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Refroidir les sondages : l'exemple Mein Kampf

Commentaires préférés des abonnés

Un des derniers sondages bien repris par les "journalistes" . 65 % des sympathisants de gauches veulent l'union.  Pour 26 % le candidat importe peu. Pour 25 % Mélenchon,  puis 15% Hidalgo et 14% Jadot.

Les téléspectateurs ne connaîtront pas (...)

Déjà si on disait "x % des x  sondés " au lieu de "x % des Français " à chaque annonce de  sondage  pourrave.

" Selon les sondages, les Français consomment , par an, 58 rouleaux  de papier hygiénique, par tête.

On se demande  ce qu'ils entendent par " tête " ?  "  ( F.Dard )

Derniers commentaires

il me semble parfaitement légitime de mesurer les intentions de vote des électeurs avant une élection, et de publier ces informations.

En quoi est-ce légitime ? Quels sont les avantages des sondages et ce d'autant plus si l'on compare à tous les inconvénients bien connus ?


Dans l'enquête du Monde que vous citez comme "exemplaire" à la fin, on trouve par exemple la question : si le 1er tour de l'élection avait lieu dimanche prochain et si vous aviez le choix entre les candidats suivants, quel est celui pour lequel il y aurait le plus de chances que vous votiez au premier tour ?

Franchement, quel est l'intérêt de ce type de question, que l'on soit ou non certain.e d'aller voter (6 mois avant les élections....)

Regardez bien le pourcentage "des utilisateurs qui ont aimé ce livre", j'avais été choqué et vous ne saurez pas déçu de l'aberration... Ici. Mon commentaire est un peu à côté mais il y aurait bien de liens à défricher ! 

les sondages c'est comme le fast food (la dedans j;englobe tous les produits transformés à haute teneur en gras, pas juste macdo) , tout le monde est d'accord pour reconnaître que c'est néfaste mais une grande majorité en redemande. c'est toute l'ambiguïté du problème. ce que fait ouest france est bien et nul doute que ses lecteurs salueront avec enthousiasme l'initiative avant d'aller  sur les sites des concurrents pour consulter les derniers sondages.

a défaut de supprimer les sondages , on peut au moins rendre le vote obligatoire ce qui limitera l'effet néfaste d'un sondage qui est de sous ou sur mobiliser les camps électoraux. ca reste une mesure impopulaire car pour fonctionner elle doit être assortie d'une pénalité financière substantielle, il me semble 80 euros en belgique. 89% de participation aux elections europeennes belges ca laisse songeur.


Il faudrait également une reconnaissance et comptabilisation du vote blanc.

bof... l'obligation de vote en Belgique n'a pas l'air de rendre la démocratie représentative tellement plus légitime, ni plus efficace ...

peut etre justement parce qu'il n'y a pas la reconnaissance du vote blanc. 

oui, peut-être : alors la priorité c'est ça, et pas le vote obligatoire

pour moi c'est les 2 , un vote blanc massif avec 90% d'abstention ca sert pas a grand chose.

90% d'abstention serait pourtant un message politique très fort. 

Pour qui veut l'entendre... C'est à dire pas grand monde.


Tant qu'il n'y a pas d'effet politique légal au vote blanc, c'est comme pisser dans un violon.

Rendre le vote obligatoire, une des pires mesures politiques pour régler le problème démocratique. Au lieu de lutter contre la corruption, les lobbys, les financements politiques occultes, réformer la responsabilité pénale des politiques, rendre obligatoire et transparent le bilan des lois précédentes, mettre en place des assemblées citoyennes tirées au sort, mettre en place un référendum révocatoire pour tout élu etc.


C'est comme de briser les thermomètres et dire qu'on va ainsi lutter contre le réchauffement climatique...

mais on peut faire tout ce que vous citez (attention au referendum revocatoire cela dit , on voit que son application peut être dévoyée et permet de débarquer quelqu'un sans reel fondement pour le remplacer par pire comme ce fut le cas en californie ily a quelques années)  et rendre le vote obligatoire, pour moi c'est un devoir civique mais il doit être associé a la reconnaissance du vote blanc avec annulation  d'une élection si le vote blanc est trop eleve....etc.

Ok ça fait plus sens avec la prise en compte réelle du vote blanc.

Et oui le référendum révocatoire au delà du fait qu'il a besoin d'être bien dosé/qualibré, n'est pas la panacée en lui-même et nécessite d'autres réformes pour être pleinement positif.


Mais il a le potentiel d'être hyper pertinent pour certains cas de figure et de revivifier la démocratie (pas à lui-seul on l'aura compris).

Si tout ce que cite Animal collective était fait, est-ce que le vote obligatoire aurait un intérêt ?


Et désolée, j'insiste, pourquoi ne serait-il pas possible de décider "d'annuler l'élection" si le taux d'abstention "est trop élevé", pourquoi réserver cela au vote blanc (et dans le cadre d'un vote obligatoire). Ne pourrait-on pas décider qu'au-delà d'un certain taux d'abstention, les résultats ne pourraient pas être jugés comme représentatifs ? (étant donné qu'ils ne le seraient pas en fait)


A nouveau, l'abstention, ce n'est pas juste les gens qui auraient la flegme d'aller voter (même s'il y en a bien sûr), c'est probablement aussi un message politique.


Je ne suis pas farouchement opposée au vote obligatoire, mais pour moi il ne résoudrait pas le problème comme vous semblez le penser, du moins aujourd'hui. Il ne ferait que le rendre un peu moins visible, voire en créerait d'autres.

il faudrait commencer par définir le problème. pour moi c'est que les citoyens n'ont pas les moyens d'exprimer leur protestation en anulant le vote. avec le vote blanc on résoud cela dès lors quelle justification a t on pour ne pas voter ? 


mettez le en pratique de votre point de vue : qu'est ce qui justifie l'abstention pour vous ? 






tosh, si la prise en compte du vote blanc peut faire revenir aux urnes une majorité d'abstentionnistes (ce mérite d'être tenté), qu'est-ce qui justifie de transformer un droit en obligation ? 

Je suis pour un usage le plus modéré possible des obligations/interdictions, à recentrer sur les réelles nécessités.

parce qu'il ya une dépolitisation massive et que croire que l'abstention est uniquement due a l'absence du vote blanc est un peu simpliste. 

 pour moi le citoyen a des droits et des devoirs , voter est probablement ce qu'il y a de plus important pour s'assurer du fonctionnement de la democratie. 


Après je suis pour un vote obligatoire de la même manière qu'on fait un service militaire obligatoire, on peut objecter a la notion même de vote (parce qu'on ne croit pas dans un systeme democratique , qu'on est anarchiste ...etc) 

maintenir par l'obligation un système de représentation qui fait eau de toute part, c'est écoper le titanic avec un dé à coudre...

poste un peu vite , mais donc il faudrait  un statut d'objecteur de conscience.


obliger a voter il me semble que ca force a se poser des questions a s'interesser même de loin a la chose politique. tout le monde a une opinion et s'empresse de la partager sur twitter , je préfère qu'on commence par l'exprimer dans l'urne.


parce qu'il ya une dépolitisation massive et que croire que l'abstention est uniquement due a l'absence du vote blanc est un peu simpliste. 


cela est peut-être "un peu simpliste", mais pour moi, une part non négligeable du fort taux d'abstention est en effet en soi un message politique (et due à l'absence du vote blanc, puisque vous le formulez ainsi).

Voir cet exemple de commentaire que je viens de lire (j'espère que la personne ne m'en voudra pas de l'utiliser comme illustration) : 

"Advienne que pourra-ve, mais pourri pour pourri, je n'irai pas me salir les pattes dans l'éternelle et invincible urne du renoncement national. Moi, je veux, je désire, je porte des affects joyeux, pas des "renoncements nécessaires. (...) Moi, le seul droit qui me reste, c'est de dire "Va fan Culo" à cette triste et sombre comédie médiatico-politique. Et de ne plus jamais en être le spectateur impuissant."


Le message concerne le 2e tour, mais il me semble juste à un niveau plus global. A mon avis, on est loin de n'avoir que la dépolitisation. Et quelle que soit les raisons de l'abstention, à nouveau, je pense que le vote obligatoire serait plutôt une fausse bonne idée qu'autre chose. C'est sur ce point que je réagis depuis le début (pas sur le vote blanc qui me va très bien par ailleurs)


Vous dites plus loin que cela pourrait "forcer à se poser des questions" (comme si le problème n'était que le fait que les abstentionnsites ne se posaient pas de questions), mais cela peut aussi poser d'autres problèmes, par exemple, que se passerait-il si les gens ne "font pas leur devoir", ils ont une amende ?....

Je ne vois pas comment le vote blanc aurait un impact sauf à l’associer à ..., à...., à quoi? 

On revote à partir d’un certain taux de votes blancs mais avec les mêmes? 

Euh. 

En éliminant qui sinon pour le re-vote? 

Vraiment je ne comprends pas la finalité de répertorier le vote blanc pour mobiliser les abstentionnistes, et après?

S’abstenir c’est laisser les autres choisir parce qu’on considère que l’un ou l’autre c’est équivalent, peu importe. On voit bien que ce n’est pas juste « j’ai mes loisirs qui m’empechent de venir voter ». 

Voter blanc c’est ... une satisfaction personnelle et c’est tout. 

Peut-être dans certaines élections on le renvoie à l’élu. Des exemples avérés?

Aux présidentielles, plus ça va plus l’élu se moque des conditions de son élection. C’est un fait. Donc à mes yeux,  on ne peut pas réclamer le vote blanc sans plus de précision.

Dans les conseils d'administration, de sociétés ou d'associations, il y a un quorum en dessous duquel le vote n'est pas valide : on renouvelle l'opération tant qu'il n'y a pas assez de votants. Il pourrait y avoir un seuil minimal de suffrages exprimé pour que quelqu'un soit élu, sans quoi on retournerait aux urnes... 

Il me semble qu'il est assez rare que la règle du quorum débouche sur une répétition à l'infini de la même situation. Et pour une élection, on peut tout de même supposer que ça rebattrait un peu les cartes pour la campagne suivante... 

Bien sûr, les politiques auraient quelques efforts à faire pour chercher comment inciter les électeurs à faire un choix plutôt qu'à voter blanc : si ça se trouve, ils se moqueraient peut-être un peu moins de leurs conditions d'élection, et, qui sait, de leurs électeurs ?

et bien allez y,  précisez , c'est un espace de discussion ,

sauf que vous prenez le contre pied total , je dis que tout n';est pas lie a l'absence du vote blanc.....  je ne cherche pas a mettre les abstentionnistes dans une case, certains peuvet etre tres politise et attendre la presence du vote blanc  pour que leur desacord soit pris en compte et ait une influence reelle sur vote. d'autres sont complètement dépolitisés et le vote obligatoire peut effectivement les forcer a se poser des questions. pourquoi faut il avoir une position manichéenne sur les choses ?  

pour la 2eme question oui en belgique "ceux qui ne font pas leur devoir" ont une amende mais on peut allier ca comme dit plus au a un statut d'objecteur de conscience, encore une fois il s'agit de trouver la nuance. 

D'un coté les titres chocs ont toujours fait partie de l'art journalistique. D'un autre je m'interroge parfois sur comment on peut à la fois critiquer les médias et même consacrer une passionnante rubrique à l'économie de l'attention, et reproduire autant les travers du putaclic.


Je vois "L'exemple Mein Kampf" dans un titre sur un sujet aussi totalement bâteau que la critique des sondages, je me dis un algorithme veillant à faire cliquer même les plus allergiques à un tel marronnier, et surtout susciter de l'engagement, positif ou négatif, pas seulement sur ceux ci mais sur son titre ou encore sur les références au nazisme à toutes les sauces*, n'aurait pas trouvé mieux (d'ailleurs j'y réagis moi même :). Je parie d'ailleurs que cette chronique et surtout le tweet l'annonçant finiront autrement bien classées en terme de réactions générées que la douzaine de précédentes sur le sujet. En plus qu'infiniment mieux qu'un même contenu qui eut été titré "Du débat sur les sondages relancé par Ouest-France" (bon ok c'est pas non plus un devoir de choisir le titre le plus roboratif possible :).


Évidemment dans ce cas précis je ne doute pas que ce ne soit que l'esprit d'association de Daniel, si d'aucuns pourraient le trouver un brin tordu dans ses implications, qui lui fait évoquer "le refroidissement de Mein Kampf" dans une chronique sur le traitement des sondages, et la nécessité de désamorcer leur coté manipulation de l'opinion. Puis j'imagine choisir ce titre identifiant l'article par le point le plus original de son contenu, tout en lui donnant plus de chances d'être lu (ce qui est un but légitime, je me dois de le reconnaître).


D'un autre coté je ne puis m'empêcher d'imaginer comment le genre de fumeurs de cigares dont on parlait l'autre jour, qui ne manquent à l'occasion pas de faire rire gras leur public de la ridicule propension de la gauche à hurler sans cesse au retour des années 30 qu'ils incarnent, ou autres chroniqueurs de l'empire du bolloss, doivent se réjouir en voyant ce genre titre. Voilà une gauche, pourraient ils déformer à leurs abonnés, qui en plus de vouloir casser le Thermomètre Sacré de la Montée de Zemmour en exigeant des mesures d'exceptions jamais vues (allant jusqu'à exiger qu'on en renomme les instituts, la novlangue de gauche en action !! ;) ne se contente plus de traiter celui ci de nazi, mais la simple illustration de l'accord profond des français avec ce grand patriote comme telle. (j'en profite pour déposer un copyright sur cette manière de résumer cette chronique, avant que Nick ne m'en pique l'idée :).


Même s'il ne s'agit pas trop ici de crier au loup, juste d'évoquer un parallèle dans le traitement responsable recommandable de deux trucs différents, le choix de ce genre de titre qui ne dit pas qu'il s'agisse de ça, la banalisation d'une référence au nazisme pour parler d'autre chose (et avec en prime un titre énigmatique pouvant sonner comme positif, "l'exemple de Mein Kampf" au lieu de "l'exemple des rééditions de Mein Kampf", à l'heure où des... sondages montrent qu'autour de 40% des gens ne lisent que les titres des articles auxquels ils réagissent, est ce bien raisonnable ?), et l'impression d'obsession que ça donne, pour moi c'est plutôt un cadeau pour ceux qui souhaiteraient "refroidir" sa dénonciation.


Et en dehors de ça, ça fait plus qu'un brin tout est permis pour l'attention (après encore une fois je ne doute pas que ce ne soit pas du calcul ici, juste le réflexe d'un professionnel d'aller chercher un titre "qui pète" le plus possible, mais est ce que ce n'est pas justement ce genre de réflexe et à quoi ils peuvent conduire à force que la critique des médias devrait interroger ?


* bon ok il n'y a que Lemarr à y réagir sur ce forum, en fait (enfin plus moi ici), mais d'un autre coté c'est d'une qu'on est habitués au style danielien de deux qu'on n'y lit pas que les titres et que l'article est tout à fait bien sinon

Je me joins à Pierre Bourdieu pour recommander la lecture de "Faire l'opinion" l'excellent livre du sociologue Patrick Champagne dont une édition réactualisée a été publiée en 2015.

"il me semble parfaitement légitime de mesurer les intentions de vote des électeurs avant une élection" Vous avez du vous tromper de terme , aucune légitimité la dedans , de la curiosité , se faire peur , manipuler , mais légitimité aucune !Comment un acte qui doit être secret ,et ce secret a été imposé pour en partie ne pas influencer les autres, il pourrait être légitime de le connaitre , c'est une perversion ! C'est immonde!a moins que l'immonde soit devenu légitime pendant que je dormais ...

Une question : existe t il un sondage des sondeurs sur l'utilité de leurs résultats ?


Mélenchon indique dans cet article comment les institutes de sondage font pour garder les sondages au chaud plus longtemps :

"Tout tient à la méthode de calcul et à la flemme des commentateurs qui ne lisent ni ne se soucient des notices techniques qui accompagnent ces sondages. Nuançons là encore. Souvent les notices ne sont publiées que deux ou trois jours après l’émotion des chiffres du moment. On a même constaté une fois quinze jours de retard. Sur ce point, comme nous l’avons pointé à plusieurs reprises, il est certain qu’il y a volonté de dissimulation. "

Est-il si difficile de saluer le choix d'OF, sans pour autant se bercer d'illusions sur le fond du problème que posent les "Média-Songiers" en période électorale ? 


Perso, j'ai un à priori favorable pour l'initiative de ce journal qui à défaut d'anéantir les sondagiers politiques, va donner à ses lecteurs un peu d'oxygène.  Et si dieu veut,  un peu de discernement.


Car à la matinale de F-Culture ce matin, il n'y en avait  encore que pour ZOB et les sondagiers qui le placent devant Le Pen, histoire de bien faire trembler les auditeurs et les induire, une fois de plus, à "voter utile" en soutenant le faux rempart de service: hier Hollande, Sarko, puis Macron et demain, Tartampion Duchemolle qui poursuivra la même politique au service des mêmes intérêts privés en s'opposant virtuellement aux ZOB et Le Pen de service qu'ils auront eux-mêmes montés en épingle dans les sondages, lesquels continueront de relayer en boucle ces opinions fabriquées de toutes pièces sur les médias bénéficiaires de leur influence sondagière totalement artificielle. 


Bref, tout ça pour dire bravo à Ouest-France et à son RC. 

Les seuls sondages qui pourraient avoir un quelconque intérêt seraient ceux qui interrogeraient des panels de citoyen-ne-s sur les éléments précis des programmes portés par les candidat-e-s.

Mais bon... si le petit monde des médias et des sondeurs s'intéressaient aux programmes plutôt qu'à l'espèce  de désignation de mister ou miss France/région/ville que chaque élection est devenue, ça se saurrait

Prologue

Je préviens: j'assume le risque évoqué par Totorugo ci-dessous.


Développement

Bravo DS: dès le lundi, à la fraîche, nous offrir un petit coup de Mein Kampf, comme ça, gratoche,  ça évoque. Forcément.

Ça ouvre les chakras et ça dégage les sinus.

Bon, sinon, je vais regarder l'émission sur Belmondo et je filoche. 

Définitivement ce coup-ci. 

Parce que là, ça devient un peu trop fatigant, @si. 

Je retourne chez Mediapart.


Epilogue


Complots Faciles on Twitter: "Vous êtes à court d'argument mais vous voulez  tout de même avoir le dernier mot ? Utilisez ce point Godwin qui mettra un  point final à la discussion !

il se trouve que, par curiosité, j'ai accepté de répondre à ce sondage : expérience instructive. par exemple, chaque fois que je répondais "je ne sais pas, je ne connais pas ce type, je ne peux pas choisir entre ces deux repoussoirs", etc, l'enquêtrice insistait longuement pour essayer de me faire cracher une réponse — et tant pis si les gens finissent par dire n'importe quoi. 


Je crois que Daniel va se faire astiquer sur son réseau social préféré (Godwin etc., on n'y manquera pas, malgré les pincettes).


Sur le fond, impeccable, mais la question reste entière de savoir s'il est encore possible, dans l'écosystème médiatique actuel, de "refroidir les sondages", puisque lorsqu'on prend la peine de les livrer avec antidote, "il faut faire un effort pour comprendre les résultats, ce qui rend plus difficile les sommaires reprises de presse". Autant dire, du point de vue du journalisme dominant : se tirer une balle dans le pied (ou se donner bonne conscience en publiant de temps à autre des sondages avec antidote, noyés dans des mille autres sondages racoleurs).


Quant à "insister sur leurs recettes d'arrière-cuisine", excellente idée, mais comment le faire passer (pour les mêmes raisons que ci-dessus : c'est laborieux et anti-clic) ? Le docteur en maths Manuel Bompard vient, dans le cadre de la campagne Mélenchon, de s'y essayer pendant une bonne quinzaine, à mon avis sans grand effet...


Reste l'idée à laquelle je suis le plus sensible : les mots. Commencer par ne plus appeler "Instituts" les marchands de sondages. Que n'y a-t-on pensé plus tôt ? Ipsos un "Institut" ? C'est un peu comme si un gros think tank réactionnaire s'intitulait "Observatoire de..."


Les sondages avant élection ne servent qu'à manipuler l'opinion. Ils ne sont qu'un instrument de plus pour détourner le vote des citoyens.

Un des derniers sondages bien repris par les "journalistes" . 65 % des sympathisants de gauches veulent l'union.  Pour 26 % le candidat importe peu. Pour 25 % Mélenchon,  puis 15% Hidalgo et 14% Jadot.

Les téléspectateurs ne connaîtront pas la 2eme partie du sondage c'est bêta. 

Gageons que si Jadot avait eu 25% cela aurait tourné en boucle. 

Plus que les sondages eux-mêmes ce qui problématique ce sont leur utilisation.

" Selon les sondages, les Français consomment , par an, 58 rouleaux  de papier hygiénique, par tête.

On se demande  ce qu'ils entendent par " tête " ?  "  ( F.Dard )

Vous savez quoi, les @sinautes? Je nous vois un peu comme ça, ce matin .....

Son d'age des cavernes : écho lointain  ...

mouais.... pourquoi pas ...


s'il n'y avait plus de sondages en France 6 mois avant les élections; les organismes s'installeraient en suisse, au luxembourg ou en belgique pour continuer leur bussiness et leur travail de sape ( cf : la fabrique de l'opinion )


je me souviens que lors d'une élection récente, les résultats de la présidentielle avaient été donnés avant 20h par une radio frontalière

Depuis combien d'années ASI propose et fait un excellent travail d'analyse critique des média ?

Qu'a t-on observé dans la vraie vie une amélioration ou une dégradation de ceux-ci ?


Alors on pourra débattre indéfiniment de la valeur de tel ou tel détail; de l'honnêteté de l'IFOP; des orientations à peine voilées de ces "instituts"; des candidats créés par ces "instituts" et des milliardaires propriétaires de la majorité des média mainstream... rien n'empêchera que le mal continuera à ravager nos démocraties sous prétexte d'étude

Refroidir mein kampf n'a aucunement ôté son goût de merde et sert toujours à ce qui ne l'ont pas lu à y trouver une forme de parole divine

C'est vrai que sonder le Zob , c'est plutôt une opération d'urologue,  que celle d'un politologue ....


Encore que les zemmouroïdes  soient plutôt du domaine du proctologue, l'ensemble de la personnalité du malade demeurant de la compétence d'un psychiatre ....

Déjà si on disait "x % des x  sondés " au lieu de "x % des Français " à chaque annonce de  sondage  pourrave.

Le retour de la méthode et du professionnalisme dans le journalisme mainstream? Bonne nouvelle!

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