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Sans Serres

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Ce qui est sûr, c'est qu'à la mort de BHL, Ferry, ou Finky,  tous se définissant comme  "philosophes ", ou plutôt " appartenant à la confrérie  des philosophes ", certains d'entre nous  n'auront pas cette impression de perte et de(...)

Qui n'aimait pas Michel Serres ? 


Sans doute que beaucoup de racistes, d'adeptes du "c'était mieux avant", de technophobes n'appréciaient guère son discours progressiste et sa philosophie humaniste.


Pour ma part,  je pleure le seul membre de (...)

que dit on de ceux qui se revendiquent avant tout exclusivement francais, ou musulmans, ou israeliens (j'ai pris le fn les barbus et les sionistes, c'est tout taillé dans le meme métal) ? Eh ben on dit que c'est des cons, point. Parce que c'en est. C(...)

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Si la politique n'était qu'une affaire de logique mathématique,  il suffirait de remplacer le corps électoral par le jury de la médaille Fields.

Mais pas sûr que ça donne de bons résultats.

Il n'est d'identité que par différence: celle-ci étant originaire et celle-là dérivée.




"Confondre l’identité et l’appartenance est une faute de logique, réglée par les mathématiciens. Ou vous dites "a est a", "je suis je", et voilà l’identité ; ou vous dites "a appartient à telle collection", et voilà l’appartenance." (Michel Serres)



Pour avoir beaucoup lu Michel Serres lorsqu'il n'était célébré qu'au sein de l'Université, ce n'est pas sans  avoir à surmonter une grande réticence  que je remplis ce qui m'apparaît comme un devoir: celui d'en délivrer la pensée de sa chute médiatique et académique. Car s'il y a entre lui et les "nouveaux philosophes" ou tel autre plus récent radio-académicien, un sensible écart de qualité, il n'en demeure pas moins qu'il aura subi en matière de pensée la même nécessité de déficience exigée par la recherche - ou pire, l'obtention - d'audience. 


En témoigne en l'occurrence sa "pensée" de l'identité à son dire "logiquement" "réglée" par "les  mathématiciens": a est énonce-t-il, et, pour faire (cartésiennement) bon poids, je suis je ajoute-t-il, sans aucunement se soucier du verbe qui relie les deux a et les deux je. Ce qui signifie oublier à la fois l'être et la pensée tels que Parménide à l'aurore de ce qui deviendra la philosophie les a en leur différence au sein du même (to auto) unis. Certes ce n'est que 2500 ans après que Heidegger le premier et jusqu'ici le seul l'a fait remarquer: le seul car si le terme de différence n'a pas manqué après lui (Deleuze, Derrida en France) de faire florès près d'une génération durant, ce fut sans, comme seul  l'a fait Heidegger,  en donner à penser le caractère originaire


Mais: Heidegger n'est-ce pas le nazisme ou l'antisémitisme  en pensée? L'opinion n' est-elle pas de nouveau:  depuis une trentaine d'années - depuis Farias, Faye fils, et jusqu'à son récent éditeur allemand (Trawny) - médiatiquement sommée de  s'en détourner? Apparaît ainsi exemplairement la dysfonction de la médiation en matière de pensée:  empêcher de saisir de quoi il retourne en vérité s'agissant d'identité. Cela, en arasant ou inversant la relation entre identité et différence: grâce au travestissement du penseur de la différence en initiateur de son extermination.    


 

Je doute que Michel Serres ait " subi, en matière de pensée,la  nécessité d'une déficience " exigée par la recherche d'audience, mais , lui, est toujours  "compréhensible" par les non-agrégés ...


Certains " penseurs "  "pensent" qu'en étant obscures  ou amphigouriques, ils se hisseront au niveau d'un grand philosophe  ; à mon avis, c'est  une déficience de la pensée .....

On ne peut que vous donner raison, Hannah !


Les convoitises et les rancoeurs sont coutumières  chez certains universitaires.


Et, n 'oubliez pas que : " l'homme  est un pou  pour  l'homme " ( M.Serres )

De la nécessaire incompréhensibilité de la véritable pensée et de l'obscurité principe de sa clarté



Il y eut deux Michel Serres: l'auteur, d'abord, d'une thèse sur Leibniz dont il a eu, très 

longtemps après, la probité de reconnaître sur un point essentiel* le caractère erroné: sans que cela ôte à la qualité de sa thèse  comme de son prometteur travail d'alors, notamment ses Hermès;  puis cet étrange consentement à l'exigence d'indigence de la sphère médiatique à l'égard (à l'encontre!) de la pensée qui l' aura rendu "compréhensible" comme vous l'approuvez et comme je ne vous en approuve pas. 


Quant à la compréhension en effet, Heidegger sut dire qu'aucun véritable philosophe ne s'est jamais lui-même compris et il s'est expressément fait un devoir de n'être pas  lui-même compréhensible comme vous l'entendez: car cela imposerait d'adopter les  préjugés de facilité dont c'est nécessité pour un penseur d 'y rien sacrifier.


Ce que vous appelez amphigouri est le nécessaire détour imposé par l'originarité de la pensée et, quant à l'obscurité, elle en est la matrice de clarté. Clarum per obscurius, la devise de Jules Lagneau, notre Socrate, a su contre- pédagogiquement en retrouver la vérité. Ainsi que son élève Alain (Émile Chartier) en fit l'apologie.



*Voir sa préface au travail d'édition de Christiane Frémont, L'être et la relation en laquelle il rend hommage à celle-ci de sa très admirable mise au point sur la question du vinculum substantiale chez le dernier Leibniz.

" Si philosopher c'est expliquer le clair par l'obscur , c'est aussi l'effort de l'esprit  pour se rendre compte de l'évidence ... 


On peut penser que si l'erreur est facile à tous ; plus facile, peut être, à celui qui croit savoir beaucoup "

" Si philosopher c'est expliquer le clair par l'obscur , c'est aussi l'effort de l'esprit  pour se rendre compte de l'évidence ... 


On peut penser que si l'erreur est facile à tous ; plus facile, peut être, à celui qui croit savoir beaucoup " (Citation, comme à l'accoutumée, non sourcée: et pour cause*!)




Il n'est pas jusqu'aux si et au peut-être, soit au meilleur de ce donné pour commentaire, qui ne perdent toute plausibilité de s'y présenter entre les guillemets d'une "citation" qui, d'être abusivement tronquée, en devient aussi faussée perfidement* qu' inspirée par le plus triste ressentiment. 


Il faut en effet y souligner l'abusive alors référence, dont vous tentez ainsi de vous prévaloir,  à l'évidence. Le penseur à qui, comme auparavant Lagneau, nous en devons la juste notion avait, quant à lui, bien pris soin de préciser, 1ère règle de la méthode, qu'elle nécessitait "d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention". Ce dont au contraire, comme à l'habitude vous nous offrez un nouveau, et combien retors*! témoignage opposé. Précipitation et prévention par inattention: aux deux sens du terme. Soit défaut, sans doute invétéré, mais non personnel. Défaut de véritable enseignement plutôt: l'unique fonction de celui-ci étant, ainsi que Simone Weil nous l'apprit, de faire attention. 



Une fois encore, nous devons vous remercier pour votre intervention qui permet d'implémenter la disruptivité  dans une démarche " bottom-up " créant du sens , par une synergie transitive et symétrique.


Ce paradigme stratégique est fondamentalement paroxystique


Vous avez  bien  noté que les  citations étaient de  Lagneau ( février 1880 ) et d"Alain ( propos sur l'éducation , page 131  )

Vous avez  bien  noté que les  citations étaient de  Lagneau ( février 1880 ) et d"Alain ( propos sur l'éducation , page 131  )


Non recueillies à la source mais très vraisemblablement puisées précipitamment dans Wikipedia ou l'un des sites semblables. Pilules  en toc de cyberculture par conséquent: clôturant un commentaire aussi faussement parodique que confirmant la volonté ainsi asservie pour tromper de qui s'y trouve réduit.

Amen

Genoito

Fiat

 à Germain RITAL


Amen

Genoito

Fiat



 Devoir penser plutôt (plus tôt) que faire. En guise d'épilogue, voici l'avis que sur une récente traduction de Heidegger, j'ai sur Amazon posté: il y apparaît comment Serres,  grâce à l'autocritique de sa thèse sur Leibniz , pourrait conduire à Heidegger





TECHNODYSSÉE-TECHNODICÉE DE HEIDEGGER

16 juin 2019


Étonnante unité que celle de la pensée que Heidegger nous a léguée. Unité d'ensemble des 102 volumes de "l'édition intégrale" de ce qui est surgi de lui et qu'il a trouvé à poétiquement faire se condenser (Dicht-ung) non seulement en chacun des mots dont il a usé, mais dans leurs modifications de graphies (ainsi Sein: être; Seyn: estre) comme dans l'un et l'autre des traits (d'union) ou des tirets par lesquels il en a creusé et renouvelé tant la signification que la portée. Mots qui ne sont par conséquent comme tous autres signes que jonctions elles-mêmes à concevoir comme simples espacements.

Car, ainsi que devise à cette monumentale "édition de dernière main" il a pris soin de le spécifier, il ne s'agit nullement d'ouvrages en l'affaire, mais de chemins. Or l'essence d'un chemin tient précisément dans l'espacement qu'en chaque pas il invite non à faire en le réalisant, mais à faire disparaître en l'accomplissant. D'où le contresens qu'il y aurait à concevoir autrement que devant être silencieusement interprétés musicalement (par rythme, mélodie et harmonie) les termes apparents de cette pensée. À cet égard, les textes réunis dans l'édition intégrale doivent être considérés comme autant d'équivalents de partitions. Or "il y a tout dans une partition, sauf l'essentiel".

L'essentiel, à savoir donc l'interprétation. Laquelle se multiplie avec chaque lecteur et à chacune de ses lectures. Avouée ou non: s'agissant de Heidegger, plus encore que pour tout autre penseur, la dépendance d'inspiration quand ce n'est pas le pillage par détournement, fût-ce y compris dans le dénigrement, sont plutôt la règle que l'exception. Il faut laisser ici à chacun le soin d'en découvrir les applications.

Cela précisé, qui manque souvent à être spécifié, l'honnêteté dans l'interprétation existe également: ordonnée quasi intégralement désormais à la mise au point faite par Heidegger lui-même touchant l'interprétation par le père Richardson de son itinéraire de pensée - spécifié en deux moitiés: un Heidegger I du "projet jeté" dans (Être et temps) et un Heidegger II dit du "tournant" (révélé à et par Jean Beaufret dans la "Lettre sur l'humanisme").

L'intérêt du volume 76 très soigneusement traduit par Jean-François Courtine, Françoise Dastur, Marc de Launay et Dominique Pradelle (sous la direction de ce dernier) réside en ce qu'il permet au lecteur français d'en renouveler la pensée, mais à condition peut-être seulement, d'en faire une "lecture Budé": soit, texte allemand confronté constamment.

Au-delà de l'émerveillement qu'à chaque ligne on y éprouve, et de l'intelligence qu'on y acquiert précisément de la liaisondétaillée de l'itinéraire heideggérien de pensée, deux éléments surtout méritent d'en être soulignés. Deux éléments de dépendance du penseur en sa plus grande originalité. L'un, qui ne surprendra qu'à moitié, sa dépendance à l'égard de l'hellénité, à reculer à partir du terme grec "technè" jusqu'à Homère désormais; et la seconde, bien autrement renversante, à l'égard de Leibniz dont la "Théodicée" doit être réexaminée à partir de sa dernière pensée: du "vinculum substantiale".

L'on s'apercevra alors que la poétique à laquelle Heidegger confronte la technique devrait être poéthiquement orthographiée avec cette petite "h" qui, à l'opposé de celle que Pérec avait en l'Histoire décelée, en signalerait l'humanité en sa mortelle souffrance reconsidérée.


Détails sur le produit

Pensées directricesparMartin Heidegger

Je dois vous remercier : vous  m'avez permis de  " régénérer ma pensée".


( seul motif d'inquiétude résiduelle : la moustache d'Heidegger , dont le volume  varie avec le temps et avec ses sincérités successives ). 

C'est vrai que Heidegger s'est rasé ( et nous a rasés ) en fonction de ses admirations alternatives et séquentielles ... et, notamment, celle qu'il avait chevillée au corps, pour notre brave Adolf ...


Son ultime moustache, belle combinaison entre celle de Nietzsche  et celle de Hitler est un modèle de chafouinerie philosophique.


Je n'irai pas jusqu'à dire que cette  recherche de pilosité historique est un élément de preuve de son admiration pour le national-socialisme.


Encore que ?

Il y a des gens que je pleure lorsqu'ils partent bien que je ne les connaissais que très peu 

Le plus proche que je vis Michel Serres fut à l'Opéra de Strasbourg pour les Bibliothèques idéales

il était sur scène et moi avec mon épouse au Nième rang de cette salle bondée

Mais reste pour toujours sa voix extraordinaire qui savait plier et rendre abordable et belle cette langue qui chaque fois qu'elle se veut savante a besoin de tous les miroirs de la Galerie des Glaces pour s'admirer et se prendre en selfie


il était optimiste malgré l'heure tardive de l'humanité

il nous rappelait l'indéniable bonheur d'avoir vécu en paix

que nous étions des exceptions dans l'Histoire


Tandis que l'autre vomissait les technologies modernes avec son air lugubre

il nous montrait en exemple nos enfants qui manient le clavier avec deux pouces

et il nous comparait avec nos portables à Saint Denis qui portait sa tête entre les mains en gravissant Montmartre, le mont des martyrs

Nous étions tel Saint Denis avec toute la connaissance du monde au bout des doigts, dans ce petit objet que personne n'avait imaginer il y a plusieurs décennies


Lorsque j'ai appris la nouvelle, des larmes se sont esquissées stupidement

puisque de toute manière j'ai ses podcasts de France Info et pas mal de ses livres

et qu'au détour d'un mot et de son étymologie il nous ramenait à l'essentiel et continuera de le faire


alors le monde continue sans lui, mais son départ rappelle une nouvelle fois que la justice n'est pas de ce monde puisque Trump est bien là, lui ce raciste entre tous, et traite le Maire de Londres Sadiq Khan de stupide

comme quoi, la différence n'a pas besoin de se différencier pour enrager ceux qui la vomissent

Et si on laissait les philosophes philosopher... et qu'ils nous aident seulement à ouvrir nos esprits à d'autres théories que les nôtres ou celles qu'on a ingurgitées + ou - facilement  ?

Le dernier paragraphe : une bonne baffe (inattendue) à l'extrême-droite racialiste.

Bon. 

Michel Serres n'était pas le philosophe médiatisé que j'aurais placé au pinacle. 

Je luis reprochais un certain talent pour ménager la chèvre et le chou.


(Mais ne pouvant me classer dans la catégorie professionnelle des philosophes, je suis mal placé pour juger.)


Rebond.

Mais, comme Albert (Jacquard et Camus) et quelques autres, il avait un exigence absolue sur le sens des mots.


Je répète. Une exigence absolue sur le sens des mots.


Tout sauf ce que l’on peut trouver dans les « nécros » de la presse bien pensée et bien pensante,



Oui se revendiquer  de manière absolument identitaire : chrétien, juif, musulman, bourgeois, gilets jaunes, fachos, etc est juste triste et dangereux. De même que faire rentrer l'autre de toute force dans ces mêmes catégories l'est tout autant. C'est un collage triste à un ego collectif dangereux dans la mesure où immanquablement il va rentrer en -compétition avec d'autres agglomérats d'egos collectifs.

Je voudrais pouvoir tester toutes ces "différences" désignées.


Mais une à la fois, je ne suis pas complétement fou.


Une par jour, cela semble raisonnable. 


Et peut-être même en choisir au rayon prêt à endosser.


Bôahf, finalement, non.


Reste la question: "Mais pourquoi les Flamands m'énervent autant ?"


Beinh, faut croire, que Bruxellois, j'ai une part de racisme inavouable en moi.


Et les Flamands noirs, LGBT, sionistes, musulmans, juifs et handicapés ?


Rien à foutre, vraiment rien à foutre, alors !


 

Sans Serres, Jadot, il ne manque plus que les pots-de-vin de Balkany , et la petite victoire des " verts"....


L'actualité est de premier cru....

Dire de quelqu'un qu'il est noir, homo ou femme serait donc raciste, "homophobe" ou sexiste ??? Étrange idée ! Et, contre Serres, on pourrait au contraire évoquer l'attachement de nombreuses personnes à leur communauté d'appartenance, définie précisément comme une identité personnelle. Le philosophe peut donc toujours invoquer le "racisme" prétendu de tous ceux qui s'identifient entièrement à leur race, leur sexe ou leur pratique sexuelle, mais je ne pense pas que les personnes concernées soient d'accord avec une telle idée ! Comme quoi, l'hommage rendu à Serres n'impliquepas forcément d'adhérer à toutes ses idées et tous ses propos ! 

Joli comme d'hab'. Une seule question, pourquoi "Sans Serre" et non pas "Sans Serres" ?

Ceux qui "se revendiquent avant tout exclusivement etc...." déclarent en fait une appartenance multiple: il déclarent appartenir à la société dans son ensemble tout en appartenant aussi à une minorité victime de discriminations voire de persécutions. Ils ne veulent pas que leur appartenance à une minorité les exclue de la société. 

La plupart ne considèrent pas cependant que la société doive se réduire ou s'assimiler à leur communauté. Si certains le font, alors on peut à bon droit les inclure dans l'ensemble assez vaste des cons..... Tout en leur reconnaissant l'appartenance à la société (hélas)

Considérer comme principale une de nos appartenances multiples devrait être une question de circonstances et de contexte, et non un absolu.


Merci à Daniel d'avoir donné un peu plus de visibilité à cet extrait remarquablement judicieux.

que dit on de ceux qui se revendiquent avant tout exclusivement francais, ou musulmans, ou israeliens (j'ai pris le fn les barbus et les sionistes, c'est tout taillé dans le meme métal) ? Eh ben on dit que c'est des cons, point. Parce que c'en est. C'est pas parce que l'identité dont ils se revendiquent a jusqu'ici été sujette a discrimination qu'on doit laisser les feministes, lgbt, noirs, arabes, juifs, musulmans, bretons, corses ou quoi que ce soit imposer petit a petit une domination en sens inverse. Dire eh ben moi je suis fier de ma différence et je veux la porter comme un blason, c'est ouvrir la voie a une nouvelle forme de connerie, une nouvelle forme de "moi je", un nouvel etandard pour lequel se battre et mourir connement contre "ceux qui sont pas pareil". Au final ca n'aide en rien a se battre contre la connerie, ca l'alimente.

Qui n'aimait pas Michel Serres ? 


Sans doute que beaucoup de racistes, d'adeptes du "c'était mieux avant", de technophobes n'appréciaient guère son discours progressiste et sa philosophie humaniste.


Pour ma part,  je pleure le seul membre de l'académie française que je souhaitais réellement immortel.



C'est plutôt douteux de mettre dos à dos une position raciste du pouvoir et la réaction de certain.e.s individu.e.s appartenant à des groupes sociaux subissant du racisme, de la xénophobie, du sexisme ou de l'homophobie. Comme si les divers rapports de force de la société n'existaient pas.


La stratégie du retournement du stigmate a certes ses limites, votre chroniqueuse historienne a coécrit des choses à ce sujet dans son livres "Des intrus en politiques". Vous pourrez sûrement avoir une discussion intéressante avec elle à ce propos.


Bref pas sûr que ce soit tout à fait dans l'esprit de ce que défendait Michel Serres .

Ce qui est sûr, c'est qu'à la mort de BHL, Ferry, ou Finky,  tous se définissant comme  "philosophes ", ou plutôt " appartenant à la confrérie  des philosophes ", certains d'entre nous  n'auront pas cette impression de perte et de 

tristesse ....

« quelqu'un qui, lui-même, se revendique avant tout exclusivement noir, ou Juif, ou femme, ou gay, ou lesbienne »


Heh. C’est pas un peu un homme de paille ça ?


Pas sûr qu’on en trouve beaucoup des fadas qui se revendiquent exclusivement « noir » ou quoi que ce soit d’autre, enfin hormis les identitaires/nationalistes forcenés (et encore ...)

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