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Polanski dans Match : l'art de la fausse question qui fâche

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Il faudrait apprendre à écouter avant de réagir, ça vous éviterait de dire n'importe quoi.

Laélia Véron pointe la différence de traitement dans la parole de l'accusé, et de la supposée victime. Je n'ai pas entendu pour ma part de jugement sur le fond.


(...)

Belle analyse. Contrairement à d'autres personne qui déjà jugent votre article et votre éventuelle prise de position, vous restez factuelle.
A aucun moment , vous avez employer le mot "mensonge" et autres.
Vous n'accusez personne. Vous pesez le coté or(...)

Les questions  ont peut-être été préparées par son Excellence  Finkielkraut  ou  par le Président D.S.K ?

Derniers commentaires

Convaincant !

Aucun rapport avec ce sujet en particulier mais je ne sais pas où poster. 

Serait-il envisageable de se pencher sur la façon très spéciale qu’ont les journalistes télé  et radio de scander leurs phrases ? On se marre en écoutant les actualités de 1950 mais à notre époque aussi il y a un phrasé très caractéristique. 

Et depuis quelques temps ce phrasé transpire sur l’écrit : les jeunes journalistes mettent des virgules partout ! ( et sur  ASI aussi). Ils aiment bien en mettre entre le sujet le verbe, je me suis rendu compte il y a peu que si on lit en parlant comme un journaliste tv ou radio la virgule tombe là où ils feraient effectivement une pause...

J’imagine que les prompteurs  expliquent ce rythme parfaitement artificiel ? 

Bonne  analyse si on se met du côté de l'analyste !    Merci

Merveilleuse chronique écarquilleuse d'yeux de Laélia Véron 


Un commentateur émet la possibilité que l'emploi du conditionnel soit impliqué par une précaution juridique. Certes. Mais il aurait suffit de mettre les mots dans la bouche de Valentine Monnier en style direct pour faire fi du conditionnel.

"Pour surmonter le traumatisme, Valentine a vécu dans le déni. Elle aurait souffert d’amnésie dissociative ", conditionnel en titre bien rouge sur cet page trouvée par hasard


Mais cette affaire ne m'intéresse pas sauf pour ce qui est de la manière si bien décrite dont on influe mon jugement


Ce qui m'insupporte au plus haut point, c'est l'usurpation du "J'accuse" et le désir de calquer cette affaire avec ce qu'a subi Dreyfus pour des raisons purement et réellement d'antisémitisme


Laélia, vous ètes brillante, comme votre chronique, brillantissime.

Mais je crains quand même qu'il n'y ait un problème de fond dans votre chronique.


Personnellement, j'ignore si Polanski est coupable de tout ou partie de ce dont on l'accuse, donc je ne m'avancerai pas. La plupart de ses accusations ont été produites pour des faits des années 70 où tout était permis, y compris des relations sexuelles avec des adolescentes pubères  (d'ailleurs peut-être que c'est encore autorisé aujourd'hui !)

Et à ma connaissance, à part pour cette affaire aux USA pour laquelle il était recherché par Interpol, mais ça ressemblait beaucoup à une vengeance des parents, il n'a pas été condamné. 

Son cinéma est extrêmement sulfureux et subversif, et il n'est accusé que par des starlettes qui pourraient chercher la publicité, contrairement à Weinstein, qui est accusé par des stars.


J'ajoute que toute relation entre un homme et une femme, ou d'ailleurs entre deux hommes ou deux femmes, est complexe et habitée par des relations de pouvoir et de manipulation indéniables, beaucoup plus que des relations amicales ou de travail (voire !)


Donc je lui laisse le bénéfice du doute. Je ne suis ni juge ni partie.


Et donc que Match prenne parti pour lui, ça n'a rien d'indécent ni d'étonnant d'après moi.

Vous pensez que c'est de la manipulation très habile. Et vous démontrez comment il produit l'effet d'innocence de Polanski.

Mais ça n'enlève rien à la sincérité de l'hebdo.


Cela éclaire surtout sur votre propre subjectivité ; vous pensez que Polanski est coupable. 


Belle analyse. Contrairement à d'autres personne qui déjà jugent votre article et votre éventuelle prise de position, vous restez factuelle.
A aucun moment , vous avez employer le mot "mensonge" et autres.
Vous n'accusez personne. Vous pesez le coté orienté de l'article.
Merci.

Ce n'est pas un, mais une espèce. 

L'impératif et le conditionnel de sont pas des temps mais des modes. 

Et pour revenir à la personne qui accuse, le chapô est lui à l'indicatif, elle "a vécu dans le déni" ; dommage que cet indicatif liminaire n'ait pas été pris en compte.... 

Sinon la chronique est effectivement bonne, tant sur le fond que sur le forme, que j'ai pu critiquer ici même.

Bonne analyse d'article. Assez professionnelle. Mais, sous-jacente, perceptible, ce que confirme l'ultérieure apologie twitter des attaques de Paris Match pour avoir osé donner cette tribune à Polanski.  


Ici, le fait que Samantha Geimer retweete un "Dans cette interview, Polanski parle bien mieux au nom de Samantha Geimer que toutes les féministes réunies" me donne presque envie de feuilleter ce journal.


Mais si j'ai bien compris les règles du jeu, Samantha Geimer doit être elle aussi un danger public à neutraliser d'urgence et une voix à éradiquer de tout support de diffusion sous peine de complicité avec Weinstein et Dutroux. C'est bête. Cette chouette dame produit l'un des six ou sept seuls fils tweeter pour lesquels je surmonte régulièrement mon antipathie du média.



Très intéressant. Pourriez-vous faire le même travail avec la vidéo de l'entretien d'Adèle haenel avec Médiapart ?

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Que Paris-Match interviewant en exclusivité une célébrité serve la soupe à cette célébrité, c'est pas vraiment une surprise, c'est simplement ce qui explique qu'ils aient toujours des célébrités pour leur accorder des entretiens exclusifs, même dans les moments où ce qui les place au cœur de l'actualité se situe en dessous de la ceinture ; l'idéal pour vendre du papier. 


Enfin bonne analyse sur la manière de faire ce genre d'interview, mais il fallait beaucoup de fausse naïveté pour aller imaginer que ce type de dossier aurait pu être neutre et équilibré à la base, Valentine Monnier (et les autres accusatrices de Polanski) n'étant pas des célébrités mondiales, et leur complaire n'ayant aucun intérêt pour un tabloïd pour qui elles n'existent pas en dehors d'être d'insignifiants personnages attachés à la légende noire de Polanski. Match a choisi de lui laisser 2 pages pour rappeler le fait-divers qui fait vendre comme il aurait laissé 2 pages à un amant éconduit après une une  où une princesse de Monaco s'expliquerait sur son 42ème changement de partenaire, mais il ne s'agit pas de créer un équilibre des paroles, il y a évidemment le sujet principal, la célébrité, et des personnages secondaires, faire valoir juste là pour en relever la sauce sulfureuse.

Et à part ça, comme  1 296 156  spectateurs en France au 17 décembre  j'ai vu un superbe film: "J'accuse".....

                         

Merci  Laélia  Véron  pour  cette  superbe  analyse !

Continuez !

Très belle analyse... Qu'on pourrait montrer aux élèves dans le cadre de l'education au médias. 

Je n'ai pas lu, et ne lirai pas ce dossier de Paris Match. 

Mais ne pensez vous pas que, avant de chercher des raisons psychologico-politiques à l'emploi du conditionnel dans l'article sur l'accusatrice de Polanski, même si ces arguments peuvent être pertinents, qu'il s'agit surtout d'une prudence demandée par leur service juridique pour ne pas s'exposer à des poursuites s'ils avaient employé l'indicatif ?

Nonobstant que je suis super fier d'avoir pondu une phrase aussi longue !!

Très intéressant, merci :)

Les questions  ont peut-être été préparées par son Excellence  Finkielkraut  ou  par le Président D.S.K ?

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Alors est ce qu'il est coupable ou pas j'en sais rien , le fait qu'il soit condamné ne prouve rien 

C'est la justice des hommes : on ne connaît pas la Vérité, on juge en son âme et conscience à un temps donné, un lieu donné.

Si dans ce cas là vous n'en savez rien, alors qu'en est-il des autres condamnations judiciaires de (mettre ici des noms de condamnés célèbres) ?


 Avec le nombre de supposée victime , je m'étonne qu'un mâle n'est pas réglé le problème


Comment comprendre cela ? Si cela était vrai, alors des mâles auraient dû se venger, c'est ça le propos ?

Si tel est le propos, alors vous émettez effectivement un doute concernant la culpabilité du monsieur, contrairement à ce que vous disiez peu avant.

Mais cela signifierait également que les agresseurs sexuels récidivistes (ou violeurs, ou etc) sont innocents si aucun mâle ne s'est vengé, c'est ça ?


La meme chose avec DSK .


Vous faites un parallèle entre DSK et Polanski ? Les deux seraient innocents/coupables ?

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comment se fait il qu'aucune personne , ne lui ai fait passer une rouste a coup 


C'est bien ce que je disais : du fait que personne ne se soit vengé, vous en déduisez qu'il peut y avoir un doute sur la culpabilité de Polanski.

Je ne vous connais pas et donc ne connais pas votre environnement et votre « normalité », mais dans mon univers les gens ne se vengent pas eux-mêmes.


comment est ce possible qu'une femme violée par DSK accepte de l'argent


Mais c'est comme cela aux États-Unis. D'abord ces discussions préalables à un procès sont obligatoires (les arbitrages sont inscrits dans la loi), et ce n'est que lorsqu'au aucun compromis n'a été trouvé qu'un procès est lancé.

Ensuite quelles pressions a dû ressentir cette femme ? (le gars était vu comme candidat à la présidence française !) Un avocat un peu malin ne peut que lui conseiller d'empocher de l'argent et d'arrêter. Il n'y a que les naïfs qui croient en LA justice.


Et par ailleurs même en étant innocent, il y est préférable de plaider coupable à moins d'avoir quantité d'argent et être certain de gagner (ou d'avoir gros à perdre en réputation, etc). Cf l'affaire Alstom.


Regardez le film de Tarantino 


Bof. Ce n'est qu'un film qui expose la vision d'un auteur. Pour moi c'est aussi intéressant que de regarder X-Files. (Je ne l'ai pas vu, ne le verrai probablement pas ; son style ne me plaît pas).

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vous ne l'avez pas vu , mais on est un paquet a l'avoir vu !Je ne dis pas qu'il faut se faire justice soi meme , je dis simplement que c'est étonnant .Peut être que je regarde trop de films .


Les films doivent nourrir la pensée et pas remplacer ; les US ont une culture de la violence et il faut prendre leurs produits avec « précaution ».

Concernant la culture de la violence aux US, Michael Moore et son « Bowling For Columbine » est intéressant.

Sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=SDl-atwBzf0

Si vous ne maîtrisez pas suffisamment l'anglais, téléchargez la vidéo, et cherchez un sous-titre.


A vrai dire quand on voit que une trentaine de personnes sont devenus borgne et que ça passe comme une lettre a la poste , je trouve que l'on a un bon sevice publique .


Nous avons en France une certaine culture de l'État fort (c.f. le préfet Papon, affaire Tarnac, etc), probablement due à notre amour immodéré des hommes forts (d'où notre monarchie présidentielle) ; contrairement aux US, où l'on se méfie de l'état fédéral.


Mais cela ne passe pas « comme une lettre à la poste » : ce sont juste les médias dominants et leur journalisme de classe qui n'y voient pas un problème car cela matte les « gens de peu ».


Concernant nos classes supérieures : https://www.youtube.com/watch?v=c7_KzTgM7LM


Mais attendez, le film de Tarantino ne décrit aucune réalité. 

D'abord parce qu'un film ne décrit jamais aucune réalité : c'est une oeuvre d'art, avec tous les impératifs et les limites de cet art.

Et la preuve, (attention spoiling) c'est que Sharon Tate est sauvée à la fin. Et je vous rappelle que dans la réalité, elle a été sauvagement assassinée. 

Donc justement aucun mâle dans la réalité n'a résolu aucun problème. Le film est une fable. Tarantino profite de ce film pour refaire une fois de plus une histoire et venger symboliquement les victimes, Comme dans Django où il décrit l'esclavage pour ce qu'il est, une situation abominable, mais où un esclave va venger ses frères. Mais Django n'a jamais existé, et l'art est fait pour rendre la réalité supportable, il ne sert pratiquement qu'à cela.

Je ne vois pas vraiment le rapport entre le film de Tarantino et les affaires de viols dont Polanski est accusé.

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Je pense qu'il y a un certain écart entre accepter une fellation d'une mineure volontaire et qui fait si adulte qu'il est besoin de demander son âge pour réaliser qu'elle ne l'est pas, et droguer une fillette de 13 ans dont les parents vous ont confié la garde pour une soirée pour la sodomiser. (Ceci étant dit pour vous rassurer vis à vis de cette étrange identification avec Polanski.)


A part ça, effectivement je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Perso s'il y a un message politique subliminal de Tarantino je le verrais plus dans la tirade hypocrite des hippies sur la violence au cinéma pour justifier la leur, qui en fait des ancêtres des social justice warriors modernes, et des critiques de Tarantino en particulier.

Pour le reste j'ai surtout l'impression qu'il se moque tout autant de son héros très vieux jeu que des hippies avec la scène du vieux (le personnage de Brad Pitt qui va imaginer tout un complot quand il s'agit d'un accord gagnant-gagnant).


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Vu les engagements de Tarantino, aux cotés de black lives matter entre autres, et le propos très antifa de plusieurs de ses films (y'a même une incarnation totalement littérale de l'antifa avec batte dans Inglorious Bastards :), j'ai un peu de mal à le voir comme un droitier fan inconditionnel de l'Amérique d'avant les années 60 (de fait s'il voyait le communisme ou l'anarchisme comme un mal du même niveau que le racisme, il aurait certainement fait un film ou deux où les méchants exterminés avec jubilation sont clairement communistes ou anars, au lieu de quoi il en a fait un sur les nazis et un et demi sur les esclavagistes, et pour le reste ses méchants sont des gangsters/tueurs motivés par l'argent ou des sadiques, et dans la moitié ses héroïnes sont des femmes fortes).


Par contre Tarantino semble être un avocat de la "juste" violence contre les fachos et autres méchants, ou en tout cas d'une approche cathartique du cinéma, où il semble se faire un devoir de punir ses méchants de la manière la plus graphique et horrible possible, tandis qu'eux même sont des adeptes d'une violence plus feutrée se donnant les atours de la civilisation (les nazis faisant de grand discours et étalant leur culture, l'esclavagiste de Django et ses théories racistes discutées autour d'un cigare...).


Naturellement ce penchant pour la violence, et sa croyance dans les vertus de la catharsis (par exemple il déclarait qu'il avait fait Inglorious Basterds pour "offrir aux juifs victimes du nazisme le moment de triomphe qu'ils n'ont jamais eu"), l'oppose aux adeptes de la théorie de la réplication, ceux qui pensent que la représentation de la violence (ou d'autres trucs comme le sexisme etc..) est un mal en soi, et que les artistes devraient s'auto-censurer par peur d'avoir une mauvaise influence sur leur public.


C'est de cette mouvance, qui est devenue dominante dans une gauche américaine adepte de 'safe spaces' (et très représentée chez les critiques cinématographiques, voir par exemple la panique ayant précédé la sortie de Joker qui selon certains allait inspirer des tueurs de masse),  que viennent la plupart des attaques que subit le cinéma de Tarantino ces dernières années (tandis que celles qu'il subit plus personnellement viennent surtout de féministes adeptes de la culpabilité par association, qui rêveraient de le voir partager le sort de son ancien proche Harvey Weinstein).

 

Je pense que s'il règle quelques comptes dans Once Upon the Time c'est surtout en rapport avec ça. Il présente comme un personnage positif un héros qui a (probablement, ou en tout cas est accusé d'avoir) tué sa femme, pour le plaisir de troller les féministes (quant à y montrer le Polanski d'avant ses affaires de viol, s'il n'en dit pas grand chose, c'est quasiment un trollage de plus dans le contexte actuel). Et il fait tenir aux hippies tueurs un discours sur la violence au cinéma que ne renieraient pas certaines plumes de Vox ou du New York Times. Le tout tout en remettant une grosse dose de catharsis violente pour bien montrer qu'il n'est pas prêt à se plier à leurs diktats. 

Je m'étonne qu'un mâle n'ait pas réglé le problème... alors chercher le rapport ??? Si un mâle avait réglé le problème ça le rendrait coupable ??? Ah bon en l'honneur de quoi? Et si un mâle ne règle pas le problème ça le rend innocent ah bon??? Et si la victime... ah non on ne peut pas parler de la victime c'est juste une affaire de mâle...

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Et depuis quand les "stylisticiennes" (sic) sont-elles compétentes pour déterminer la culpabilité d'un accusé uniquement d'après les propos de son accusatrice ? Il faudrait que cette militante féministe déguisée en pseudo experte de la langue française apprenne ce que signifient les mots présomption d'innocence, charge de la preuve et preuve matérielle (mais aussi délai de prescription...) ! Preuve qu'en matière de justice la compétence juridique est plus utile que celle du "style" ! Il faudrait également que toutes les militantes féministes, qui veulent se "faire" Polanski en jouant les Fouquier-Tinville de service, en prennent aussi conscience ! 

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