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Pillage d'Haïti : des historiens contre le "New York Times"

Le "New York Times" a publié une longue enquête sur le pillage en règle d'Haïti par les gouvernements français et américains pendant des décennies, en présentant ces faits comme peu racontés jusqu'alors. Mais les spécialistes du sujet s'indignent, estimant avoir été oubliés, et accusent le journal de faire du neuf avec du vieux. Le journal répond.

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Vivemement que les historiens de CNews nous expliquent comment Haïti, prise de remord, a décidé de contribuer volontairement à la grandeur de la France.

Dans cette affaire, tout le monde a raison de son point de vue.

Les historiens ont bien produit un savoir scientifique sur l'histoire des réparations extorquées par la France à Haïti.

Mais cette histoire, comme tout ce qui touche à l'esclavage  es(...)

Pour ceux qui n’ont pas lu le papier du NY Time, un lien vers un autre article du Monde ( en accès libre) qui en fait un condensé. Edifiant !

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/23/haiti-comment-la-france-a-oblige-son-ancienne-colonie(...)

Derniers commentaires

Si je comprends bien la polémique n'est pas sur les FAITS. - qui sont connus et reconnus, même si non "médiatisés" - mais sur la reconnaissance du travail des chercheurs et l'énumération des sources.

Bon d'accord!

Espèrons que cette polémique ne serve pas à masquer le fond et étouffer la prise de conscience...

L'accroche donneur de leçon du New York Time est étrange. Les pays vont tous se fâcher les uns avec les autres, mais surtout avec la France, Liverpool ceci cela?

Ce samedi dans l'émission "rendez-vous avec X" il était question de Madagascar en 1947; pas glorieux non plus.. 

Le bilan de la grande-bretagne au niveau des colonies est assez minable aussi. Le Commonwealth, on l'apprend pas trop non plus en Histoire Géo.

Pauvres Haïtiens, bien punis, ça vous apprendra à vouloir être libres. L'article du New York Time les fige dans ce statut pour toujours, pour rompre la malédiction il faut rembourser la somme. Mais à qui?

Chirac, homme bon parmi les braves a dit "non mais eh oh ça va bien" ou " oh eh hein bon" je sais plus, mais il a pas voulu. Papa n'a pas voulu, comme chante Mireille, et a fait virer le chef d'état!


Bientôt les journalistes des grands médias nous expliqueront que les lanceurs d'alerte, c'est eux.

si le bad buzz peut faire parler de cet article et donc du fait historique qu'il traite alors c'est tout benef


car quoi qu'en disent les Historiens qui ont travaillé sur le sujet ( et dont je comprends les revendications ) ce fait historique est profondément méconnu, voire complétement ignoré de la plupart des gens blancs, français moyens dont les cours d'histoire au lycée et au collège sont la seule référence


1. Demander aux historiens d'expliquer leurs découvertes

2. En faire un article de presse

3. Dire que les historiens ne travaillent pas sur ce sujet.


Joli...

Dans cette affaire, tout le monde a raison de son point de vue.

Les historiens ont bien produit un savoir scientifique sur l'histoire des réparations extorquées par la France à Haïti.

Mais cette histoire, comme tout ce qui touche à l'esclavage  est peut ou pas enseignée dans les écoles, jamais évoquée au cinéma ou à la télévision. Et totalement taboue dès que l'on touche aux gloires nationales telles que Colbert ou Napoléon.

Cela fait belle lurette que cette histoire est enseignée, en particulier dans le secondaire, à l'exemple du lycée - Programme de 2nde sur les traites esclavagistes découlant de la colonisation de l'Amérique par exemple. Idem pour Napoléon et le 2nd Empire en 1ère, générale ou technologique. Les abolitions de l'esclavage sont en plus souvent mises en exergue dans les manuels. Et ne parlons pas des programmes d'Education dite "Morale et Civique".

Cette légende urbaine persistante autour du "tabou" qui frapperait certains sujets historiques à l'école est  vraiment pénible. Les profs ont en plus, pour l'instant du moins, encore une certaine liberté pédagogique.

je ne comprends pas comment des asinautes peuvent affirmer ou applaudir à de telles contre-vérités.

Attendez, je crois qu'on parle ici du point spécifique de la dette Haïtienne, cette connaissance n'est pas tabou, mais est peu connue, surtout son ampleur.

1) Pendant longtemps l'esclavage ne figurait pas du tout au programme. Ce n'est plus le cas mais :

Les programmes sont conçus pour que ce thème soit noyé parmi bien d'autres et, surtout, ne figure pas au programme des examens. Il est donc tout à fait exact de dire que, dans la pratique, ce sujet est peu ou pas traité.

2) Vous avez parfaitement raison d'écrire que "Les abolitions de l'esclavage sont en plus souvent mises en exergue dans les manuels. ". Vous oubliez juste de préciser que ce fait est présenté comme résultant de la bonté d'âme des blancs et non comme la conséquence de la résistance séculaire des esclaves eux mêmes. Cette abolition est même parfois illustrée par ce genre de tableau, c'est dire :


je vois pas trop en quoi parler de Napoléon en mal est tabou.

Colbert, sont fait d'armes le plus connu, c'est le code noir. on a fait mieux comme tabou.

Pas d'historiens français dans le lot ? Si c'est vraiment le cas, ça en dit long sur la difficulté qu'on a en France de regarder son histoire en face (ceux qui le font sont accusés d'ingratitude, de haine de la France, de destruction du récit national, de séparatisme, de décolonialisme, d'indigénisme et maintenant de "wokisme" — selon la couleur de leur peau).


Vivemement que les historiens de CNews nous expliquent comment Haïti, prise de remord, a décidé de contribuer volontairement à la grandeur de la France.

Pour ceux qui n’ont pas lu le papier du NY Time, un lien vers un autre article du Monde ( en accès libre) qui en fait un condensé. Edifiant !

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/23/haiti-comment-la-france-a-oblige-son-ancienne-colonie-a-lui-verser-des-indemnites-compensatoires_6127378_3210.html

 Ou comment nos belles démocraties, perpétuelles donneuses de leçon, se sont enrichies sur le dos des pays les plus démunis. Et ça continue en Afrique et ailleurs.


je crois qu’il y a une coquille sur ce passage : 

Une critique appuyée sur Twitter par Bryan Banks, ancien collaborateur du site The Root, spécialisé dans l'histoire des populations noires

Or le lien renvoie vers une tweet et un article de Michael Harriot.

PS: désolé s’il y a un formulaire pour ça, je ne l’ai pas vu. 

Merci pour cet article mais je crois qu'il y a une coquille : "Une critique appuyée sur Twitter par Bryan Banks, ancien collaborateur du site The Root" (juste au-dessus de "Le New York Times répond") =>  il s'agit en fait de Michael Harriot (d'après le compte twitter vers lequel on est dirigé en cliquant sur le lien).

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