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Schmitt-Pinot : après la relaxe, l'emballement médiatique

Notre collaboratrice Nassira El Moaddem était au tribunal de Bobigny (93) lorsque l'entraîneur de judo Alain Schmitt, accusé d'avoir frappé sa compagne, la jeune judokate Margaux Pinot, a été relaxé. Le couple se livre depuis une bataille spectaculaire par médias et réseaux sociaux interposés. Cette hyper-médiatisation a conduit ministres et élus à se prononcer. Récit et enquête.

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Ou l’on voit que la comparution immédiate est adaptée si l’enquête est pliée. Et qu’un avocat qui a compris qu’il suffit au coupable de se dire innocent pour obtenir la relaxe, n’a pas fait preuve d’un génie de la tactique du siècle. Surtout que son client est déclaré en état d’ébriété au moment des faits... qui peut lui reprocher de ne pas se souvenir?

C’est curieux que dans « l’emballement » médiatique on ne fait aucune analyse du déroulé police/ justice. Les journalistes n’ont pas vu le truc?

Les journalistes se posent en justicier de secours. C’est comme dans Tintin, car c’est là qu’ils ont appris leur métier : ils veulent résoudre les affaires :-)


Pour protéger la femme, comparution immédiate a un intérêt dans les cas de violences conjugales, sauf que.

Je vais me permettre une réaction volontairement décalée. Je le fais ici, un endroit où, me semble-t-il, l’on est habitué à regarder les évènements avec un peu de recul.


Installés comme nous le sommes dans une perception généralement avérée de la dissymétrie des aptitudes physiques entre un homme et une femme, il nous est un peu difficile, je crois, de faire la part des choses entre les affrontements physiques interpersonnels et les violences physiques faites aux femmes pour un motif patriarcal explicite ou inconscient. J’évite d’aggraver mon cas en incluant la question des violences non physiques, c’est déjà assez difficile comme ça !


Je fais l’hypothèse un peu audacieuse j’en conviens qu’il puisse donc exister entre deux personnes se considérant comme égales, des moments de friction voire d’affrontement dans lesquels l’asymétrie des aptitudes physiques ne disparait aucunement et encore moins l’indispensable gestion de cette asymétrie par les protagonistes. Pour tenter d’appréhender la chose sans les déterminants sociologiques habituels, peut-être faudrait-il faire un détour par le cas des altercations entre homosexuels hommes ou femmes. De tels cas existent-ils ? Sont-ils documentés ? Comment la justice les traite-t-elle  et comment l’opinion publique réagit-elle à leur sujet ?


Que l’on me comprenne bien, je ne suis pas en train de minimiser les violences interpersonnelles ni de verser dans le déni des violences faites aux femmes. Je m’interroge uniquement sur la possibilité de faire la part des choses entre ce qui relèverait d’une part des conséquences du préjugé patriarcal et, d’autre part, de la friction entre deux individus de la société, en dépit (ou peut-être en raison même) d’un lien intime.


Ce que je veux dire c’est que la chose à laquelle nous aspirons, c’est l’égalité. Cette égalité que l’on peut concevoir de façon extensive (entre les sexes, les ‘races’, les origines sociales…) ne supprimera probablement pas les frictions entre singularités mais du moins peut-on espérer que dans les rares cas où elles surviendraient leurs causes ainsi que leurs effets ressemblent en tous points à ce qui pourrait se produire entre individus égaux de même sexe par exemple? Nous serions alors sortis des violences faites aux femmes (ou aux hommes d’ailleurs puisque cela existe aussi) pour nous retrouver dans le cadre du dissensus, non moins préoccupant, qui sévit au sein des groupes humains.


Je reconnais toutefois que ce que j’avance tiens plus, à ce jour, d’une expérience de pensée que d’un portrait de la réalité. Je comprends aussi, par ailleurs, que les systèmes humains ont tendance à balancer de part et d’autre d’un point d’équilibre. J’avance néanmoins qu’il nous faut penser ce point d’équilibre si nous voulons éviter de vivre uniquement les triomphes successifs des parties les mieux disposées selon l’air du temps. En définitive, c’est à la justice qu’échoit la responsabilité de tracer l’axe d’équilibre, la justice quand elle est bien faite, quand elle a les moyens de sa mission.

Ouais!

Scène de ménage chez les judokas.

Au lieu que ça se règle à coups de griffes et de mandales, ça s'agrippe, se trimbale, ce bouscule, poursuit au sol dans un festival de tentative de d'immobilisation.

Homme violent, femme violente, de par les circonstances.

Je prédis dans les temps à venir, si des questions de survie plus urgentes ne nous rattrapent pas, un retour de bâton féroce sur la tête des femmes, hélas, et des hommes.


Persuadées par la propagande de leur capacité à réaliser tout ce que que font les hommes d'une manière physique dans la violence la plus extrême - Ref: toutes les séries Netflix - les femmes tomberont de haut quand l'implacable réalité physiologique de la force brute s'imposeront à elle.

Les hommes aussi, formatés par la propagande présentant les femmes comme des êtres féroces massacrant sans pitié des hordes de mâles - Ref: toujours séries Netflix - dans la plus abjecte "tradition" cinématographique inversée des pires aspects du mâle,  ne retiendront aucun coups et la physiologie jouera son rôle. C'est déjà commencé.

Donc je prédis, une recrudescence de femelles mortes et recrudescence de mâles meurtriers ne comprenant pas pourquoi.

Parce que je ne crois pas que la féminisation forcée de gent masculine et les tendances sociétales compensent la génétique.

Préparez vous à des réveils douloureux...

Pour illustrer:

https://www.youtube.com/watch?v=pOnhWqXJLRY&t=116s

Imaginons que pour respecter strictement l'idéologie actuelle, on leur oppose dans distinction leurs pendants masculins...

Les voies de la Décadence sont multiples et impénétrables :-)

Intéressant. De l'impossibilité de porter un jugement à partir de commentaires journalistiques ! Moi non plus je ne comprends pas comment on aboutit à ces photos sans distribution de coups... N'y a-t-il eu aucune demande de précisions des magistrat.e.s ?

Le Judo est un sport non violent .


La philosophie de cet art martial est fondée sur le respect d'autrui et le contrôle de soi . 


La Fédération Française de Judo mène une campagne actuellement contre la violence dans le sport . 


A.Schmitt a été 3° meilleur judoka mondial dans sa catégorie il n'y a pas si longtemps et il doit peser dans les 20 kg de plus que M. Pinot   championne olympique à Tokyo . 


Comme tous les sportifs de haut niveau , ils jouent un rôle dans la formation des plus jeunes ( via les stages pour Margaux Pinot) et à ce titre servent en quelque sorte de modèles pour eux .


10 jours d'ITT pour l'une et 4 pour l'autre : il est évident que le surgissement de la violence au sein de ce couple censé incarner les valeurs  du Judo  a des répercussions bien au delà de leur vie privée . 


Sans doute faut-il encore rappeler ici que l'alcoolisme fait des ravages .




AH AH AH AH AH le top du néant!

J'admire tou.te.s celles et ceux qui, sans rien connaître de cette affaire que ce qu'en rapportent les différents canaux d'information, se sentent néanmoins capables de tirer une quelconque conclusion. Or, si l'article d'El Moaddem a bien un intérêt, c'est de montrer que toute communication de l'une ou l'autre partie est, légitimement et nécessairement, intéressée.

Ma première réaction a évidemment été, comme à peu près n'importe qui voyant le visage de Pinot, d'accabler Schmitt. Néanmoins, si ridicules que soient les moyens de la justice, les tribunaux ne sont pas spécialement réputés pour juger de manière particulièrement désinvolte et j'imagine que ce jugement a été étayé. Il serait intéressant d'avoir le récit du procès et d'en savoir plus sur les attendus du jugement.

independance de la justice, mon oeil,  le/la juge va avoir une pression de malade. 


Quand une femme qui est battue, se défend et essaie de rendre les coups qui lui sont donnés,elle est considérée comme coupable à part égale avec son agresseur. Voilà ce que je me suis entendue dire par la police après avoir fait une main courante contre mon compagnon. 

Une bagarre sans échange de coups qui laisse des visages tuméfiés... Encore un coup des escaliers, c'est eux qu'il faut mettre en taule ! À non, pardon, ce sont les meubles et les murs... Dites donc, le sol n'est pas droit et les murs bien près chez cette dame..!

En tout cas, si vous avez la définition de chiffonnade et de bagarre selon ce Schmitt, ça m'intéresse parce que là, je suis perplexe...

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