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Pourquoi la critique française a raté "Agora"

Agora, superproduction de l’espagnol Alejandro Amenabar, fut parfaitement négligé lors de sa présentation au festival de Cannes 2009, royalement méprisé par la critique internationale, et en conséquence ignoré par le public lors de sa sortie en salles en Janvier 2010. Si le large désintérêt qui accueille certaines œuvres ambitieuses est un phénomène fréquent dans l’Histoire du Cinéma, il est beaucoup moins fréquent qu’un tel accueil appuie de façon inquiétante le propos même de l’œuvre. Alors que le film sort en DVD, explications.

Derniers commentaires

Ce film est avant tout une dénonciation de tous les fanatismes religieux.Il y a comme un parallèle entre les chrétiens d' Egypte et les talibans particulièrement visible dans la scène de la lapidation d' Hypatie, vu que la lapidation n' est pas une pratique juridique chrétienne.Le film est un plaidoyer pour l' athéisme et la philosophie rationaliste mythifiée.
[quote=d’Hypatie d’Alexandrie, dont les travaux furent perdus avec la destruction de la bibliothèque qu'elle présidait, et dont certains imaginent qu’elle fut l’un des premiers savants à reconsidérer le système géocentrique de Ptomélée (qui faisait de la Terre le centre de l’Univers).]d’Hypatie d’Alexandrie, dont les travaux furent perdus avec la destruction de la bibliothèque qu'elle présidait, et dont certains imaginent qu’elle fut l’un des premiers savants à reconsidérer le système géocentrique de Ptomélée (qui faisait de la Terre le centre de l’Univers).



En s’arrêtant sur Hypatie, et en imaginant qu'elle fut à deux doigts de décrypter le mouvement elliptique des planètes autour du Soleil,


Oula! Cette dame ne fut pas la première à décrire un système héliocentrique, puisque ce modèle existait des siècles avant elle. De plus elle n'aurait pu en déduire du mouvement elliptique, car même Copernic ne le pouvait, il fallut attendre Kepler et les progrès des techniques d'observation dans les mesures, pour le déduire, selon les fameuses lois de Kepler, qui inspirèrent ensuite Newton pour l'élaboration de la théorie de la gravité universelle.
Monsieur Djoumi,

J'apprécie régulièrement vos chroniques, comme j'en avais vu une sur "Agora", j'ai acheté, vu, visionné le DVD avant de la lire. Expérience tout à fait intéressante de se laisser guider par un critique/analyste de films pour la découverte.
Ce qui m'a dérangé le plus dans "Agora", c'est la musique. Je n'ai peut-être pas saisi les références, mais cette musique pseudo sacrée qui ressemble à de la soupe instrumentale m'a exaspéré.
Je me rappelle aussi la musique d'"Avatar" qui avait suscité en moi les mêmes réflexions. On peut être écolo, soucieux du bien commun, humaniste sans pour autant écouter de la musique de supermarché, virant hippie. On peut ajouter à cela la scène de danse de "Matrix reloaded".
Par cette intervention, je vous soumet un sujet de chronique sur la musique de film.
Faite moi découvrir encore des films.
PS : Je viens de commander "Les fils de l'homme"
J'ai fini par voir le film qui était bien mis en avant dans mon vidéo-club.

Il est magnifique, tout simplement. Il y a certainement tout ce que vous y mettez, sans nul doute, mais il y a aussi, et c'est surtout ça qui m'a frappée, et que je n'avais pas vu dans l'article, le ressort de la haine des femmes, et le désir du retour d'une société masculine par les chrétiens fanatiques.
Et c'est dans ce sens là aussi qu'on fait le rapport avec les talibans.

Le choix d'Alexandrie, aussi, est très symbolique, car il y a en Egypte aujourd'hui une régression à l'oeuvre qui est terrifiante.

Dommage que les personnages soient tellement stylisés dans le symbole qu'ils en manquent un peu d'humanité, le cinéma espagnol a un côté un peu trop raide, et le film n'est pas loin de ce défaut. Mais tout le reste est tellement parfait que ça en fait un grand film.

Merci de me l'avoir fait connaître.
http://www.allocine.fr/film/revuedepresse_gen_cfilm=134194.html

pourquoi tu dis que la presse est passé à côté du film ? il me semble que 19 critiques presse c'est pas mal non ?
Merci beaucoup pour cet éclairage à la fois sensible (attentif aux choix de mise en scène, de casting), érudit (sur le projet du cinéaste, les enjeux philosophiques) et clair.
Je fais partie des gens qui auront eu besoin de votre critique pour m'intéresser au film et le voir en DVD. J'imagine que l'expérience au cinéma doit être meilleure, mais j'ai tout de même beaucoup aimé.

Le seul aspect qui m'a franchement interloqué était ce que vous appelez le coup de stabylo. A suivre le film sous cet angle il faudrait avoir la peau très claire pour être philosophe, le cheveu plus brun pour être pragmatique et un profil de moudjahidin perse pour être fourbe et habile politicien. Certes il s'agit de chrétiens, mais ce casting est si proche de celui des aventures de Tintin ou de celles de Blake et Mortimer qu'il ne laisse pas indifférent. Comme Abenabar applique ici ce « stabylo » au développement contradictoire de la philosophie, de la recherche scientifique et de l'intégrisme religieux, je m'interroge plus avant: vise-t-il à sensibiliser le spectateur visé (occidental) au développement récent de l'intégrisme musulman, ou ne suggère-t-il pas plutôt (ou en même temps) que l'aptitude à la raison critique aurait un camp, génétique comme culturel ? Je ne sais pas trop, mais j'avoue qu'après avoir lu "Les Grecs, les Arabes et nous: Enquête sur l'islamophobie savante", ce choix de casting appliqué à l'histoire des sciences me laisse songeur.
J'apprécie beaucoup cet article qui, me semble-t-il, rend justice à un film de qualité et d'une certaine profondeur, et qui méritait bien qu'on s'y arrête un instant pour l'observer de plus près.
J'ai été un petit peu décontenancé, il est vrai, au début du texte, par le propos très général concernant la grande épopée du néo-platonisme à travers les siècles, et dont les interférences avec le projet du réalisateur auraient pu être mises davantage en lumière.
Mais l'analyse de l'extrait où les deux prédicateurs rivaux s'affrontent me semblent vraiment d'une grande justesse, et le chroniqueur a su mettre en mots l'impression que je n'avais fait que ressentir à la vision de l'oeuvre, cette mobilité extrême du chrétien face au païen statufié, appuyée encore par les jeux de caméra.
A ce point de mon commentaire, j'aimerais adresser une requête à l'auteur : ne connaissant pas en effet le terme de "focale" dont il parle, je n'aurais pas dédaigné une petite note technique m'en révélant le sens. Pensez au néophytes !
Certes je pense que ce film porte - notamment - sur le cours et la vie des civilisations, leur naissance et leur chute, et sur les hommes en tant qu'ils y sont confrontés. La figure de Davus, l'esclave, me semble à cet égard importante, puis qu'elle renvoie au rôle des inégalités sociales dans ces révolutions. Mais Davus est aussi une personne qui réagit aux événements.
Bien sûr, le film raconte d'autres histoires tout aussi prenantes qui s'imbriquent avec celle, plus fondamentale et impressionnante, de la mort d'un monde : l'histoire d'une enquête passionnée autour de la révolution des étoiles, et des efforts opiniâtres déployés par Hypatie pour résoudre une énigme scientifique ; l'histoire de l'amour que plusieurs hommes lui vouent mais qui reste sans réponse.
C'est enfin une réussite éclatante de rénovation d'un genre : le péplum, qui, de Mankiewicz à Ridley Scott, en passant par Amenàbar, ne cesse de révéler ses possibilités.
Merci donc pour cette mise au point, et j'attends avec patience votre nouvelle chronique, M. Djoumi.
Je viens de voir ce film, je ne voulais pas lire cette article avant.
D'un naturel bavard à l'orale, l'écrit m'ennuie assez rapidement, surtout si c'est pour répéter les mêmes choses...
Aussi en une phrase, j'approuve de A à Z, beaucoup d'analyse similaire me sont venu à l'esprit en regardant le film.
Et je ne suis que trop d'accord sur le reste de l'article (mépris pour certains films récents, faillite de la critique etc.)
C'est tout simplement agréable et apaisant de voir que d'autres personnes partagent votre culture et votre vision du monde.
Thx Rafik et bonne continuation sur ASI.
Tout à fait d’accord avec Saera : « Ce que j'ai apprécié dans cette chronique est la capacité de Rafik à nous rendre visible et compréhensible ce qui ne l'est pas forcément, le tout en utilisant des arguments pertinents. Au final, ce devrait être le but de toute critique… nous aiguiller sur ce qu'on pourrait y trouver. »

• Sur ce qu’on pourrait y « découvrir » avec ici toute la symbolique du voile :-)

Même si tendancieux (le propre d’une chronique, ce que JB s’évertue à rappeler), l’aiguillage est pertinent en venant compléter le brillant article d’Eric Nuevo – merci pour lien :-)

Très amusantes, les références aux textes des chroniques primaires dont le « sens » critique manifeste le sens unilatéral du terme « critique » qui privilégie un jugement de valeur défavorable, en s’ancrant inévitablement dans une culture « de classe »… même si pour l’article de Télérama, « apparemment, RD ne l’a pas lu entièrement » :-)

L’angle cosmogonique et cosmologique choisi par le cinéaste m’apparaît fondamentalement approprié pour mettre en scène cette « page de l’Histoire, inédite au cinéma » et de ce point de vue efficacement analysé dans cette chronique – percutante démonstration de ce choix de narration tout à fait adapté à ce projet :-)

Ce qui perce éminemment de ce dit projet ressort incontestablement d’une problématique (constante apparemment chez ce cinéaste) de « perspectives » dans tout les sens du terme et en particulier à savoir d’où l’on se situe. Assurément, on peut convenir sans conteste que « tout est question de point de vue » – ainsi faut-il pouvoir se détacher de la contingence terrestre pour embrasser un panorama cosmique :-)

Bravo au cinéaste pour sa perspicace aspiration, habilement décortiquée par RD : se situant au centre ou à la périphérie du cercle, notre « vision humaine » s’avère immanquablement « voilée » :-)

La sensibilisation par analogies et correspondances ne peut qu’être difficilement prégnante pour une société incrustée dans la pesanteur et l’engourdissement, alors que par ailleurs l’idéalisme peut également rendre aveugle « aux multiples indices » :-)

Pour ma part, je conteste que la brillante philosophe astronome soit présentée en manque de foi, bien au contraire, sa position terrestre donc force d’attraction gravitationnelle conditionnant sa croyance en voilant son regard elle ne peut que nécessairement déplorer : "L’idée de ne pas avoir de centre, elle me brise le cœur". Hypatia enseignait les sciences alors que l’hypothèse de l’héliocentrisme avancée par Aristarque de Samothrace (-220/-143) n’avait pas été retenue. Le tracé dans le bac à sable se réfère au modèle épicycloïdal augmenté d'une double excentricité que Ptolémée envisagea selon la théorie des épicycles d’Hipparque, dit le Rhodien.

Par contre, totalement d’accord que le réalisateur donne à voir « le processus de décadence inhérent à toutes les grandes civilisations en fin de course » et que l’analogie religieuse devrait être frappante (je conviens qu’elle m’a particulièrement sautée aux yeux). Eric Nuevo évoque un Alexandrin qui remarque qu'il n’avait pas conscience qu'il y eût autant de chrétiens dans la cité.

« Au-delà du duel théologique, …, se trame un autre conflit. » – jolie expression, merci :-)

Ce qui manque à l’affiche française ressort primordialement de la séparation indiquée par l’étoffe qui recouvre l’épaule gauche du personnage, le tissu sombre marquant visuellement le pan obscurité de l’agora en diagonale du pan luminosité :-)

Avec la trajectoire d’une figure lumineuse (superbe prestation de l’actrice principale), le film illustre la déchéance de l'agora, remplacée par l’église (mot français venant du mot grec ekklèsia, lequel ne désigne pas du tout le même lieu), le cinéaste mettant en scène ce renversement.

La chaste philosophe enseignait, entre autres, la philosophie de Plotin dont la pratique philosophique se trouvait soutenue par des exercices spirituels, s’agissant d’assurer le passage de l’intelligence à l’Un :-)
Merci Rafik.
J'aime votre chronique, à chaque fois j'attends avec impatience le fameux lundi sur deux. A chaque fois c'est agréable de vous lire, et souvent je vous suis complètement sur ce que vous dites. Alors lundi dernier, quand j'ai vu que votre chronique parlait d'un film dont je n'avais pas entendu parler, je me suis dit qu'avant de vous lire, il me fallait voir le film. Vous m'avez donné envie de le voir, parce que je vous faisais suffisamment confiance : un film qui mérite une de vos chroniques ne doit pas être mauvais.
Donc je l'ai vu, avant de vous lire, et merci. J'ai aimé. Beaucoup. Je ne saurai dire quand, où, pourquoi, mais ce film que d'aucuns considèrent comme banal m'a touché profondément. C'est émotionnel, ça ne s'explique pas, c'est comme ça.
Mon commentaire n'apporte sans doute rien au débat, mais j'avais besoin de le dire.
Merci Rafik de chroniquer sur @si, et vivement le lundi suivant.


(PS : alors bien sûr, bravo à Daniel Schneidermann pour ce choix. Donner une chronique à Rafik Djoumi me fait encore plus aimer @si)
Cher Rafik, j'avais moi aussi été heurté par l'aveuglement de la critique vis à vis de ce film, je te remercie de lui rendre ici un si intelligent et acéré hommage. Que ça fait du bien de rencontrer un critique qui croit encore au symboles, aux liens entre la forme et le fond, qui sait lire une mise en scène. Encore bravo!
Un excellent article, qui ne m'a donné qu'une envie, revoir ce film qui m'avait mise K.O. en salle, et cette fois, tenter de mieux l'analyser. J'avais été saisie par la maîtrise formelle d' "Agora", par les trajectoires des personnages autour de l'héroïne, par la scène finale du cercle déformé en ellipse dans l'oeil d'Hypathie, par ce scénario qui se fend d'une ellipse en plein milieu.
Merci de me faire prendre conscience d'être passée à côté de tant d'autres choses.
Vous avez fait une allusion au parallélisme entre "Le Labyrinthe de Pan", "Babel" et "Les Fils de l'Homme" (je vais aller creuser çà d'ailleurs) qui m'a ramené à une réflexion que je m'étais faite en voyant "Démineurs", film dans lequel j'ai trouvé quelques correspondances avec "Avatar" (je sens que j'ai déclenché le détonateur du Yannick G, mais je vais faire comme si je n'avais rien vu...), principalement concernant les héros des deux films et la question de leurs (quête d') identités.
Tous les deux arrivent sur une autre planète (l'Irak/Pandora), où ils ne peuvent se déplacer que dans le scaphandre adéquat (le suit de démineur/l'avatar), finissent par se sentir des étrangers dans leurs mondes d'origine (la confusion de Jake pendant son initiation/les scènes des céréales et de la cuisine dans "Démineurs"), et ne se sentent vivants que dans cet environnement hostile qu'ils finissent par faire leur (Jake en se transférant dans le corps de son avatar/James en obtenant sa dose d'adrénaline). Et le dernier plan de "Démineurs", avec la passerelle de l'hélico qui s'ouvre et laisser entrer la vague de châleur dans l'appareil m'a directement renvoyée à l'arrivée de la navette sur Pandora.
Après, je suis peut être à côté de la plaque...
Télérama en a parlé, et plutôt en bien j'ai l'impression
http://www.telerama.fr/cinema/films/agora,399895,critique.php
Un film qui était effectivement passé sous mon radar, merci pour cette longue et passionnante analyse; il va m'être difficile, maintenant, de ne pas le regarder.

J'ai noté quelques fautes, cependant, quoiqu'excusables:


sa sé passé ya tro lontant koi)

Serait plutôt écrit: "sa c passer ya tro lontan[s]t[/s] koi lol".
Tout cela est très intéressant mais... si ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et si ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, où donc se situe le miracle ? N'est-il pas plutôt logique et naturel de conclure de ces principes que tout est une seule chose ?

Dit en d'autres termes, que cache en vérité le fameux voile d'Isis qu'Hypatie n'a pas réussi à découvrir ?
"Idéologiquement et esthétiquement, Agora est donc rabaissé bien en dessous du niveau de la série télé Rome (créée par un anarchiste de droite mais ce détail aura probablement échappé aux chroniqueurs)" déclare Rafik.

Cool, ça, c'est de la critique télévisée. Un anarchiste de droite, vous voulez dire... un républicain ?
Quoi qu'il en soit, la seule question qui compte, c'est de savoir si cela transparaît dans l'œuvre télévisée de HBO, cette chaîne câblée tellement fasciste qu'elle a produite au hasard Oz (série carcérale loin d'être manichéenne) et The Wire (de David Simon loin d'avoir des sympathies pour le K.K.K., si j'en présume par sa série et la nouvelle qu'il réalise à la Nouvelle Orléans).

"Il faut dire qu’en l’absence d’autres films abordant cette page d’Histoire, le marketing se sentit lui aussi obligé d’aller chatouiller l’évocation péplumesque romaine, comme en témoigne la terrible affiche française ci-dessous."

Soulignons bien le mot marketing, c'est à dire le diffuseur, auquel devons-nous le rappeler, les critiques ne sont aucunement affiliés. Autrement dit, amalgamer rapidement certaines critiques avec le choix malheureux du distributeur n'est qu'un procédé grossier pour accentuer le discrédit.

"Affiche espagnole: une femme digne, au visage lumineux, sépare la lumière de l’orage, surplombant une foule hostile qui menace une architecture ordonnée.
Affiche française: une hystérique, tâchée de sang menstruel, tente de fuir un beau bordel enflammé, sur fond de parchemin froissé et jauni "


Pour le sang menstruel, il est peut-être dans le film, mais l'affiche ne l'évoque aucunement, puisque jaillissant sur les bras, sur le torse et sur la cuisse. Idem avec la notion d'hystérie, ce n'est pas parce qu'une femme panique qu'elle est hystérique, sauf à reproduire des clichées sexistes.

Deux éléments qui soulignent que Rafik force largement le trait, en déformant et en rapprochant ce qui n'a pas à l'être (orientation politique d'un producteur de série et la série elle-même, sang de l'affiche et sang menstruel) pour soutenir son propos contre une certaine critique hexagonale.

En ce qui me concerne, les deux affiches sont ratés, elles le sont parce que le titre du film est raté, le film, comme le cercle dont on ne sort pas, tournant, d'après ce que j'en ai compris et constaté, autour de la figure d'Hypatie dont le réalisateur n'a pas eu le courage de faire le titre de son film, lui préférant le terme générique, collectif, donc anonyme, mais au combien plus évocateur du péplum, d'Agora (oui, cela veut dire espace aussi et patati et patata, le réalisateur a voulu donner une vision depuis l'espace et machin truc. Alors qu'au final, sans le personnage central de Rachel Weisz, le film, comme l'affiche d'un côté comme de l'autre des Pyrénées, s'effondre semble-t-il.).

yG
Merci pour cette chronique qui réhabilite un mort.
J'ai vu le film et j'ai été pénétré par sa dimension scientifique. J'ai cependant regretté son manque d'élan et son caractère souvent abscons. Cependant, c'est bien un morceau d'intelligence et certaines paroles/dialogues sonnent justes.

Je me suis beaucoup amusé à voir les chrétiens d'aujourd'hui essayer de défendre ceux d'hier présentés dans le film en ne voyant pas le parallèle avec les musulmans d'aujourd'hui (certainement décontenancés par le fait que pour une fois, ils tiennent le "mauvais" rôle dans un péplum :mrgreen: ).

J'ai aussi beaucoup aimé la mise en lumière des travaux de Kepler, scientifique allemand ignoré par le commun des mortels français au profit de son homologue italien Galilée.
J'ai été également surpris de voir que ce film été passé complétement inaperçu par la plupart des gens, y compris dans le milieu scientifique et astronomique dans lequel j'évolue.

Merci encore pour cette chronique ;)

Stéphane
Merci vraiment pour cette chronique, j'ai vu et beaucoup aimé ce film.
J'ai trouvé qu'Amenabor avait caricaturé les chrétiens dans son film. Même s'ils se sont souvent comportés comme des intégristes à cette époque et à d'autres, une vision plus nuancée aurait été appréciable.

Encore une fois les rôle des femmes est réévalué dans cette épisode historique. On ne sait pas grand chose de la contribution scientifique de Hypatie (jouée par Rachel Weisz) mais Amenabar en fait une scientifique de renom.

Le film est quand-même d'un bon niveau.

On pourrait aussi parler du grand film oublié de 2008 : « Stella » de Sylvie Verheyde, bien plus intéressant que « Entre les murs » sorti la même année (ainsi que le grand oublié de 2010 : Fantastic Mr Fox).
Voilà qui donne envie de voir ce film !
J'essaierai de le louer quelque part. Et cela vous fera une critique de plus.

Mais en même temps, ce ne serait que ça !

Je n'ai pas pu m'empêcher en vous lisant de penser au film Cloverfield dont le parti pris est exactement contraire. C'est une façon de filmer au ras de l'individu. Mais chaque image est symbolique, et renvoie à une vision du monde post 11 septembre.
Avec cette image de la tête de la statue de la Liberté qui est propulsée à travers une rue de Manhattan, comme dans un jeu de quilles. Une image presque ludique bien qu'effrayante.
Mais une image qu'on peut aussi projeter en disant : quelque chose s'est passé à Manhattan, et notre liberté a été décapitée.
Et toujours cette certitude qu'une image au centre du monde, une figure de nature cosmogonique et féminine, est la première victime des évènements. Une incarnation de la souveraineté et de la légitimité. Une figure qui semble intangible et immortelle et qui est détruite en un rien de temps.

Et une dernière question, encore plus prégnante : est-ce que les germes de la destruction ne sont pas en nous ? A l'intérieur même de nos sociétés dévastées et aveugles ?

Le cinéma interpelle notre passé, notre avenir, et notre présent. Il le fait de façon métaphorique, mais il parle de la fin d'un monde. Jamais il ne l'a fait autant qu'aujourd'hui.
Cela peut vouloir dire que nous sommes prêts à accepter un monde nouveau, de la destruction créatrice.

Mais cela peut aussi vouloir dire que nous disparaîtrons, et que nous le savons.
C’est surprenant de mettre un talent de plume indiscutable – et même assez passionnant – au service de causes aussi insignifiantes ! Ce serait (à la rigueur) excusable à seize ou dix sept ans, mais à l’œil nu vous semblez avoir largement dépassé cet âge aussi charmant que boutonneux…

En moins d’une minute, les enjeux scientifiques, philosophiques, politiques et humains de son film ? Raccourci saisissant, c’est vrai ! Mais quand on n’a pas grand chose à dire c’est vite dit, forcément !

Et le cinéaste connaît les focales courtes et longues, leurs effets respectifs… Les contre-plongées aussi ? Je le crois pas, quand j’étais jeune, enfin dans la préhistoire je veux dire, on n’avait aucune idée de tous ces trucs compliqués. Les progrès, c’est quand même stupéfiant !

En fait “Retourner voir Avatar” me semble une suggestion pertinente… Dès l’instant où le cinoche a atteint un tel degré de perfection, grâce à l’imparable Cameron qui, après nous avoir scotchés avec “Titanic” (Leonardo DiCaprio et la bande son de Céline Dion il faut s’accrocher quand même) a tenté de nous finir avec ses ânes peints en bleu et équipés de queues… Pourquoi s’emmerder avec des trucs de seconde zone ? Restons donc dans la stratosphère que le malheureux réalisateur de ce navet dépourvu de canard aimerait rejoindre, semble-t-il, avec sa caméra pour exploration intestinale dans les clips publicitaires pour la prévention du cancer colo-rectal.

C’est fou comme il est difficile de sortir de la merde, finalement !

***
[quote=Patrice Guyot]C’est surprenant de mettre un talent de plume indiscutable – et même assez passionnant – au service de causes aussi insignifiantes ! Ce serait (à la rigueur) excusable à seize ou dix sept ans, mais à l’œil nu vous semblez avoir largement dépassé cet âge aussi charmant que boutonneux…

En moins d’une minute, les enjeux scientifiques, philosophiques, politiques et humains de son film ? Raccourci saisissant, c’est vrai ! Mais quand on n’a pas grand chose à dire c’est vite dit, forcément !

Vôtre message est ironique ?

Si ça n'est pas le cas , je vous plaint d'avoir le colon gastro-agressif.
Moi jai une question Guyguy : arrêt sur images est d'accord pour que tu fasse un copier coller d'un texte payant pour uniquement te foutre de la gueule de ce que tu es incapable de comprendre ?

http://le-pg-express.xooit.fr/t1076-Les-films-que-nous-n-irons-pas-voir.htm
@ Nash : môn message est ironique et mon accent circonflexe aussi ! Cependant je pense réellement que Rafik écrit bien et que ce qu'il dit n'est pas sans intérêt (très travaillé et documenté au demeurant) Seulement les objets auxquels il applique son talent me semblent totalement creux. C'est à la fois subjectif et sérieux : trop de concepts vaseux et mal maîtrisés, d'idées naïves pour ne pas dire nigaudes dans ce genre de cinéma... À mon avis.

@ Reda : votre rôle de flic a parfaitement marché, j'ai retiré 95% du texte. Merci pour votre vigilance ! Pour ce qui est de comprendre je ne suis pas certain que vous ayez de leçon à donner !

***
Ah Patrice...

Vous vous rêviez poète, copiant/collant Gainsbourg ou Rimbaud dans l'espoir d'attraper un peu de leur lumière, et après tout pourquoi pas?

Mais là, à chaparder ainsi un texte à peine sorti du berceau, vous dévoilez ce que nous ne faisions que soupçonner : vous n'êtes finalement qu'un banal voleur de poules.

Je suis déçu, mais vous restez mon Pokemon préféré!
[quote=Patrice Guyot]Seulement les objets auxquels il applique son talent me semblent totalement creux.

Justement c'est ce point qui m'intéresse. Pour être honnête je pense que la démarche vous échappe.

Pour l'instant vous êtes dans la logique suivante : "Les sujets choisis sont dénués d'intérêt profonds".

Je vous propose de vous mettre dans la position inverse :

"Qu'est ce qui anime ces gens a s'intéresser a ça , pourquoi cela semble si important ?"

Le but n'est pas d'aimer , mais de comprendre.
Ah mais, cher Maître, tout le monde ne peut pas avoir la verve et le courage de secouer des peuples entiers via des éditoriaux d'une violence et d'une pertinence si extrême que les vils manants analphabètes (anal + bête) que nous sommes en sortent les yeux baignés de larmes face à leur propre mécréance ainsi dévoilée !

Avoir l'ironie facile, le sens de la formule et un super tee-shirt sur mesure ne dispense pas d'apporter quelques arguments à sa fronde (pour quelqu'un qui conchie le leader éclairé de notre glorieuse nation, vous devriez le savoir).
Excellent elZecchio, vous êtes le fruit du chêne, finalement. Et en plus vous n'aimez pas les voleurs de poules... Vous préférez les ministres corrompus, peut-être ?

Nash, le verbe comprendre a un sens, qui semble vous échapper : vous ne revenez pas en deuxième semaine.

DDX, il me semble avoir argumenté, mais j'avoue que démontrer qu'un truc est creux est toujours difficile. Un peu comme prouver qu'on est innocent, c'est d'ailleurs pourquoi la charge de la preuve - dans les pays démocratiques - reste à l'accusateur.

Je crains hélas que ces évidences ne passent au dessus de votre encéphale minuscule...

D'un autre côté je n'attendais rien de zélateurs de ce cinoche pour prépubères acnéiques.

Rien d'intéressant en tout cas. Vous m'avez donné raison trop facilement et je n'ai même pas envie de vous en remercier !

Ne prenez pas la peine de me répondre, votre prose ne m'intéresse guère et vos consoles de jeux risqueraient de refroidir...

***
Souvent en lisant Yannick G, je me dis : "y'a pas a dire c'est notre champion", et paf ! Patrice Guyot redefinit le niveau de l'autosuffisance crasse. Pas facile de faire un choix.
J'avoue qu'on sent bien que vous êtes un spécialiste en jeunes cons trentenaires !

Si vous preniez la peine d'en faire une thèse vous auriez au moins un diplôme !

***

J'avoue qu'on sent bien que vous êtes un spécialiste en jeunes cons trentenaires ! Si vous preniez la peine d'en faire une thèse vous auriez au moins un diplôme ! ***


Rassurez vous Patrice, personne ne doute de la taille de votre diplôme.
Je prends la liberté de répondre à des trucs qui ne me sont pas adressés, c'est trop tentant!

DDX, il me semble avoir argumenté, mais j'avoue que démontrer qu'un truc est creux est toujours difficile. Un peu comme prouver qu'on est innocent, c'est d'ailleurs pourquoi la charge de la preuve - dans les pays démocratiques - reste à l'accusateur.

C'est génial. La logique patochienne dans toute sa splendeur! Dans mon monde, vouloir démontrer que le travail de quelqu'un est creux, c'est faire partie de l'accusation. Dans le monde de Patrice c'est l'inverse : c'est celui dont on attaque le travail qui est l'accusateur. Comme j'aimerais moi aussi avoir le pouvoir de travestir la réalité à ma guise!

D'un autre côté je n'attendais rien de zélateurs de ce cinoche pour prépubères acnéiques.

Et oui, le box office espagnol d'Agora (3,3 millions de boutonneux) est là pour le prouver : le film d'Amenabar n'était qu'un gigantesque traquenard destiné à attirer le plus de prépubères possible dans les salles obscures avant de les noyer sous un flot de Biactol.

Ne prenez pas la peine de me répondre, votre prose ne m'intéresse guère et vos consoles de jeux risqueraient de refroidir...

Fuyez, Patrice, fuyez!

Et surtout, surtout, ne vous retournez pas!
Peut-être pourriez-vous apprendre l'usage du clic gauche sur le "pseudo" (pour ce qui vous concerne, pour ma part je n'ai aucun problème pour intervenir sous nom nom).

Cela vous montrerait que vous avez écrit 21 contributions ici tandis que j'en écrivais 2.597.

Courage, vous n'en avez plus que 2.576 à pondre pour me parler d'égal à égal.

La bleusaille ne me dérange pas (quoique, en ce moment) tant qu'elle est un peu respectueuse et à condition qu'elle ait le niveau. Il paraît qu'Acadomia donne des cours cet été, songez-y avant de revenir à la charge, vous vous épargnerez de passer pour une buse !

***
Ca fait la quatrième fois que Guyot justifie sa supériorité par le nombre de messages qu'il a laissé sur ce site. Bientôt il va en venir à la taille de sa quequette, vous verrez.
Je ne justifie nulle supériorité autoproclamée, mais une antériorité indiscutable.

42 posts déjà Reda (et combien de cm, au fait ?) C'est bien mais c'est peu pour nous éclairer sur les mystères du monde et sur ses fins ultimes.

Savez-vous qu'il n'est pas interdit d'agrémenter vos - rares - contributions d'un peu plus de fond ou, à défaut, d'un brin d'humour ?

Si la dimension de l'appendice caudal vous préoccupe à ce point retournez donc voir Avatar, elles sont très longues, dit-on !

P.S. : En réalité il y a un moment que je ne disais dans mon petit for intérieur que nous avions besoin d'un gourou et d'un guide. Vous arrivez enfin ! Dieu soit loué (on me dit qu'il n'est pas à vendre contrairement à Eric Woerth)

***

La bleusaille ne me dérange pas (quoique, en ce moment) tant qu'elle est un peu respectueuse et à condition qu'elle ait le niveau. Il paraît qu'Acadomia donne des cours cet été, songez-y avant de revenir à la charge, vous vous épargnerez de passer pour une buse ! ***


Et c'est Patrice Guyot qui parle de respect ?! Elle est bien bonne.....
Comme je le disais à Yannick G je me demande bien pour quelle raison vous lisez encore ces articles, je crois que vous n'avez plus rien à apprendre....
Vous nous permettrez d'en juger !

***

Vous nous permettrez d'en juger ! ***


Non, je vous assure que ces articles vont vous ennuyer (et accessoirement vous agacer) : on y parle philosophie, grammaire cinématographique, mythologie, jeux vidéos qui font bip-bip, cinéma populaire... Non, je vous assure, il est inutile que vous perdiez votre temps avec cette plèbe. Quelqu'un avec un bagage culturel aussi impressionnant que le votre (2.597 posts !!) n'a vraiment plus rien à apprendre.
Devenir l'égal d'un Patrice Guyot?

Ce serait chouette, mais ça demande de [s]grands sacrifices[/s] nombreuses lobotomies.

En attendant, si vous pouviez pointer les endroits où je passe pour une buse, ce serait bien urbain. Je prends un malin plaisir à souligner vos errances intellectuelles, la moindre des choses serait que vous me rendiez la pareille.
[quote=Patrice Guyot]Nash, le verbe comprendre a un sens, qui semble vous échapper : vous ne revenez pas en deuxième semaine.

Un revers de main et puis s'en va ?

Dommage je vous tendais sincèrement une perche pour sortir un peu de l'opposition gentil/méchant qui règne sur ce fil entre les différents intervenants , mais vôtre dialogue ne s'y prête guère. Relisez vous , vous avez tendance à sortir des phrases comme si elles étaient des finalités. Avec une condescendance omniprésente par dessus le marché.
Ce qui est creux c'est de partir en croisade dés le début de la discussion , de commencer le débat par les conclusions.
Que le film Agora ne vous ai pas touché , c'est vôtre droit le plus strict. Mais partir de ce postulat - vôtre ressenti personnel - pour écarter toutes les qualités existantes dans ce métrage -car il y en a- c'est de la malhonnêteté intellectuelle . Taper dans le cynisme en disant "C'est facile de résumer tout ses enjeux en une minute quand on a rien a dire" alors qu'on vous a démontré le contraire c'est de la malhonnêteté intellectuelle.

Pour l'instant vous n'êtes pas dans le dialogue , vous jouer au famélique croisant le fer avec sa plume, a l'insaisissable , a celui a qui "on ne la fait pas".

Faites autant de pirouettes qu'il vous plaira , ça ne sera jamais de la Haute Voltige.
"Votre" ne comporte pas d'accent circonflexe, merci de le noter ("le vôtre", oui, le français est une langue compliquée)

Je n'ai aucun besoin de perche, rassurez-vous !

Je n'ai pas vu "Agora", pas d'avantage "Avatar". Il n'est pas dans mes habitudes de payer pour perdre une heure et demie face à des nigauderies pour potaches acnéiques. C'est ainsi et ce n'est pas négociable !

Il se trouve que j'ai mieux à faire...

***

nigauderies pour potaches acnéiques..


Et c'est le même Patrice Guyot qui va nous parler ensuite de respect....
Patrice Guyot est bien trop drôle pour du simple potache
http://www.dailymotion.com/video/x8oi20_pg-fait-le-guignol_auto
[quote=Patrice guyot] Je n'ai pas vu "Agora", pas d'avantage "Avatar". Il n'est pas dans mes habitudes de payer pour perdre une heure et demie face à des nigauderies pour potaches acnéiques. C'est ainsi et ce n'est pas négociable !

Il se trouve que j'ai mieux à faire...



Mais qu'est ce que vous faites ici alors ! Si vous avez mieux a faire que d'aller voir ces films qui ne vous plaisent pas ( parce que ce sont des films pour "ados-débiles-qui-aime-l'art-populaire-et-les-jeux-vidéos", et que vous "grand-et-vieux sage ayant acquis une grande connaissance au fil du temps mais pas l'humilité", et donc que vous arriviez à en décrire, critiquez le contenu sans avoir vu ne serait-ce que la bande annonce !

Si vous avez mieux à faire que regardez ces films, vous n'auriez pas mieux à faire que d'être ici à étaler votre ignorance (car c'est ce dont il s'agit, vu que vous n'avez vu le film) et à donner votre avis non argumenter et peu constructif ?

Ou bien peut être que ce "mieux à faire" consiste à venir sur les forums d'Asi, donner votre "avis" sur les choses du monde ? ( ce que la plupart vous en serez gré, vous avez surement encore "mieux à faire").

Au risque de vous blessez, vous n'êtes pas indispensable au bon fonctionnement de ce forum, votre "avis" est inutile, et vous n'êtes pas non plus en position de supériorité par rapport aux autres, même si vous maîtriser bien la langue de Molière!

Bon vent!

Patrice Guyot est bien trop drôle pour du simple potache [www.dailymotion.com]

il a la voix de Roger Carrel, j'aime bien perso, on croirait entendre le vrai dans Bernard et Bianca, autre nunucherie préado post acnéique potacho Biactol.
Aaaaah sauvé par les fautes d'orthographes !

C'est pratique les fautes sur le net , ça permet de contourner le dialogue et de balancer les erreurs de frappe au nez de l'opposant . Ça donne l'air instruit et on évite de se confronter aux arguments d'en face.

[quote=Patrice Guyot]Je n'ai pas vu "Agora", pas d'avantage "Avatar". Il n'est pas dans mes habitudes de payer pour perdre une heure et demie face à des nigauderies pour potaches acnéiques. C'est ainsi et ce n'est pas négociable !

D'accord , en gros parlez avec vous c'est Destin Yaourt quoi.

Vous êtes un couard doublé d'un idiot. Nantis d'un certain penchant pour l'obscurantisme . Avec une logique comme "Taratata ! Je ne veut rien savoir !" on se demande à quoi bon venir poster ici :

01.Vous n'avez pas vu le film que vous jugez.
02.Vous ne respecter pas vos interlocuteurs
03.Vous faites fi de tout échange avec un esprit obtus.

En vous comportant comme une personne aux idées étroites, aux manières vulgaires, nourrie de préjugés et peu tolérante vous êtes ce qu'on appelle communément un gros beauf.

Alors si vous avez mieux à faire , faites mon ami.

En attendant, félicitations : Vous êtes une banane.
Vous n'avez pas bien compris le post de Patrice. Le mot le plus important est "payer".
Erreur JREM, les mots importants sont "nigauderies pour potaches acnéiques"...

Quant aux deux analphabètes ci-dessus, je les laisse apprendre l'orthographe et la politesse, ils en ont pour des années, ils pourront toujours revenir m'écrire après. Je ne devise jamais avec les mal débarbouillés !

***
Dans ce cas il faute dire que ça ne vous intéresse pas. Avoir à payer ou pas n'a aucune
importance et vous fait passer pour un radin incurable...
J'ai vu Avatar 3 fois et Agora 2 fois et ça fait tr[s]ès[/s]op (sniff!) longtemps que je n'ai
plus d'acné.
L'analphabétisme est une complète incapacité à lire et à écrire. Point d'analphabète sur ce site donc.

Quand à vôtre conseil sur la politesse , venant d'un tyran de pacotille , je me gausse.

Encore une fois , l'adolescent ici c'est vous.
J'engage chacun à aller se gausser de la qualité, de la variété et de l'intérêt de vos nombreuses et passionnantes contributions !

Pour ce qui est de l'analphabétisme il est évident quand on vous lit, jusque dans votre pseudo ("N" à la place de "TR", c'est nul)

Pour ce qui est de la banane, je vous conseille de la placer dans l'orifice approprié !

***
Il vous est déjà arriver de vous remettre en question ?
Il vous est déjà arriver de remettre en question vos acquis ?
Il vous déjà arriver de penser que votre attitude est semblable à celle d'un adolescent en pleine maturité, qui découvre les joies d'internet et du manque de respect que l'on peut y faire en quasi-impunité ?
Il vous est déjà arriver de penser que finalement se trouver des "adversaires" pour une joute verbale sur un forum était quelque peut puéril ?
Il ne vous ai jamais arriver de penser par vous même ?
Remettre en cause ce que vous savez ?
Discuter sur un sujet que vous maîtriser mal ?
Argumenter ?

Sérieusement des "discussions" comme celle-ci j'en ai eu, avec des adolescents de 12 ans, lorsque je trainais sur les forums quand j'étais moi même adolescent. Jamais je n'aurais penser avoir à faire avec une attitude pareille sur le forum d' Asi, encore moins avec une personne ayant dépassé l'âge ingrat depuis longtemps.

En espérant que pour une fois vous oublierez votre petite "vendetta" sur les "nouveaux" du forum qui n'ont pas posté assez de commentaires pour prétendre, ne serait-ce que vous adressez la parole, et que vous nous proposiez une VRAIE réponse...argumentée... et pas un simple jeu de mots ou une petite punch-line qui vous tirera d'affaire et mettra à bas l'"adversaire" ignare d'en face.
[quote=Patrice Guyot]J'engage chacun à aller se gausser de la qualité, de la variété et de l'intérêt de vos nombreuses et passionnantes contributions !


Poil au menton. Non sérieusement , vous vous rendez compte de ce que vous écrivez la ?
Et si un @sinaute plus "vieux" que vous vous fait le même coup , vous baisser les yeux et passer vôtre chemin ? Pas sur que vous respecteriez vous même votre propre sens de la hiérarchie...

[quote=Patrice Guyot]Pour ce qui est de l'analphabétisme il est évident quand on vous lit, jusque dans votre pseudo ("N" à la place de "TR", c'est nul)

Purée , ça c'est de la vanne. Et sinon hormis vos conseils de placement bananiers pouvons nous poursuivre sur quelque chose de plus intéressant ?

Par exemple , en quoi selon vous un film comme Agora n'est qu'une "nigauderie pour potaches acnéiques" ?

Votre premier post méritait approfondissement . Il n'y a rien eu . Pire , vous avez avoué n'avoir pas vu Agora et être peut attiré par le film (c'est votre droit le plus strict d'ailleurs).

Alors vous qui prétendez "avoir le niveau" , aux nombreuses et passionnantes contributions , j'attend vos explications , claires et approfondies sur le sujet.

Patrice Guyot , 2,663 messages au compteur , va nous expliquer pourquoi "Agora c'est de la merde" , sans avoir vu le film.

Une tâche ardue il faut bien le dire et je doit reconnaître que sur ce point je ne pourrais pas sortir victorieux d'un pareil exercice. Aussi , je fait confiance à Patrice Guyot , mon aîné qui saura m'illuminer de sa pensée critique et pertinente , gardée secrète jusqu'à maintenant mais dont les mérites ont été vantées à maintes reprises.
"Et le cinéaste connaît les focales courtes et longues, leurs effets respectifs… Les contre-plongées aussi ? Je le crois pas, quand j’étais jeune, enfin dans la préhistoire je veux dire, on n’avait aucune idée de tous ces trucs compliqués. Les progrès, c’est quand même stupéfiant" !

oui, ça expliquerait bien des choses, mais pourtant c'est trés récemment que les cinéastes français de la nouvelle nouvelle vague ne savent plus faire de cinéma, avant, même du temps de vos jeunes heures, du temps des Preminger, Hitchcock, Mankievitz tout ça, on savait faire des contre-plongées avec du sens, utilisé également une focale courte ou longue avec un point de vue, idem pour des mise au points sur un objet puis sur un autre pour souligner son importance dans l'histoire. Tout ces trucs compliqués comme vous dites sont la base même de tout réalisateur un tant soit peu concerné par son boulot, depuis Méliès en passant par Einsenstein pour arriver à Leni Rifenstalh ou Michael Bay (oula le saut dans le temps).
En quoi un film sur la tragédie d'une jeune astronome philosophe mathématicienne Grecque et j'en passe a à voir avec des ados boutonneux ou du cinéma de Geek spécifiquement ? Etre inculte à ce point Patrice, ça serait à la rigueur excusable à seize ou dix-sept ans mais à l'oeil nu, vous semblez avoir dépassé cet âge là depuis longtemps ? nop ?
Beaucoup aimé le film aussi. Mais pas très objective : Alexandrie, IVè ap., Amenabar, ça faisait déjà pas mal d'a priori positifs.
Pas adoré non plus. Sympa, oui, et bizarre qu'on en ait si peu parlé. Après, y avait pas mal d'affiches. Idem pour Prince of Persia (toutes proportions gardées : rien à voir, vraiment) : beaucoup d'affiches, mais j'en n'ai pas du tout entendu parlé.

Mais à la lecture de votre chronique, je me sens toute bête. Je suis sortir ravie d'avoir vu un film sympa, et plutôt divertissant en fait. Et ravie aussi de cette toute petite réflexion sur la religion, que j'ai lue complètement n'importe comment (votre argumentation est édifiante), mais c'est comme ça que je l'ai lue ! Pour moi, une bonne critique du chrisitanisme, et donc une bonne critique de toutes les religions, qui ont en germe l'intolérance. Comme quoi, on projette ses propres idées sur un film.
Je suis restée au premier degré (je n'ai pas réfléchi des heures et des heures là-dessus). Après, j'ai pas tout à fait tort non plus ; au premier degré, il y a tout de même une opposition entre le bon sens, la science, la justice, et la croyance, la foi, l'intolérance et l'injustice (un petit peu manichéen tout de même, mais c'est un peplum, malgré tout).
Parce qu'il n'y a pas à dire, les religions polythéistes de l'Antiquité, notamment la religion grecque, sont tout de même super en phase avec la nature, le monde et son fonctionnement. Et, mine de rien, assez tolérante. J'idéalise sans doute un peu trop certains aspects de cette culture et de cette mentalité, mais je ne crois pas qu'il y ait eu de guerres de religion en Grèce (je parle de la Grèce, pas de Rome, ne vous méprenez pas). Des tas de guerre de "sous", pour savoir qui contrôlait tel sanctuaire, etc.
A lire, de Vidal Naquet : "Les Grecs croyaient-ils en leurs dieux ?". C'est une norme purement sociale, essentiellement sociale, la religion grecque. Des croyances, certes, une certaine superstition.
Mais aux origines mêmes de la religion grecque, il y a cette idée de faillibilité des dieux, parce qu'ils sont plusieurs. Ces dieux sont la nature ; on essaie de la maîtriser en les maîtrisant eux. Rien là-dedans de totalement irrationnel, indémontrable, comme on peut le trouver dans les religions monothéistes.

Ouh ! je pourrais parler des heures !
j'adore cette chronique, et j'ai énormément de chance : tout pour l'instant ne parle que de choses que j'ai vues et que j'ai globalement aimées.
Hâte d'une prochaine chronique sur ce que je ne connaîtrais point, pour avoir envie d'y courir. Et toujours aussi contente d'en apprendre plus sur quelque chose que je n'ai fait que voir, sans regarder.

Merci Rafik !
J'ai vu le film et j'ai beaucoup apprécié .
Je ne suis pas sûr d'avoir tout suivi dans le neo-platonisme de Matrix-reloaded, Unbreakable et "Children of men" (qui veut plutôt dire "les enfants des hommes" La traduction embellit peut-être un peu). Auriez-vous écrit des articles au sujet de ces films ? S'ils sont du même tonneau que celui-ci je me prépare à 2 fois du plaisir.

Merci pour vos réflexion et votre œil.
M. Djoumi,

Je peux vous embaucher pour mes cours d'initiation à l'analyse de l'image ? J'ai besoin d'un expert ! Un petit dossier Avatar + Agora, ça m'irait bien ! Je suis prof de lettres classiques, je précise... et ce n'est pas une blague !! J'aime le cinéma et l'analyse filmique mais bon, l'iufm... enfin voilà... j'ai besoin d'une formation, une vraie !
Merci !
Excellent, vous lire est un grand plaisir.
Ostia !!
vous m'avez (vraiment) donné envie d'aller voir ce film.
ça faisait une paye ( jamais, quoi) que je n'avais vu un article qui associe Hermès Trimegiste à un une critique ciné. Histoire de raffraichir les neurones des crétins incapables d'autres références que le crypto facho "Rome".

Merci, merci

A voté !!
bonjour
je vous trouve un peu sévère avec la critique de Télérama, car si elle pose la question que vous rapportez, c'est surtout, pour laisser entendre en quoi ce péplum n'en est pas un, la suite d'ailleurs en fait foi à mon humble avis

"Il faut dire que le héros de cette vaste fresque n'est pas un guerrier bas du front, mais une femme, la belle Hypatie, philosophe, astronome, mathématicienne, qui a vraiment existé. Alejandro Amenábar (Mar adentro, Les Autres) en fait le symbole d'une époque charnière. Celle où le christianisme dogmatique est en passe de dominer le monde occidental. Et où l'obscurantisme menace la science et la raison. Toute ressemblance ou similitude avec le monde d'aujourd'hui est évidemment volontaire et délibérée. Amenábar use du péplum comme d'un prétexte pour condamner avec virulence tous les fanatismes. Ces chrétiens, qui, en brûlant les livres, en saccageant la bibliothèque, commettent un véritable viol de la culture, rappellent des ravages plus contemporains, commis au nom de la religion. Le film offre d'ailleurs une représentation très « moderne » de la violence : les corps s'enchevêtrent, les chairs cèdent, dans un affolant effet de réel, façon reportage."

je ne pense pas que cela rende parfaitement justice au film, mais la seule mention de la question, lui fait dire il me semble, ce qu'elle ne dit pas...

cordialement
JP
Très bon article, cela m'a passionné cette histoire. Je pense que je vais le regarder en VOD. Et puis un film bavard ça change de tous les pim, pam, poum !!!
Un peu de culture n'a jamais fait de mal !
j'avais hâte de retrouver cette exceptionnelle rubrique .j 'en fais une relecture pour tout assimiler et je l'offre à une étudiante . c'est un moment rare l chaque fois ;merci
C'est Carl Sagan (le père du message emporté vers l'infini par la sonde Voyager) qui m'a permis de découvrir Hypatie.
Il présentait la fin tragique de cette femme, aussi remarquable qu'inconnue, et la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie (évènement également peu enseigné), comme la victoire de l'obscurantisme sur la science.
Sagan savait de quoi il parlait : il dû combattre les conservateurs US qui s'élevaient contre "l'image dégradante de l'humanité" que véhiculait la plaque d'or représentant un homme et une femme nus. La plaque fut finalement retouchée : on effaça un petit trait vertical sur le pubis de la femme...
Je ne suis pas qualifié pour juger des mérites cinématographiques de ce film, mais il me semble que le rappel de cette période d'étouffement de la raison au nom de la lutte du bien contre le mal n'est, hélas, pas inutile.
Les contemporains de Clovis étaient-ils conscients d'entrer dans un millénaire d'assoupissement de la pensée scientifique ?
Et que penser des nombreux critiques qui snobent un film dès qu'il cherche à être autre chose que du pur entertainment ?

Bref il n'est parfois pas inutile de filmer l'Histoire avec une caméra embarquée sur un satellite.
Ca donne envie d'avoir vu le film mais pas forcément d'aller le voir.

Maintenant, après voir lu ça, je pense que je chercherai à réfléchir en le regardant, à analyser les plans, les images, les motifs des fauteuils pour donner sens à tout ça au lieu de me laisse porter par le souffle du film.
Bien que je n'ai jamais suivi l'argument de Rafik Djoumi sur Avatar, je me dois de reconnaître que ses chroniques sont de qualité.
Merci Raf ! Ca fait plaisir ! La condescendance de certains vis à vis de ce film en dit effectivement très long.

PS : Didier Péron, Cécile Mury, François Bégaudeau, Marie Sauvion, Thierry Méranger, Julien Abadie, Vincent Ostria, Thomas Sotinel, sont priés de venir chercher leurs beaux costards sur mesure sur le site d'ASI :-D

PSS : quand je lis :""On a juste envie de lui gueuler la solution à l'écran, tellement c'est évident. Et on se demande comment une femme censée être un intelligence supérieure de son époque ne voit pas cette évidence"…. Bah ca me laisse pantois !! C'est vrai quoi, en 2 ou 3 clics sur wikipédia, cette dinde d'Hypatie aurait trouvé la réponse de suite ! C'est à se demander pourquoi on a pas découvert l'évolution darwinienne dès l'antiquité, tellement c'était évident ! Sont cons les gens d’avant….
Bien, d'accord, c'est compris, le cinéma utilise notamment l'analogie comme la littérature la métaphore. Mais pas plus qu'il ne suffit de faire des métaphores pour être un bon romancier (cf. De Gaulle D@ns le texte), il ne suffit de penser ses plans en terme d'analogies pour être un bon cinéaste.

Kieslowski saturait ses œuvres de métaphores plus grossières les unes que les autres, tellement téléphonées qu'on y voyait la patte du démiurge réalisateur (qu'il était par sa pratique et son regard d'ailleurs) sur l'écran.

Bref, tout cela pour dire qu'à la fin, il n'en reste pas moins que tout cela se résume à "Attention les barbares brûles les livres et à l'analogie historique appuyée, hier, c'était des fanatiques chrétiens et aujourd'hui des fanatiques musulmans".

Ok, c'est noté, and so what ?

C'est la faute aux élites qui n'écoutent pas les barbares ?
Et si elles les écoutent que doivent-elles faire face à eux, se soumettre ou leur rentrer dans le lard ?

Amenabar, je n'ai pas saisi à vous lire, propose-t-il une (des) solution(s), ou se contente-t-il de faire des analogies, ce que l'histoire permet toujours, et de rester un formaliste ?

yG

ps: Pour le succès en Espagne, une hypothèse que vous n'avez pas évoqué, je crois, à moins que je sois passé à côté, le stupide nationalisme/patriotisme, le réalisateur étant espagnol. C'est moins intellectuel que la notion de renversement chronologiques des élites que vous soulignez, mais pas moins crédible.
Merci pour cet article qui m'a appris beaucoup de choses, et qui m'a donné grande envie de découvrir ce film.

Si je peux toutefois me permettre de chipoter sur un tout petit détail ? Je ne crois pas qu'il soit tout à fait juste de dire que la civilisation égyptienne a "jeté les bases" du monothéisme durant les quelques années du règne d'Akhénaton. En effet, si ce pharaon avait bien promu le petit dieu Aton au rang suprême, il ne faut pas oublier qu'il existait encore à ce moment-là un autre dieu, Akhénaton lui-même. On peut d'ailleurs remarquer sur cette image que le trône de Néfertiti (à droite) est orné du symbole du papyrus et du lotus (les deux plantes représentant les deux terres, la Haute Égypte et la Basse Égypte) qui en font donc un trône royal. Or, si la reine est le roi, le roi ne peut qu'être un dieu, non ?

Quoi qu'il en soit, je trouve l'analyse très convaincante !
Merci pour ce retour sur Agora. J'avais pour ma part beaucoup apprécié le film dans la plupart de ses dimensions ... sauf peut être des anachronismes de costumes. Je trouvais qu'il représentait bien certains affrontements qu'on retrouve un peu partout dans l'Histoire entre un establishment élitiste qui malgré la détention de savoirs innombrables n'arrive pas à voir venir une révolte populaire, jeune, idéaliste et souvent tellement aveuglée par sa violence et sa certitude de détenir une nouvelle vérité.

On peut y voir l'incapacité d'un camp comme l'autre finalement à préserver des connaissances ... et leur destruction qui pourrait si ça se trouve avoir donné un retard incroyable à l'humanité sur la compréhension de sa place dans l'univers ... et dans son environnement.
"Oeuvre visionnaire ou salmigondis de « péplum pensum » ?"

A mon avis, ni l'un ni l'autre.
C'est surtout un film qui se voudrait visionnaire, mais qui ne l'est pas. Et qui se voudrait un péplum intelligent et qui ne l'est pas non plus.

Peut-être que j'attendais trop de la part d'Amenabar, mais je suis sorti de la salle avec une impression mitigée, soit de trop, soit de trop peu. Toutes les scènes "d'envolées" cosmiques, par exemple, sont superbes; mais comme elles viennent en contrepoint à une histoire qui ne raconte pas grand-chose (ou qui raconte mal les choses, ce qui revient au même), elles tombent à plat. Il est louable d'avoir voulu parler de féminisme, d'atronomie, de science, de guerres de religions et de plein d'autres choses dans un peplum. Mais il aurait fallu savoir doser tout ça.

Tout le film est à l'image de ces scènes où Weisz trace des cercles dans le sable et les regarde d'un air pénétré. On a juste envie de lui gueuler la solution à l'écran, tellement c'est évident. Et on se demande comment une femme censée être un intelligence supérieure de son époque ne voit pas cette évidence (même empêtrée dans ses carcans et ses croyances - puisque justement, Amenabar se tue à nous démontrer par ailleurs qu'elle sait très bien s'en débarrasser).
C'est un film pataud, qui ne sait jamais sur quel pied danser; et qui hésite constament entre sa recherche de spectacle et son désir d'insuffler de l'intelligence à ce spectacle.

A mon avis, c'est là qu'il faut rechercher la réponse à la question "pourquoi la critique française a raté Agora". Tout simplement parce que, malgré les grands airs qu'il se donne, c'est un film comme les autres qui passe aisément sous le radar de la critique.


(et je profite de ce post pour souhaiter la bienvenue à Rafik, que je suis suis depuis bien longtemps chez Mad Movies et consorts - et dont l'arrivée par ici me réjouit.)
Tiens, je viens de découvrir l'existence de ce film ici : je n'en avais jamais entendu parler.

Il est vrai qu'il ne me semble pas adapté à l'air du temps ...

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