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SNCF : la grève expliquée à Aphatie

"Grévistes jusqu'auboutistes contre gouvernement déterminé"

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Si lémédia faisaient grève, serions-nous pris en otage ?
Le parti socialiste déplore l'incapacité du gouvernement à anticiper et à apaiser les conflits sociaux dans les transports. Il regrette qu'une fois de plus, les agents de la SNCF soient contraints d'en arriver à la grève pour se faire entendre, et relève que la multiplication des nuisances aux usagers se développe proportionnellement au désengagement de l'Etat.
Il convient d'apporter des réponses aux attentes des usagers et aux préoccupations des salariés de l'entreprise publique. Au delà des belles paroles, le nécessaire investissement dans nos infrastructures, le soutien à une présence forte des agents et le dialogue demeurent le meilleur remède à la prévention des conflits sociaux et à l'amélioration de la qualité du transport.
Cette nouvelle grève est un aveu d'échec pour le gouvernement qui fait payer aux usagers le prix de son désengagement au quotidien par une qualité de service dégradée et des conflits sociaux multipliés.


Communiqué du PS à propos du mouvement social du 3 février 2010 à la SNCF (tweet de Sébastien Fontenelle).
bien sûr, je ne vous apprend rien, mais la revue médiatique me semblait incomplète sans Elisabeth Quin et ses 28' d'intox, avec un invité de la cgt qui tente d'expliquer avec sang-froid la position des grévistes de la SNCF contre 3 tenants de la pensée unique qui ont passé leur temps à couper chacune de ses interventions, quand ce n'était pas l'animatrice, il faut expliquer une situation complexe en 30" chrono ou aller se faire [s]foutre[/s], il n'y a qu'à faire comme le gouvernement a dit et puis c'est tout. L'égalité selon Quin !
Apathie et ses merveilleux réflexes de classe !
Franchement rien à attendre de plus de la part des animateurs-proctologue appelés journaleux de la télé .Apathie est payé pour relayer la parole du gouvernement et contre les grêvistes ..donc ça repart comme en 1987 et 1995 et quelques autres grêves dont j'oublie la date .

.Les cheminots sont des assistés, trop payés, fainéants, fonctionnaires ..privilégiés, gnangnan... et donc interdiction de se plaindre ..Oui selon Mr luc lefort, je chouines lamentablement sur le sort de ces cheminots en lutte,( mon mari étant cheminot à la retraite), nous soutenons de tout coeur ce mouvement. Ben je vois quand même que sur asi au moins la majorité est ok avec les cheminots ...bravo !.
mais pourquoi Aphatie n'a pas pris le train passant à Brétigny..?
"Je suis cheminot et voici pourquoi je suis en grève"

http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/16/suis-cheinot-voici-pourquoi-suis-greve-252957
Curieusement, dans ma région (Loire-Atlantique), nous avons une grève des postiers et peut-être des centres de tri ...
Et personne n'en parle. Complètement passée sous silence. Pourtant, là aussi, les postiers en train de se faire privatiser vont avoir de plus en plus de pression, d'autres occupations que celles du courrier grâce à la fermeture de petits bureaux de poste...
Et l'usager va être celui qui en subira les conséquences... sauf qu'Apathie n'en a rien à foutre, il doit payer ses factures par internet, n'a pas de recommandé à envoyer, n'en attend pas, etc...

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Merci d'avoir relevé cette formule dans l'ouverture du journal de 8h de ce matin sur France Inter. Elle m'a fait sursauter également, mais loin d'en être fier, je me suis demandé combien de fois j'en avais laissé passer de la sorte.
Pas entendu France inter (pour éviter le foot et les conneries de Huster sur le foot) Donc éteint. Pas écouté RTL pour éviter Apathie entre autres , c'est une habitude. Séance de rattrapage chez Daniel donc. Merci Daniel. J'ai bien fait de venir. Grace au billet du cheminot, j'ai tout compris. En fait, c'est toujours la même chose .Le capitalisme vorace, la compétitivité pour les uns, l'écrasement pour les autres.
Martine remplit sa quoi?
Il manque un point, essentiel, dans cette "explication". Les règles européennes de la concurrence ferroviaire vont changer.

La création de RFF était destinée à permettre la mise en concurrence du réseau français avec les opérateurs européens, tout en préservant le monopole SNCF sur le trafic des voyageurs.
Dès lors que ce dernier est ouvert à la concurrence, plus besoin de deux entreprises distinctes... mais "Bruxelles veut aussi renforcer l'indépendance des gestionnaires de réseaux à l'instar de RFF (Réseau ferré de France) vis-à-vis des opérateurs ferroviaires historiques comme la SNCF en France. La Commission n'exclut cependant pas qu'une structure verticalement intégrée, en "holding", puisse aussi assurer l'indépendance requise, "mais sous réserve" d'une séparation juridique, financière et opérationnelle "nécessaire"." D'où cette "fusion séparée", qui va permettre à chaque entité d'invervenir de façon autonome sur le marché européen.

À part ça, je ne sais pas si cette mise en concurrence est une piste d'amélioration, ou une catastrophe, n'étant ni dogmatique, ni suffisamment informée. Difficile de trouver des informations sur la qualité du service au public dans les différents pays, et selon le degré de mise en concurrence, seuls les résultats financiers semblent mériter l'attention. Mais on ne peut pas dire que les choix de la SNCF depuis plusieurs décennies brillent par leur attention aux attentes des usagers... Rien trouvé non plus sur les éventuels impacts en termes d'aménagement du territoire, ou de transition énergétique. Tout le monde s'en fout, je crois. Même les conseils régionaux ???? Ben.. si quelqu'un a un brin d'info là-dessus, je suis preneuse.
OK, bon, n'empêche. On se dit : quand même, la dégradation dont ils parlent, ça fait des années que ça dure, au point que des écologistes usagers sincères en sont venus parfois à regarder ce qui se passe ailleurs (un blog discutable mais qui témoigne aussi).

On peut aussi voir un autre facteur à la grève, celui d'un pouvoir mou, qui ne sait pas trancher, et qui suscite contre lui une vague de refus alors que la plupart des décisions incriminées ont été prises avant lui (suivez mon regard). Il y a de l'irrationnel dans les mouvements sociaux, et il faut l'accepter bien sûr ! Même si on se dit : la CGT Cheminots a laissé Sarkozy tranquille (même en 2010, au temps de la réforme des retraites, aucun conducteur n'était en grève), pourquoi là tout à coup taper sur Hollande et les députés apparemment sincères (il y en a) qui ont préparé ce projet de loi ?

Citation trouvée ici :
« Ce n’est pas toujours en allant de mal en pis que l’on tombe en révolution. Il arrive le plus souvent qu’un peuple qui avait supporté sans se plaindre et comme s’il ne les sentait pas les lois les plus accablantes, les rejette violemment dès que le poids s’en allège. Le régime qu’une révolution détruit vaut presque toujours mieux que celui qui l’avait immédiatement précédé et l’expérience apprend que le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d’ordinaire celui où il commence à se réformer. Il n’y a qu’un grand génie qui puisse sauver un prince qui entreprend de sauver ses sujets après une oppression longue. Le mal qu’on souffrait patiemment comme inévitable semble insupportable dès qu’on conçoit l’idée de s’y soustraire. »

Alexis de Tocqueville L’ancien Régime et la Révolution. 1856
Ce matin sur France Inter :
- On commence par le patron de la SNCF en invité pour bien niveler le terrain.
- on enchaîne avec les infos et Manuel Valls qui remet une couche.
- pas de relâchement, on continue avec les lycéens qui ont un peu galéré pour passer atteindre les salles d'examens.

Et les cheminots dans touts ça, qu'est-ce qu'ils disent ? Hein ? Les qui ?
Aphatie... bac à 24 ans après 10 ans de déscolarisation.. Valls arrivé en France dans les années 70 naturalisé à l'âge de 20 ans...
Ceci explique cela, toujours à vouloir donner des gages, des gages, de la servilité sans faille. Qui de plus fidèle aux valeurs abjectes du patron et de plus traitre à celles de ses pairs que l'esclave sorti du ruisseau..
Désolée mais l'arrogance de ces gens est un défi permanent au retour de bâton qu'ils craignent depuis l'enfance. C'est d'un pénible leur bêtise.
Apparemment Valls manque un peu de "culture française", il devrait faire un petit stage "néo-arrivant" pour qu'il comprenne le concept de grève et sache qu'en principe la parole du ministre de l'intérieur ne doit pas attiser la crise intérieure par la provocation. Il mériterait qu'on enchaine sur une petite grève de correction des copies du bac, extrémité souvent envisagée et toujours contenue.
Je conseille vivement la lecture du billet de cheminot dont Daniel donne le lien en fin d'article. Après ça, vous pouvez éteindre radio et télé, laisser les journaux chez le marchand[s], et même éteindre votre ordi[/s]: vous aurez tout compris.
Je viens d'en effectuer la lecture.
Je retourne au potager, J'ai compris.
Les Cohen Aphatie sont des porte-voix à géométrie variable, des riens.

Je soutiens cette grève.
Je le cite : "J’en entends me dire qu’il est peut être un peu tôt pour partir en grève et que ce n’est pas parce que l’on renégocie des accords que les salariés vont y perdre. Dans un monde idéal, cette position est tout à fait raisonnable. Malheureusement, en 15 ans de salariat dont 5 à la SNCF, je n’ai jamais vu une renégociation d’accord d’entreprise qui aboutisse sur un meilleur compris pour tous. Cela se termine toujours par plus de souplesse pour les employeurs et moins de droits pour les employés. "

En ce cas, il aurait fallu aussi faire grève lors de la négociation des 35 heures ? tout arrêter ? je ne suis pas si sûr moi, et je n'aime pas les dogmes, quels qu'ils soient (néo-libéral ou anarcho-syndicaliste, avec toute la sympathie que j'ai pour l'anarchisme non corporatiste, lui).

Quant à l'argumentaire de Sud-Rail : il est intéressant, mais il faudrait aussi le mettre en regard de ce qui existe déjà aujourd'hui (voir mon post plus bas), car la dégradation pour les usagers et les personnels, elle ne date pas d'Hollande premier (et sans doute dernier) ! Il faudrait aussi entendre les réponses des syndicats qui ont signé, UNSA et CFDT, pour se faire une idée.
Tenez, voici un contre-argumentaire de la CFDT : là aussi, il est à critiquer, mais au moins lisons-le avant de lancer des anathèmes (même sur Aphatie, aïe je me pince d'avoir écrit ça)
Bonjour
A mon avis il vaut mieux prendre les devants sans attendre car les promesses ne sont que des promesses
ok merci pour le trolling partisan, mais encore ?
Avant, c'est toujours trop tôt, hein, bougez pas. Et après c'est trop tard, à quoi bon? En effet, attendre que ce qu'on craint soit devenu irréversible, voilà la sagesse, qui nous épargnerait bien des grèves!
Bonjour
Partisan, vous avez dit partisan…
Ah, un amoureux du consensus...
Malheureusement pour vous le monde actuel tend à se diviser en 2 classes : les dominants (les dogmatiques de la mouvance "néolibérale") et les dominés (les dogmatiques de la mouvance anarcho-syndicaliste). Cependant, j'ai comme l'impression que la mobilisation de la deuxième classe est proche du néant et ne réside plus que chez quelques cheminots malheureusement...

Notre société tombe doucement mais sérieusement en ruine, tout s'écroule autour de nous.

On ne peut donc que soutenir les quelques piliers de soutènement restants... Même si on n'est pas en accord total avec leurs points de vue et leurs méthodes.
Je vous concède que le syndicalisme sent le renfermé, que les mouvances humanistes sont au ras des pâquerettes et qu'il est dommage que seules les institutions syndicales corporatistes ont encore les moyens de jouer à la démocratie.
Malgré tout, ils restent les derniers porteurs de la lutte sociale. Voilà pourquoi on leur doit un soutien sans limites.

Donc, pour en revenir à vos propos, une question se pose : on fait quoi ? On leur crache à la gueule ou on se bouge enfin pour dépoussiérer leurs mouvements et remettre la citoyenneté, le débat démocratique et la vraie politique au centre de la société ?
Les faits historiques sont têtus. la vitrine d'une agence d'un syndicat belge, la FGTB, agence cathédrale, s'il y a des gens qui passent dans le plat pays, est un bon témoignage de l'histoire des droits sociaux: des petites affichettes avec une photo illustre le fait d'arme syndical et le droit conquis par cette gréve et autre action syndicale. Ça replace la réalité: le rapport salarial est un rapport de force, et les salariés, hormis au sortir de la 2nd guerre mondiale n'ont tout obtenu QUE PAR LA LUTTE, pas par le consensus et la négociation douce.

La situation à la fin de la seconde guerre mondial avait quelque chose de particulier: le patronat avait bien aimé Pétain et l'anti syndicalisme de l'occupant Nazi, car dans les camps c'était juifs, résistants, anarchistes, communistes, syndicalistes, handicapés, homosexuels et roms. Bref à la libération, quand ça a réglé les comptes de l'occupation, ils ont fait profil bas: les collaborateurs trop zélés et soupçonnés de l'être ont été tués, il faut le rappeler. Et puis 30% de cocos armés, c'est pas la même. Le rapport de force était en faveur du salarié. D'où une belle application du programme du CNR, "Les Jours Heureux".

En tout état de cause, pas de droit sans lutte, y compris violente. Parce que le rapport salarial est violent de par sa nature profonde: tu n'as le droit de manger QUE si le patron te trouve utile. Et c'est les acquis de la lutte syndicale qui sont venus modérer cette vérité première.
Je vous suis complétement ! Le débat est violent, car la société est violente ! Le consensus c'est de la poudre aux yeux au monde des bisounours. Dans les faits, c'est donner le gouvernail à des technocrates : hauts fonctionnaires qui restent au fil des changements de gouvernements et consultant privés bénéficiant de juteux appels d'offres publics. J'en fais partie de ces consultants je sais de quoi je parle et je vois que dès que l'on tente des approches basées sur la confrontation des points de vue, on passe pour quelqu'un d'innovant dans les meilleurs cas, pour un illuminé dans les nombreux autres... Le monde politique actuel, composé d'une caste à part entière flippe de se voir dépossédé de son pouvoir précieux. La preuve : les médias médiocres nous parle de politicien issu de la "société civile" dès lors qu'un élu n'est pas passé par l'ena ou science po... Comme un rapport entre le clergé et le tiers état, ou l'armée et les civils.

Comme je le répète ici plusieurs fois : il est urgent de repolitiser toutes les couches de la société, de recréer une culture de débat et de lutte populaire !

[quote=Déclaration des droits de l'homme - Constitution du 24 juin 1793]
Article 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme.

Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.

Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Je plussoie ! Lisez le billet du cheminot. C'est instructif.
Je veux dire... c'est VRAIMENT instructif.

Et faites un tour sur les autres billet de son blog à y être. Moi, ça m'a fait revenir sur beaucoup de mes préjugés.
Ça fait très longtemps que je ne regarde plus le journal TV et que les sorties d'Apathie ne m'amusent plus. Pour autant je ne suis pas d'accord avec bon nombre de commentaires: à peine 30% de grévistes le 1er jour, 18% vendredi et 12% aujourd'hui, il est préférable de parler d'une grève d'une minorité (dont une partie manipulée, en particulier par la CGT qui est bien emmerdée parce qu'elle ne sait plus comment sortir du conflit sans perdre la face).
J'ai lu le blog de Sylvain le cheminot (dont je respecte le droit à la grève), il s'agit d'une interprétation tout à fait personnelle, qui n'a pas plus de valeur que toutes les contre vérités sur les pseudo privilèges des cheminots.
Non les cheminots ne sont pas tous des syndicalistes jusqu'au boutistes, mais oui un grand nombre de cheminot ne soutient pas la grève. J'en fais partie. D'autres moyens sont à disposition pour faire avancer le débat parlementaire.
Lesquels? Et donnez un cas ou cela a fonctionné. Désolé, mais ces 30 dernières années, les droits des salariés et des fonctionnaires sont de plus en plus maigres...
D'autres syndicats ont fait le choix de négocier avec le gouvernement pour qu'il soutienne des amendements favorables aux salariés. Attention je ne préjuge pas du résultat (on verra ces prochaines heures ce que vont donner les débats à l'assemblée) mais la démarche est un peu plus constructive. Je note par ailleurs qu'aucun groupe parlementaire (à gauche bien évidemment) n'a demandé le report du débat parlementaire.
Il faut une fois encore relever la bassesse de ces attaques contre un journaliste qui avec son accent chantant et ses nombreuses compétences éclaire chaque jour grâce à des tweets pertinents des consciences endormies et une France avachie, une France de petits barons rétrogrades , représentants bornés d'un syndicalisme rance et irresponsable.
Ses courageuses prises de position contre l'endettement massif de notre pays et ses éditoriaux finement ciselés devraient être cités en exemple dans les écoles de journalisme au lieu de le livrer à la vindicte populaire.
Minoritaire dans ses propos, en dehors du très souvent efficace Eric Brunet, souhaitons qu'il soit reconnu à sa juste valeur, celle d'un grand journaliste construit à la force du poignet qui a connu une carrière exemplaire sans jamais céder au journalisme de connivence.
Avec la probable arrivée de Nagui, homme de culture et remarquable animateur, sur Inter, souhaitons que ce grand monsieur puisse disposer lui aussi d'une tribune sur une chaîne publique pour faire évoluer les mentalités d'auditeurs fonctionnaires assommés par des années de propagande gauchiste sur une antenne financée avec nos deniers.

Jean Michel Apathie est un homme courageux, il s'attaque à des individus qui actuellement prennent en otage des milliers de jeunes engagés dans un processus de réussite scolaire , ces talibans de la grève passeront un jour devant le tribunal de l'histoire, souhaitons que ce soit le plus rapidement possible.
s'ils mettent en avant la qualité du service public

C'est une blague ? Non mais sérieusement ? Qu'ils mettent en avant leurs conditions de travail, et au moins on pourra les croire honnête. Libre au spectateur d'y voir une forme d'égoïsme ou une juste revendication (le choix de la période du bac ne montrant pas un altruisme formidable, il faut l'avouer, mais il paraît que c'est mieux pour mettre la pression).

Mais franchement, faire croire que les employés SNCF s'intéressent au public... Faut pas prendre le train bien souvent.
A propos du tweet d'Aphatie,
"Vous avez bien lu : les cheminots grévistes sont bêtes, et délicieusement masochistes. S'ils acceptent de perdre des jours de salaire en faisant grève, c'est par plaisir ou par bêtise, vu qu'ils ne comprennent rien eux-mêmes aux raisons de leur grève."
J'admire la promptitude à détecter les sous-entendus grossiers de l'ennemi identifié. Il ne vous a pas fallu trois secondes pour entendre le mépris et la suffisance du bonhomme.

J'aurais personnellement aimé qu'il en soit de même dans l'émission de la semaine où un journaliste a eu une heure pour expliquer que la majorité des profs refusent d'appliquer les pédagogies qui font réussir tous les élèves.
"Vous avez bien entendu : les profs sont bêtes. Il existe des techniques parfaitement identifiées pour faire réussir tous les élèves et la grande majorité d'entre eux les refusent par paresse ? par confort ? ou même par malhonnêteté pour ne faire réussir que leurs enfants ?"

Est-ce à dire que dans la bouche d'un journaliste de RTL ces propos vous auraient davantage interrogé ?
Bonjour
Quand entendrons-nous, ou lirons-nous, de la part des médiacrates bornés que nous sommes tous pris en otage par un petit nombre de banquiers ?
Et merci aux cheminots de m'avoir appris que les épreuves du bac commençaient aujourd'hui. Au moins eux ils servent à quelque chose.
Ce gros nase d'Aphatie ! Je connais des cheminots qui lui botteraient volontiers le train.
La corporation serait servile ? Constant, vous vous radicalisez!
"les raisons de la grève que même les cheminots ont du mal à comprendre" : je l'ai entendu aussi ce matin sur France Inter. Donc, probablement un élément de langage fourni par la direction de la SNCF ou le gouvernement à l'AFP (et à d'autres?) et servilement repris par toute la corporation.
Comme l'argument bachelier : c'est bien la première fois qu'on se préoccupe dans nos médias du confort de celles/ceux qui passent un examen.

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