Retraites : la rédaction du "Parisien" dénonce ses Unes pro-réforme
Dans un communiqué interne au vitriol, la Société des journalistes (SDJ) du "Parisien" dénonce des couvertures favorisant les interviews gouvernementales à celles de l'opposition, ou d'autres focalisées sur les désagréments des grèves et les violences des manifestant·es, ainsi que moults éditoriaux pro-réforme dont elle demande (encore) la suppression. Et les démentis de la direction auprès de la SDJ ne semblent pas l'avoir convaincue.
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Commentaires préférés des abonnés
Il y aurait deux porte-paroles dans ce gouvernement, l’officiel Olivier Véran et l’autre, Nicolas Charbonneau dans les colonnes du journal de B Arnault ?
Vu la quantité de mensonges déversés par le pouvoir macroniste, ce n’est pas un luxe.
En tout cas (...)
Quand on regarde parmi les médias mainstream, le constat est partout le même, en fait. La SDJ de France Télévisions a dit quasiment la même chose il y a quelques jours...
Merci Bernard !!
Derniers commentaires
le "parisien" appartient à qui?????????????????????un soutien avisé de M et M MACRON.
Je reposte une vision internationale : le journaliste Américain Cole Stangler interviewé par Owen Jones (à partir de la minute 44:00)
Félicitons @SI d'avoir invité la future secrétaire générale de la CGT avant qu'elle soit choisie :)
et félicitations à Sylvie Binet
Un journal propriété de Bernard Arnault qui défend la politique de Macron et qui s'en prend aux grévistes. Comme c'est surprenant !
Il suffit d'écouter Jannick Alimi, du service politique du Parisien (très) régulièrement invitée des "Informés" de France Info, pour comprendre la ligne de ce journal...
Dans le même genre, il y a aussi le JDD, véritable service de presse du gouvernement.
Voilà un journaliste qui n'est pas en désaccord avec sa direction, Clément Pétreault du Point
On peut se demander pourquoi il n'est pas indiqué signataire de cette rubrique sur le site de France Inter bien que dans le podcast son nom est indiqué
Mais surtout on admirera avec quelle dextérité il participe au retournement de la faute originelle concernant les Bassines. Fallait y penser, la violence, c'est encore Mélenchon, c'est toujours Mélenchon
Mais surtout encore, on admirera comment on fait l'apologie du front national
Pris par mes obligations, je n'ai pu me rendre à la manifestation devant la Préfecture mais nous avons noté en rentrant bien plus tard, l'aspect incroyable de ville en état de siège avec des vans policiers partout, des lumières bleues scintillantes et surtout des poupées ninjas sur tous les ponts, à tous les croisements
Je ne sais pas si c'est par défaut d'intégration dans la société Française mais je trouve à tout cela un aspect Pinochettien, je me serai cru dans un film se déroulant à Santiago sous le moustachu ou dans les rues de Johannesburg
"Le Parisien n'est pas un journal d'opinion". En effet, quand on est en symbiose avec la pensée dominante incarnée par le gouvernement, il ne s'agit pas d'opinion, mais simplement de raison. Parfois je rêve d'un monde où les Charbonneau, Barbier et consorts seraient... ne seraient pas, tout simplement.
"la défense de la République, la laïcité, la lutte contre les communautarismes ou le conspirationnisme"
Le patriotisme est le dernier refuge d'une crapule.
Samuel Johnson
AH les anachronismes dans des langues étrangères il n'y a rien de tel.
On est dans le meme registre que la phrase connue de BenJ souvent utilisé de facon approximative :
Those who would give up essential Liberty, to purchase a little temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety
N'imp, comme disent les jeunes.
Il est bien evident que tout un chacun comprend cette phrase, non comme une dénonciation du patriotisme, mais comme celle des tartuffes.
Elle est donc ici parfaitement adaptée, dans son sens originel, pour se moquer d'un macronard qui brandit de beaux principes lorsqu'il est à court d'arguments.
Caution jeune ici et... Non, pas n'imp du tout. Merci à M_ pour les explications, je ne connaissais pas la citation et l'avait clairement mal comprise avant de lire son message. Et ça l'a fait passer pour moi de chouette citation à citation sans intérêt. Parce que désolé pour les rageux, mais ouais tout patriotisme est au mieux ridicule, la plupart du temps dangereux.
Les journalistes ont raison de protester via leur SDJ et dénoncer la manipulation de l'information que fabrique leurs propriétaires.
Cela permet de les distinguer dans la dérive propagandistes des perroquets du pouvoir, éditocrates, toutologues, ultracrépidariens et autres bavards prétentieux et obséquieux.
Je les encourage et les soutient à le faire systématiquement s'ils veulent garder la considération des lecteurs et le respect de l'opinion pour la profession.
La police illustre le destin des professions qui acceptent n'importe quoi.Je n'ai jamais compris comment on peut défendre les éditos. Qu'est ce que ça apporte? Qu'est ce qu'on peut bien en avoir à foutre de l'avis d'un journaliste sur tel ou tel sujet? C'est qui? Un fin connaisseur? Un spécialiste du sujet? Non, un toutologue, prompte à avoir un avis sur tout et à le dire. Sauf que non, on s'en fout! Votre avis ne nous intéresse pas. Et c'est valable pour tous, y compris ici avec Daniel Schneidermann. Même si j'apprécie ses éditos généralement, ils ne devraient pas exister. Ce n'est pas sain de profiter de son poste de directeur d'un journal pour faire passer son avis perso sur tous les sujets. Un journaliste, c'est fait pour enquêter, analyser et synthétiser (si c'est son domaine), mais en aucun cas donner son avis comme on donne son avis au bistrot, sur un forum ou chez tonton jacky un dimanche midi.
C'est une révolte , non cire les pompes , c'est une révolution !
CHIENS DE GARDE, ATTENTION : vous serez les premiers sur la liste en cas de contagion et de Révolution !
Il y aurait deux porte-paroles dans ce gouvernement, l’officiel Olivier Véran et l’autre, Nicolas Charbonneau dans les colonnes du journal de B Arnault ?
Vu la quantité de mensonges déversés par le pouvoir macroniste, ce n’est pas un luxe.
En tout cas ce n’est pas dans « le Parisien » qu’on verrait cette Une :
Quand on regarde parmi les médias mainstream, le constat est partout le même, en fait. La SDJ de France Télévisions a dit quasiment la même chose il y a quelques jours...
Merci Bernard !!
"En matière de journalisme, nous préférons nous aussi les faiseurs aux commentateurs"
c'est à dire qu'ils se mettent au service de la propagande et ignorent ceux qui sont réduits à la commenter
La direction de ce journal participe à une attaque en règle contre la démocratie et l'assise de ce roi président
La direction sera prête ainsi de se mettre au service de l'extrême droite, la Une et l'éditorial seront directement aux mains des "faiseurs"
verset de l'évangile selon tonton darmanin "Le travail c'est pas une maladie". Belle sentence pour quelqu'un qui n'est pas à la hauteur de sa tâche