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Ligue du LOL et affaire Bayou : pschitt ?

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Ce qui me gêne ( énormément ), c'est qu'on nuise à la réputations de politiciens ( honorables , " forcément "

 honorables ...)


Ainsi, on s'est permis de douter , récemment,  de " l ' honneur " de :


- Fillon


- Sarkozy


- Ferrand


- Péricaud


- Dupond-(...)

Je ne comprends pas pourquoi Daniel Schneidermann, par ailleurs infiniment respectable, continue de consacrer autant de lignes à "l'affaire Julien Bayou" qui semble avoir l'air de n'être peut-être pas une affaire du tout. Et je n'aime pas son "demi-p(...)

je vous trouve bien gentil pour la jeune femme qui se défausse sur une prétendue impossibilité d’être en confiance avec la cellule dédiée de EELV. J’ai plutôt tendance à penser, mais je suis méchant, qu’elle n’en a plus besoin, étant parvenue à ses f(...)

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Inclusion.
C'est un détail, mais si on souhaite utiliser l'écriture inclusive ("nos abonné.e.s sont juges."), il faut le faire jusqu'au bout : seul.e.s, ou lieu de seuls. Ah, masculin, quand tu nous tiens!

Ça reste un petit pschitt, par rapport à l'hénaurme pschitt de Darmanin.

Je m'étonne de tous ces défenseurs de carrières masculines. Si seulement autant de défenseurs existaient pour toutes les femmes qui renoncent à une carrière à cause du sexisme ambiant, la société avancerait d'un coup plus facilement pour le bien de tous.

"les medias, qui occupent le terrain, avec leurs règles, leurs contraintes économiques, leur tempo, et leur implacable sanction "réputationnelle". " ...Il n'en reste pas moins que le seul condamné et qui paie le prix fort politiquement et humainement c'estA. Quatennens; et c'est le seul à avoir admis ses violences....

et le gvmt est plein de "présumés innocents" qui n'avoueront jamais rien mais continue(ront) à se comporter comme des salauds. Est-ce  parce que A.Q. est de Gauche et d'une Gauche féministe qu'il doit d'autant plus payer plus cher que les autres?

Je ne comprends pas pourquoi Daniel Schneidermann, par ailleurs infiniment respectable, continue de consacrer autant de lignes à "l'affaire Julien Bayou" qui semble avoir l'air de n'être peut-être pas une affaire du tout. Et je n'aime pas son "demi-pschitt", qui laisse flotter sur Bayou l'ombre d'une culpabilité. Il existe en France, je crois, un principe de droit selon lequel quelqu'un dont on n'a pas pu démontrer la culpabilité est déclaré innocent.

Et puis on fond on s'en fout ! Je ne dis pas qu'il faut être, et je ne suis pas indifférent à ces problèmes. Loin de là. Mais franchement, à l'heure où des millions de gens se mobilisent en France, à l'heure où l'extrême-droite avance chaque jour un peu plus vers le pouvoir, ne pourrait-on pas oublier un instant les "affaires Bayou" ?

Rappel des faits :

Dans le cas Bayou ce n'est pas une femme qui porte des accusations mais des femmes qui, séparément, décrivent le même comportement. Voici le lien vers l'enquête du site Reporterre à l'origine de l'affaire :

https://reporterre.net/Affaire-Julien-Bayou-les-femmes-parlent


Pschitt alors que Bayou est politiquement mort et que les hommes sont devenus de fait inéligibles à la direction d'EELV ?

On attend maintenant l'épilogue de l'affaire Coquerel. Va-t-elle faire pschitt ? Les paris sont ouverts.

Espérons que tous ces mecs soient coupables .Si vous voulez la justice , faites la vous meme selon ce dont vous estimez la hauteur de l'affront, si vous voulez du droit , voilà , madame est servie ! Monsieur aussi ! Bande de zozos pataugeant dans le marigot concurrentiel de cette belle société néolibérale , quelle vie que de se faire mordiller jusqu'a infection par de petits caïmans en croissances ! Paris ressemble de plus en plus au bayou ... Ouais bon .....

je vous trouve bien gentil pour la jeune femme qui se défausse sur une prétendue impossibilité d’être en confiance avec la cellule dédiée de EELV. J’ai plutôt tendance à penser, mais je suis méchant, qu’elle n’en a plus besoin, étant parvenue à ses fins, le retrait de l’affiche politico-médiatique de son terrible, à ce qu’elle prétend, amant ; elle s’est en quelque sorte fait justice elle-même. Et là est peut-être, même certainement, le scandale.

Quels sont les éléments qui vous permettent de penser qu'elle avait forcément des intentions non légitimes et qu'elle n'était pas victime ?

Relisez tous les articles à ce sujet et vous comprendrez que je puisse mettre en doute le discours de la dame. Le seul méfait du garçon en question est d’être sinon volage, gourmand et insatiable en conquêtes.

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Si je vous posais la question, c'est que cela n'a rien d'évident je trouve.

Il est rarement simple pour une personne victime de parler, donc quand c'est le cas, la parole doit être prise au sérieux et quand plusieurs personnes témoignent (voir l'article de Reporterre donné par Jammrek plus haut), il ne me semble pas si simple de mettre en doute le discours de la dame. Pour vous c'est le contraire, j'aurais aimé comprendre ce qui vous permettait d'être si affirmatif.ve


Voici des citations tirées de l'article de Reporterre... Si ce qui est dit est vrai, cela va au-delà de questions d'infidélité de ce que j'en comprends...  (les mots que vous utilisez, "volage, gourmand et insatiable en conquêtes" me font penser au fait de qualifier de "crime passionnel" un féminicide) :


La psychologue qui suit Agathe depuis janvier 2022, et qui est spécialisée en neuropsychologie et psychotraumatologie, confirme : « Avoir son conjoint qui “oublie” le nom de notre violeur, comment est-il possible de faire une bourde pareille ? Ces comportements ne peuvent être balayés sous cette excuse de l’oubli. Ce sont des violences psychologiques. »
Agathe est sortie de cette relation très abîmée psychologiquement. « Ses symptômes correspondent à de nombreux critères d’un état de stress post-traumatique », assure sa psychologue. La jeune femme souffre de comportements dissociant qui s’accompagnent de conduites autoagressives, lesquelles ont commencé quelques mois avant sa rupture.

Jeanne avait d’ailleurs parfois l’impression d’être utilisée comme un pion. « Je cumulais certains postes au sein du parti et je ne savais même pas pourquoi. J’ai réalisé que j’avais été placée pour défendre les positions de Julien. J’étais un simple pion sur son échiquier politique. »

La relation entre Jeanne et Julien Bayou s’est forgée sur une inégalité dans leur relation, estiment les chercheurs Gwénola Sueur et Pierre-Guillaume Prigent : « Il exploite le travail de militantes, qui sont d’autant plus isolées que leur travail n’est pas reconnu et approprié par Bayou. Si elles le quittent, elles savent qu’elles seront encore plus isolées : par contre, Julien Bayou n’aura pas de mal à trouver d’autres conquêtes. »

Pour Elen Debost, écofeministe, conseillère départementale (Sarthe), qui a aussi eu une histoire avec Julien Bayou, cela fait dix ans que le scénario se répète systématiquement. « Il sort avec des femmes qui se ressemblent. Souvent plus jeunes que lui, très intelligentes, équilibrées, plutôt discrètes. Elles se font toutes larguer comme des merdes, il les laisse au bord du gouffre. Il ne sait pas être dans l’exclusivité amoureuse, mais n’en prévient ni ses compagnes, ni ses maîtresses occasionnelles. Certes, ce n’est pas pénalement répréhensible. Mais son statut d’homme politique qui monte lui donne une aura plus grande et lui facilite l’accès à des aventures courtes avec de jeunes militantes en même temps qu’il a des relations plus longues avec des jeunes femmes qu’il abîme durablement. »

tout ce texte de Reporterre montre la réalité des rapports de séduction H/F. si ça commence à devenir interdit, ça va être marrant

Oui, je ne le nie pas, c’est un garçon qui collectionne les aventures amoureuses et/ou sexuelles, et il n’y a rien là de délictueux ou criminel.

Ensuite, la lecture des articles montraient toute une chasse à l’homme assez inacceptable, être militant n’est pas être policier ou magistrat. Par ailleurs , j’ai plutôt tendance à faire gaffe à la bonne copine agissante sous prétexte de protéger, elle m’apparaît à la poursuite de sa propre détestation que de protection. Enfin, après tout ces articles, la casse de la carrière politique du gars, continuer à refuser une rencontre avec la cellule dédiée de EELV à des accents inacceptables ; il est trop facile de convoquer  l’opinion publique et de se casser dans le silence.

c’est un garçon qui collectionne les aventures amoureuses et/ou sexuelles, et il n’y a rien là de délictueux ou criminel. 


La question n'est pas de savoir s'il collectionne les aventures amoureuses et sexuelles, mais s'il est coupable de harcèlement moral, de violences psychologiques, s'il a fait subir à des femmes "des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale" 

article ici : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042193490

Ne pas confondre "victime/coupable" et "faible/fort" ou "sympa/antipathique".

Que DS pense que les faits dont elle accuse son ex sont vraisemblables, on s'en fout, ça ne vaut pas enquête policière ou jugement judiciaire.

Pour autant, c'est vrai que la très grande majorité des violences faites aux femmes passent sous les radars faute de plaintes ou de traitements adéquats - mais ça ne peut pas être le cas en l'occurrence vu l'hyper médiatisation de cette pseudo-affaire.

mais ça ne peut pas être le cas en l'occurrence vu l'hyper médiatisation de cette pseudo-affaire.


Quand je vois les réactions à l'échelle de ce forum, je ne peux pas être aussi optimiste que vous.

et qu'est-ce qui NOUS permet de penser le contraire ?


n'êtes vous pas comme moi effaré d'entendre ou lire qu'on devrait impérativement croire la parole des femmes ?


Au risque d'une curée typiquement maccarthyste ? - qui vise d'abord à démolir une personne - comme on a pu le voir récemment, brrr


Ou ne vaudrait-il pas mieux apprendre à repérer les pervers manipulateurs - qui dans mon entourage se déclinent majoritairement au féminin ...

être un pervers manipulateur n'est pas un délit.

ce qui est un délit, c'est harcèlement moral ou sexuel, etc.

l'important est ce que font les gens, pas ce qu'ils sont.

En Espagne, ils ont mis en place un système juridique dédié aux violences faites aux femmes. Les féminicides ont baissé de 25%. Vu que c'est du juridique, tout est tracé. Ils trouvent 0,0015% de fausses dénonciations sur 129 292 plaintes pour violences de genre dans le couple examiné en 2016 par les parquets généraux espagnols (source: Memoria Anual 2016 de la Fiscalía General del Estado).
Donc les femmes qui font des fausses dénonciations pour en tirer profit, c'est un discours de viriliste.

Dénoncé un homme, pour une femme, c'est s'attaquer aux dominants, c'est s'en prendre plein la tronche. En France, pays qui ne respecte pas la convention d'Istanbul qu'il a pourtant signé, porter plainte contre des violences masculines quand on est une femme, c'est la double peine. Franchement, n'y allez pas si vous avez une autre solution pour vous protéger de lui. Celles qui y vont sont des Guerrières (ou elles ont intérêt à l'être) et elles le font souvent pour protéger les autres (pour qu'il ne puisse pas recommencer). Si vous n'avez pas un appui médico-légal ultrabéton, une vidéo, de nombreux témoins oculaires, aujourd’hui en France, vous n'obtiendrez rien et vous allez morfler.


 

Pour répondre à DS. Oui, il faut éloigner des positions de pouvoir les personnes qui sont suspectées d'en abuser. Les violences relèvent de la domination. Alors oui, ce sera parfois injuste. Une personne est mise en cause pour pédophilie, il y a des témoignages "off" mais pas de procédure juridique et donc pas de condamnation et pourtant vous ne lui confiez pas vos enfants. Vous ne prenez aucun risque pour vos enfants. Dans le doute, vous le condamnez. Vous faites le contraire de la justice qui elle, dans le doute, ne condamne pas. Elle préfère voir de criminels en liberté que d'innocents en prison et je trouve cela très bien. Mais la vie de la cité ne se résume pas à une cour de justice.

Dans le cas Bayou comme dans celui des têtes d'affiche de la ligue du Lol, on savait depuis le début qu'il serait très difficile d'obtenir une condamnation judiciaire.

Il n'en demeure pas moins qu'il est établi par des témoignages concordants que l'on à affaire à des cas extrêmes de masculinité toxique. Des manipulateurs sadiques qui non seulement ne se reconnaissent aucun tort mais ont de plus le toupet de jouer les victimes.

Alors d'accord ils s'en sortent sur le plan judiciaire mais la moindre des choses est que leur parti ou leurs journaux les tiennent à distance. Comme on fait, normalement, avec un proche dont on apprend qu'il est une ordure.

Vous semblez mettre sur le même plan le parquet de Paris et la CVSS d'Europe Ecologie (cellule consacrée aux violences sexistes et sexuelles). Je n'ai pas fait de droit mais est-ce justifié ? Selon moi, la cellule d'Europe Ecologie est l'organe interne d'un parti, non une institution judiciaire.

Bonne journée.

M'Bappé est blessé et personne ne s'en soucie sauf des millions de "followers".

Hein, qui en parle et on OSE discuter de la réforme NECESSAIRE au delà de la JUSTICE invoquée des RETRAITES.

Quelle société d'ingratitude!


Nous vivons une époque formidable.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Ce qui me gêne ( énormément ), c'est qu'on nuise à la réputations de politiciens ( honorables , " forcément "

 honorables ...)


Ainsi, on s'est permis de douter , récemment,  de " l ' honneur " de :


- Fillon


- Sarkozy


- Ferrand


- Péricaud


- Dupond-Moretti


- Griset


- Buzyn


- Rugy


- Darmanin


- Lecornu


- Dussopt


- Blanquer


- Kohler


- Benalla


- Goulard


- Solère


- Bayrou


( liste indicative et non exhaustive ) .


Ce n'est plus un panier à salades, c'est une immense culture maraîchère.


Luttons pour leur redonner leur " honneur ".


Luttons pour que leurs affaires fassent pschitt. ( c'est déjà bien engagé )

On retombe inévitablement sur le vieux problème judiciaire du consentement. C’est du parole contre parole.


Il faut voir le problème systémique et mettre des moyens, former, essayer de faire évoluer les mentalités pour que ces agressions, quelles que puissent être leur gravité perçue, diminuent en nombre et en intensité, et que justice puisse être rendue le plus sereinement possible lorsque agression il y a eu.


Reste que face à un cas concret, les grands principes se heurtent à ce vieux problème bien connu dans le domaine judiciaire : « on n’a pas tous les éléments », et même quand on parvient à en avoir suffisamment, « c’est compliqué ».

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