Alors je repose la question: En quoi cette phrase est-elle poujadiste?
ps: ne répondez pas sur ce que votre cerveau interprète svp mais sur la phrase écrite!
"Quand à Campunet, je lui ai simplement fait remarqué que ce qu'il écrivait pouvait très bien être écrit par un militant du FN. "
Ouais ? ben je pense pour ma part, que ce que vous avez écrit ci-dessus, un frontiste aurait encore eu plus de chance de l'écrire. Et quand vous lui écrivez - ce que vous "oubliez" de citer ici - "Seriez vous un frontiste refoulé, un frontiste qui s'ignore, un frontrolliste?", vous n'êtes pas dans "une interprétation personnelle qui n'engage que vous même" ? Surtout quand vous l'affirmez peu après, en passant de la phrase interrogative à la phrase interrogative, qu'elle serait un "frontrolliste" ?
Il faudrait peut-être arrêter de vous moquer du monde, Romain, quand vous dites "vous cogitez pour voir ce qui serait derrière la pensée exprimée selon votre prisme personnel! ", alors que c'est très précisément ce que vous faites.

Alors maintenant, sur votre citation, c'est assez incroyable: vous niez carrément la réponse que je vous ai apportée alors qu'elle colle bien davantage à ce que j'en ai écrit que ce que vous prétendez lui faire dire, et vous osez même me re-poser la question ?
Je vais donc vous l'écrire plus clairement, monsieur Desbois: non, la phrase "les avocats savent que la justice n'existe pas" ne signifie absolument pas que la "justice et la loi sont deux choses différentes", et le reste de ce que vous écrivez: écrire cela, cela veut dire que peu importe le jugement ou la défense, elle ne sera pas rendue, tout simplement, et il n'y a rien dans cette phrase qui indique "sauf des fois, sauf exceptions, à part quand il y a eu réparation envers la victime": votre Méry, il dit simplement que même si cette dernière obtient par exemple le remboursement de la somme dont elle a été spoliée, ainsi que des dommages et intérêts conséquents - ce qui n'est pas toujours le cas, mais cela arrive cependant parfois; la justice ne sera pas rendue de toute façon, puisqu'elle n'existe pas. Que donc, le concept est vicié à la base, peu importe ce qu'il advient de l'affaire.
Voilà ce que ça veut dire, votre phrase écrite, je développe juste ce que j'ai essayé de vous faire comprendre ci-dessus !
Dire, malgré les différents cas de figure, que "la justice n'existe pas" comme étant un fait - une sentence ? - avéré et établi, c'est de la démagogie pure et simple, dont vous vous faites le relais. Un mensonge.

Voilà une phrase qu'un "frontrolliste" aurait parfaitement pu sortir, et donc, voilà pourquoi vous tombez dans le travers que vous prétendez dénoncer chez les autres.
Ce qui est très précisément ce que je vous écrivais hier à 05h03.

Je ne pourrais pas être plus clair, maintenant, si vous refusez de le comprendre, tant pis et peu importe, au final.
La phrase affirmative est sortie du contexte puisqu'elle suit un autre message en réponse à la phrase interrogative!

vous savez donc mieux que les autres ce qu'ils ont voulu dire (en l’occurrence Mre Méry que vous n'avez pas entendu). D'ailleurs je le cite et je ne dis pas que je suis d'accord ou pas (vous vous l'avez deviné comme un grand mouchimouchi). Quand je l'ai entendu prononcer cette phrase, j'ai été surpris, décontenancé. Puis j'ai compris que ce qu'il disait n'était pas faux.

Qu'un frontiste puisse le penser peut me chaux. Je n'ai pas fait comme Compunet critiquer les électeurs du FN en énonçant ensuite les bonnes "excuses" qu'un frontiste pourrait donner pour justifier de voter LePen!

Car un avocat sait que le notion de justice diffère selon chacun d'entre nous! Ce que vous trouvez juste, je peux le trouver injuste et inversement.

Vous confondez La Justice et l'application des lois. En disant cela je ne dis pas que justice est rendue quand une victime est indemnisée ou qu'un coupable est condamné.

Êtes vous seulement en capacité intellectuelle de comprendre cela?

La Justice avec un grand J, c'est comme La Liberté avec un grand L ça n'existe pas.

Mais peut-être est-ce trop philosophique pour vous!

Aussi, je vais m'abstenir de converser avec vous désormais.

PS: j'aurais pu penser que j'étais fautif, mais je constate ne pas être le seul à avoir des soucis avec votre façon d'enculer les mouches!
peut me chaux

(pour ceux qui ne prenne plus le temps de lire) Les fautes ont parfois un charme et une poésie qu'on ne peut nier.
Je crois que l'écriture correcte est "peu me chaud", qui signifie "ça me laisse froid".
En fait c'est peu me chaut du verbe chaloir. Ca m'apprendra à vouloir plus haut que mon tabouret! ;-)
"Êtes vous seulement en capacité intellectuelle de comprendre cela? "
"Aussi, je vais m'abstenir de converser avec vous désormais. "

De la part de celui qui ne comprend même pas les citations qu'il met en avant, ça dépasse l'entendement, surtout quand vous ne comprenez pas vous-même, la (pourtant) simple leçon de français que vous m'avez amené à vous donner ci-dessus.
Effectivement, vous êtes à un tel niveau spirituel que vous êtes bien au-dessus du prosaïque B.A.BA de compréhension écrite qui, c'est bien connu, ne fait rien qu'à entraver nos perceptions avec leurs chaines mentales invisibles et insidieuses.

Vous avez raison, je n'ai pas le niveau, on va essayer de mettre en pratique votre seconde phrase, même si je ne garantis rien pour ma part :)

Bonne chance et bon courage, Romain.
Et vous FdC que pensez vous de l'article d'un autre fanatique toujours en liberté ? Pierre Haski se lamente du fait que rien n'es possible sur Ulcan : Fanatisme et internet

Il a lancé des menaces contre Martine Aubry et va encore frapper ...
Déjà dit ce que j'en pensais, trois fois.
Comment ? Trois fois.... mais je n'ai rien lu sur le sujet qui aurait marqué les forumistes ? Vous n'êtes pas très prolixe sauf si il s'agit de faire des procès d'intentions comme a Romain plus haut ...Bref passons ..
C'est cela même, sinon, le moteur de recherche d'@si vous renseignera.
Si on peut passer avant, la prochaine fois, ce serait parfait.
[quote=Romain Desbois]c'est toute la difficulté. Qui va décider que vous êtes en danger? Et la liberté de se mettre en danger?

Pardon mais la liberté de se mettre en danger (je ne suis pas certain qu'elle existe *) est limitée par la responsabilité des individus. Et si on en croit les extraits passés pendant l'émission, sur les candidats à la guerre sainte après une conversion éclair et qui partiraient pour le front dans la foulée (encore une fois je ne connais pas le phénomène, sa véracité et son étendue), on est quand même en droit de s'interroger sur leurs capacités de discernement. Je ne pense pas qu'à 18 ans révolus, un jeune qui décide de prendre les armes soit nécessairement plus responsable de lui même que son copain de 17 ans.
Mais pour répondre à votre question, "qui va décider" ben les services judiciaires et/ou sociaux par exemple. Ils le font déjà pour de nombreux cas quand l'individu n'est pas capable de s'assumer et que son environnement familial et social ne peut pas l'aider. La démarche ne me semble pas forcément différente de, par exemple, une personne embrigadée par une secte. Ce sont des cas rares mais qui existent, on doit bien savoir les gérer. Le cas de ce couple qui veut emmener un gamin de 3 ans sur un terrain de guerre, on a probablement déjà les outils pour le gérer.

* Par exemple dispose t'on du droit de mettre fin à ses jours ? Je ne crois pas.
" Par exemple dispose t'on du droit de mettre fin à ses jours ? Je ne crois pas. "
D'ailleurs, après, on risque de se faire engueuler grave :)
^^

Je maintiens, il y a sanction à l'arrivée. Vous avez vu le Beetlejuice de Burton ?

(pour ceux qui répondraient non à la question plus haut, le film explique que ceux qui mettent fin à leurs jours travaillent dans l'administration dans l'au-delà, et n'ont pas l'air ravi...

Bref, j'ai expliqué plus bas à quoi je pensais. Je crois (peut être que je me trompe) qu'on ne laisse pas une personne se suicider aux prétextes qu'elle fait ce qu'elle veut, ou alors qu'on ne prend pas de mesures préventives. J'imagine qu'une série de mesures graduées pouvant aller jusqu'à l'hospitalisation d'office doit être prévue. Mais je me trompe peut être. Le point étant que, des mesures préventives pour protéger les personnes contre elles mêmes, ça existe sans doute déjà en France.
le suicide n'est pas interdit en France!

"on est quand même en droit de s'interroger sur leurs capacités de discernement. Je ne pense pas qu'à 18 ans révolus, un jeune qui décide de prendre les armes soit nécessairement plus responsable de lui même que son copain de 17 ans. "JC2

Les états n'hésitent pourtant pas à les envoyer à la guerre le cas échéant, on ne se préoccupe pas de savoir si ces jeunes écervelés savent ce qu'ils font dans ce cas! En quoi l'âge serait un critère d'ailleurs!


Georges Orwell a vraiment de très beaux jours !
Bam, Orwell. Faut pas hésiter à dégainer l'artillerie lourde d'emblée hein, sinon on risque d'avoir une discussion sereine et c'est un peu chiant...

Bon point pour l'armée régulière, mais la chose me semble quand même difficilement comparable. S'engager dans l'armée ne se fait pas dans un mécanisme d'embrigadement et ou de désociabilisation, les bleus sont formés, le but de l'armée maintenant c'est de revenir vivant... Enfin j'imagine, je connais aussi peu l'armée que les groupes jihadistes. Il y a aussi le fait que les soldats en permission ne représentent pas de danger pour leur pays, qu'ils servent par ailleurs.
Et de façon générale j'ai du mal avec cette comparaison entre rejoindre ISIS et rejoindre une armée de libération (plus haut j'ai lu la comparaison avec les brigades internationales). Le processus intellectuel m'apparaît nettement différent.

En ce qui concerne l'âge, au risque de me tromper n'est ce pas un des critères prévus dans la loi Cazeneuve ? Mais de façon générale, la loi fixe arbitrairement des seuils en dessous desquels un enfant est réputé ne pas avoir la capacité de juger (age de responsabilité pénales, relations sexuelles etc...). Le problème étant bien entendu que passé ces âges légaux, le jeune ne devient pas plus mature du jour au lendemain. Si on reprend votre question (la "liberté de se mettre en danger"), on est sans doute d'accord qu'un mineur ne peut pas être considéré comme suffisamment responsable pour décider seul de sauter en élastique (risque contrôlé). Certains le sont sans doute, mais la loi doit prévoir un cadre général. A 18 ans juste atteints, un gosse qui annonce qu'il voudrait partir couper des têtes en Syrie, il a beau être légalement adulte, je pense que ça montre surtout que c'est encore un gamin. Et donc non, je ne pense pas qu'il soit capable de juger du niveau de danger auquel il s'expose et donc qu'il puisse exercer son droit éventuel à se mettre en danger.

Et pour finir je ne suis toujours pas convaincu que la liberté de se mettre en danger existe. Je reprend ma question (naivement car je n'en sais rien), mais si le suicide n'est pas réprimé pénalement (= pas de prison pour celui qui rate sa tentative), je ne pense pas qu'il soit autorisé de laisser faire un suicide sous prétexte que la personne exerce sont droit à se mettre en danger ou mettre fin à ses jours. Et n'y a t'il pas de prévu des mesures éventuelles de placement médical et/ou psychiatriques pour empêcher une personne de se suicider (médicalisation forcée contre liberté individuelle) ?
l’ambiguïté est que des fois on laisse les gens se mettre en danger, on trouve bien que certains soient embrigadés etc...

Parceque on l'autorise quand ça nous arrange, quand ca arrange l'Etat, donc on va dire c'est normal puisque là c'est pour le camp du bien, là c'est parce que c'est plus rentable, là c'est parce que sinon ca serait pas pratique etc...

C'est oublier que le camp d'en face se croit aussi le camp du bien.
Tout le monde sait que les résistants français étaient considérés comme des terroristes par les Allemands.

C'est oublier que l'âge n'a rien à voir avec le discernement. (que Cazeneuve essaie de se baser sur l'âge prouve qu'il n'a pas de moyens légaux autrement)

J'essaie de ne pas voir les choses du camp dans le quel je suis.

les lois et les règles ne peuvent pas être à géométrie variable , à la tête du client.

Protéger les gens contre eux mêmes , c'est une notion délicate à manier.

Mais oui pour interdire aux toréros de se mettre en danger, oui pour interdire les courses automobiles etc...

D’où ma question, qui décide et au nom de quoi ceux qui ont le droit de se mettre en danger voire de mettre en danger les autres et qui décide et au nom de quoi n'a pas le droit?

La référence à Orwell est liée à cette question, il y apporte une réponse effectivement effrayante.
Pardon, mais il me semble qu'on tourne en rond. Il me semble que depuis toujours l'Etat (et en démocratie, ça veut dire nous, en théorie) décide de qui peut légitimement se mettre en danger et dans quelles circonstances. On a le droit de risquer un cancer du poumon à coup de cigarette, on n'a pas le droit de risquer (je ne sais pas trop ce qu'on risque par ailleurs) à coup de cannabis. Et les règles évoluent avec la société. La géométrie variable, c'est quand même pas nouveau. Il me semble évident et normal que le système judiciaire interprète les lois individuellement plutôt qu'automatiquement.

Et je suis en désaccord total avec vos comparaisons, aussi bien aller faire la guerre sainte / torrero (c'est quand même pas le même niveau de perte de sociabilisation et d'embrigadement), que la comparaison s'engager pour ISIS / camp du bien / résistants / autres. C'est pas une histoire de savoir dans quel camp on se trouve, ou plutôt si : je ne pense pas que notre "terrorisme d'Etat" soit symétrique au terrorisme de l'état islamique.
je suis d'accord avec vous, ce n'est pas symétrique et si moi je tire sur un chasseur ,je serais montré du doigt alors que je penserai que le méchant c'est le chasseur qui à toutes les opinions favorables.

Vous faites une comparaison morale et je vous répond que l'on n' a pas tous la même!

Le camp du bien face au camp du mal, c'est la dessus que l'on joue (de Bush à Ben Laden) pour nous obliger à choisir notre camp.

Vous pensez comme moi que les jihadistes sont les méchants alors que eux pensent qu'ils sont les gentils.

Vous comme moi pensons avoir raison, eux pensent qu'ils ont raison.
Alors tout d'abord j'ai du mal à cerner votre point de vue. Je suis heureux de lire dans votre message juste au dessus que nous tombons d'accord sur notre appréciation des "jihadistes" (ce sont les "méchants"). Dans ce cas pourquoi la comparaison avec les résistants de 40 ? Ca n'a juste rien à voir, et à dire vrai ça m'agace un peu ce relativisme absolu. Tout ne se vaut pas.

Pour en revenir à la question "au nom de quoi", la réponse est justement la loi, qui dans l'idéal démocratique se veut l'émanation de la volonté populaire. Ce que l'apprenti jihadiste peut penser du bien et du mal, on s'en contrefiche. Si vous tirez sur un chasseur, on ne va pas vous "montrer du doigt", on va vous foutre au trou, parce que vous êtes un meurtrier. C'est aussi simple que cela, et le type que vous aurez abattu pourrait être le dernier des salauds, ça ne change rien à l'affaire. Ce n'est pas une question de morale.
non ce ne sont pas "les" méchants, il font partie "des" méchants" selon ma grille de lecture. Mais eux pensent que je fais partie "des" méchants".

SI je tue un chasseur, je serais condamné pour meurtre alors que celui que j'aurais assassiné était quelqu'un qui tue avec l'assentiment des gens, légalement. Vous avez du mal à cerner mon point de vue parce que vous considérez normal, juste, qu'un chasseur ait droit de tuer! Moi pas.

Certains trouverons la loi qui l'autorise à tuer juste, moi pas.

"on va vous foutre au trou, parce que vous êtes un meurtrier."

Hé non parce que la loi interdit de tuer un chasseur, pas parce que je suis un meurtrier. Le chasseur aussi est un meurtrier et on ne va pas le foutre au trou pour autant.

Ce relativisme absolu vous irrite, pourtant tout le monde le fait quand ça l'arrange, pas si grave, c'est un animal, pas si grave, c'est un foetus, pas si grave c'est un bangladeshi etc....

Nous les bons et les méchants les autres, c'est un vision bushiste du monde très binaire!

Victimes du syndrome de Frankenstein, nous montrons les monstres du doigt oubliant que c'est nous qui les avons créés .
Donc vous mettez sur le même niveau un chasseur qui chasse, un avortement et un meurtre ? Vous êtes certain que c'est moi qui suis binaire ?

Aucune chance que nos points de vue se rejoignent. J'en suis bien désolé. Fin de la discussion pour moi.
S'engager dans l'armée ne se fait pas dans un mécanisme d'embrigadement et ou de désociabilisation, les bleus sont formés, le but de l'armée maintenant c'est de revenir vivant...
C'est un peu comme la différence entre l'érotisme et la pornographie : l'embrigadement, c'est l'engagement chez les autres.
Par exemple :
http://m.defense.gouv.fr/terre/contenus-des-dossiers/recrutement/recrutement-et-publicite-l-armee-de-terre-en-campagne
Voilà une argumentation très pertinente à laquelle je souscris volontiers.

Pour ma part, je regrette le temps où la vocation d'@si était le décryptage. Mais cette époque semble révolue.

Le choix de l'invité, d'abord, honnête homme , en apparence, mais à qui il manque quelques contradicteurs susceptibles de "déconstruire" le discours justifiant la dictature bienveillante qu'il nous prépare.

DS esquisse une remarque dubitative à propos de son livre, suite d'historiettes anti-djihadistes à l'eau de rose. Effectivement, nous attendions des arguments plus factuels de la part d'un magistrat en charge de ce type de dossier.

Il fut vaguement question, au cours de cet entretien courtois, d'interroger des pratiques judiciaires non conventionnelles au regard de la loi et de la procédure puis de dresser un portrait plus précis, à base de statistiques, de faits, de personnalités, des dits "candidats au djihad".

Hélas, DS s'est bien gardé de mettre en cause ces pratiques judiciaires douteuses... Non n'avons obtenus, par ailleurs, ni statistiques, ni portrait factuel. Du ramassis d'images et de reportage, repris au pied de la lettre, il ne ressort que la figure "emblématique" du ou de la convertie, avec sa variante "familiale".

A l'appui de l'argumentation sur cette dangereuse menace, des mises en scène issues des pires émissions de reportage du PAF montrant une djihadistes bretonne et un couple désocialisé en perdition... Ou encore, une glose sans la moindre distance critique sur un reportage manifestement bidonné du quotidien Le monde sur la dérive d'une adolescente de 17 ans, fille d'une femme ménopausée depuis au moins 25 ans, qui échange des SMS à l'orthographe quasi-impeccable avec son prétendant égyptien.

Du nombre supposé de djihadistes hexagonaux, de leurs motivations exactes, de leur profil socioculturel, il n'est évident pas question ! Car, au fond, la dangerosité de ce "djihad" ne tient pas à sa propension à dévoyer des jeunes musulmans désocialisés - évidemment majoritaires dans les cohortes combattantes et statistiques - mais bien à favoriser la conversion de quelques jeunes, notamment de sexe féminin, issus de famille athée ou non pratiquante de la classe moyenne.
Soyez vigilants, parents, car le détournement de vos chères têtes blondes par les mahométans est la vraie et seule menace ! Tel est le message simple et clair qu'on adresse à la société française par médias interposés.

En paraphrasant ces reportages à l'esbrouffe, Trevidic et l'équipe d'@si apportent leur pierre à cette propagande dont la prétendue anthropologue Dounia Bouzar - dont la thèse a été interdite de publication par le jury - est la grande instigatrice... Et, partant, la grande pourvoyeuse de matière éditoriale pour les médias.
Il faut dire que la grande rigueur méthodologique de ses travaux récents l'a conduite à découvrir que 90% des candidats au djihad était issus de classe moyenne ou supérieure, 70% de familles athées, 30% de familles pratiquantes chrétiennes, musulmanes ou juives, et près d'une fois sur deux de sexe féminin.
En réalité, ces jeunes djihadistes sont un peu comme les "patrons de gauche" et les "poissons volants" du Président Émile Beaufort dans le film de Verneuil : ils existent "mais ce n'est pas la majorité du genre!"
S'agissant de ce phénomène très marginal dans la jeunesse, les personnes les plus qualifiées pour porter un regard préventif et vigilant, ont évidemment été écartées du débat. Ni les autorités ni évidemment les médias, n'ont sollicité le témoignage d'un enseignant... A croire que les sympômes du "mal djihadiste" ne serait détectables qu'au sein de la famille.

Le corollaire de cette fable inepte est évidemment de faire de cette version du salafisme non pas un prolongement du wahhabisme saoudien ni un sympôme de ce qu'Abdelwahab Meddebmais nomme "la maladie de l'islam" mais un phénomène sectaire sans aucun rapport avec les pratiques actuelles de cette religion.
Un peu comme si les protagonistes de la croisade contre les Albigeois, ceux de la «limpieza de sangre» ou ceux de la Saint-Barthélémy n'avaient aucun rapport avec le catholicisme... Comme si les ordonnateurs du Goulag, ceux du Grand Bond en Avant et de la Révolution Culturelle et les bourreaux Khmers n'avaient aucun lien avec le marxisme-léninisme.

La conséquence judiciaire de cette interprétation "sectaire du djihadisme" est proprement effrayante. C'est l'instauration d'une police des consciences, justifiée par le recours à de nouvelles lois scélérates qui limiteront bientôt, sous prétexte de menace "terroriste" et pour une certaine catégorie de nos concitoyens, la liberté d'aller et venir, celle de renoncer à sa nationalité pour prendre part à un combat idéologique, qu'on juge cette engagement légitime ou non, héroïque ou criminel....
Un conflit, suprême ironie, dans lequel leur gouvernement, voulait s'engager, il y a un an, contre l'ennemi commun Bachar-El-Assad avant de s'engager finalement contre Daesh, la faction anti-baasiste la plus dynamique, aux côtés de ses parrains wahhabites.

Quand de jeunes militants d'extrême-droite s'engagent, comme Richard Millet, aux côtés des phalangistes, comme d'autres, ensuite, aux côtés des miliciens croates et aujourd'hui, ukrainiens ou pro-russes, personne n'y trouve rien à redire! L'imaginaire rimbaldien, dans sa version bottée, fonctionne à pleine. Mais, dès lors qu'il s'agit de jeunes musulmans, natifs ou pire encore convertis, on peut légalement crier "au loup !" et remettre l'Inquisition au goût du jour.

Cela évite évidemment de s'interroger sur les raisons profondes qui poussent une partie de notre jeunesse à poursuivre avec une telle détermination un idéal mortifère... Et de se poser la question : "de quoi l'Occident est-il le nom?"

c'est toute la difficulté. Qui va décider que vous êtes en danger? Et la liberté de se mettre en danger?



Allons nous interdire les corridas car le toréro se met en danger?

Allons nous interdire de conduire car le conducteur nous met et se met en danger?


Exemple assez mal choisi. En effet si quelqu'un conduit en ayant bu, on peut l'empêcher de conduire avant même qu'il ait eu un accident et tué qui que ce soit.

Comme quoi tout est une question de mesure et de "bon sens". C'est comme les psychotiques qu'on maintient en hopital fermé à cause du danger qu'ils représentent pour eux et pour la société.

Je comprends qu'on pose la question du problème du curseur, à savoir : où le positionner. Mais ne soyons pas hypocrites et ne blâmons pas les jugent quand ils tordent la loi pour protéger des mineurs.

Il me semble qu'un raisonnement pas trop absurde et souvent utilisé pour positionner le curseur, car facile à comprendre et plein de bon sens c'est : les gens sont libres de faire ce qu'ils veulent tant qu'ils sont adultes et ne font de mal à personne. Rien qu'avec ce filtre, il me semble qu'on peut couvrir pas mal de dossiers (du gamin djihadiste au conduteur saoul...)

Bref, évitions les caricatures avec les corridas et les conducteurs s'il vous plait. Je ne vois pas très bien ce que ça amène.
quelle caricature?

Les toréros se mettent en danger volontairement , les conducteurs qui ne respectent pas le code de la route aussi (pas que les mecs bourrés), dans un cas on autorise, dans l'autre on sanctionne (si peu d'ailleurs).

Le débat n'est-il pas sur le fait que l'on doit protéger contre eux même ceux qui se mettent en danger?

Vous le dites très bien, où met-on le curseur et qui décide de sa position?

Qui caricature la justice quand on "tortille" les lois ?

L'hypocrisie de qui? De ceux qui trouvent normal que l'on aille tuer des gosses à l'autre bout du monde avec les armes que nous leur vendons? Que l'on trouve cela romantique quand c'est un poète qui le fait?

Le "bon sens " a bon dos. qui décide ce qui est du bon sens?

Pour moi le bon sens serait par exemple d'interdire la chasse, la corrida (la chasse fait plus de 60 morts humaines par an en France, les délinquants de la routes plusieurs milliers, bien plus que ces satanés obscurantistes).

Et vous remarquerez qu'aucun état pas plus que l'ONU n'a interdit le guerre.

Caricatural? le meurtre est pourtant interdit dans la plupart des pays.

(...) Pour moi le bon sens serait par exemple d'interdire la chasse, la corrida (la chasse fait plus de 60 morts humaines par an en France, les délinquants de la routes plusieurs milliers, bien plus que ces satanés obscurantistes).
(...)


Est-ce à dire que vous avez une vision quantitative des choses ? Vous comptez les morts pour désigner le bien/mal ?
Petite info : on va tous mourir, la Terre va disparaître un jour ou l'autre, l'humanité ne représente pas grand chose quantitativement.
D'ailleurs, vu que la vie est mortelle, le pire fléau qui soit, interdisons la vie...
tuer c'est mal ! je ne fais aucune différence.

Ce que je constate c'est que l'indignation est à géométrie variable!
Non, nous sommes également indignés par la politique étrangère américaine. Posez donc la question avant de nous prêter des intentions que nous n'avons pas. C'est malhonnête.

Je suis désolé, mais faire remarquer que personne n'a interdit la guerre c'est... stérile et caricatural (on y revient).

Balancer "L'hypocrisie de ceux qui trouvent normal que l'on aille tuer des gosses à l'autre bout du monde avec les armes que nous leur vendons?" On croit rêver. Je ne vois pas qui ici ou sur le plateau a tenu un tel discours.

Non, je parlais de l'hypocrisie qui consisterait à prétendre que ça ne nous arrange pas qu'un juge torde la loi pour protéger un jeune paumé qui part se faire endoctriner, escroquer, dans une guerre qui n'est pas la sienne (il me semble que c'est factuel). C'est bien de cette hypocrisie qu'il est question. De la même façon on comprend qu'un juge torde la loi pour protéger un mineur qui est victime d'abus (si si, ça arrive).

Notez que ça n'empêche pas d'être indigné et fatigué par les frappes américaines et israéliennes. Simplement, si pouviez m'expliquer en quoi laisser ces jeunes partir résoudrait le problème des frappes, je suis intéressé.

En fait, oui, c'est ça que je ne comprends pas. Que cherchez vous à défendre en vous indignant contre les juges ? On peut discuter des heures de toréros, de chasse et d'autoroutes, mais je ne vois pas l'intérêt tant c'est stérile. En revanche, je voudrais juste comprendre pourquoi vous êtes dérangé par ce que font les juges aujourd'hui ?

Est ce que c'est par principe ? A savoir que tordre la loi devrait être interdit par principe. Auquel cas sachez juste que c'est plutôt courant quand l'actualité va plus vite que la loi mais que ça finit toujours par se régulariser (comme dans ce cas précis).

Ou alors c'est parce que vous aimeriez que ces jeunes puissent y aller, là bas en Syrie. Ce serait juste bien d'expliquer pourquoi dans ce cas, afin que chacun ici comprenne qui vous êtes.

Ou simplement vous comprenez la position du juge mais vous avez peur que ça aille trop loin, qu'on y laisse des plumes et que notre liberté en soit amoindrie. Personnellement je trouve ça louable, et en fait je vous rejoins. J'ai cru comprendre tout de même qu'ici c'était suffisamment précis et ciblé comme mesure que pour ne pas déraper... mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude sur tous les terrains, en effet...

Du reste, je maintiens, évitons les caricatures, ça dessert votre propos en plus d'insulter vos lecteurs à qui vous prêtez ces intentions.
Gordon

Quand j'écris "ceux qui", vous le prenez pour vous ou pour d'autres sur le forum qui apparemment ne serait pas concernés.

Donc si vous ne faites pas partie de ceux là pourquoi me reprocher une chose que je n'ai pas écrite?

Ma position c'est qu'on ne peut pas avoir de morale ni de loi à géométrie variable. C'est bien quand ca m'arrange ou parce que je trouve ça bien, c'est mal quand ca m'arrange pas ou quand je trouve ça mal.

Comme ces obscurantistes qui disent qu'ils ne faut pas tuer mais quand même quand ca sert notre cause alors oui on peut!

Un juge outrepasse ses pouvoirs quand il détourne la loi , les tortillent! que ce soit pour défendre Sarkozy ou pour protéger quiconque!

Alors oui je serais plus indulgent avec celui qui viole la loi pour protéger ou pour faire le bien! Mais alors disons le tout de suite, que les règles soient les mêmes pour tous!

je ne prête d'intention à personne, je donnais des exemples , j'argumentais! Je parle en général , je ne nomme personne.

"en plus d'insulter vos lecteurs à qui vous prêtez ces intentions."

Où quand ai-je écris cela?

Qui fait un procès d'intention là?

(...)
Ma position c'est qu'on ne peut pas avoir de morale ni de loi à géométrie variable. (...)

"I never break the law ! I am the law !", Judge Dredd.
Est-ce à dire que vous avez une vision quantitative des choses ? Vous comptez les morts pour désigner le bien/mal ?

Et pourtant nos "grandes démocraties européennes et américaines" le font bien ...C'est d'ailleurs pourquoi ils ont créer le concept de R2P" Responsabilité à protéger" après avoir utilisé la "guerre humanitaire" ..Combien de morts après ? Bien plus .tous les moyens sont bons : décapitations et massacres souvent mis en scène, pratique pour une bonne intervention à des milliard de $ ..R2P contre les droits de l'homme

.Oui il y a double standards les uns (pays riches) ayant le droit d'interventions militaires au nom de l'humanitaire et du nombre de victimes faites par le supposé "nouvel Hitler" en cours ...pour rappel Milosevic, Kaddhafi, Bachar el assad, Gbabo liste non exhaustive..On sait bien que nous allons tous mourir sinon a quoi servirait-il de vivre ?
Choqué aussi par l'écriture des nouvelles. je m'attendais aussi a du factuel. Trevidic nous dit que ces groupes jouent avec les émotions et lui fait de même avec ces nouvelles.

Quand on joue dans l'émotion, je me fais avoir en premiére lecture et puis avec un minimum de recul, je me dis , ho ho ho mais on serait pas en train de m'entuber la ?
Je suis assez d'accord avec ce Trévidic. Les fanatiques de Syrie et d'Irak se comportent comme une secte. Ils s'attaquent aux gens en état de faiblesse ou manipulables (ados, jeunes adultes). Il faut au moins appliquer la même prévention que pour les sectes.

@Yeza:
Dans le numéro de Guerre et Histoire de ce mois ci, ils évoquent les jihadistes qui vinrent combattre en Bosnie. Pour résumer: ils rencontraient certains succès, mais c'était plus à cause de leur méthode de combat suicidaire que parce qu'ils étaient bien entraînés. Et en pratique, ils gênaient les bosniaques: tendance à tirer sur tout ce qui n'était pas musulman fanatique (y compris dans leur propre camp), prosélytisme à outrance, manque de discipline, pratique de torture sur les prisonniers, etc. Bref, des têtes brûlées inefficaces et dangereuses.
Le "djihadisme", enfant monstrueux du Prix Nobel de la [s]paix[/s] guerre Obama. John Pilger rappelle l'exemple cambodgien. Comment l'Oncle Sam a alimenté la folie de Pol Pot. Et comment il récidive aujourd'hui. Avec la complicité enthousiaste de Hollande. Not in my name!
Extrait : (...) L’EI est la progéniture de ceux à Washington et à Londres qui, en détruisant à la fois l’Etat et la société irakiens, ont conspiré pour commettre un crime historique contre l’humanité. Comme Pol Pot et les Khmers rouges, l’EI est le mutant d’un terrorisme d’Etat occidental dispensé par une élite vénale et impériale, insensible aux conséquences des actions décidées hors de toute considération de distance ou de culture. Leur culpabilité est inavouable dans « nos » sociétés (...)
Captivant... et effrayant... dans tous les sens.
"Pour combattre ce phénomène, un nouvel arsenal législatif avec la loi Cazeneuve et pour les appliquer des juges d'instruction antiterroriste"

étrange, je n'ai pas entendu que l'on s'était préoccupé de cela pour ceux qui allaient guerroyer en Serbie, en Palestine, en Israël ou aujourd'hui en Ukraine!

Il parait même qu'un de ceux là fait partie du Conseil Constitutionnel aujourd'hui.

Quand c'est Rimbaud, c'est romantique.

Victimes du syndrome de Frankeinstein, nous montrons les monstres du doigt en oubliant que c'est nous qui les avons créés!
une justice préventive ....
tiens c une bonne idée cette émission....

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