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Starac, j'écris ton nom

Le télécrochet, son prime et sa quotidienne, atteignent des sommets d'audiences. Les ados deviennent accros. Il faut dire qu'Endemol a attendu le bon moment pour viser juste. Décryptage et ode à la Starac 2.0.

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Le souvenir de la Starac, pour moi, c'est cette action revendicative à laquelle j'ai modestement  participé. Une action qui a coûté cher à certains de mes camarades (des blessés par les vigiles + procès 4 ans plus tard).
Si j'ai la nostalgie de (...)

Je ne sais pas de quoi parle cet article.

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Le sujet, en soi, peut tout autant être prétexte à des analyses intéressantes que d'autres (si au fil de ses x articles sur la question il me semble qu'ASI devrait considérer avoir déjà largement "fait le tour" du sujet de la téléréalité*), par contr(...)

Derniers commentaires

Toutes ses émissions sont plus merdiques les unes que les autres. Télé-poubelle. Pas près d'acheter un téléviseur...

Et quand des images sont placées dans l'article, merci de prendre au moins la peine qu'elle soient visibles entièrement ! Sinon, ce n'est pas la peine...

Donc, si je comprends bien, la série de chroniques de Fourquet est supprimée parce que, finalement, incompatible avec les orientations préférentielles du genre Starac, Hanouna, les youtubers et autres influenceurs.

En plus de Fourquet, le départ d'autres journalistes n'a pas vraiment fait l'objet d'une émission explicitant la nouvelle orientation éditoriale de ASI.

Ce n'est donc plus la peine d'attendre une certaine intelligence réflexive. 

Je pencherai plutôt sur une volonté de changement de public/abonné(e)s. ASI comme "Has been" ?


Ce qui rend les critiques au sujet du Canard Enchainé encore plus surréalistes!

Les journalistes ont toujours pas mal tourné à ASI*, donc je n'irai donc tout de même pas en tirer des conclusions aussi catastrophistes (d'autant qu'il reste de très bonnes chroniques comme celles de Thibault Prevost sur le numérique, qui me semblent loin de relever d'un abaissement du niveau du journal).


Par contre, c'est clairement pas très correct de ne même pas accorder à un chroniqueur une dernière émission pour faire ses adieux. Et comme je disais ailleurs plus qu'un brin prétentieux de prétendre "avoir fait le tour" d'un sujet aussi large et primordial pour un site de critique des médias que celui que traitait Jean-Lou.


* quant à la raison de l'omniprésence d'articles consacrés à Hanouna c'est probablement qu'ils ont en conséquence toujours de nouvelles générations à bizuter, qu'ils forcent à le regarder :)

Mais Thibault Prévost a fait sa dernière et ultime  chronique:  Courage rêvons!



Edit : mauvais exemple, Thibault a arrêté sa chronique aussi, j'avais oublié ça ; mouais c'est peut être un peu inquiétant pour le coup...

Je ne doute pas qu'en procédant ainsi, ASI va, à terme, élargir son audience. On trouvera peut-être le parallèle audacieux, mais ça me fait penser à la CFDT quand ce syndicat s'est mis à trahir les valeurs du syndicalisme, sous François Chérèque, en ne s'opposant pas à la contre-réforme des retraites de Raffarin. La CFDT, suite à cette trahison, a perdu 15000 adhérents dans un premier temps. mais dans un second temps, elle en a retrouvé beaucoup plus, les nouveaux clients appréciant d'avoir affaire à un syndicat "responsable".
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'ASI trahit ses valeurs mais il me semble que ce qui est relevé ici, c'est un amoindrissement du niveau d'exigence d'ASI qui pourrait s'avérer productif (si l'on considère le critère du nombre d'abonnés). En échangeant les chroniques de Fourquet et Prévost par des chroniques tournant plutôt autour des émissions de TV regardées par les djeunes (en gardant l'esprit critique, bien sûr), le plan peut-être rentable.

Mouais, en imaginant que ce soit le plan, je ne sais pas trop si une passion pour les dessous de la téléréalité correspond au profil du type de "djeuns" susceptible de s'abonner à @si.


Déjà dans télé-réalité il y a "télé", ce qui en fait par essence un truc de quasi boomers pour la genZ. Autant dans ce registre ils ne sont pas étrangers aux dramas entre twitcheurs et youtubeurs autant je doute qu'ils continuent longtemps à suivre massivement des émissions surfant sur la nostalgie des ex-adolescentes des années 90 envers leur déjà révolue jeunesse, et en plus sur des médias qu'ils fréquentent de moins en moins.

La moyenne d'âge des téléspectateurs augmente d'environ 6 mois par an cette dernière décennie, et a dépassé les 56 ans en 2021 (atteignant même 59 ans pour TF1, la grande chaine qui diffuse le plus ce genre d'émissions). Si un truc devait être considéré "has been" par la jeunesse, ce serait consacrer le gros de ses articles à commenter des trucs qui passent à la télévision, en général, et sur des ex-chaines hertziennes en particulier.


Enfin admettons qu'il reste un petit intérêt pour ce genre d'émissions au sein de la jeunesse (comme semble l'indiquer ce sondage, s'il note aussi que 62% des jeunes interrogés disent en regarder moins qu'avant et que plus de la moitié considèrent ces émissions "navrantes" ou "bêtes"). 

Pour ceux qui continuent à en regarder, le critère déterminant semble moins vieux ou jeune que de genre : les femmes de moins de 30 ans conservent une attirance pour la télé-réalité et seraient 43% à en suivre au moins à l'occasion contre seulement 18% des hommes de même âge. 

Ensuite même au sein de ce groupe qui en regarde parfois, un tiers seulement suivent vraiment ces émissions, en regardant au moins une par semaine (on est très loin du mode de consommation de la télé-réalité quasi-quotidien de la génération Loft Story, et qui est celui que recherche les diffuseurs de ces émissions fournissant résumés quotidiens etc...).

La question serait ensuite de déterminer la taille de l'intersection entre ce tiers de tiers des jeunes ayant un assez sérieux intérêt pour la téléréalité pour être susceptible de s'abonner à des médias y consacrant des articles en plus d'en regarder, et les gens ayant un intérêt pour les autres sujets qu'est susceptible de traiter ASI.

Comme, on l'a vu plus haut, ce public se définit avant tout par un genre, on peut sans doute imaginer qu'il y en a une petite avec celui intéressé par les thématiques féministes de beaucoup de contenus d'@si. Mais il demeure tout de même assez improbable qu'une telle intersection soit très large, vues les relations plutôt houleuses entre producteurs de téléréalité et militantes (après il peut y avoir, justement, un public de déçues de la téléréalité, intéressées par d'avantage d'articles dénonçant son sexisme, etc... mais je pense qu'il serait plutôt attiré par des contenus moins neutres que la chronique de Constance Vilanova).


Enfin, en résumé, si l'objectif de la stratégie marketing d'ASI était d'atteindre la jeunesse à travers un focus sur la télé-réalité basé sur des chroniques comme celle ci dessus, je pense qu'ils devraient plutôt songer à virer leur responsable marketing que leurs meilleurs chroniqueurs.


A la limite verrais plutôt dans l'idée de consacrer beaucoup d'articles à la télé-réalité (un peu comme consacrer beaucoup d'articles à Hanouna,  l'heure des pros, ou autres sujets rebattus, sur lequel l'asinaute moyen a déjà une opinion tranchée) une tentative de solidifier un public (plutôt âgé, vue l'importance qu'il accorde encore à la télé) qui attend avant tout des articles brossant dans le sens du poil ses opinions négatives, datant souvent de décennies (d'autant que typiquement l'asinaute moyen déclare fièrement  ne plus la regarder), d'un certain nombre d'émissions. Mais si c'était le but, charger Constance Vilanova de parler presque avec bienveillance de ces émissions est encore plus un miscast.


En conclusion, j'ai du mal à imaginer que ce soit une stratégie pour changer le public d'ASI (enfin à part au niveau de faire partir l'ancien) car elle serait purement incompréhensible. Autant s'orienter vers de nouveaux médias comme twitch, ou consacrer plus d'articles aux influenceurs, l'est dans un objectif de rajeunissement, autant s'intéresser d'avantage à une catégorie aussi has been d'émissions d'un média aussi has been que la télévision, me semble plutôt à l'opposé d'un tel objectif.


Surtout que ça a toutes les chances de faire fuir le public jeune le plus susceptible d'apprécier le positionnement politique d'ASI. Celui qui a réalisé que nous sommes en voie d'extinction massive et condamne en général toutes les entreprises visant à distraire le public du vrai sujet.

Je pense qu'il y a environ 0 intersection entre ceux qui, comme Greta Thurnberg, se disent que, logiquement, face au péril du réchauffement climatique, on ne devrait logiquement, tout le temps, ne parler que de ça, qui ont du mal à comprendre que dans ce contexte on puisse encore perdre du temps à s'intéresser même aux arts, et le public susceptible de se passionner pour des analyses d'émissions de télé-réalité.


(par contre il y en aurait certainement une, avec celui s'intéressant à l'économie de l'attention, où se trouve l'explication de comment on parvient à détourner le grand public de tels sujets)  


Chouette article ! Pour ma part, j'apprécie les chroniques de Constance, pour le ton, l'analyse et l'humour surtout. Faut dire que ça change un peu de l'actualité, violente disons. 


Personnellement, je ne regarde pas la télé depuis plus de 10 ans (un début de réponse avec cette saloperie que me reste en tête depuis) et ça ne m’empêche pas de suivre ASI et leur décryptage de programmes. 


Qui ici regarde Hanouna ? Pourtant les articles à son sujet sont pertinents vu l'influence du type. Même principe ici. Les émissions de télé-réalité sont légion et particulièrement prégnantes chez les plus jeunes. Ça reste, à mon sens, tout autant pertinent.

bah moi je déteste la téléréalité (et la télé en général) mais j'ai trouvé cette chronique très bien !

Comme beaucoup je ne comprend pas le but de cette chronique. On dirait plus un guide d'achat (des émissions présentes sur le marché de l'attention) qu'une analyse critique. Constance Vilanova (comme Vincent Manilève dans cet article) nous décrit ses attentes et un peu ses états d'âmes concernant cette émission de télé (poubelle ?).

@SI devenant le divan du psychanalyste où les chroniqueurs cherchent à comprendre pourquoi ces émissions les intéressent, est ce que c'est bien ? Est ce que c'est mal ? Dois-je en avoir honte ? Puis-je me permettre ces sessions coupables (hé ! la chronique s'appelle littérallement "Le confessionnal") ? Ai-je le droit d'avoir la faiblesse d'aimer ça quand bien même je sais ce que cela produit sur moi, les téléspectateurs et la société de manière générale ? Est ce que cela fait de moi un complice non-intentionel de ce système délétère ? Mais en me questionnant tout en continuant de regarder, ma complicité est elle toujours non-intentionelle ?


Je repense à ce (bon) article de Mediapart qui critique le livre de Monica Sabolo sur le groupe Action Directe. L'auteure passe son temps à tout ramener à elle, capter l'attention, au détriment du sujet qu'elle traite. Bref, l'accaparement de la bourgeoisie à l'état pur. Faisons fi de la politique car l'important c'est moi.


Je trouve que Vincent Manilève à amélioré ses articles, plus d'analyses sur les implications des sujets traités, même si ce n'est pas encore au niveau des papiers de Thibault Prévost (dont je ne demande pas le retour vu qu'il est parti créer des choses dans le vrai monde de la réalité véritable). Je ne vois rien de telle chez Constance Vilanova.

Au final, je pense que ces articles ont plus leur place à Télérama qu'à Arrêt sur Images.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Ces dispositifs de tv-réalité font penser aux zoos humains. Ca mériterait un traitement plus sérieux.

sur le sexisme dans la téléréalité Valérie Rey-Robert a sorti un petit bouquin qui doit surement valoir la peine d'être lu; en tout cas ce que j'ai entendu de son analyse est très intéressant. (et pas du tout surplombant). Au passage les commentaires du type "tous des débiles moi je m'interesse aux choses élévées de l'esprit", sur ce site c'est tout à fait attendu mais ça nous avance pas beaucoup. Oui on sait que le lectorat d'asi n'est pas la cible de ce genre de programme.

9 décembre 2005, j'avais déjà jeté mon téléviseur aux ordures depuis bien longtemps. Et ce genre d'article me conforte dans l'idée que l'on s'en passe très bien.


https://m.youtube.com/watch?v=XoDY9vFAaG8

mmm, le titre? 

"demain dès l'prime", "est-ce ainsi que la starac revient?", "nikos, ce héros au regard si doux"...


Liberté, on la voit un peu, moui. Si on cherche. La tranche d'âge idoine (l'autrice) qui se fait hameçonner par un truc que la tranche d'âge (nous-moi), plus de bougies plantées, moins frais émoulu, mais pas complètement moulu, n'essaie même pas de comprendre. C'est un truc.. je sais pas..., vie par procuration?, bande de copains sous le coude dans la télé?, tromper l'ennui? chercher des modèles? (aïe, pourquoi si réac, sexiste?). 

Liberté de ceux qui se font hameçonner, parce qu'ils s'en tapent en vrai, des Lama, Aznavour & co, ouais Vianey aussi, on vous a bien eu, vedettes internationales, clash, vautrage, sexe, épicétou.

Non 17 ans après, ils n'ont pas basculé du côté des "parents", parce qu'un peu "trop" jeune pour regarder la starac en 2005, mais qu'ils l'ont regardé quand même, maintenant ils se retrouvent pas assez vieux, pour le truc trop lissé qui s'annonce, ciblant les nostalgiques tout complaisant d'avoir été bête.

Nan mais on n'est pas aliéné quand même par les marqueurs de notre adolescence. À peine quoi.

Du mal à discerner le premier du second degré.

Je ne sais pas de quoi parle cet article.

Cette chronique me laisse sans voix 

Je n'ai rien contre la futilité mais là on est dans la beauferie crasse. Il est de bon ton, dans la jeunesse bourgeoise blanche d'aimer les divertissements populaires bas de gamme. C'est la nouvelle hype 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Le souvenir de la Starac, pour moi, c'est cette action revendicative à laquelle j'ai modestement  participé. Une action qui a coûté cher à certains de mes camarades (des blessés par les vigiles + procès 4 ans plus tard).
Si j'ai la nostalgie de ce moment, ce n'est pas tout à fait la même que celle de Constance. J'aimerais que de nouveau des luttes soient assez puissantes pour pouvoir perturber l'ordre médiatique. Reverra-t-on un jour sur un plateau de télévision une banderole aussi scandaleuse que la nôtre ("Éteignez vos télés") ?


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