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Pandémies : quand ce n'était que du cinéma

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Post-Pop - Figures féminines dans le post-apo

Bonjour,

suite à la remarque de Daniel sur l'éventuel projet de proposer une émission sur les figures féminines dans le post-apo, je vous propose simplement de contacter Héloïse Thomas, doctorante en études anglophones agrégée d'anglais au laboratoire CLIMAS (Bordeaux), qui a consacré une partie de ses recherches à ce sujet. Elle est notamment autrice d'une communication intitulée "Guerrières malgré elles? Représentation des femmes dans l'apocalypse" (Bordeaux, Mars 2018). Sans doute acceptera-t-elle de contribuer à cette émission grâce à quelques références. C'est toujours bien d'impliquer les spécialistes du sujet...


Sa page perso et son contact :

https://climas.u-bordeaux-montaigne.fr/membres/272-thomas-cambonie-heloise-doctorante-contractuelle-litterature-americaine

Bien à vous,

Morgane R.

"Délitement total d'un État", vraiment ?

En 2011, le film avait déjà les ressources scientifiques pour pouvoir émettre l'hypothèse d'une nouvelle pandémie virale d'origine chauve-souris. Pour preuve cet article de 2007 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2176051/?fbclid=IwAR3HIavfBgCCWJWfh5Z6CIaMJfRIxkpdh90CpEbvRPvmLk7koBk40VwJpRk) sur la présence d'un réservoir de virus de type SARS-CoV dans les communautés de chauve-souris rhinolophe (horseshoe bat) et qui alerte en prédisant que la culture de consommation de mammifères exotiques dans le Sud de la Chine pourrait être une bombe à retardement... Pour ceux qui qui auraient la "flemme de lire l'article en entier. Voici un résumé en 1 image de l'article:

https://cdn.discordapp.com/attachments/642459047940980766/693592199056588820/90370595_10158321035578628_5306712705896284160_o.png

Daniel. Inutile d’etaler mon admiration pour ASI dont tu es le pilier, pour tes chroniques journalières et vos émissions. Mais ce dernier post-pop ou ton analyste féminine s’est tortillé durant 20 min, sans un régard pour elle, sans une relance vers elle, sans une attention même, m’a peiné. Je me tortillais aussi sur mon siège. Puis regarde, qd elle reprends la parole, à peine 1 min et tu tournes la tête vers tes papiers. Rafik pédalait dans la semoule 10 min. avant, tu l’écoutais avec attention. Daniel la place des femmes doit être autre. Heureusement Delphine réussis à orienter l’échange, en fin d’emission, sur le machisme et le patriarcat, pile dans la cible. Daniel svp, tu dois faire mieux, un journaliste le plus souvent si pertinent. Merci pour ton attention. Merci à tt l’équipe. 

Emission plutôt moyenne.

Le contexte exceptionnel a conduit a beaucoup trop de "moi je" et digressions sans rapport avec les films je trouve.


Et en prime certaines analyses me semblaient complètement à l'ouest, comme le souligne très bien Fabrice Cambounet. 


Contagion est plutôt une exception dans les films d'épidémie en ce qu'il invite à faire confiance aux institutions  et dénonce le complotisme via le personnage exécrable du blogger. Genre plutôt dominé par des films comme Alerte! de Wolfgang Petersen, The Crazies de Romero,  Pandémie de Sung-Soo Kim, les adaptations télévisuelles du Fléau de Stephen King, etc... qui montrent des autorités mentant à la population et prêtes à faire des massacres pour empêcher une pandémie de se répandre (et souvent qui produisent ou veulent utiliser ces virus comme armes biologiques) et invitent plutôt à ne pas suivre leurs consignes et tenter de s'échapper de zones de confinement.

Désolée mais c’était pénible à écouter, si Delphine pouvait faire des phrases plus courtes et répondre aux questions sans faire de détours interminables et hors sujets ça irait mieux, je ne suis même pas certaine qu’elle ait vu le film jusqu’au bout tellement elle est à côté de la plaque.

Seule l’analyse de Daniel sur les zombies a pu m‘empêcher de m’endormir, j’ai trouvé ça très pertinent.

On veut bien une émission spéciale zombies !

Prenez soin de vous.

L'analyse de Delphine Chedaleux sur Contagion est complètement à côté de la plaque. La personne qui sauve la situation c'est bien le personnage de Jennifer Ehle. Sans compter celui de Kate Winslet qui est sur le front. Celui de Matt Damon est le témoin que l'on suit, mais à aucun moment il ne "prends la situation en main". Il ne fait que subir sans rien comprendre. Quand on n'a que le féminisme comme grille de lecture, forcément on est offensé par tout et n'importe quoi. Le film passe pourtant clairement le test de Bechdel.


Et la situation est bien sauvée par les institutions, tout n'est pas effondré, ce sont bien les chercheurs, les médecins, travailleurs de la santé, et organisations mondiales de la santé qui permettent de sortir du trou. De plus il y a bien toujours l'armée qui maintient un semblant d'ordre. On est loin du délitement dans le film, c'est bien plus le cas dans le monde réel, comme le souligne Daniel.


Je ne suis pas sûr qu'elle ait vu le même film.


Quand elle parle de décalage entre la réalité qui se délite et la "fiction" de l'effondrement, là non plus je ne vois pas quel est son point. On est très exactement dans une trajectoire d'effondrement, largement entamé au niveau de l'environnement, des espèces, des sols, et ça se voit maintenant dans l'incapacité des états à faire face à une pandémie.

En me réveillant ce matin, un des premiers trucs auquel j'ai pensé : la comparaison de Daniel avec les zombies... 

Vachement pertinente en fait !

En regardant les scènes de carnage, ça m'a rappelé un article de Jacques Lecomte, cité par Judith dans une très très vieille chronique : https://www.liberation.fr/planete/2011/03/16/face-a-la-catastrophe-l-homme-ne-panique-pas_721872 


C'était suite au tsunami au Japon, les journaux s'étaient gargarisés du sang froid et de la discipline des Japonais qui n'avaient pas "dévasté" les supermarchés comme des Occidentaux auraient pu le faire. Il avait mis cela en regard avec l'attitude des survivants de Katrina à la Nouvelle Orléans en évoquant le fait que les 1ers jours, il avait été évoqué des pillages, des agressions, etc. une situation post-apo en somme... par des journalistes qui n'étaient pas sur place. 

Quand des nouvelles nous sont vraiment parvenues, il est apparu que parmi les survivants, les gens s'étaient plutôt organisés de façon cohérente, n'avaient dévalisé les supermarchés que pour prendre des denrées nécessaires, et que l'entraide avait plutôt eu le dessus sur le "chacun pour soi".


Je me demande à quel point cet imaginaire de foule sauvage qui se livre à un carnage dès que les institutions, et surtout l'institution policière, disparaissent, est un outil de servitude volontaire.

Le commentaire de Delphine Chedaleux à propos du sentiment négatif généré par ce genre de film m'a rappelé cette très bonne chronique de Judith Bernard (janvier 2013 !) :
https://www.arretsurimages.net/chroniques/sur-le-bout-de-la-langue/fins-du-monde-et-theorie-de-limpuissance?

Outre la femme fragile protégée par heros viril, dans ce genre de film et ailleurs, il y a aussi la ravissante, soit idiote, soit  incapable de maîtriser ses nerfs, ou les deux, comme le personnage d' Audrey Fleurot dans L'Effondrement. Image tenace de la femme et totalement anti féministe.

Delphine Chedaleux mais les 2 autres aussi.

Pourquoi ne parlez vous pas de la série The Walking Dead !!!!!!! disponible sur OCS

C'est pas du cinéma mais c'est une série.


Si vous ne la connaissez pas, il faut la regarder ! Et arrêter de dire des sottises clichés (autant que problemos, ne vous en déplaise) "pseudo féministe, je dénonce, je suis négatif."


Avant dernière saison de The walkind dead ode à l'écologie, au faire soi-même à la nature,  à l'écoute, + inclusion de tout type de personnes pouvant être qualifié par notre société de fragile (femme, femme battue, enfant, noir, asiatique, arabe, gay lesbienne, ancien condamné, aveugle, mal entendant, senior, plouc, amputé forcément, etc etc.)

Les puissants dans cette série sont beaucoup des puissantes, et pas forcément sous un cadre patriarcal. Communauté de femmes sectaires, femme dictatrice, femme leader charismatique, femme élue, femme combattante etc... même un personnage d'une petite fille a du pouvoir et est écoutée.


Ebola - Chinois - folie , on aurait pu s'attarder deux secondes sur le duo de film hongkongais cat III - The Untold story et Ebola Syndrome .

Mais évidemment que ces films n’ont rien de réaliste. Tout y est basé sur des présupposés anthropologiques foireux.


Genre « le bazar parce que y’a plus la police », mais genre putain la police ça sera le dernier truc à s’effondrer. Donc évidemment que dans la vraie vie ça ne donne pas un gros far west pourlingue (ce qui n’empêche pas les gens de faire des stocks de façon irrationnelle car contre-productive, mais ceci est une autre histoire).


Ou encore le présupposé du « retour à l’état de nature », mais bon dieu c’est quoi « l’état de nature » d’un citadin moyen ? C’est de gambader nu en forêt avec un fusil ? Ou c’est de dépendre des réseaux (routiers, eau, électricité, etc) comme tout bon animal social tel que nous avons été sélectionné pendant des millénaires ?


Rha ça m’énerve de voir que même sur @asi tous ces clichés pétés du cul ont tant de mal à être questionnés ?‍♀️

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Pour qu'il y ait un dialogue entre chacun, ça me parait évident ! Les chroniques chacun de son côté non merci. Par contre, dans un sens d'accord avec vous, cette émission n'avait pas l'air préparée.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

c'est aussi intéressant de percevoir  ce qui se perd lorsque  l'interaction est privée du méta langage de la présence  et de la proximité physique.


Oui, peut-être...


Cependant, n’oublions pas que paradoxalement, plus la fiction est réaliste, voire même hyperréaliste, moins elle est crédible, plus elle est mensongère.


Ceci pour deux raisons :

1) Pour qu’une fiction soit compréhensible, il faut qu’elle soit perçue comme cohérente, y compris (et d’autant plus) lorsqu’elle prétend décrire les pires chaos -> Si on ne comprend pas, on ne voit pas.

  • 2) Pour qu’elle soit regardée, il faut nécessairement qu’elle soit désirée, y compris (et d’autant plus) qu’il s’agit de scènes particulièrement abjectes -> Si on ne désire pas, on rejette.

  • C’est pourquoi nous ne voyons jamais les effondrements tels qu’ils se produisent, au moment où ils se produisent.
  • Encore moins les délitements, par nature beaucoup moins spectaculaires, beaucoup plus diffus et donc moins perceptibles.
  • D’une part parce la réalité ne garantit jamais aucune cohérence globale des événements (c’est le principe même du chaos d’être déterministe mais indéterminable)
  • D’autre part parce qu’aucune catastrophe ne peut d’évidence être désirable, sauf à faire de nous des pervers animés d’un sadisme sans borne (un sadique, oui, mais la totalité d’une population ?...)

  • Contrairement à ce qu’elles prétendent, les fictions sont donc toujours mensongères, amplifiant le déni de réalité là même où elles affirment la regarder en face, droit dans les yeux.

  • Pire même, les fictions peuvent être le déclencheur de la catastrophe qu’elles déclare éviter. Pour s’en convaincre, il suffit de songer à cet extraordinaire mouvement d’enthousiasme national qui a vu naitre la Grande Guerre. Sans parler des soubassements fictionnels qui ont accompagné la seconde guerre. 
  • Et pourtant, qui oserait avouer désirer la guerre ? Aujourd'hui, c'est incompréhensible.

  • Depuis quelque cinquante ans que le genre existe (depuis en fait « Soleil vert »), au nombre des fictions traitant de la « réalité » des effondrements, je ne suis pas loin de penser que, l’un dans l’autre, loin d’être redoutés, ces effondrements sont dans une très large part incompréhensiblement désirés.

  • Sauf que ce que nous vivrons (vivons déjà, d’ailleurs) sera très loin d’être à l’image de ce désir. Exactement comme ce qu’on vécu les poilus dans les tranchées ou les déportés dans les camps, n’était pas à proprement parler quelque chose qu’ils aient pu désirer...


Et pourtant, ça a eu lieu, dans la réalité.    


Je suis comme Delphine, je déteste le genre.


Qu'en est-il de la plainte de 600 médecins contre Philippe et Buzyn après la mort du médecin dans l'Oise ? C'est aussi du cinéma ? Cela me paraît être un sujet autrement plus intéressant à traiter. Non ? Est-ce de la propagande d'extrême-droite ou une véritable info ? La récupération politique ne doit pas non plus servir à disqualifier des interrogations sur la qualification pénale comportement de ceux qui nous gouvernent. Les limites à la pensée fascistoïde de petits comptables impécunieux exclusivement soucieux de l'optimisation immédiates de la fortune de leurs petits copains spéculateurs a dépassé les limites de l'acceptable. Jusqu'où va-t-on devoir supporter cette mansuétude médiatique complice ? Ils ont du moût de veau dans la tête au sein des rédactions ?

Delphine pointe ce qui fâche : droits des femmes, droit du travil. Et, apparemment, ça défrise les "commentateurs" qui m'ont précédée

Oui oui oui : on veut un Post Pop sur les héroïnes des mondes post apocalyptiques !! Maintenant!


On veut des Furiosa, des Sarah Connor qui recharge son fusil à pompe d'une seule main, on veut du OfFred dans Handmaid's Tale, on veut du Sarah Bowman dans Day of the Dead, etc..

Tant de badasserie totale, il faut leur rendre hommage et en faire une émission. 



Bonjour à tous,

Juste une petite remarque, Rafik est nettement meilleur comme analyste cinématographique que commentateur politique. 

Penser que les français font confiance à ce gouvernement et l'exprimer dans votre émission, m'opine à croire qu'il ne regarde pas vos autres émissions. 

Bien à vous et merci DS pour la qualité de vos programmes


Grosse difficulté pour visionner cette émission : le son passe bien, mais l'image  reste fixe pendant plusieurs secondes ...


Je ne l'ai donc pas encore écoutée et ne sais si vous avez évoqué la série canadienne qui date du début des années 2000 = ReGenesis  qui  prend le parti de traiter le sujet du point de vue des chercheurs d'un institut international spécialisé en biotechnologie . 


Cela demeure un divertissement mais peut-être qu'à travers cette fiction, quelques notions scientifiques font leur chemin jusqu'au spectateur ....



En écoutant la fin de l'émission, et le spoiling, je me suis rendue compte que j'avais vu Contagion sur mon ordinateur,  en avançant beaucoup artificiellement parce que ça m'ennuyait, mais que je m'étais empressée de l'oublier, à part la fin. Un truc classique, et que je ne rattacherais pas à ce qu'on vit aujourd'hui.


J'ai bien aimé l'émission, même si elle était un peu dans tous les sens. 

Mais je tenais toutefois à noter que ces scènes de panique et de destruction sont inhérentes à pas mal de films, notamment américains., dont le premier réflexe est d'acheter des armes, ce qui n'est pas généralisé dans tous les pays. 

Certes,  les USA sont le seul pays où les armes sont en vente aussi libre, mais c'est quand même un signe que leurs rapports sociaux sont un peu égarés, du moins pour un certain nombre d'entre eux.  

Après, ceux qui ont les armes sont ceux qui vont imposer leur volonté et leurs réflexes délétères, certes.


Mais ce qu'on voit ici en Europe, en Asie, et probablement aux USA, c'est que la plupart des gens acceptent de se confiner, même pas pour eux-mêmes, mais pour éviter de contaminer les gens fragiles et épargner les services de santé. 

La pandémie n'est pas aussi violente que dans Contagion, mais on rappelle que le but d'un virus n'est pas de tuer son hôte, mais d'agir sur lui en parasite, donc la mort du sujet vérolé est une circonstance secondaire et malheureuse, même pour le virus lui-même qui y passe aussi.

C'est vrai aussi qu'une erreur de ligne de codage d'ADN et tout peut basculer, mais cela reste peu probable.


J'aime bien l'analogie des films de zombies qui effectivement, seraient plus proches de l'impression qu'on peut ressentir actuellement. 


Et enfin, je voudrais dire que par rapport à l'image que vous nous fournissez dans ces temps de dèche audio-visuelle, Dephine Chadaleux a trouvé la bonne distance, pas seulement, mais au moins de la caméra, car quand le visage des intervenants est trop prêt de la caméra, l'écoute et la vision sont très pénibles pour le spectateur.  Donc soyez aimables de vous reculer de votre ordinateur, de vous présenter en plans poitrine ou en plan taille, (cela convient très bien pour une émission de cinéma).

J'ajoute que Delphine a également trouvé la bonne distance de ses thèses féministes avec les sujets en admettant que ce fameux patriarcalisme change avec le temps. Et s'améliorerait plutôt.



Mais, cher DS, c'est TOUJOURS, du cinéma: un infâme navet, comparé aux p'tits chefs-d'oeuvre horrifiques de la Hammer, mais bon...

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