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Commentaires

Quand la téléréalité filme les violences conjugales

En février 2023, Hilona Gos, influenceuse et candidate de téléréalité, a publié une vidéo dénonçant les violences dont elle a été victime lors de sa relation surmédiatisée avec un poids lourd du secteur, Julien Bert. Un cas d'école de violences sexistes avalisées par les sociétés de production.

Commentaires préférés des abonnés

Brillant article. Et très bonne action que d'aller face à ces élèves, public et victime de ces émissions afin d'essayer de les aider à démonter le discours de ces shows

Tout cela me suggère plusieurs remarques.

Primo, Gos est un produit audiovisuel, que ce soit dans la déchetterie de la téléréalité ou sur sa chaîne Youtube. Il serait bon de garder cela présent à l'esprit quand on visionne son témoignage et, d'une cer(...)

Vider l'océan à la petite cuillère.

Est ce que quelqu'un se souvient que pour éteindre un incendie, il faut d'abord arrêter de l'alimenter?

Derniers commentaires

Que peut produire d’autre une culture télévisuelle aussi médiocre ?  Culture télévisuelle à l’image de la culture politique dont on mesure aujourd'hui le résultat. L’idéologie du degré  zéro de l’intelligence s’appliqué à abrutir les citoyens jusque chez eux.


Comment s’étonner que Zweig se soit suicidé ?  Aurait-il survécu aussi longtemps à notre époque ? 


Le succès de la télé poubelle montre que le mauvais goût s’enseigne.

Savez-vous que dans le roman de renart, il y a un viol, Renart viole Hersent la "femme" d'Ysengrin. C'est une drôle de scène, crue pas drôle du tout, et à la fin on en appelle à la justice, mais sans que l'histoire le développe. Et c'est surtout par rapport à Ysengrin que la justice est demandée à la rescousse. Pour que sa "femme" soit disculpée de l'avoir trompé. 

Ça m'a inspiré qu'on dit souvent que la justice, le procès, répare la personne violée, mais c'est à se demander si ce n'est pas dans le sens du roman de Renart... Pour de vrai réparée? On ne sait pas si c'est réel car c'est tellement rare que la justice soit rendue. Pour de vrai ou réparée comme on répare un objet, pour pouvoir à nouveau servir à Ysengrin?


Dans la poésie "comme un point sur un i, la lune sur un clocher jauni..." aussi. La dernière strophe raconte un viol conjugal. L'auteur, je le sens plutôt s'en désoler. La joliesse poétique de la lune qui y assiste par la fenêtre le désole, trahison du romantisme tel qu'on le rêve? Que la chute de son poème soit escamoté le désolerait encore plus!


Je trouve pas mal que notre époque innove, par ces inventions faites par les personnes concernées, victimes, à leur risque et péril, sans garantie pour elles. Et il y a des spectateurs, des forumeurs, pour faire une moue sceptique, septique oui! Qu'ils sachent que croire en la justice est devenu un peu plus difficile à chaque nouveau fait-divers.

Merci à Vous profondément, Chère Madame VILANOVA, pour maintenir éveillé notre regard face au comportement inqualifiable de la télévision et des Êtres qui l'élaborent à l'égard des Femmes.

Cela serait intéressant que l'ARCOM soit saisie voire même que son mode de fonctionnement soit revu par le législateur pour que ce comportement précité disparaisse totalement du Paysage Audiovisuel Français. 


Les sociétés de production saines - oxymore ou pléonasme - se rendraient compte de leur erreur et essayeraient de montrer des programmes au sein desquels les Femmes sont plus que respectées et non dévalorisées et réduites à leur physique voire même à un "matériau de désir"


Il s'agit, notamment, de La cause des Femmes énoncée par la regrettée, Madame Gisèle HALIMI, en 1973.

Vos articles me font toujours plus froid dans le dos... Personne ne pense a saisir l'ARCOM ?

Toi aussi, choisi ton niveau de preuve !) 



echelle-preuve-education-esprit-critique

Je ne comprends pas. Je vois deux personnes s'accuser mutuellement de violence physique. Et je vois une journaliste décider sur la seule base du genre des personnes qui est la victime et qui est le bourreau, qui ment et qui dit la vérité. Sur la seule base du genre. 

Avant, il y avait le délit de faciès.  Maintenant il y a le delit de genre.

Tout cela me suggère plusieurs remarques.

Primo, Gos est un produit audiovisuel, que ce soit dans la déchetterie de la téléréalité ou sur sa chaîne Youtube. Il serait bon de garder cela présent à l'esprit quand on visionne son témoignage et, d'une certaine manière, je comprends la réaction des lycéen.nes qui ont, tout compte fait, regardé un épisode. Parce que c'est bel et bien ce qu'a fait le produit Gos, il a proposé un nouvel épisode de son existence.

Secundo, d'une manière générale, un témoignage n'est qu'un témoignage, c'est-à-dire un point de vue. Compte tenu du conflit qui opposent les deux produits audiovisuels, on comprend que l'un des deux ait intérêt à présenter son témoignage de la manière la plus favorable pour lui... ce qui ne dit rien, mais absolument rien du contenu du témoignage, ni qu'il est vrai ni qu'il est mensonger.

Tertio, quand on produit un tel témoignage, l'instance la plus indiquée pour le communiquer me paraît être la justice plutôt qu'une chaîne Youtube. Si les accusations portées par le produit Gos à l'encontre du produit Bert sont avérées, j'espère que le produit Bert prendra cher (et pas seulement les 80 000 € de dette).

Quarto, je suis toujours un peu amusé (et un peu amer, aussi) quand je vois des personnes qui découvrent soudain que le feu, ça brûle et ça fait mal. Comme le suggère Tatanka dans son commentaire, le produit Gos a contribué à alimenter une machinerie extrêmement toxique : plutôt que de m'intéresser à ses petites misères, je serais intéressé à connaître les dégâts que sa participation à ce type d'entreprise cause sur des jeunes femmes qui ne sont que consommatrices de ces merdes et qu'on pousse à rêver de pitres dans le même genre que le produit Bert.

Et ça, ça me paraît beaucoup plus ennuyeux.

ce que vous appelez "petites misères" sont apparemment des violences conjugales, mais rien de bien grave n'est-ce pas.

Pour le moment, ce n'est qu'un témoignage pour ce qui concerne la vie personnelle du produit Gos et pour ce qui concerne la vie téléréelle du produit Gos, c'est un scénario dans une machinerie à laquelle elle a consenti.

 a  peu pres comme on  consent  a  etre malmenée, voire  violentée ou violée ... faut il que le futur soit bien   sombre  pour que  ces  gamines finalement  se soumettent aux pubs et aux mecs !

C'est plus une question de passé que de futur. Ça fait combien de temps qu'existe la domination masculine, et conséquemment la soumission dont les femmes commencent tout juste à sortir( le chemin ne fait que commencer, faudra que les mâles s'y fassent) ?

Tertio, quand on produit un tel témoignage, l'instance la plus indiquée pour le communiquer me paraît être la justice plutôt qu'une chaîne Youtube.  


La question n'est pas là, bien sûr que la justice est l'instance la plus indiquée ici.


Par contre, je ne comprends pas quand on relit les données de l'article, que je remets ci-dessous comment on peut encore tenir ce discours et faire comme s'il était simple d'aller en justice. Donc si on est victime et qu'on n'a la force d'aller en justice, il faut faire quoi exactement selon vous, se taire ? Ca tombe bien, vous me direz, c'est ce que font la plupart des victimes.


Avant de rappeler quelques chiffres, n'oublions pas que les forces de l'ordre sont épinglées quasi chaque année pour leur mauvais accueil des victimes de violence sexistes et sexuelles dans les commissariats et gendarmeries. Porter plainte immédiatement après une violence, cela signifie d'abord ne plus être sous l'emprise de celui qui nous manipule. Se rendre illico au commissariat, c'est bien souvent se soumettre à un interrogatoire culpabilisant, subir des expertises psychologiques difficiles, se justifier encore et toujours. Dans le cadre des violences conjugales, un rapport du Sénat relevait en 2020 que les enquêtes préliminaires sont trop souvent insuffisantes, "car si les victimes sont auditionnées, les auteurs ne le sont pas systématiquement et les témoins ou le voisinage pratiquement jamais" ; "le placement en garde à vue reste exceptionnel" et "la méthode d'appréciation de la situation de danger par les services d'enquête apparaît empirique". Dans ce même rapport, une avocate démontre que les valeurs pénales sont trop souvent en décalage avec la gravité des faits : on requalifie souvent " les tentatives de meurtre en violences simples". 


Les chiffres maintenant. Selon le collectif Nous toutes, en moyenne chaque année sur la période 2011-2018, 213 000 femmes âgées de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part d'un conjoint (concubin, pacsé, petit ami) ou d'un ex-conjoint. Et 29 % sont âgées de 18 à 29 ans, la tranche d'âge cible des programmes de téléréalité. En 2021, sur les 122 femmes tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint, seules trois bénéficiaient d'un dispositif de protection connu des forces de l'ordre. En 2021, une femme sur 5 victime de féminicide avait porté plainte. Vous en voulez encore ? Si l'on quitte le sujet des violences conjugales pour évoquer les violences sexuelles : la Fondation des femmes estime qu'entre les frais d'avocats, d'expertises ou encore le suivi psychologique, le coût d'accès à la justice pour les victimes de violences sexuelles revient à près de 11 000 euros.

Non mais c'est vrai ! Vous avez parfaitement raison ! C'est comme ces éboueurs qui râlent parce qu'ils meurent avant la retraite, cassés par leur boulot ; ils sont cons aussi de faire ce métier-là, franchement !

Ah, n'en voilà une qu' elle est finaude, je ne l'avais pas vue venir ! C'est vrai quoi, la pénibilité du boulot de téléréaliteuse, c'est quand même autre chose que les prolos qui se cassent la vie en bénéficiant de tout le mépris que déversent sur eux précisément ces émissions !

le mépris je le vois surtout de votre côté pour l'instant

Et bien oui, je fais une réponse caricaturale à votre commentaire, et oui c'est de la provocation! Est-ce que vous vous entendez parler? Cette femme qui subit des violences de son conjoint DERRIERE LES CAMERAS ET NON PAS DEVANT, ne mérite pas que vous la traitiez de produit. Vous n'êtes qu'un ignoble individu bouffi de suffisance derrière votre écran. Et vous cumulez tous les bingos des conneries qu'on peut entendre sur les VSS, c'est affligeant. Faites l'effort de vous renseigner et de vous instruire sur le sujet plutôt. Et commencez par lire soigneusement l'article que vous commentez pour commencer; Ghis a dû vous en recopier la moitié, c'est dingue. Et pour finir, taisez-vous, taisez-vous! ça suffit d'entendre ces énormités, en 2023. Ras-le-bol!!!

Alors, puisqu'il semble que vous n'ayez pas vraiment lu (ou pas compris ?) l'article, Gos témoigne de ceci et de cela. Ellle en témoigne sous la forme d'un produit audiovisuel par le truchement de sa chaîne personnelle et portative. C'est ainsi que Gos perçoit des revenus à la mesure de la visibilité et la diffusion de ses productions, et son témoignage en est une. Le statut même de son témoignage est donc, à l'évidence, d'une nature très différente de ce que serait, par exemple, une main-courante ou une plainte, et il me paraît périlleux d'ignorer cette différence de statut.

Comme il semble que vous n'ayez pas non plus lu le commentaire que je faisais, je vous répète qu'un témoignage n'est qu'un témoignage : tant qu'il n'est pas vérifié (notamment par une enquête), il n'est que cela, un témoignage. Il est peut-être vrai, il est peut-être faux, nous n'en savons rien, ni vous ni moi.

Donc, en l'état actuel des choses, nous avons un contentieux entre deux produits télévisuels et, comme on peut s'y attendre, les deux produits ne présentent pas les choses de la même manière. Comme les choses sont bien faites, il se trouve que, si je suis abonné à ASI, c'est précisément pour l'intérêt (variable) que je trouve à leur traitement de l'audiovisuel. Singulièrement pour ce qui concerne les violences sexistes et sexuelles, je trouve que la partie de l'article la plus intéressante (et pas assez développée à mon sens) est justement celle qui concerne la déchetterie de la téléréalité comme matrice desdites violences sexistes et sexuelles.

La partie de l'article que m'a recopiée Ghis ne concerne pas cette bisbille audiovisuelle, mais reprend des considérations qui sont déjà exposées ailleurs et depuis longtemps pour qu'elles ne soient plus tout à fait inédites (à moins que vous n'en soyez seulement à découvrir l'eau tiède).

De mon côté, ce que j'ai trouvé intéressant dans l'article, c'est de voir que quand il y a des VSS dans la téléréalité, elles sont confrontées exactement aux mêmes problématiques que dans n'importe quel autre milieu, et même pire puisque la production de l'émission joue et gagne de l'argent avec (et qu'il y a des réactions de mépris telles que la vôtre, puisque ces personnes sont rabaissées uniquement à des produits)


En effet, on ne sait pas si elle dit la vérité, mais si c'était le cas ? Aller en justice est déjà un parcours du combattant, mais en plus à vous entendre, on n'aurait le droit au statut de victime que si on procède de la bonne manière...


Sur la véracité des témoignages, voir ces données en Espagne que faisait remonter Sirdeck dans un autre forum (mais vous ne venez pas de découvrir l'eau chaude, donc vous le savez très bien) : 

En Espagne, ils ont mis en place un système juridique dédié aux violences faites aux femmes. Les féminicides ont baissé de 25%. Vu que c'est du juridique, tout est tracé. Ils trouvent 0,0015% de fausses dénonciations sur 129 292 plaintes pour violences de genre dans le couple examiné en 2016 par les parquets généraux espagnols (source: Memoria Anual 2016 de la Fiscalía General del Estado).
Donc les femmes qui font des fausses dénonciations pour en tirer profit, c'est un discours de viriliste.

Eh bien c'est-à-dire que pour être reconnu.e comme victime, il faut qu'effectivement on ait statué sur la réalité du dommage subi. Si on n'a pas pu établir la réalité du dommage, on est face à une accusation, c'est tout. Si par extraordinaire il me venait l'envie de vous accuser de m'avoir fait subir ceci ou cela, cela ne dirait rien de la réalité de ceci ou de cela.

C'est quand même un tout petit peu du vocabulaire élémentaire.

Vous écrivez : "En effet, on ne sait pas si elle dit la vérité, mais si c'était le cas ?".  Et si ça ne l'était pas ? Imaginez que le produit Bert se trouve parmi les 0,0015% de fausses dénonciations ?

Quant aux procédures mises en place en Espagne, elles me paraissent en effet assez exemplaires, et je suis tout prêt à convenir avec vous qu'il est très regrettable que la France ne s'en inspire pas plus (ou ne s'en inspire pas plus vite, puisqu'il paraît que c'est à l'étude).

Mais, pour le coup et comme je vous l'ai déjà dit, ce n'est pas pour ce genre d'article que je viens sur ASI, mais pour un état des lieux sur les usages audiovisuels ou médiatiques contemporains.

Eh bien c'est-à-dire que pour être reconnu.e comme victime, il faut qu'effectivement on ait statué sur la réalité du dommage subi. Si on n'a pas pu établir la réalité du dommage, on est face à une accusation, c'est tout. 


Je pense au contraire que quand une victime parle et que l'autre écoute (c'est-à-dire ne lui dit pas "est-ce que tu es sur.e d'avoir vécu ce qeu tu dis ? est-ce qu'il y a des preuves ? Si tu ne portes pas plainte, je ne peux pas savoir si ce que tu dis est vrai...."), c'est une manière de la reconnaitre victime. 

Si un.e de vos proches se fait agresser et vous le raconte, mais n'a pas de preuve, je suppose que l'écouterez et le ou la croirez qu'il ou elle aille ensuite porter plainte.

La justice, c'est important, mais parler de ce qu'on a subi (et être entendu.e) joue un rôle qui est peut-être tout aussi important, même sur Youtube.

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En fait, vous mettez l'accent sur un problème bien réel et qui dure (au moins) depuis le début de mitou.

D'une manière générale, c'est-à-dire au-delà de la seule question des violences sexistes et sexuelles, une accusation quelle qu'elle soit a nécessairement besoin d'être vérifiée, faute de quoi n'importe qui pourrait accuser n'importe qui de n'importe quoi.

Pour reprendre le chiffre que vous-même citiez, dans le 0,0015% des cas où une accusation s'est révélée fausse, vous comprenez bien qu'il n'y avait pas de victime (ou alors une victime de la fausse dénonciation). Pourtant, selon le raisonnement que propose le moment mitou (au-delà de vous), le simple fait de parler aurait dû valoir approbation y compris dans ces cas-là (c'est le fameux "On vous croit").

Eh bien je ne trouve pas cela suffisant, et encore moins satisfaisant.

Quant à la nécessité d'être entendue, je ne partage pas l'opinion (qui semble néanmoins en passe de devenir majoritaire) que ce soit l'un des rôles de la justice. La fonction de la justice, entendue au sens de l'institution, c'est de réparer un préjudice. Il faut donc bien qu'il y ait enquête sur la réalité de ce préjudice. Pour l'écoute, il y a des psys (-chologues, -chanalystes, comme vous voudrez) ou des associations, dont je ne conteste absolument pas l'utilité ni la nécessité. Et puis il y a, évidemment (du moins je le suppose), les proches.

Du reste, j'imagine bien que les proches des 0,0015% de fausses accusatrices les ont écoutées, et c'est tout à fait normal. Reste que ces 0,0015% n'étaient pas des victimes. Et reste aussi que, pour déterminer que 99,985% des accusations étaient fondées, il a bien fallu qu'on enquête dessus, ce qui du reste a contribué à la puissance et au caractère incontestable de la condamnation (quand condamnation il y a eu). Ce qui me semble très bien.

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Oui, et c'est aussi le seul qui ait une quelconque fiabilité.

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En Espagne, ils ont mis en place un système juridique dédié aux violences faites aux femmes. Les féminicides ont baissé de 25%. Vu que c'est du juridique, tout est tracé. Ils trouvent 0,0015% de fausses dénonciations sur 129 292 plaintes pour violences de genre dans le couple examiné en 2016 par les parquets généraux espagnols (source: Memoria Anual 2016 de la Fiscalía General del Estado). 

(Dans la réponse que m'a faite Ghis.)

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Non, la gauche conne c'est celle comme M. Reboud, toujours insupportablement sexiste, qui juge sans savoir - pire, en refusant de voir même quand quelqu'un lui c/c la moitié d'un article qu'il est censé avoir lu - depuis sa posture de dominant, de puissant. 


Et ça ose même parler de mépris après ! Comme disait Coluche, c'est à ça qu'on les reconnait.

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Oh punaise ! Qu'il en reste du chemin a parcourir…


Qu'est-ce qui justifie cette attaque ??!? Seriez pas macroniste par hasard ? Parsque sortir des arguments tout moisie du siècle dernier ( et la première moitié de préférence) avec une suffisance pareille, traitez une femme victime de VSS de « produit » sous prétexte qu'elle fait de télé réalité, dire son témoignage ne vaut absolument rien alors qu'on ne cesse de répéter sur tout les toits que LA JUSTICE EST TOTALEMENT DÉFAILLANTE EN MATIÈRE DE VSS, puis s'étonner que les gens s’énerve… ça me rappelle quelques beaux salopards qui se promènent en ce moment sur les plateaux de télé en pleurnichant sur les violences des manifestants !


Et puis bien sur si c'est une femme qui s’énerve, n'oublions pas de la traité d’hystérique ou de folle-dingue… ça manquait dans le bingo des masculinises toujours si prompt a vouloir faire taire les victimes et leur soutient.


Enfin si on prend le temps de se renseigner deux petites minute (littéralement 2 mn!!) avant de se jeter sur clavier pour cracher tout son mépris, on réalise que depuis ce témoignage, d'autre témoignage sortent, que la version du mec commence a changé sérieusement, qu'il commence doucement a reconnaître un certain nombre de fait, qu'au moins une vidéo le montrant en action est sortie également… Bref ce témoignage qui ne vaut rien puisse qu'il est un « produit » ressemble de plus en plus quand même a un vrai témoignage de victime. Donc avoir un minimum d’empathie, ça vous évite d'être un ignoble individu !


Alors oui ! Le tribunal des réseaux sociaux est assez lamentable et dramatique. Mais encore une fois : QUE LA VRAI JUSTICE FASSE ENFIN SON TRAVAIL et on pourra se passer des témoignages sur youtube, twiteer ou autre réseaux sociaux. En attendant, il continuera d'y en avoir, ne vous en déplaise.

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Et sinon ça se passe comment devant votre porte ? Vous voulez que je vous prête un balai ?


Donc en 2 messages : Mag est une folle dingue et on s’interroge si elle n'est pas taré aussi, et elle relève de la psychiatrie ; moi je suis  un donneur de leçon a 2 balles, avec un comportement de taré encore plus con que ce que vous pensez (ça c'est probablement vrai notez…) ; mais si on estime qu'une personne qui refuse la moindre empathie a une victime qui déballe ses « petit tracas » sous prétexte qu'elle fait de la télé réalité et que son témoignage est monétisé, bref que la forme ne convient pas, si on estime que cette personne est un ignoble individu, alors là, c'est la fin de la société !!!


Alors j'avoue : vous insulter de macronniste c’était un coup bas. Mais autan vous dire que si ça doit continuer sur ce ton je ne prendrais plus le temps de vous répondre.


Et pour la dernière fois, votre seul endroit ou doit se régler ce genre de problème NE FONCTIONNE PAS !!! Donc oui la forme n'est pas bonne et même – je vous l'accorde- problématique, mais quand on a juste un tout petit peu d'empathie, on admet que face a la détresse de ce genre de situation, face a un systéme qui ne fonctionne pas, on cherche d'autre moyen de se faire entendre, de faire enfin bouger les lignes.


Mais bien sur, ça ne convient pas non plus. Non, il faut continuer a aller dans les commissariats ou vous ne serez pas, ou très mal reçue, ou votre dossier -si on accepte de le saisir- a 90 % de chance de finir classé sans suite et surtout de bien fermé sa gueule, car « la justice a tranché ».


Eh bien attendez vous a ce que de bonnes grosses « virgules mal placé » bien dégueulasse comme le message d'origine de cette discussion fasse face a de plus en plus de taré !!

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Marxiste tendance Roussel alors. Je ne m'abaisserai pas à répondre plus sérieusement à ce flot d'injures et d'éructations. Vous imaginant très vieux vu votre discours - peut-être à tort -, je vais juste attendre sereinement la prochaine canicule.

Juste pour votre culture générale, c'est Audiard, pas Coluche.

Fort bien. Et celle sur la lune et le doigt, elle est de qui ? 🙄🙄

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Vider l'océan à la petite cuillère.

Est ce que quelqu'un se souvient que pour éteindre un incendie, il faut d'abord arrêter de l'alimenter?

Brillant article. Et très bonne action que d'aller face à ces élèves, public et victime de ces émissions afin d'essayer de les aider à démonter le discours de ces shows

Vous avez bien du courage d'avoir pris le temps d'expliquer cela à 17 personnes  dans une salle (collegions ou non)... Il faudrait pouvoir faire ça pour tout le monde.. quel temps et energie a devoir déployer pour faire comprendre aux gens que la culapbilité est du coté de la violence et que les victimes n'ont pas à être humilié, une seconde fois... Merci por cet article !

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