206
Commentaires

Quelle santé, les mecs !

Derniers commentaires

Décidément, les hétros d'aujourd'hui sont bien les homos d'autrefois, héhé.

J'ai toujours pensé que ceux qui faisaient cette presse dite masculine sont les même qui font la presse féminine, et ce que je lis ici me réconforte dans cette idée. Le but ultime étant de faire de la pub et de vendre.
Quelle santé pour les femmes mais pour les hommes ?
De toute façon je suis largué par la technique et trop tard pour s'y mettre... vivement le naturel, le hasard et le spontané : laissons-nous aller que les femmes nous aiment, le reste à peu d'importance.
Il y a de bonnes possibilités pour que je me trompe, et interprète mal ce rebond que constitue cette chronique ; j'y vois plus d'intention que de pertinence ; il me semble que le souci en est moins le décryptage d'un discours, que l'habillage (en guise de nudité) du discours intellectuel avec le vêtement avilissant de la prétendue honnêteté du désir ; comme si on ne pouvait avoir de crédit en tant que lettré qu'à la condition expresse que le sexe tout puissant puisse enfin siéger tel qu'il est au coeur du très fasciste empire de la langue. Comme si, en définitive, l'intellect n'était pas honnête en s'abstenant de discourir sur les désirs de tout un chacun, et comme si la pensée devait céder et dire enfin qu'elle n'est pas capable de faire plus que de dire en termes un peu plus recherchés, mais sans nuance de sens, la même chose que ce que disent les deux ou trois sujets qui permettent à tout le monde de s'accorder sans effort. Le contraste saisissant entre cette chronique et les autres (si l'on excepte la précédente) ressemble à l'aveu d'impuissance de la langue, qui a décidé de n'être pas plus que l'ornement de ce contre quoi nous ne pouvons rien, et à quoi, après tout, nous voulons bien céder tout notre empire. J'ai l'impression que ceux qui aimaient la langue n'ont plus qu'à se consoler, en se disant qu'ils ont encore cette fonction : donner des airs de dignité aux gros muscles, à la peau qui luit, à "ce à quoi tout le monde pense et ce que tout le monde cherche", et qu'il serait d'une insupportable hypocrisie de vouloir nier.
C'est ce que me semble dire cette chronique, mais je crois malgré tout que son auteur sait qu'il n'en n'est rien, et que l'on n'est pas obligé de parler comme cela, et de cela, avec des mots "directs" (comme si les précautions du langage n'étaient que circonlocutions et ennuyeuses promenades et que le jogging, plus efficace, avait plus vite fait de nous approcher du but, auquel on n'échappe pas) pour que le fait d'aimer la littérature soit encore crédible. Les lettres ne se résument pas à la capacité de dire joliment les mêmes choses que ce que pense le gros de ceux qui lisent sans recul et avec une certaine satisfaction les propos que véhicule ce genre de magazine. Et si l'on croit que c'est cela que signifie le fait que nous ayons un corps pour penser, nous nous trompons, parce que les caractéristiques de la vie ne se résument pas à cela ; et ce que nous croyons être une expression spontanée de notre condition animale n'est rien de plus, et n'est que trop, la cristallisation sensible d'une idéologie extrêmement perverse, probablement au double sens du mot.

Deuxièmement, je pense que ce journal masculin n'est pas particulièrement valorisant. Vous le distinguez du journal féminin sur l'un de ces critères principaux : pour vous, le premier ne sait faire autre chose de la femme qu'un objet de désir ; le journal masculin, lui, a au moins le mérite d'en faire un sujet de désir. Passé ces constats, nous n'avançons pas énormément ; vous diagnostiquez un mal, à savoir que notre tradition occidentale semble refuser que la femme puisse avoir une conscience, néanmoins vous introduisez précisément ce même mal à l'intérieur de l'éloge que vous faites du journal masculin, en identifiant la conscience féminine au plaisir qu'elle peut ressentir grâce à l'homme. Tout l'apparat scientifique sur les différents points n'annulent en rien la nullité de ce que l'on conçoit comme la conscience féminine : un complexe de relations physiologiques que l'homme doit connaître adéquatement pour se satisfaire d'être vraiment quelqu'un d'achevé. La femme reste quand même, pour le masculin, une simple épreuve de performance. A côté de l'augmentation du QI, de l'augmentation de la rapidité de pensée, de l'augmentation de la masse musculaire, on trouve l'augmentation de la satisfaction associée à la capacité de faire jouir une femme. Tout relève de la simple technique, et la femme pas plus qu'autre chose, et je ne vois pas plus de subjectivité que de beurre en broche.

Puisqu'il s'agissait de décrypter le langage de la presse masculine, il aurait peut-être été bon de décrire l'échafaudage théorique qui entoure l'objet "homme" : performance, rapidité, mesure objective de l'intelligence, perfection des formes. Ce n'est certainement pas à moi de vous dire comment faire une chronique, j'ai simplement appris en vous lisant quel était son but ; en vertu de cela, j'aurais attendu de votre part tout autre chose.

Respectueusement.
Ils ont raison Fan, il y en a marre du cul !

Certains volatiles, comme les canards sont très chauds de la pince, c'est certain (la peste les étouffe)

Quelques humains (moi par exemple) sont vaguement obsédés - ce qui est intolérable et mérite la prison, à l'évidence...

Laissons donc les petits couples méritants et asexués se faire chier à domicile,

Et ne ricanons pas, je suis persuadé de de sinistres mésaventures de cet acabit(e) peuvent arriver à des gens très bien !

Elise Gautier-Sexe (puisque c'est Madame qui s'adresse aux misérables vermisseaux que nous sommes) veuillez accepter nos excuses et toutes nos confuses, il nous arrive d'être plus sérieux sur d'autres fils... Mais nous trouvons que le sexe est très sérieux lui aussi, pardon d'être aussi graveleux !

***
La futilité de ces articles me fait me demander si je suis abonnée à la bonne émission....à cette heure, ne devons-nous pas réfléchir à de graves questions??? on nous rabat les oreilles et les yeux,partout, avec le sexe et le look depuis des décennies et voilà qu'ASI s'y met à son tour! assez de superficialité svp!
198, ...... et j'ai toujours pas le bac
gamma
Cré milliards de Loups-garous, un texte de cette qualité, un sujet qui nous intéresse un tantinet (bande d'hypocrites) et seulement 187 contributions (bande de contributeurs)…

C'est nul ! On s'essouffle vite dans le déduit sur @si (enfin en réalité je n'ai rien à dire, n'ayant pas trouvé ou pris le temps de contribuer…)

Mais trêve de billevesées, le texte de Judith mérite commentaire, à l'évidence, et peut être prétexte à de croustillantes polémiques !

Il y a déjà un truc curieux : quel homme connaît cet étrange canard “Men’s Health” ? Pas moi en tout cas, l'intérêt c'est que celui qui le lit a l'air de comprendre l'anglais, mais comme en réalité il doit y avoir péniblement 10% des hommes qui entravent le sens du mot "Health”, il doit y avoir des problèmes à l'achat… D'un autre côté tout le monde (femmes et hommes confondus) connaît Elle, Cosmopolitan, Marie-Claire et autres journaux de chapelles sexistes dont les principaux points communs sont le nombrilisme (“Parce que je le vaux bien”, le plus ridicule slogan de tous les temps) et le mépris imbécile du sexe masculin… Comme l'a observé et très finement admis Judith, soudain ahurie de constater que tous les hommes (en dehors du sien qui est certainement exceptionnel) ne sont pas aussi stupides que la presse féminine tente de le faire croire…

Et ici nous tombons sur une vraie question existentielle : les hommes de sexe mâle seraient-ils des humains à par entière ? J'irais plus loin… Auraient-ils une âme ? Ou au moins un cerveau, un cœur, une sensibilité ?

Non Danette “ Les femmes ne sont pas des joysticks, bordel.” (Mais les hommes non plus)

Il n'y a pas de mécanique en amour, juste des envies communes, de la tendresse, du désir, de la transgression, du partage, des fantasmes… Mais de boulons et de clefs de 12, point (s'il y a de l'anglais ce sera de la capote – si on peut s'en passer c'est mieux – plutôt que de la clef !) Tout se passe dans la tête, tu as bien raison, d'ailleurs Don Juan ne doit ses succès qu'à sa capacité d'écoute, un peu féminin peut-être Don Juan, mais qui osera prétendre qu'il est interdit à un homme, même viril, d'emprunter le meilleur de la psychologie féminine ?

Pour ce qui est de la jouissance féminine c'est vrai qu'elle est gratifiante pour l'homme qui a su l'offrir à la femme qu'il aime et que c'est le plus grand bonheur de l'amour pour un homme : une femme aimée qui accepte de se montrer dans le plaisir, de s'offrir jusqu'au bout dans l'impudeur délicieuse de l'orgasme, de la perte de contrôle qui l'accompagne avec la confiance que cela suppose… Puis-je ajouter que l'orgasme masculin, avec la – plus ou moins - brève (hélas) perte de contrôle qui l'accompagne est aussi une reddition, un acte de confiance, symétriquement…

Ta conclusion est curieuse Danette, quand il y a amour il n'y a plus d'ego (enfin il ne devrait plus)… Si ? Alors ce n'est pas de l'amour, ce n'est tout de même pas à toi que je vais apprendre ce qu'écrivait La Rochefoucauld : “Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.”

Hi ! hi ! Je me suis permis de te tutoyer, un peu parce que nous nous sommes croisés au pique-nique, et aussi parce que si Sleepless a le droit, peut être moi aussi ? Mais nous nous vouvoyons avec ma femme Bao, ce qui nous permet de dire : “Ma plus belle histoire d'amour c'est vous !” (comme mes parents qui se sont connus en 1942 et vivent toujours ensemble… Et mes grands-parents, paix à leurs âmes, qui s'appelaient “cher ami” et “chère amie”… Lorsqu'elle a disparu - la première - il a interrompu le journal qu'il tenait depuis 70 ans, le jour même, et il est mort de chagrin quelques mois plus tard après avoir presque perdu la raison.

Tiens ! Le cerveau, principal organe sexuel, c'est certain ! Et le visage, partie la plus érotique du corps, c'est évident pour quiconque aime vraiment… Je n'ose pas dire dans quelles circonstances le visage d'une femme atteint l'apogée de l'érotisme et donc de l'émotion, mais c'est un bonheur extraordinaire !

Le fait que notre chère Judith soit capable d'admettre que ce canard dont j'ignorais jusqu'à l'existence est finalement moins nigaud qu'Elle, moins obtus, moins partisan, c'est une grande satisfaction : trop d'hommes prennent les femmes pour des dindes (ils ont bien tort le plus souvent – il y a quand même quelques gallinacés – mais pas sur ce forum, c'est une réserve ici !), ce sont des machos ce qui est très ridicule… Mais trop de femme, suivant les préceptes des journaux féminins, prennent les hommes pour des porcs et des imbéciles, voire pire. Ce qui est stupide à l'évidence : chez les hommes on trouve quelques authentiques ordures qui méritent la prison, beaucoup de types simples et sincères, et un certain nombre de mecs de bonne qualité, évolués et respectueux de leurs compagnes !

Pour ce qui est des godes, n'étant pas un poussin de la dernière couvée, celui qui m'intéresse (et répond à un fantasme jamais réalisé) est celui qui est télécommandé… Ah ! Aller dans une soirée et soudain appuyer sur le bouton qui commande l'objet préalablement introduit dans le corps de sa compagne afin d'observer ses efforts pour dissimuler la jouissance qui monte peu à peu et la submerge finalement sans qu'elle puisse faire autre chose que se mordre les lèvres…

La mâlitude solitaire… 80% des séparations étant décidées et exécutées par les femmes, nous subissons un peu, là, Judith. Même si nous ne pouvons pas exclure l’hypothèse que parfois nous aurions un peu merdé, poussant nos compagnes qui ne le souhaitaient pas forcément à nous jeter par-dessus bord !

Revenant à ce journal très amusant la science du pied étalée par ces zozos me fait mourir (voir plus haut) de rire, spécialement l’orgasme en provenance du genou… Là, il faut trouver une minette chaude comme la braise, à mon avis ! Le léger grattage de la partie interne supérieure du vagin, style je gratte les tickets truqués de la Française des jeux, ça me plaît assez aussi, même et surtout si je n’y crois pas une seconde…

La stimulation des mamelons est indispensable (comment aimer une femme d’ailleurs si on n’aime pas ses seins ?) Tromper n’est pas jouer : investissez son anus sans vous dissimuler, doucement, tendrement, sans jamais faire mal bien entendu, pour le simple bonheur de sentir le corps de votre amante vivre dans ses replis les plus secrets, pour mesurer sa jouissance un peu plus tard dans les inévitables contractions qui seront le sismographe de son plaisir…

Bon ! D’accord, tout ça on le savait, ils ont d’autres “recettes” pour le numéro suivant ? Le confit de canard pommes sarladaises, pourquoi pas, mais on n’est plus tout à fait dans le même champ sémantique (celui-là même que cultivent volontiers les enseignants…)

Les gros biscotos épilés et huilés c’est sympa, mais à peine 5% des femmes y sont sensibles… En fait c’est plutôt un fantasme masculin. Une consolation pour ceux qui n’ont ni cerveau ni argent, choses que les femmes recherchent, à juste titre, beaucoup plus activement (pas si sottes les souris : le muscle bidon ne dure pas longtemps, contrairement aux deux autres attributs !)

Le mec huilé est surtout “Cet obscur objet du désir” selon Luis Buñuel (au hasard) et il ne joue aucun rôle dans la vraie vie, au-delà des podiums désertés des championnats de musculation…

Je crois que je vais en rester à mes lectures habituelles : la vraie littérature (je fais court on pourrait y passer des jours), le Canard enchaîné, Siné Hebdo, Marianne, L’Obs, Libé… Et @si, mon favori !

***
Hahaha bonne chronique pour commencer l'après-midi ! Me suis bien marré. Merci m'dame Bernard :))
Je viens de trouver cette annonce sur un forum:

"Jeune mariée recherche suite à problème cardiaque de son mari, sex toys divers et variés pour rompre la monotonie annoncée. CB@firstlady.fr"

Un futur sujet de préocupation de la cour des comptes, à moins que le budget fruits&légumes n'augmente encore !

Travailler plu pour mourir plus jeune!
Heureusment que les bodyguards et hélico de la République étaient là! Remarquez faire un footing à 13h30 en plein été, dans la région parisienne, pour respirer à pleins poumons l'ozone ambiant, faut être un peu barjot. C'est sûr y a plus de monde pour le voir courir à cette heure là qu'à la fraîche à 8h du mat, heure légale du Vrai sportif. Tu périeras par où tu pêcheras, le plan com' ou le cocufiage dans ce cas là.
On va essayer d'être plus sérieux tout à l'heure

Vous pouvez aller sur le forum : il est opérationnel, hi ! hi !

***
Hors sujet:
nicolas Sarkozy, manifestement pas en pleine santé, vient de faire un malaise en faisant du sport et est actuellement au Val de Grâce.
Encore ce sujet récurrent de la performance sexuelle. "extension du domaine de la manipulation mentale", dictature du caoching pour n'importe quel domaine de la vie quotidienne, couple sexualité, bricolage...

Dans son ouvrage Extension du domaine de la manipulation, l'écrivain Michela Manzano explique bien ce phénomène.
Exemple : vous n'arrivez pas à faire jouir votre femme pauvre nul vous ne savez pas vous y prendre : il suffit de lui pétrir le béton, de lui mettre un choix dans la date alors sa maie rouillera et vous nettoierez le derme des sprats..."*

Le rapport à l'autre est mis au second plan, c'est triste... Tous les étés c'est pareil "Sexe les secrets pour les rendre folles, qu'est ce qu'il faut faire pour exciter votre partenaire."



*contrepétries ça vous fera les pieds...
Disons qu'il ne faut pas oublier que ce magazine répond à une demande, celle de tous ces hommes qui s'imaginent que toute femme est une autre sorte d'humain, nettement différente d'eux-mêmes, et que puisque ces différences les dépassent, ils ne veulent ni comprendre ni prendre le temps, il est plus rapide (et plus discret) de se procurer ce type de presse, sorte de guide éphémère qui sera toujours mieux le mois d'après (performance, hein hein?). Une presse pas si mal faite pour autant, comme le dit Judith (à moins que tout l'article ne fut cynique), mais qui ne sert à mon sens pas à se rapprocher les uns des autres, puisqu'aucun "guide" ne permet de devenir tolérant, respectueux et patient (et surtout de s'éloigner du machisme façon années 50 - et tout le bordel d'avant). Il faut le vouloir, on n'a pas à lire comment le faire, il s'agit d'y arriver soi-même, par son propre chemin. Il n'existe pas de méthode toute faite puisque chaque femme sera toujours différente sur tellement de points...

S'il y a une demande vis-à-vis de ce type de presse pour toutes les raisons qu'on sait, il y en a une raison peu courante, au risque de choquer quelques-unes d'entre vous: ce sont ces femmes (heureusement rares, mais hélas parfois trop marquantes - si ce qui suit n'est pas nécessairement mon avis personnel, je vous invite à vérifier autour de vous... en approfondissant dès les premiers signes d'embarras de l'interlocuteur..) qui se jouent habilement de cet état d'objet pour pouvoir ensuite mieux le reprocher. Bien sûr, pas une généralité, on le sait aussi. Pourquoi tant d'hommes et femmes n'arrivent pas à se comprendre simplement du fait de leur différence de sexe? Pourquoi tant de peurs de ce qui est différent, pourquoi rester dans ces carcans, fussent-il de l'éducation, de la culture, des habitudes, si l'on tient tellement à ce que l'amour de l'autre (pour ce qu'il ou elle EST, et non parce que l'on a besoin d'un objet -ou sujet- pour vivre à nos côtés) gagne du terrain sur les abîmes de la solitude ? Pourquoi tant d'hommes et de femmes restent seulement et uniquement dans leur rôle (lui-même codé depuis bien avant leurs naissances respectives), n'en sortant que dans l'intimité ou lorsque c'est arrangeant, et encore il faut creuser parfois, pour trouver des exemples...

J'ai pu nettement constater que l'homme était davantage responsable de ce véritable terrorisme sexuel (le tourisme est bien peu, à côté, puisque c'est le premier qui fit naître le second et en reste le maître à penser), forcément d'ailleurs. Mais le cas "Elle" ainsi que quelques périphéries ne sont guère des références permettant d'inverser la tendance, comme le précédent article de Judith l'exposait. On se croirait souvent des siècles en arrière, avec quelques outils en plus... Et je ne parle pas de "joysticks" tels évoqués plus haut, mais de divers outils de propagande sexuelle laissant penser à "l'opinion" que tout va bien dans la meilleure des ondes du plaisir..

Si c'était le cas, cet article aurait-il autant séduit les commentatrices et commentateurs...

(attention à ne pas confondre ouverture théorique et concrète, au passage... sourire.)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

J'ai aussi eu l'impression qu'on comparait l'incomparable. Est-ce qu'une comparaison avec biba, 20ans, jeune et jolie, etc ne serait pas plus appropriée? Il me semble qu'on s'adresse là à une catégorie de population à peu près du même âge que les lecteurs de men's health, qu'il y a beaucoup d'articles sur " l'homme " cet autre, et sur l'interaction sexuelle avec ledit autre (bien l'impression que les conseils féminins pour donner du plaisir à un homme sont aussi peu judicieux q ceux donnés dans son pendant masculin).
Ha quelle chouette kro!
Bon, j'arrive après la bataille (ciel bleu, scies gales, eau très bonne, tout ça) et bien des choses ont été dites auxquelles je souscris,
ex:
- un homme lambda informé correctement (heu scientifiquement) censé détenir les clefs du corps de 'la' femme (grmllll 'la' femme, minerve par toutatis..) que celle-ci (si l'on s'en tient à ce qu'on lit là) ignore, d'ailleurs, ou n'est pas fichue de dire à son compagnon de jeu (non plus à droite, chéri, là plus doux, non plus haut..) parce que si d'aventure cette femelle se mettait à dire je ne jouis pas jérôme, fais qqchose, ce serait la débandade. (pardon à tous les jérôme de la galaxie, c'est une phrase pêchée chez B.Groult), donc c'est une femme sans parole;
- ce même homme est censé avoir une quéquette ad hoc (spéciale dédicace à Djac), et pas de pbme de mécanique aléatoire (où ça?) et donc être performant (et la tendresses, bordel?);
- il peut se fringuer comme bon lui semble, certes, mais tout de même, doit éviter le gras du bide (pas de chantilly sur les plaquettes de chocolat), en même temps, à part des conseils pour les muscles et le tofu, on n'infère pas de sa silhouette fera de lui un looser de la couette;
- pas d'injonction paradoxale (c'est relativement univoque, 'sois correct et performant mon pote', même si ca utilise divers codes, dont gay- comme quoi les options des minorités travaillent au corps celles de la majorité- cf un fil parallèle sous cul.. turel);
- 'la' femme comme sujet, je veux bien comprendre ce que dit Judith (le sujet de désir, tout ça tout ça) mais vu que dans tout le discours du magmek présenté, elle est l'Autre et observée avec des zoeilz d'entomologiste, j'ai comme un doute; elle doit donc jouir 'pour' le zhom et être 'rendue folle' (arf, animalité de la fâm, zinstincts et tout ça);
- bon j'ai plus tout en tête (faudrait lire le forum et la kro en même temps qu'on répond dites donc, quel taf) , mais vous voyez l'idée.

Et en liminairee: sur les fils où il s'agit des femmes (leurs vies, leurs fringues, leurs pwalz) les comms sont très majoritairement postés par des zhoms... voyons donc si sur ce fil dédié aux pompes, abdos et œuvres des zhoms, les 600 comms (mais ira t-on jusque là?) seront postés par des fâms?

Et donc les pwalz des zhoms?
:-)
en céramique incassable, sans phtalates (???) ni piles, ce godemiché fera le bonheur des amoureux de la nature

Juste pour information les phtalates sont des molécules utilisées dans l’industrie du plastique, et que l’ont retrouve à peu près partout mais surtout dans les plastiques « mous » type Tupperware, ou godes. On les suspecte de perturber l’équilibre hormonal, d’être cancérigènes, tout ca… et on commence à s’apercevoir qu’ils s’accumulent de façon inquiétante dans le corps humain et l’environnement. D’où le gode « bio » sans phtalates. Les molécules sont d’autant plus facilement libérées que le plastique est chauffe donc je ne sais pas si un gode est vraiment un objet a risque, quoique avec les frottements on ne sait jamais…
D’ailleurs, au passage, je recommande à tout le monde de retrouver les bons vieux biberons en verre pour les bébés et d’éviter de réchauffer son déjeuner au micro-ondes directement dans son Tupperware.
...m'enfin Judith,
il y a des lopettes avec des "corps conformes"!

svp:partez pas ...
"....un sacré coup de boutoir dans le culte " rien que pour ça, je vous remercie Edith, j'ai explosé de rire
Ayant eu le plaisir de vous entendre lire lors de vos emissions, j'ai essayé de me remémorer, c'est toujours difficile, le son de votre voix pour y mettre ce mot" boutoir" en bouche....
Hé ! Sleepless, c'est la gloire !

Pas encore lu la chronique, c'est le meilleur moment : celui où on monte l'escalier...

À tout à l'heure donc...

***
Tout à fait d'accord avec Djac.

En fait je retourne la question depuis une bonne heure, et j'en arrive toujours au même point : si les codes esthétiques masculins sont multiples (je ne cherche pas à le nier, l'homme est aujourd'hui viril, métrosexuel, voire übersexuel, n'est-ce pas), la logique de performance que l'on retrouve dans la presse masculine traditionnelle (Playboy, FHM, Maximal) est présente à tous les coins de page.

L'homme y semble envisager le plaisir féminin à l'aune du sien même, faisant de l'orgasme la conclusion nécessaire de tout acte sexuel. Mmm. Bien sûr. Quand on sait qu'une bonne partie des femmes cherche encore l'orgasme 'vaginal" comme le roi Arthur court après le Graal, ça fait rigoler. Bref, performance dans la capacité à conduire une partenaire à l'orgasme, comme si la chose ne dépendait que de lui (c'est pas sexiste ça ? Les femmes sont quoi ? Des étoiles de mer ? Non, elles demeurent des objets); performance quant au but de l'acte lui-même, qui ne semble avoir de sens que s'il se conclu par la jouissance. Triste. Et l'échange dans tout ça ?

Mais d'autres choses me troublent : que pense l'homme qui lit l'article, en reproduit les conseils, et dont la femme ne jouit toujours pas ? Se dit-il qu'il s'y est mal pris, qu'il n'est pas un vrai homme, parce que sa virilité ne suffit pas à donner ce qu'il comprend comme la seule et unique modalité du plaisir ? Se dit-il que sa femme a un problème, genre frigidité ? Sur qui pèse la faute ? Qu'y a-t-il de réel là dedans ? Négation de la possibilité même de se percevoir comme un homme qui écoute (le petit laïus sur le "assurez vous qu'elle soit d'accord me semble bien insuffisant, surtout qu'on parle de mettre des doigts dans l'anus, ce qui révulse plein de gens), refus de considérer la femme comme un être agissant, qui peut se conduire, avec l'aide de son partenaire, à l'orgasme.

Le plaisir féminin est réduit à un ensemble de geste mécaniques, qui conduisent pour sûr à la jouissance, s'ils sont correctement exécutés. J'ai l'impression d'entendre mon père m'expliquer qu'il faut que j'huile les gonds de mes portes, sinon, tu comprends, ça glisse pas bien.

Rationalité oui, illusoire surtout. Une rationalité triomphante, qui disqualifie ce qui marche vraiment, à savoir écouter, prendre son temps, dialoguer, sentir, ressentir. Mmm. Trop féminin peut-être ? On évacue enfin toutes les nuances du plaisir, et le fait que jouir est surtout une affaire de cerveau, que l'énergie qu'on met dans le sexe dépend de ce qui se passe dans la tête, que disponibilité, confiance en soi et décontraction ne s'obtiennent pas en tapant sur des boutons.

Les femmes ne sont pas des joysticks, bordel.

Je me demande donc si l'article se préoccupe du plaisir féminin, ou de la satisfaction de l'ego masculin à travers l'affirmation de sa virilité (à l'inverse le type qui fait pas jouir n'est pas un homme hein, que ce soit bien clair). Il me semble que chaque sexe reste, in fine, enfermé dans les codes traditionnels qui pourrissent les rapports hommes/femmes et rendent impossible ce putain de dialogue, condition, j'en suis sûre, de l'orgasme féminin. Non ? Siii !
Salut Danette,

Tu/vous connait/ssez la réponse à tes/vos questions :)

Le culte de la performance me semble être le même dans Men's Seltz (la sexualité qui pétille), que dans Elle.
( Sleepless : tu veux me piquer mon pseudo ? :-) Vas-y allegrement : c'est du copyleft ! )
Boah, hé, arrête, c'est juste que, après tout ce vouvoiement somme toute très agréable (si, si, je trouve, pour un forum, c'est pas mal), j'ai du mal à passer direct au "tu".
C'est cron, nron ?
"assurez-vous qu'elle soit d'accord", dans le contexte, ça fait un peu "assurez-vous que votre ordinateur ait bien la carte ATI-RAdeon XC12599-FG cadencée à 2,66 Mhz"...
là tu viens de me faire éclater de rire :-)
C'est exactement ça.
En fait, j'ai l'impression que ce type de magazine récupère un combat féministe (les femmes ont le droit à une sexualité épanouie et à la jouissance, elles aussi !) pour en faire un "combat" masculiniste...

C'est peut-être là la mince différence entre Men's Health et Elle : Elle maquille (c'est le cas de le dire ) son sexisme autoritaire par du féminisme de bon aloi, à peine ressuscité dans l'éditorial, tandis que Men's Health détourne une ambition féministe réelle de son objet principal : la libération de la femme par la femme, et la réduit à une quête purement utilitariste, qui passerait forcément par l'homme. A ce petit jeu, il me semble que Men's Health est le moins malhonnête des deux : il n'invoque pas une noble cause féministe pour se dédouaner de ses enseignements "scientifiquement prouvés", mais assume clairement son intérêt (physique, narcissique) dans la recherche de la jouissance absolue...

A part ça, les enfants, c'est scientifiquement prouvé (par Michel Cymès du Magazine de la Santé) : le cerveau est le principal organe sexuel de notre corps !

le cerveau est le principal organe sexuel de notre corps !

Et il apparait en effet en couverture avec le titre : « boostez votre cerveau ».
Je m’interroge, par contre, sur l’article « les meilleurs sandwichs du monde ».
Ce sont peut-être des sandwiches au saumon fumé : il paraît que les Omégas 3 sont bons pour le cerveau :p
Citation : Les femmes ne sont pas des joysticks, bordel.

Non, ce sont les hommes qui [s]ont[/s] sont des joysticks...
La femme n'est qu'un [s]faire[/s] fer valoir... (bonus track pour septieme ciel) !

Stan 1000g
Message 3/5max du 23/07/09.

@ Djac, DanetteOchoc et Julien D.

Parler de la femme, c'est déjà faire des femmes des objets, un genre, monolithique, unifié. Le problème n'est donc pas là. C'est le langage qui est de fait dépersonnalisant. Passons outre cette réduction linguistique difficile à contourner lorsqu'on ne parle pas de Monique, celle-ci ou de Jacqueline, celle-là précisément à Jean-Pierre, celui-ci, ou Pierre, celui-là.

De plus, lorsque vous dites DanetteOchoc

"Le plaisir féminin est réduit à un ensemble de geste mécaniques, qui conduisent pour sûr à la jouissance, s'ils sont correctement exécutés"

ce n'est pas vrai, c'est le plaisir féminin en ce que l'homme peut y participer, autrement dit, ici, il se chosifie autant que la femme. Ce sont les deux qui sont objectivés. Normal, dès qu'on ne personnalise pas, on objective, la langue est ainsi.

Pour ce qui est du dialogue que vous mentionnez, l'écoute, je n'ai rien contre, seulement, c'est encore plus difficile à manipuler qu'un bouton, autrement dit, une fois l'injonction faites d'écouter et de parler, le silence peut se faire, car, il y a encore moins de phrases toutes faites que de gestes automatiques. Donc, le conseil est aussitôt lettre morte. Dialoguer sans information, sans savoir ou avec des informations ou savoir biaisé pour baisé, ce n'est pas la panacée. S'en remettre au dialogue, c'est presque s'en remettre au hasard, et qui vivra verra, bonjour le soutien intergénérationnel.

Il y a derrière votre remarque comme un parfum de secret, d'intime (comme chez Julien) qui doit coller à l'acte sexuel, reste de la doxa religieuse (?) :P, c'est votre droit, mais c'est déjà en contradiction avec ce qu'est un magazine, sortir de l'intime.

Quant au culte de la performance, valable dans tous les magazines (y compris "Guitare magazine" et "Cuisine au four" j'imagine, quoi, ils n'existent pas ?), qu'il ait envahi la sphère privée, c'est un fait, mais nullement un fait sexiste, puisqu'il s'applique aux deux sexes aussi impérieusement.

yG
Il y a derrière votre remarque comme un parfum de secret, d'intime (comme chez Julien) qui doit coller à l'acte sexuel, reste de la doxa religieuse (?)

Non, non, rien à foutre des religieux. Par contre si on parle de l'intime, je suis d'accord. Je crois qu'il y a de l'incommunicable au cœur de la relation amoureuse, des choses qui ne peuvent pas être explicitées sous peine de tuer l'instant.
Je ne rejoints pas Danette sur la communication dans le couple. Enfin pas au sens d'une communication explicite du genre : "tu sais, chéri, j'aime bien si tu fais ça ou ça."

Ça me rappelle un livre de Paul Watzlawick et les théories de l'école de Palo Alto. Il citait en exemple le cas de la femme attristée parce que son homme ne lui achète jamais de fleurs. Alors, elle lui dit :"tu pourrais parfois m'acheter des fleurs.".
Et l'homme s'exécute.
La femme lui répond alors : "Ça ne vaut plus rien parce que ça n'est pas spontané."
Situation impossible et bon exemple de "double bind" : si je ne le fais pas j'ai tout faux mais si je le fais aussi car la spontanéité qui est gage d'amour est perdue."
Problème sans solution.

C'est ce genre de travers que je vois dans le fait de décomposer les choses, de suivre une recette.
Alors que seule compte la pratique et une attitude de disponibilité vis-à-vis de l'instant.
De la théorie, il ne faut pas discuter car c'est déjà faire autre chose que de discuter théorie.
Et cet autre chose, ce n'est pas un faire.
La mécanisation, la théorisation détruit la grâce.
D'ailleurs, une femme qui se sait séduisante et le dit, l'est tout de suite moins et le maquillage qui se voit n'embellit pas, il farde.

Bref, pas simple.
Le "dialogue" dont je parle, n'est pas réductible à l'explication de texte, même si la discussion peut parfois permettre de dépasser certaines incompréhensions mutuelles.

Je parle de dialogue au sens où les mains, les bouches et les corps doivent dialoguer. La communication silencieuse fonctionne, il suffit d'écouter le corps de l'autre (respirations, ondulations, agacements aussi).
Il est possible de "sentir" ce qui plaît (ou ne plaît pas) à l'autre.
Si la chose est impossible, alors une parlote ne me semble pas inutile.

Mais ça ne marche pas avec tout le monde.
Alors on est d'accord !

:D
Hey, Danette et Julien, ne faites pas trop les effarouchés quand même - à déplorer qu'il y ait encore de la codification de genre dans la presse "genrée" : je vous rappelle que le principe même de cette presse, l'une adressée aux femmes, l'autre aux hommes, est l'hypothèse d'une genrification naturelle, inéluctable, indépassable. Cette presse, vous ne la consommez pas, je ne la consomme pas, précisément parce que nous ne croyons pas à cette hypothèse. Nous lisons plutôt Libé, le Monde, Télérama ou les Inrocks qui ont l'avantage de s'adresser au sujet en nous, indépendamment du sexe, et évidemment du "genre". Mon papier n'était pas un éloge inconditionnel de MSH, mais disons, son éloge comparatif : dans le genre presse de genre, c'est un chouïa plus souple et plus subtil que Elle. Imagine-t-on dans Elle des conseils pour acheter un harnais à gode, afin de garder les mains libres tandis qu'on pénètre son partenaire masculin???
Effarouchée ? Noooon. Euh, surprise, un poil.

J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un éloge comparatif...
MSH donne différentes images de la masculinité, et parle de la sexualité d'une manière particulièrement décomplexée (impensable dans Elle, qui se contente de l'injonction à jouir). Comparativement, donc, MSH étiquette moins. Il semble se soucier du plaisir des femmes (discours auquel je ne suis pas insensible).

C'est la manière de percevoir la sexualité féminine qui me perturbe, en soi. Au-delà donc de la pertinence du discours comparatif auquel vous vous êtes livrée (c'est français ça ?) je n'ai pas pu m'empêcher d'exprimer ma surprise : en soi, l'article finit par enfermer femmes et hommes dans leurs rôles performatifs habituels, voilààà. pardon :-)
Bonjour judith

Quelle est la possibilité que ce magazine, comme quelques autres, soit en fait plus destiné à un lectorat gay qu'hétéro ?
La vision la femme sous l'angle d'un objet à faire réagir par des techniques pseudo-scientifiques (comme un sujet d'étude sur ce qui est étranger à l'examinateur) n'en serait-il pas une conséquence possible ?
Sleepless, je sais z'me mêle de ce qui ne me regarde pas mais la ligne éditoriale de MSH c'est "art de vivre au masculin".
On y trouve donc des hommes sensibles à la beauté du corps certes, mais dans un objectif de bien-être : santé, diététique, écologie (les phtalates !), cuisine saine. Des pages de conseils sur la meilleure manière de se faire des abdos oui, mais pas sans une réflexion globale sur le bien être de l'homme moderne, bien dans son corps bien dans sa tête, bien dans son environnement.

C'est moins "burné" que FHM, tendance métrosexuel quoi. C'est le témoin d'un changement dans la manière dont on perçoit les performances de genre masculin, ce qui indirectement modifie la perception que les magazines masculins ont des femmes, en général.

Le magazine, qui était nettement plus classique (bagnoles/pétasses) avant sa disparition en janvier 2006, a donc changé avec son temps, pour répondre aux interrogations de l'homme urbain, branché mais pas trop, dans sa nouvelle version dispo depuis septembre 2008 (c'est pas GQ quand même hein - moins culturel).
Sleepless, je sais z'me mêle de ce qui ne me regarde pas

Pas du tout, je te lis avec plaisir.
Le but des forum est quand même d'avoir l'avis de tout le monde.
Mes seuls contacts avec cette presse masculine remonte à 2000-2001 quand je bossais en kiosque, et j'ai dû lire un ou deux exemplaires de chaque titre, pas plus ; les choses ont évolué, tant mieux, mais je n'en sais rien, n'étant pas lecteur.

Donc d'après toi, mon questionnement est totalement hors-sujet ?
(pas de malice dans mes questions...)
se demander si MSH s'adresse aux lecteurs gays est pas hors sujet du tout !

Le métrosexuel auquel il s'adresse est sociologiquement le pendant hétérosexuel du gay (du gay auquel s'adresse Têtu en tous cas) : éduqué, écolo, qui prend soin de lui et pas qu'en faisant des abdos (cuisine diététique, rejet des composants chimiques présents dans son environnement), qui réfléchit à son bien-être et n'est pas dégoûté par la culture (qui implique une certaine sensibilité / d'un registre différent de la sensibilité qui pousse les mâles à tuner leur bagnole par exemple).

En revanche je me demande si on peut prolonger le questionnement au delà de la ressemblance entre les goûts et centres d'intérêt métrosexuel/gay à la manière d'envisager les femmes. D'ailleurs, je n'ai pas la moindre idée dont les gays nous perçoivent. Y a-t-il une différence ? J'en doute, en fait.

Faudrait creuser.
Il y a une question à creuser effectivement.
Par exemple, pourquoi la figure sociale du métrosexuel/gay est-elle si valorisée aujourd'hui ?

Mais dire métrosexuel ou gay n'est pas suffisant, car ce qui est valorisé dans "lémédias", ce n'est pas l'image de l'homosexuel pantouflard, en couple depuis 20 ans, fonctionnaire à la sécu, et qui occupe tous ses loisirs à relire Proust inlassablement. Celui-là, tout le monde s'en fout.

Non ce qui est montré en exemple, c'est le Gay de la Gay-Pride, celui qui réunit tous les poncifs de la cage aux folles : frivolité, versatilité, caractère infantile, hystérie consumériste et festive, etc.

Derrière cette figure, défendue par tous les bien-pensants de gauche,
n'est-ce pas la figure du consommateur idéal que l'on voit se dessiner ?
Celui dont on peut modeler le désir en fonction des tendances et des campagnes marketing, celui qui est comme un papillon dans la lumière ?

Et à ce jeu là, il semble bien plus rentable pour les firmes cosmétiques de dire aux hommes : devenez désirables grâce à nos produits.

La "féminisation de la société" serait-elle une manière de vendre ?

Attention grosse provoc :

Zemmour aurait-il un peu raison ?

J'ouvre le parapluie à tomates

:P
Non ce qui est montré en exemple, c'est le Gay de la Gay-Pride, celui qui réunit tous les poncifs de la cage aux folles : frivolité, versatilité, caractère infantile, hystérie consumériste et festive, etc.

Derrière cette figure, défendue par tous les bien-pensants de gauche,
n'est-ce pas la figure du consommateur idéal que l'on voit se dessiner ?
Celui dont on peut modeler le désir en fonction des tendances et des campagnes marketing, celui qui est comme un papillon dans la lumière ?

De quoi, Kezako, vous voulez dire quoi là??

C'est du cataloguage de grand cru que vous nous faites! Et si au moins il y avait une once de vérité! Vous regardez les gays avec des yeux de curiosité sans trop comprendre, que eux se sont libérés de tous les préjugés de la société, ce que vous nommez "frivolité, versatilité, caractère infantile, hystérie consumériste et festive"--> des formes de libertés incompréhensibles pour le commun des mortels.
Vous croyez que Steevy Boulay est libre ?

Au delà de l'orientation sexuelle, dont je me fous éperdument, ne voyez-vous pas que les médias ont une fâcheuse tendance à enfermer les homosexuels, particulièrement masculin, dans un stéréotype précis ?
Pourquoi la très grande diversité des individus n'est pas montrée, au delà de leurs choix sexuels ?

Je ne pense pas à Yves Saint Laurent mais plutôt à Brüno...

Vous voyez ce que je veux dire où je vais passer pour un gros réac,

ce qui est une façon de ne pas débattre du stéréotypage des individus ?

Et qui fabrique les généralités, en fait ?
je ne connais pas la vie de Steevy Boulay, désolé.
Ce ne sont pas les médias qui vous ont forcé à classer la communauté selon les critères que vous avez donné? vous etiez libre du choix de vos mots. Mais si vous voulez expliquer ce que vous vouliez dire quite à passer pour un gros réac, que vous êtes peut être, nous verrons, allez y. Si quelqu'un avait écrit quatre adjectifs aussi définitifs sur les femmes dans les forums, il se serait fait assassiné. Il y a dans la communauté des comportements différents qui n'ont sans doute que peu de rapport entre eux parfois, et encore moins avec ceux que vous évoquez.
Je n'ai aucun problème pour verbaliser la même chose vis-à-vis des femmes et le politiquement correct m'indiffère.
De plus votre comparaison est très bien choisie.

Oui, il y a une survalorisation, une quasi apologie médiatique de la femme futile, frivole et pour tout dire décérébrée.
Celles pour qui la manucure ratée ou la coupe de cheveu saccagée peuvent devenir "un drame".
Celle qui devient hystérique à l'approche des soldes et qui coure dans les magazins comme un cochon va à l'auge.
Je n'ai pas besoin de vous citer toutes les séries débiles qui véhiculent ce modèle crétinisant, elles sont omniprésentes.
Sans compter les publicités.

Bref, ce que je dis n'a rien à voir avec la sexualité, cela est en rapport avec la crétinisation organisée des individus, près à se rouler dans la merde pour avoir un i-phone ou je ne sais quel gadget "à la mode".

C'est cela le conformisme moderne être frivole, versatile, infantilisé et être au dernier degré un hystérique de la consommation et de la fête préformatée par d'autre.

Rien à foutre que ça ne plaise pas de le dire. Et votre critique passe à côté de mon propos.
Le tour de force médiatique, c'est d'avoir amalgamer une "communauté" avec des comportements sociaux bien précis, de sorte que la critique du caractère versatile ou infantile passe aussitôt pour une attaque contre la sexualité ou la religion des gens.

Les Séguéla's & co ont bien réussi leur coup.

Et je suppose que critiquer la gay-pride, c'est devenir immédiatement homophobe ? Non ?

Et je suppose que critiquer la gay-pride, c'est devenir immédiatement homophobe ? Non ?

Vous ne croyez pas si bien dire. On avait déjà fait le coup à Siné au moment de son mauvais procès. On avait ressorti cette phrase, à propos de laquelle Fanny, sur un autre forum, a dit ce qu'il fallait en dire :
"Loin d’être un empêcheur d’enculer en rond, je dois avouer que les gousses et les fiottes qui clament à tue-tête leur fierté d’en être me hérissent un peu les poils du cul..."
Je conçois bien que la liberté pour vous, c'est de vagabonder dans la nature, en short , claquettes et bob Pastis parce que celui ci on aura pas eut l'obligation de l'acheter, et d'avoir à vos côtés une femme dont vous êtes certain qu'aucun autre homme ne la regardera, tout en organisant votre vie sociale nécessaire autour de la cabine France Telecom la plus proche, mais voyez vous, cette liberté là, je vous la laisse. L'humanité évolue rapidement, et je doute qu'aucun sociologue ou philosophe n'ait assez de recul pour déterminer ce qu'est la liberté actuelle. Dénier celle des autres c'est s'enfermer dans une autre. Enfermer les autres dans un système de référencement, décrit par les médias, que vous êtes libre d'appliquer ou pas, mais qu'en l'ocurence vous appliquez pour mieux le dénoncer, n'est en tout cas pas synonyme ou symbole du respect de la liberté d'autrui. Or votre liberté s'arrête où commence celle des autres, celle de ne pas être catalogué d'office avec des comportements systématiques d'après son orientation sexuelle.
Je conçois bien que la liberté pour vous, c'est de vagabonder dans la nature, en short , claquettes et bob Pastis parce que celui ci on aura pas eut l'obligation de l'acheter, et d'avoir à vos côtés une femme dont vous êtes certain qu'aucun autre homme ne la regardera, tout en organisant votre vie sociale nécessaire autour de la cabine France Telecom la plus proche, mais voyez vous, cette liberté là, je vous la laisse.

Vous passez complètement à côté du propos, parce que vous êtes un binaire.

Vous n'envisagez que deux options :

D'un côté vos jouets en plastique et la vie de playmobil qui va avec, de l'autre la ringardise et la bêtise façon "Dupont Lajoie".

Mais peut-être est-ce un aveu de votre part ? L'aveu d'une absence ? Ou d'une absence d'imagination ?

Soudain, je vous imagine aussi dans votre vie et immédiatement je regrette ce que je viens de vous écrire.

Ne m'en veuillez pas Peerline, je ne le ferai plus,

Je ne vous veux aucun mal,

Bien à vous.
Vous n'envisagez que deux options : Vous niez une thèse, je vous soumets l'antithèse, c'est certes binaire, mais je ne vois pas comment vous comprendre autrement.
celle [la liberté] de ne pas être catalogué d'office avec des comportements systématiques d'après son orientation sexuelle.

Mais justement, Julien ne dit pas autre chose. Sa critique, me semble-t-il, ne portait pas sur les comportements individuels des uns et des autres, mais sur la tendance des différents médias à enfermer les individus dans des comportements stéréotypés, de préférence consuméristes, réduisant ainsi la liberté à la liberté d'être ce que l'on attend de nous, de ressembler à ce que l'on est supposé être.
C'est bien ça, rien à ajouter.

:-)
Oui bon d'accord, j'ai bien mal lu votre premier message. Il était tard, j'étais jeune...

Vous croyez que Steevy Boulay est libre ?

Au delà de l'orientation sexuelle, dont je me fous éperdument, ne voyez-vous pas que les médias ont une fâcheuse tendance à enfermer les homosexuels, particulièrement masculin, dans un stéréotype précis ?
Pourquoi la très grande diversité des individus n'est pas montrée, au delà de leurs choix sexuels ?

Je ne pense pas à Yves Saint Laurent mais plutôt à Brüno...

Vous voyez ce que je veux dire où je vais passer pour un gros réac,

ce qui est une façon de ne pas débattre du stéréotypage des individus ?

Et qui fabrique les généralités, en fait ?

Vous avez raison, mais il n'y a pas que les médias pour emprisonner dans un certain rôle. Je suis peut-être un peu hors sujet, mais c'est dans la continuité du premier article de Judith qui était "au poil !" (celui-ci est aux petits oignons, poli à ...)
Il semble que la question de la pilosité, ou plutôt de l'élimination de la pilosité en certains endroits du corps, fait partie de ce qui est imposé et qu'elle est une question récurrente. Exemple ici, dans ce très bon blog du Monolecte.
Pour le ciblage du magazine, je doute fort qu'il vise les gays : d'abord parce que la presse ciblée gay est déjà très bien représentée. Ensuite parce que dans la prose de MSH, la sexualité n'est évoquée qu'avec "elle". Pour l'explicite en tout cas, nous sommes dans la culture hétéro. Après, chacun lit bien ce qu'il veut. Par exemple, moi qui suis fille, je me suis beaucoup plus amusée avec MSH qu'avec Elle.
je ne crois pas qu'il vise les gays, en revanche, il emprunte les mêmes codes (mais pas tous : je ne crois pas qu'on parle de maquillage pour homme dans MSH par exemple. Le souci esthétique n'est pas le même).

En un sens, il reflète une évolution du masculin.
Reste quand même le point commun principal dans ce genre de presse : marchandiser au maximum! Les injonctions sont peut-être plus subtiles pour MH (le public visé est peut-être moins bien domestiqué?), mais le mot d'ordre reste "POUR EXISTER, SOYEZ CONFORME, ACHETEZ!"
Suis d'accord avec vous.
'Tention : quand on lit Télérama, les Inrocks ou les pages culture de Libé, on vire très vite consommateur aussi : de bouquins de places de cinéma de places de théâtre de disques de DVD. C'est une autre forme de "consumérisme", mais la presse culturelle (non genrée) alimente quand même aussi la grande machine.
Cette presse, vous ne la consommez pas, je ne la consomme pas, précisément parce que nous ne croyons pas à cette hypothèse.

Exact, et même les yeux ne s'y attardent pas lorsque nous passons par hasard devant les devantures des librairies, parce que, d'un simple coup d'oeil, nous avons décodé ces images soi-disant attirantes ;-)

N'empêche, vous êtes grillée maintenant pour votre kiosquier ;)
Si on va dans la critique du genre, combien de femmes ont vraiment envie, au delà de la provocation,

d' "acheter un harnais à gode, afin de garder les mains libres tandis qu'on pénètre son partenaire masculin" ?

Pas des masses, à mon avis.
Et combien d'hommes hétéro ont envie, à votre avis, de se faire enfiler un gode dans le derrière par leur petite copine ? Même proportion, à mon avis.
Un vrai "coup de boutoir dans le culte", non ?
:)
j'aime beaucoup cette locution "un harnais à gode, afin de garder les mains libres tandis qu'on pénètre son partenaire masculin". Un harnais à gode (-: Si vous ne voulez pas avoir un regard du même genre en plus poussé que celui de votre buraliste, si un jour vous décidiez d'entrer dans un sexe shop, pour en acheter un, perso ou en cadeau, évitez quand même. La précision "afin de garder les mains libres tandis qu'on pénètre son partenaire masculin" est délicieuse. L'objet fut d'abord utilisé par les lesbiennes, et même si garder les mains libres présentent un intérêt certain, je crois davantage que c'est la répilication du mouvement qu'il induit, à priori typiquement masculin, et ses effets, qui ont fait le succès de cet objet.
Mon papier n'était pas un éloge inconditionnel de MSH, mais disons, son éloge comparatif : dans le genre presse de genre, c'est un chouïa plus souple et plus subtil que Elle.

Oui mais alors là moi je dis "mais"... Pourquoi avoir choisi ce mag là Judith ? Plutôt qu'un autre, tout aussi genre masculin mais plus proche de "ELLE". Ne me demandez(*) pas de faire une suggestion, j'en ai pas, j'suis archi nul en mag genre masculin/féminin, soit autant sinon plus encore que Judith.
J'ai relu la chronique pour vérifier l'origine de mon malaise et puis je suis allé voir les sites respectifs de Elle et de Men's Health. Et c'est bien ça : certes, on peut faire des comparaisons entre certaines rubriques (Love & Sexe/ Sexe ; Minceur/Nutrition+Diététique+Fitness+Santé) mais globalement, compare-t-on du comparable lorsqu'on met ELLE et Men's Health en vis à vis ?

Voilà, c'était juste pour montrer qu'on peut être en vacances vadrouilleuses et... faire chier le monde qui bosse avec des questions méthodologiques de la première importance ;-)

(*) ce "vous" s'adresse à la joyeuse assemblée, pas seulement à Judith.
Oh l'aut', là, qu'arrive avec ses questions méthodologiques à deux balles. Ouais, bon, la méthodo sur cette chronique est discutable. Pourquoi j'ai pris MSH, moi qui n'y connais que pouic dans le créneau ? Ben, euh, j'ai tapé dans google "magazine masculin" ; et je crois me souvenir que c'était le titre le plus fréquent, et le plus haut placé dans la page. Chuis allée sur le site internet, j'ai trouvé que c'était raccord avec la ligne de Elle (dans le sens où ce n'était pas un masculin trop spécialisé ni trop obsédé). Et donc chuis allée au kiosque, où j'ai dit "où puis-je trouver mènselsssthhssfffv ? Et là, il a souri. Le kiosquier.
Et donc chuis allée au kiosque, où j'ai dit "où puis-je trouver mènselsssthhssfffv ? Et là, il a souri. Le kiosquier.


Sans doute que tu lui a rappelé la séquence mémorable dans "Comme une image" où Bacri prend sa première leçon d'anglais avec Alvaro : "ze ?" c'est ça ? "ze !"

Ne me dis pas que tu es aussi nulle que Bacri en anglais, je ne te croirai pas!
Oups ! Oh la boulette cinéphilique ! C'est pas dans "Comme une image" c'est dans "Le goût des autres" cette leçon d'anglais ! So sorry Miss...

J'ai essayé de trouver la séquence sur Youtube, en vain d'ailleurs (*), et c'est là que j'ai compris mon erreur (plus une d'orthographe "tu a" sans s ! bon dodo, ça vaut mieux).


(*) Sleepless, please, mister Switch, help us !
En vain ? Vous mettez un "a" à vin ?

Sinon, il suffit de demander...
C'est que je ne bois pas du vin-aigre moi môssieur !

Oui bon bof chuis fatigué là je crois.


Bonne tchatche les sans-sommeil !

Ah oui merci Maître ! Dailymotion, j'ai pas essayé.
C'est une question que je me posais juste en descendant le forum, en arrivanat sur votre message.
Un autre comparatif pourrait être celui des publicités ( les articles n'ont pas le même sujet, là aussi on pourrait se demander pourquoi une disctinction si nette), entre le Figaro Magasine et le Figaro Madame du WE. La comparaison pourrait être intéressante puisqu'au moins là, la cible, le lectorat est identique, puisque pour une bonne comparaison, il faut pouvoir ajouter "toute chose étant égale par ailleurs"
La publicité pourrait égaelement nous indiquer plus précisément quelles cibles visent Elle et MH, pour juger justement au plus juste de la validité d'une telle comparaison. Savoir si les montres présentés sont plutôt des swatchs ou des Rolex, les crêmes plutôt anti âge, ou contre l'acnée.
Un conseil quand même Judith, si d'aventure, vous allez dans cette voie. Changez de quartier, mettez des lunettes de soleil, faites gaffe que personne ne vous a suivi, pour ne pas vous faire griller bêtement en achetant le Fig Mag. En tout cas au minimum, changez de buraliste, sinon il risque de ne jamais plus avoir la même opinion de vous. (-;

Judith : Nous lisons plutôt Libé, le Monde, Télérama ou les Inrocks qui ont l'avantage de s'adresser au sujet en nous, indépendamment du sexe, et évidemment du "genre".

Vous n'avez pas oublié "Le Nouvel Obs'" parmi les rebelles ?
À propos, vous savez que "Les Inrocks" vont être rachetés par le N° 2 de la banque Lazard, Mathieu Pigasse, ancien conseiller de DSK ? Il trouve que le magazine n'est pas assez rebelle à son goût.

[quote= (défense de rire, s'il vous plait)]
« Notre objectif est d’en faire un news culturel de référence, libre, indépendant et rebelle à l’ordre établi », a expliqué Mathieu Pigasse dans un communiqué.
Bonjour Judith, bonjour à tous/tes,

[quote=judith] Nous lisons plutôt Libé, le Monde, Télérama ou les Inrocks qui ont l'avantage de s'adresser au sujet en nous, indépendamment du sexe, et évidemment du "genre".

Votre remarque m'interroge, en ce sens qu'elle viendrait poser l'hypothèse que le contenu de la presse "culturelle", ou généraliste échapperaient à des considérations de genre (d'autant plus que vous en avez me semble-t-il à plusieurs reprises démontré le contraire ici - je me souviens de mémoire d'articles sur Ségolène Royal entre autres)...

Sans vouloir me "poser là" avec une assise scientifique... Pour les personnes que ça intéresse : "Certain-e-s jugeront qu'une telle étude ne fait que confirmer ce que l'on constatait déjà".

A part ça, c'est toujours un plaisir pour moi de lire vos chroniques. Merci
Yannick, vous dites :

"Parler de la femme, c'est déjà faire des femmes des objets, un genre, monolithique, unifié."

Je crois que vous vous méprenez sur le sens du mot "objet" tel qu'il est employé par Judith, par moi-même ou par Djac, ou Julien.
Lorsque nous disons que la femme devient "objet", ce n'est pas pour dire qu'elle devient "objet d'étude", sens que vous attribuez au terme (je vous recite : "C'est le langage qui est de fait dépersonnalisant"), mais "objet" au sens de "chose", "truc" ou "machin".

Il ne s'agit pas de dire que l'article ne parle pas de Jeanette ou de Monique. L'article envisage certes les femmes comme des "objets" d'étude, donc dépersonnalise, je vous suis sur ce point, mais de pointer le fait que l'article considère les femmes comme l'objet d'un désir, d'une volonté de faire jouir, sans qu'à aucun moment ne soit avancée la possibilité qu'elle même devienne agissante. Elle est un corps à manipuler pour atteindre un objectif précis : l'orgasme.

Je me demande au bénéfice de qui. M'enfin.

Vous contredisez ensuite mon affirmation, selon laquelle : "Le plaisir féminin est réduit à un ensemble de geste mécaniques, qui conduisent pour sûr à la jouissance, s'ils sont correctement exécutés". Il vous semble en effet que :

"ce n'est pas vrai, c'est le plaisir féminin en ce que l'homme peut y participer, autrement dit, ici, il se chosifie autant que la femme. Ce sont les deux qui sont objectivés. Normal, dès qu'on ne personnalise pas, on objective, la langue est ainsi."

L'homme ne participe pas au plaisir féminin. Il est, dans l'article, présenté comme la condition de ce plaisir. C'est lui qui fait jouir. Il en est l'initiateur et le contrôleur, le déclic, le donneur. C'est grâce à lui. A aucun moment l'article ne fait interagir hommes et femmes (sauf pour cette histoire de fesses). Rien à voir avec l'objectivation dont vous parlez.

Vous dites ensuite :

"Pour ce qui est du dialogue que vous mentionnez, l'écoute, je n'ai rien contre, seulement, c'est encore plus difficile à manipuler qu'un bouton, autrement dit, une fois l'injonction faites d'écouter et de parler, le silence peut se faire, car, il y a encore moins de phrases toutes faites que de gestes automatiques."

Je ne sais pas quelle est votre expérience sexuelle, et je n'entends rien remettre en doute ici, mais il y a un problème. Les boutons n'existent pas. l'article vend donc une recette miracle qui risque fort de conduire à un échec cuisant, parce qu'il remplace la sensibilité par la technique. Or je vous assure qu'un type peut faire tout ce qu'il faut et vous laissez de marbre.

Par ailleurs, ce n'est pas parce que le dialogue est difficile (il peut être silencieux, il suffit d'écouter le corps de l'autre hein) qu'il faut le remplacer par un manuel de mécanique. Surtout que ça ne marche pas comme ça.

Vous dites enfin : "S'en remettre au dialogue, c'est presque s'en remettre au hasard, et qui vivra verra, bonjour le soutien intergénérationnel.".

S'en remettre au hasard ? Non, pas forcément. Tâtonner, chercher, découvrir, comprendre le corps de l'autre n'est pas s'en remettre au hasard. Par ailleurs, l'incertitude est inhérente à la rencontre entre deux personnes. On ne sait jamais ce qui va plaire à l'autre. Comment il va réagir. Il me semble que c'est là le charme des relations humaines. J'dis ça j'dis rien hein.

Vous concluez : "Il y a derrière votre remarque comme un parfum de secret, d'intime (comme chez Julien) qui doit coller à l'acte sexuel, reste de la doxa religieuse.

Le secret est propre au mystère des individus. On ne lit dans le corps de personne comme dans un livre ouvert. Justement parce que les hommes ne sont pas des machines. je n'y vois aucun reste de morale chrétienne, ou de doxa religieuse, par ailleurs jetée aux orties depuis bien longtemps.

Pour terminer, si le magazine ne peut parler de l'intime, puisque l'intime est propre aux rapports interpersonnels, il pourrait tout de même rappeler que la jouissance est une affaire de zones érogènes, peut-être mais surtout de chimie entre deux personnes. On ne saurait jamais prédire le plaisir que l'on va prendre au rapport sexuel avec un partenaire que l'on connaît bien, encore moins avec quelqu'un avec qui on couche pour la première fois. L'article pourrait aussi dire que la jouissance est une affaire de désir, que ce désir PARTAGE est la condition même du plaisir, que parfois malgré l'envie et les compétences techniques quand on baise c'est nul, et que c'est pas grave, aussi.

La doxa qui imprègne l'article me semble être celle de la performance, qui est une bien triste manière d'envisager le sexe.
Message 4/5max du 23/07/09.

@ DanetteOchoc

« Je crois que vous vous méprenez sur le sens du mot "objet" […] Lorsque nous disons que la femme devient "objet", ce n'est pas pour dire qu'elle devient "objet d'étude", […] mais "objet" au sens de "chose", "truc" ou "machin. »

Non, je ne me méprends pas, enfin, je crois, car, les deux sont liés, c’est parce qu’elle est objet d’étude, qu’elle devient objet d’un discours chosifiant.

« l'article considère les femmes comme l'objet d'un désir, d'une volonté de faire jouir, sans qu'à aucun moment ne soit avancée la possibilité qu'elle même devienne agissante. »

Parce que le magazine est censé être lu par des mâles, il a déjà à la base opéré une séparation, il parle depuis un lieu bien spécifique et spécifié, comme le répète Judith dans son post, c’est le propre de la presse de genre, scinder.

« Elle est un corps à manipuler pour atteindre un objectif précis : l'orgasme. Je me demande au bénéfice de qui. »

Si le magazine se préoccupait exclusivement du plaisir masculin, caresser le genou de sa partenaire ne figurerait certainement pas dans le cahier des charges (de ce qu’on appelle depuis des lustres, d’une manière encore plus protocolaire, le devoir conjugale). Aussi technique soit le propos, il n’en reste pas moins tourné vers ce qu’il pense être au bénéfice des deux, à partir du prisme masculin.

Maintenant, il est vrai que l’orgasme est désormais considéré comme un objectif à atteindre à tout prix. S'il n'avait été aussi négligé par les hommes en ce qui concerne le plaisir féminin, et si d'autre part, ce n'était pas si "bon" pour nous tous, on pourrait s'en étonner, et s'en inquiéter...

« L'homme ne participe pas au plaisir féminin. Il est, dans l'article, présenté comme la condition de ce plaisir. C'est lui qui fait jouir. Il en est l'initiateur et le contrôleur, le déclic, le donneur. »

Encore une fois, « L’homme » est surtout le lecteur du magazine. Celui qui est impliqué dans l’action. L’article ne traite pas du plaisir féminin indépendamment du plaisir masculin, donc de sa participation, même s’il évoque la possibilité de s’en passer, pas le biais de sex toy, ce qui est déjà un signe d’ouverture (dans tous les sens du terme ?).

« il y a un problème. Les boutons n'existent pas. l'article vend donc une recette miracle qui risque fort de conduire à un échec cuisant, parce qu'il remplace la sensibilité par la technique. Or je vous assure qu'un type peut faire tout ce qu'il faut et vous laissez de marbre. »

Oui, c’est évident, car, vous intégrez ce qui ne figure pas dans le registre du relationnel et encore moins a priori dans celui de votre partenaire, à savoir votre propre sensibilité, variable d’un moment à un autre, d’un partenaire à un autre, mais ceci étant dit (soyez à l'écoute) que cela ne l’empêche pas d’essayer de faire tout ce qu’il faut néanmoins.

Il est vrai que la définition de zone érogène ne doit pas être prise au pied (façon de parler) de la lettre, que tout le corps peut le devenir, simplement de là à nier l’existence de telles zones (naturellement ou culturellement formatée), nous prenons un risque de nous acharner longtemps pour rien. Bon, si vous pouviez arrêter de me lécher le coude, mademoiselle, merci, là, j'suis en train d'écrire. Euh, là non plus, j'suis en train d'écrirrrrrreeererererererere. Et meeeeeeeeeeerde.

« Tâtonner, chercher, découvrir, comprendre le corps de l'autre n'est pas s'en remettre au hasard. »

Disons que c’est s’en remettre à la patience de l’autre, à sa collaboration, ce qui, y compris dans l’intime, n’a rien d’acquis ou d'évident. Le geste ritualisée, comme celui qui est ici vendu, est là pour signifier qu'on s'implique et s'applique avant tout, il ne garantit pas un résultat en lui-même, seulement qu'on s'en soucie, ce qui est un message positif.

« le magazine […] pourrait tout de même rappeler que la jouissance est une affaire de zones érogènes, peut-être mais surtout de chimie entre deux personnes. »

Oui, évidemment, mais c’est précisément parce que c’est chimique que cela ne se décrète pas, donc, ne se conseille pas, ne se prépare pas, cela se passe ou non. Ce qui ne vous aide pas lorsque le déclic a eu lieu à mieux surmonter votre angoisse. La technique n’est pas là pour tuer le désir, tuer l’amour, mais pour que l’acte ne soit pas un obstacle insurmontable, sans parcours balisé, sans repaire, la maitrise n’a pas à être réelle, l'objectif atteint, comment pourrait-il l’être puisque cela se fait à deux, mais c’est l’impression de maitrise qui compte. Diminuer l’inconnu de son côté, car, il y en a assez de l’autre. Le mirage technique est avant tout un mirage de contrôle qui autorise la prise de risque. L'inconnue est de toute façon toujours là, allongée à vos côtés.

« parfois malgré l'envie et les compétences techniques quand on baise c'est nul, et que c'est pas grave, aussi. »

Mouai, on me l’a déjà faite celle-là. C’est bizarre comme parfois le corps, les gestes, l’attitude disent tout le contraire des mots de réconfort.

« La doxa qui imprègne l'article me semble être celle de la performance, qui est une bien triste manière d'envisager le sexe. »

Parce que la performance s’évalue, se mesure, s’anticipe, donc se prépare, et que le brouillard, cela n'est pas toujours une nappe de mystère, mais plus souvent une source d’appréhension, et en ce domaine, l’appréhension (et non la préhension, attention), ce n’est pas franchement
aphrodisiaque.

yG
"Parce que la performance s’évalue, se mesure, s’anticipe, donc se prépare, et que le brouillard, cela n'est pas toujours une nappe de mystère, mais plus souvent une source d’appréhension, et en ce domaine, l’appréhension (et non la préhension, attention), ce n’est pas franchement aphrodisiaque."

Vous intellectualisez tout, comme si on avait besoin de planifier, de mesurer, d'anticiper pour se sentir en sécurité !!

Vous avez pensé à lâcher prise ? à vous abandonner ? à vous oublier ? à laisser tomber la maîtrise de tout et de tous ?

Et devenir comme, je ne sais pas.....un wookie instinctif ?
Message 5/5max du 23/07/09.

"Vous intellectualisez tout, comme si on avait besoin de planifier, de mesurer, d'anticiper pour se sentir en sécurité !!Vous avez pensé à lâcher prise ? à vous abandonner ? à vous oublier ? à laisser tomber la maîtrise de tout et de tous ?Et devenir comme, je ne sais pas.....un wookie instinctif ?"

Une amante me l'a souvent reproché. Que voulez-vous, la bête est là, mais les barreaux sont solides, n'est pas King Kong qui veut. :P

Et pour répondre à la question de SylvN, oui, j'ai déjà échoué à faire jouir ma partenaire, certainement plus souvent que l'inverse, je le regrette également. Mais bon d'aucun doute encore que je sois un homme... :P

yG
Et bien je suis ravie pour vous que vous soyez capable de l'admettre!
Pour utiliser une métaphore un peu facile, l'orgasme c'est un peu comme la pâtisserie, faut les bons ingrédients, à la bonne température, en quantité optimale, et avoir la main, et surtout, beaucoup [s]d'amour[/s] [s]de doigté[/s] de talent, ou d'inspiration...
Après les recettes et tout ça... certains savent s'en passer, d'autres se loupent même en la suivant au pied de la lettre.
C'est vraiment trop injuste!
Message 2/5max du 24/07/09.

Pour poursuivre sur ce terrain, je tiens à rappeler que l'orgasme masculin est (tout aussi ?) rare que l'orgasme féminin. Contrairement à une idée répandue, l'éjaculation ne garantit aucun résultat orgasmique, loin de là, et nombre de rapport n'aboutissent d'ailleurs pas à l'éjaculation, sans que le mâle n'en souffre obligatoirement, parfois, cela l'arrange même, lui permettant de reprendre de plus belle.

yG
Bien d'accord,
je rajouterais même qu'un homme peut parfaitement simuler.
prends du speed, impossible de jouïr pendant des jours ( si t'en prends trop )
génial, mais trés douloureux, tu bandes tout le temps :-(((((
demandes à mon ex;-)
la pauvre
amen
gamma
[quote=DanetteOchoc]
Mais d'autres choses me troublent : que pense l'homme qui lit l'article, en reproduit les conseils, et dont la femme ne jouit toujours pas ?

Chuuuuut mais ils ne le savent pas, la simulation vous en avez forcément entendu parler, non?
Je vous mets au défi de trouver un homme qui reconnaisse avoir connu une femme qui ne jouit pas!
Ne seriez-vous pas en train de prendre les hommes pour des abrutis ?
Ou les femmes pour des actrices-nées pleines de sollicitude?
Allez savoir...
À bonne actrice, bon spectateur.

La naïveté n'est pas toujours où on l'imagine.
Bon, trêve de généralités, vous en avez connu une ou pas?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Votre prose a beau être parfaitement réjouissante, et votre découverte ravie de ce magazine communicative, quand même, quand je lis "utilisez la science mammaire", quelque chose en moi désespère un peu...

Et par contre, je vois pas bien en quoi la femme est plus vue ici comme un sujet, moi.
Comment optimiser sa bagnole, comment optimiser son PC, comment optimiser sa meuf... Ça me donne l'impression de ça, moi : la femme comme objet, compliqué, pour laquelle il faut user d'autant de science que pour utiliser un ordi portable ou un téléphone à écran tactile, afin d'utiliser au mieux ses fonctionnalités et options amusantes.
Pour le reste, je vois ce que vous voulez dire, mais là-dessus, non, chaipas, j'ai pas la même impression.
Excellent! Comme d'habitude!
Toutefois, je disconviens respectueusement sur l'inutilité des appels aux scientifiques, et je recommande vivement le site scientistsofamerica, qui prouve, par exemple, que "La pizza augmente sensiblement l’intelligence et la vitalité sexuelle".
Bravo, excellente analyse! A partir d'un seul numéro ! Et d'une logique implaccable, Men's health ne se prive pas de capter les lecteurs de Têtu...
Ils se sont rencontrés devant la "maja nue"
au musée Gulbenkian de la cinquième avenue.
Ils ont eu l'impression de s'être déjà vus
et sortirent boire un verre au premier bar venu.
Ils en étaient à toi et déjà presque à tu
quand il a mis son doigt dans le trou de son cul.


Bien sûr, il n'y a pas de Gulbenkian sur la cinquième avenue,
cette histoire a tout de même un parfum de vérité.
"l’idée qu’on puisse lui préférer un accessoire dont l’usage ne requiert nulle présence masculine est quand même un sacré coup de boutoir dans le culte."

Judith, que voulez-vous dire au juste ? :P
Lâchons un peu l'accessoire (c'est le cas de le dire)...

QUI d'autre que Judith ne connait pas la cebette ??!!
Si on parle d'oignon (pas celui du point T de Monsieur voyons !) blanc ou doux, ça vous dit plus quelque chose ?

Accessoirement la définition trouvée dans wikipedia nous ramène à nos accessoires : "L'oignon cébette est un oignon à bulbe très réduit formant un fût très long...". Parlons d'oignon phallique, ça sera plus clair...!
Les hommes et les femmes [c’est prouvé scientifiquement] [s]n’habite pas[/s] ne cohabite pas sur la même planète…
« Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. »
cf. http://bastion.free.fr/johngray.htm

La différence (dans la relation amoureuse) est surtout due à un [large]quiproquo sémantique[/large] :
Pour les femmes, « l’amour » est une finalité… pour les hommes « l’amour » est un objectif
On consultera avec concupiscence le rapport Kinsey et le rapport Hitte, préférable au visionnages de vidéo pseudo didactique qui font des couilles en or aux auteurs, mais pas aux spectateurs….

Pour résumer (non caricaturalement) 30% des hommes ayant une partenaire, préfèrent se masturber (ils ont une jouissance plus grande) q’une pénétration vaginale…
Pour un homme « faire l’amour », c’est satisfaire le besoin immédiat de sa libido…
D’ailleurs certains ne disent pas « baiser » mais : « se vider les couilles ».
Pour une femme « faire l’amour », c’est transcender leurs états…
Cette transfiguration doit provenir non pas du savoir faire [les magasines proposent leur « savoir faire faire »], mais du savoir être - que peu [s]d’hommes[/s] [s]de mâles[/s] de machistes possèdent - des partenaires…
Comme disait le Gand William Shakespeare :
« Tout bite… or note tous bites… télé là question ».

Stan 1000g
[quote=Judith]non seulement il ne sent pas déchu dans sa virilité lorsqu’il se sert d’un gode plutôt que de sa propre queue

Détrompez-vous, c'est l'angoisse. L'arrivée du sex toy, ça fait l'objet de beaucoup de mauvaise foi. Lorsque même la plus sage des copines expose innocemment le vilain petit canard jaune (ah le fourbe !), il appert vite que le mâle se trouve face à une déferlante commerciale face à laquelle il semble inutile de tenter de résister. La seule solution consiste donc à négocier (au sens de Calon/Latour)* l'arrivée des joujoux.
Je ne suis pas spécialement phallocrate, mais je ne me fait aucune illusion sur les ressorts de mes propres attitudes (et vraisemblablement sur la solution proposée par MenHealth). Malgré les apaisantes dénégations de mon amie, apprivoiser le godemiché, c'est bien une manière de tenter de garder une illusion de contrôle.


*Z'avez vu ? J'ai pas pu m'empêcher de pontifier "scientifiquement". C'est à désespérer .
Message 2/5max du 23/07/09.

La question que je me pose à la lecture des rubriques traitées dans ce numéro, c'est que vont-ils trouver à raconter dans le prochain ?
On ne découvre pas une nouvelle zone érogène tous les mois quand même...
Ah bon ?
Ben, j'vais m'abonner alors. :P

yG
Message 1/5max du 23/07/09.


"un parfait stimulateur de prostate, point T de l’homme !"


Ben voilà, Juléjim, une bonne raison de ne pas désespérer de vos prochaines vacances normandes. Au lieu d'errer esseulé sur le sommet des falaises, descendez donc sur la plage, vous trouverez certainement un galet, parfaitement poli par la nature, qui fera votre bonheur.

:P yG

ps: Si vous voulez m'en envoyez un autre, je veux bien, mais pas dans la gueule, comme la dernière fois, merci. Et n'oubliez pas d'affranchir correctement cette fois, c'est que c'est lourd ces machins.

ps2: Au fait, j'y pense, vous l'avez encore votre prostate ?
[quote=stimuler le genou d’une femme pouvait provoquer des sensations proches de l’orgasme]

Tiens, je n'ai rien ressenti chez mon kiné faudra que je lui explique ;)
Le mois prochain, achetez Nioulouque. C'est plus facile à prononcer.
excellent!!!

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.