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Commentaires

Obama "candidat de l'establishment financier" ? Les chiffres.

Obama, candidat de "l'establishment financier" ? C'est l'accusation lancée, sur notre plateau, par le démographe Emmanuel Todd.

Derniers commentaires

Salut Frédéric,

ton désarroi est malheureusement similaire à celui de beaucoup de personnes qui comme toi ressentent insidieusement ce que d'aucuns appellent une "crise de la démocratie".
J'ai vu comme toi ce film, Endgame, il m'a tellement fait flipper(même si je connaissais tout ce qu'il racontait, seulement tout dans un seul film ça met carrément la rage), que je suis en train de chopper tous les bouquins qu'il cite, toutes les citations, je vais recouper le plus de choses possibles, surtout les faits historiques... je ferai suivre si tu veux pas te donner la peine, perso je suis en master de littérature j'ai le temps !!(+ mémoire sur La Boétie c'est lié :p)
bonjour
excellente émission qui ne cède pas aux sirènes de la pensée unique .... effectivement ce nouveau président sera à juger sur ses actes et comme tout homme de pouvoir il devra se plier au faits. Il n' y a pas de quoi à faire rever dans le monde tel qu'il est ...
encore merci de votre travail et carpediem
mb
Pas grand, pas beau... mais jeune et quasiment bronzé !
Vous possédez un joli coup de langue et ignorez le sens du mot "ridicule" ? Devenez journaliste au Point.
Le dénommé Saïd Mahrane avait déjà apporté la preuve de ses compétences dans un papier sur Rachida Dati, comme l'indique cet autre article de Fontenelle.
Un film de fiction de 2004 qui décrit effectivement une société complètement explosée, où les barrières sociales s'ajoutent (et non remplacent) les barrières communautaires (p-ê mieux que "raciales" comme terme?): "Collision" ("Crash" en V.O.) de Paul Haggis.
Ce n'est pas bien-sûr une étude, et puis le réalisateur est canadien...
Bonjour,

Comme d'habitude vous êtes l'un des rares médias à pointer du doigt les zones douteuses, ici les liens étroits entre barack et l'establishment.

J'adorais votre émission à la télé, je ne me suis inscrit sur votre site exclusivement pour l'analyse de "l'argent dette" réalisée par judith le mois dernier.
Tout comme vous, qu'elle ne fut pas ma surprise! La quasi totalité de la monnaie émise est faite ex-nihilo avec interêt par les banques. En fait passer l'étape de la surprise ce système est plutôt bien trouvé sous peu qu'on arrive à crée autant de monnaie qu'on a eu de production (ce qui peut faire varier la valeur de la monnaie par rapport aux produits) en un temps donné. Je ne rentre pas dans les détails c'est là le travail des économistes qui d'ailleurs s'y perdent en propos alors qu'ils oublient la base et l'essentiel de tout çà :

Ces banques qui créent l'argent avec interêt sont sous actionnariat PRIVE! (ne jamais l'oublier car c'est là que le bas blesse)

Ainsi chaque monnaie émise, par le crédit d'un agent économique auprès d'une banque privée, dans le monde doit le remboursé avec interêt. Le monde étant un système fermé alors notre "pouvoir d'achat" est entièrement laissé à la guise de ces scribes qui décident de reverser plus ou moins les interêts remboursés dans le système monétaire (d'ailleurs j'ai bien l'impression que la tendance est largement vers le moins) ou de cré de nouveaux crédits suivant la production. Je pense que c'est l'aspirateur à interêt (et aussi des taxes et impôts qui servent à rembourser les interêts des dettes de l'état) vers les banquiers privées qui fait que le système de création monétaire, donc le système économique, est une odieuse farce.

La banque centrale américaine (FED) est privée et a le monopole de l'émission du dollar.
Pour la BCE c'est plus compliqué car noué dans un traité international (Mastricht et son fameux article 104). La BCE fixe les taux d'interêts que doivent suivre les banques. Même si une réserve est nécessaire à la banque centrale, celle ci est de très loin bien inférieure à la monnaie crée par effet multiplicateur de crédit au sein du réseau de banques privées. Une question que je me pose: qui décide de la valeur du multiplicateur de crédit ? (question sérieuse: n'ayant pas trouvé la réponse alors je pense que ce sont les banques privées)
De toute façon la BCE me laisse un goût de pseudo laisse dont on veut nous faire croire qu'elle est amplement suffisante.

Cette création monétaire ne m'a pas l'air suffisamment entourée de garde fou. J'ai l'impression qu'en général les banques privées augmentent la masse monétaire (pas par attrait des interêts bien évidemment ;-) bien plus vite que la production.

Bref, si mon analyse est fausse, j'aimerai bien qu'on me la démonte parce qu'avec les recherches que je fais sur internet depuis ce fameux mois dernier de la découverte de l'argent dette je n'hésite pas à le dire, je dors très mal.

Je suis consterné par notre ignorance générale de la création monétaire quand j'aborde le sujet en société (j'avoue que moi même je ne connaissais rien du système de réserves fractionnaires et de multiplicateur de crédit avant le mois dernier). Comment se fait il que les médias traditionnels n'emploient jamais ou alors rarement ces termes ? La crise du siècle ne serait il pas le moment opportun d'expliquer les choses clairement ?

Je commence a vraiment avoir l'impression qu'il y a bien des hommes cachés derrière le rideau!

Je vous en supplie, s'il vous plait, asi, ayez l'obligence de regarder les videos suivantes:
- argent dette de paul grignon
- d’Aaron Russo, "America from freedom to fascism"
- d'alex jones "endgame"

Le dernier film "endgame" est tout de même assez incroyable et me laisse dans un désaroi le plus total. Ce film est quand même rempli de faits historiques ou actuels qui m'ont l'air bien réel (andrew jackson, abraham lincoln et les greenback, senateur mc duffie, kennedy avec l'acte 111110, l'origine de l'eugénisme nazi).

S'il vous plait, membres d'asi, regardez et cherchez si la partie cachée de l'iceberg se trouve sur internet ou si internet n'est qu'un immense réservoir d'informations dans lequel j'alimente ma pseudo psychose. Je serai ravi si vous deémontiez tous ces films car je serait bien plus serein, mais je pense qu'un combat s'approche et qu'il va bien falloir en revenir au droit régalien de battre notre propre monnaie (qu'on nous a enlevé sous prétexte que nos dirigeants auraient fait marcher la planche à billets avant chaque élection: alors qu'on n'avait qu'à installer un garde fou indépendant pour vérifier celà)

Bien amicalement
Je voudrais pas etre rabat-joie, mais c'est un peu creux, et ca m'etonne tres fort de ASI et Todd.
Aux USA (Je viens d'y vivre 5 ans) les PERSONNES donateurs prives declarent leur secteur d'activite.
Donc des milliers d'employes des banques ont donne des sous a Obama.

Pas les banques, les employes des banques.

C'est comme si vous comptiez les cotisations
de Besancenot et Laguiller comme des dons de la Poste et la SG !


La vraie info, c'est que les millions d'americains ont, pour la premiere fois, donne tellement plus que les corporations, qu'un candidat populaire a pu exister a la TV.

ASI : que pensez-vous de cette analyse: La victoire d'Obama, c'est la vistoire de l'Internet sut la TV?
Le mouvement "GrassRoot" ne des defaites de 2000 et 2004 (moveon et blackboxvoting) a ete instrumentalise par Obama pour battre les candidats de l'etablissement (Clinton puis McCain)

Bien sur Obama n'est pas un ange ni un nouveau ne.
Mais en comparaison avec ses colleges presidents, ou meme seulement candidats, c'en est un.
Il aurrait du faire 2.5% comme le Rvrt Jackson, Kussinich, Nader...
Mais il a pu "achetter" sa place en finale et sa victoire.
Car aux USA c'est l'argent qui decide, pas le vote.
Le vote s'achette a coups de pubs TV et d'articles de journeaux.
Les articles ne sont pas "achettes" mais font partie des dons en nature de la presse a un candidat.
La democratie americaine s'est exprimee tout au long de l'annee quand Obama a pu 'outs-spend' (sur-depenser) ses rivaux, grave aux dons de centaines de milliers de personnes qui ont donne des petites sommes.
C'est ce qui a tue Hilary. Elle avait un carnet d'adresse de riches donateurs qui n'ont pas pu depasser les 2300$.
Tandis que Obama avait les addresses email de ses petits donateurs et a pu leur ecrire "vous m'avez donne 100$ pour voir si je ouvais exister politiquement, mais comme ca marche pour moi, il m'en faut plus, merci de me redonner $100"
Et plus il vivait longtempts, plus il pouvait recommencer, "Cash in the Dream" (encaisser le reve) et "tuer" ses adveraires par des depenses de pub jamais vues.

Avec ca, aussi, le genie politique (discours sur la race) et la crise economique.
En passant, les banques ont pas besoin d'un candidat, elles sont toutes en faillite virtuelle, et le gouvernement les renflouera de toutes facons, democrate ou republicain.
Les democrate etant potentiellement les plus suants sur les termes des dons (controle de la direction, garanties de remboursement, etc)

(desole pour es accents, je suis tjrs en pays anglosaxon)
L'émission fut parfaite, jusqu'à la fin, qui nous a laissé franchement sur la faim...
Pourquoi avoir arrêté !??
Judith et Emmanuel étaient prêts, enfin mûrs à en découdre, à partager, à discourir, à débattre... Et puis plouf, plus rien ! Et l'émission qui ne devait avoir aucune limite, se retrouve comme une émission de télévision, à tel point que même vous Daniel vous succomber à cette habitude que je trouve détestable parmi vos congénères du petit écran ; qui est d'offrir un livre à un homme qui a franchement les moyens de se l'offrir !
J'adore Todd, un peu moins que Judith je dois l'avouer, mais les voir commencer à débattre me semblait être la clé de l'émission. Comment ne pas jubiler devant l'affiche d'un démographe-statisticien-"prophète" pas dans son pays-etc face à une femme de lettre-professeur es-du bien dire, du bien lire, du bien écrire... Deux points de vue, réduits à peau de chagrin...
Parfaite cette émission, mais alors elle aurait dû commencer au moment même où elle s'est conclue et aurait dû continuer au moins une heure !
Ai-je été entendu ?
Judith si vous lisez ce message, je vous sentais, osons le mot, frustrée que le débat s'en tienne à quelques phrases de recoupement de la part de M. Todd abondant dans votre sens.
Alors Daniel, à votre tour, si vous lisez ce message, Il devrait y avoir une suite à cette émission... Peut-être avec 2 invités : Judith et Emmanuel...
Moi je me suis endormi sur une frustration et je vous promet que ce n'est pas agréable !
C'est sûr, c'est triste de ne pas entendre son propre point de vue dans une émission d'une heure.. T'inquiète pas Amérigo, en tant que bosniaque de mon état, je peux te dire que l'on s'y fait !
et les mauvaises langues disent que le 4 novembre c'était Allah oh win ^^
L'émission du 07/11/08 avec pour invité Emmanuel Todd m'a beaucoup déçu.
Que faites-vous du débat contradictoire, principe à la base de la philosophie revendiquée d '@si ?
Vous invitez un universitaire affublé d'un anti-américanisme suintant, gluant et vociférant pour décrypter des images à travers le prisme exclusif de ses représentations pour le moins, subjectives.
Je suis stupéfait qu'aucun spécialiste de la civilisation Nord américaine, comme André Kaspi ou Nicole Bacharan, n'ait été présent sur le plateau afin de contrebalancer cet amas de clichés et de stéréotypes en tous genres, qui composent la panoplie de l'Antiaméricaniste franchouillard primaire.
Je ne remets pas en cause la véracité des éléments relatifs au financement de la campagne d' Obama, éléments collectés par M. Todd, le collecteur de chiffres.
C'est leur lecture faussée, sans nuance et empêtrée dans une haine viscérale des USA, qui m'écoeure.


Je sais que M. Todd est à ce point media-addicted qu'il pourrait manger à tous les râteliers audiovisuels, du moment que son image se reflétât dans à peine 0,05 mm².
Cependant, M. Schneidermann, faut-il que vous soyez si désoeuvré pour inviter un "universitaire" à l'argumentation si hasardeuse et chétive ?, un universitaire qui crache des jugements établis sur une société dont manifestement, il ignore tous les archétypes ?
Qu'un "sociologue" méconnaisse le terme historique de "one-drop rule" ?, ancienne règle juridique applicable au temps de l'esclavage comme de la ségrégation?, et élément constitutif, peut-être même fondateur, de la perception sociale des origines ethniques en vigueur dans ce pays ?
Je vous invite à cliquer sur ce lien : one-drop rule

"La France n'est pas en retard par rapport aux E-U. au chapitre des minorités" ?
Cette question mérite au moins d'être débattue selon le principe de contradiction entre plusieurs experts et j'eus apprécié que M. Todd, démographe et sociologue, rappelât qu'en France, les statistiques ethniques sont interdites ce qui permet de camoufler, beaucoup de "retards".
M. Todd s'identifie, lui, comme le digne rejeton reproduit d'une "illustre famille" d'héritiers; sans doute lui est-il donc impossible de saisir tout le sens social, sociétal et historique de l'élection de B. Hussein Obama à la présidence des Etats-Unis d'Amérique, comme il se montre irréductiblement incapable de déchiffrer les pistes culturelles disséminées à travers les séries américaines, véritables miroirs d'une société qu'elles reflètent.

Que M. Todd continue de regarder vers l'Oural comme il le revendique et qu'il continue de chérir les écrivains-Russes-blancs de sa jeunesse, mais qu'il laisse aux véritables spécialistes, le soin d'analyser cette société américaine complexe et fascinante sur laquelle ses dents se cassent.

Dans l'espoir de futures émissions respectant les bases du débat contradictoire et animées par des personnalités scientifiques valables auxquelles vous nous aviez pourtant habitués,


un @sinaute, un peu (beaucoup), déçu.
Je reviens des US oü je vais tous les ans chez des amis(nombreux )Americains et de gauche (democrates)ça existe!, je suis moi même au PS et sur les fondamentaux je suis en parfait accord avec mes amis,qui sont souvent traités de "communistes" par la droite americaine;ceci pour repondre aux chipoteurs qui pensent detenir toute la verité sur tout et qui voudraient tellement la perfection qu'ils dénigrent sans cesse ceux qui cherchent à faire progresser les choses.
On peut tout dire avec les chiffres, j'ai lu dans le Washington Post le détail des sommes versées par les grosses societés à Obama et à Mc Kain et là bizarrement les chiffres sont trés fortement à l'inverse de ceux énoncés par Emmanuel Todd .Qui manipule qui?
Et maintenant voilà Obama devenu un homme de droite!! Joli tour de passe- passe!
Non Obama n'est pas parfait ,oui il se trompera ,oui l'Amerique n'est pas la France! Ce sont les mêmes qui prevoyaient et (souhaitaient?) la victoire des Republicains qui font maintenant de l'Obamania.Oui il nous faudrait en France une jeunesse enthousiaste pour virer tous ces vieux aigris qui continuent à baver dans les medias et à briser le rève qu'ils n'ont pas su réaliser.
Enfin je rappele que l'école de Chicago de Milton Friedman ,n'est pas celle de Barak Obama et de ses amis.Le nouveau prix Nobel d'économie exprime une pensée inverse de celle de Friedman ,dont Michel Roccard a dit à la TV qu'il aurait du passer au TPI.
J'ai 78 ans et je rève encore que celà se produira chez nous.....un jour prochain.
Le seul Roi pauvre né dans la paille fut Jésus Christ ! Vu ce qu'il lui en coûta plus personne ne voulut suivre la même voie ! Le prochain miracle sur notre unique terre sera l'élection comme président, d'un pauvre, je crains par contre qu'il nous faille attendre longtemps !

Faut il être riche pour résoudre les problèmes des mal lotis ? Est-ce qu'un docteur ayant la cancer soigne mieux qu'un qui ne l' a pas ? Eternelle question, vaut il mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade. Notre bon sens à tous ne laisse aucune place au doute et c'est bien dommage !
Et puis Gilles, vous oubliez de transformer en espèces sonnantes et trébuchantes le temps passé des 5000 avocats qui ont suivi les élections en Floride par exemple, etc.

Mais je dois dire, pour connaître certains avocats américains cotés parmi les meilleurs du pays et qui ont voté Obama, que résumer leur vote à une simple question de lobbying est inexact, ils se sont engagés au nom des droits de l'homme, parce qu'ils sont démocrates, moi j'ai vu des discussions privées passionnées entre certains d'entre eux,
ce n'était pas juste du business, sinon comment expliquer que les banques aient plutôt voté McCain ?

Non, il y a vraiment eu un débat Républicains-Démocrates, les avocats ne font pas dans la philanthropie, mais là, c'était leurs convictions qu'ils jouaient.
Comme me disait l'un d'entre eux, quand la crise bat son plein, c'est plutôt bon pour nous, les hedge funds font appel à nous pour leur procès, mais ce qu'on veut, c'est un Président effcace, qui fasse du bien au pays et Obama est cet homme-là.

http://anthropia.blogg.org
Rien à voir avec les chiffres, mais je m'interroge sur ce que dit Alain Korkos.

Il dit que "Obey Giant" est le pseudonyme de Shepard Fairey. Or, à ma connaissance, "OBEY giant" n'est pas son pseudonyme mais le nom d'une de ses œuvres, ou plutôt d'une campagne d'affichage et de produits dérivés autour d'une célèbre représentation du catcheur André the Giant mentionnant l'ordre "OBEY". Alain Korkos, dont je salue au passage la connaissance encyclopédique, aurait-il fait une petite erreur ?
Il ne s'agit pas de prouver quoique ce soit ou de dire ici qu'Obama est aux ordres des groupes ou des secteurs financiers qui l'ont soutenu via les dons de leurs employés, mais simplement de montrer qu'il n'est pas hors du moule, qu'il est accepté par l'establishment et ses employés, par l'Amérique du business, qui n'était pas entièrement dévouée aux republicains. Bref de nuancer une imagerie d'Epinal un peu simpliste
L'enquête ne prouve en effet pas grand'-chose, sauf comme c'est déjà écrit que les plus gros État versent le plus d'argent, il faudrait analyser ces chiffres en ration par rapport à la population totale...
De la même manière, mais cela semble difficile, il faudrait savoir si le monde de la finance paye des employés pour financer les candidats ou s'il s'agit juste de lobbying modéré !
De toute façon Obama n'est pas de gauche & pour finir de s'en convaincre, il suffit de voir l'ardeur mise par Sarkozy pour le féliciter... ou plus simplement imaginer les commentaires qui ont considéré aux US que "socialiste" était une insulte.
Il est tout simplement impossible d'établir un parallèle quelconque entre démocrates & Républicains et gauche/droite en France ! De la même manière que le Labour anglais n'a jamais été socialiste mais est resté l'affidé d'un syndicalisme modéré !
France Inter faisait d'ailleurs remarquer que les électeurs noirs de Californie avaient en même temps qu'ils votaient pour Obama, voté contre le mariage des homosexuels dans leur État. Le fédéralisme américain rend le président très fragile quant à ses possibilités de modifier la société, si tant est qu'il l'ait envisagé un jour.
La collusion entre l'argent privé & les politiques aux US est dénoncé depuis longtemps & par de nombreux thriller... C'est un fonctionnement qui existait de manière opaque en France jusqu'à la réforme des financements de campagnes électorales... Aux États-Unis, les financements privés sont au vu & au su de tous...
Talasrum
http://thalasrum.over-blog.com
Que de candeurs et d'innocences...
déja dans les primaires "son argent" avait fait la différence.
Mais que dire de son scandaleux spot télévisé de 30 mn dont le coût estimé à plusieurs centaines de millions de dollars aurait suffit à empêcher quelques millions de ses cousins africains de mourir de faim, un peu plus de 80 millions chaque année.
Vous avez dit "indécent"?
Petite precision qu il serait bon de dire, Obama c etait engage a accepter les fonds publics, tout comme mccain, mais c est obama qui a refuse au dernier moment.
Alors bon quand obama parle apres du pouvoir de la democratie... 2ans de campagne et 700 millions de dollars... sans compter le benevolat. Et il faudrait rapeler aussi, que le green party et les independants avaient aussi un candidat, mais bien sur eux n avaient pas le droit au debat.
Depuis la crise, je me pose la question de savoir ce qui distingue l'argent privé de l'argent publique. On a vu notre état renflouer à coup de milliards les banques, un argent ne venant pas, ou pas seulement, du contribuable. Privé, publique, ne sont-ce pas les mêmes en partie ?! Du coup, il est permis, pour une fois depuis bien longtemps, de rêver: il y a des "privés/publique" néo-libéraux, et il y a des "privés/publique" plus humanistes ?
Toute la question est de savoir quelle est la part de spontanéité des dons des employés de telle entreprise, si je comprends bien.
Un lien vers un autre site indépendant http://www.opensecrets.org/index.php

Il confirme que la campagne d'Obama a coûté plus cher, rassemblée plus de fonds. MAIS en regardant bien cette page http://www.opensecrets.org/orgs/summary.php?id=D000000085 on voit que Goldman Sachs avait donné plus d'argent aux démocrates en 2004 qu'en 2008. Conclusion ? Obama n'est pas plus de l'Establishment que Gore et Kerry l'étaient. Pas moins non plus peut-être...

En attendant réjouissons-nous quand même !
http://www.verts-paris11.org/spip.php?article134
Merci pour cette enquête. Pourtant, je ne pense pas que cela suffise à conclure qu'Obama est le "candidat de l'establishment financier". D'abord, il faudrait raffiner la comparaison monétaire: compter les donations aux partis (en particulier le Parti Républicain, qui a plus aidé la campagne de McCain que le Parti Démocrate a aidé Obama, et pour cause...), prendre en compte l'écart général entre McCain et Obama (les financiers ont donné plus à Obama, mais ont-ils donné proportionnellement plus que d'autres groupes ?), et même interroger les découpages et les catégories utilisées.

Surtout, surtout, il faudrait expliquer en quoi les candidats sont soumis à leurs donataires. Ce n'est pas faux, mais c'est extrêmement simpliste. Lorsque les donations sont le fruit de l'activité d'un groupe de lobbying, l'influence est relativement aisée à déterminer. Mais pour "l'establishment financier" ? En quoi les habitants de Chicago et de New York travaillant dans ces firmes représentent des intérêts communs et bien définis, ou la tendance plus général des États "bleus" à avoir des riches qui votent démocrates (contrairement aux riches des États "rouges") ? Quelle influence peut espérer Goldman Sachs en participant à hauteur de $900 000 a une campagne qui a amassé plus de $600 000 000, dont 48 % viennent de donataires qui ont donné moins de $200 ? Quels peuvent être les objectifs, et les arguments, des banques d'affaires dans la situation présente de débâcle financière ? Le secrétaire au Trésor de G. W. Bush, Henry Paulson, est un ancien dirigeant de Goldman Sachs: n'est-ce pas un canal d'influence bien plus direct et puissant pour l'industrie financière ?

Bien que les deux partis soient évidemment "capitalistes", le sens commun perçoit le Parti Républicain comme celui des riches, de la dérégulation financière et de l'accroissement des inégalités, et le Parti Démocrate comme le plus susceptible de mettre en place de nouvelles régulations financières et d'aider les classes populaires. 50 ans de statistiques économiques et électorales confirment ce point de vue. Je sais qu'on a tous peur d'être naïfs, mais il faudrait des arguments plus percutants pour renverser cette perception.
J'ai rajouté le lien vers le site de la très officielle Federal Election Commission que j'avais piteusement oublié alors que j'ai passé un certain sur son site pour trouver des informations et les deux cartes.
A propos des cartes, qu'en conclure ? On ne voit pas trop leur utilité sinon de montrer que ce sont les régions les plus riches et peuplées qui financent les campagnes. La Californie avant New York ça mérite une explication mais laquelle ? L'Etat ayant le plus fort PIB c'est New York, mais la Californie est la plus peuplée. Il faudrait comparer avec les sièges des grandes boîtes donatrices...

La Californie avant New York ça mérite une explication mais laquelle ? Il faudrait comparer avec les sièges des grandes boîtes donatrices...

A mon avis vous répondez vous-même. Sachant que la Silicon Valley est en Californie, les boîtes comme Microsoft et Google doivent bien faire monter les stats.
Il me semble bien que le 1er PIB US est tjr celui de la Californie (1,40 TUSD en 2007), suivi par celui de l'Etat (de fait celui de la ville) de NY (1,02 TUSD en 2006).
On peut consulter l'historique des montants des donations des grands "institutionnels" aux partis démocrate et républicain en allant sur:

http://www.opensecrets.org/pres08/contrib.php?cycle=2008&cid=N00009638
non seulement les "petits" mais les "gros" aussi, les Rothschild, Rockefeller, (Trilatérale et Bilderberg) etc...ceux qui gouverneront les US de manière "invisible"...les financiers quoi !
vous verrez qu'à la réunion du 15/11 il sera bien difficile de trouver un accord pour un nouveau Bretton-Woods...! Les recommandation de Lyndon LaRouche n'ont guère de chance d'être réalisées...!
lire: http://
millesime.over-blog.com
A force de dire qu'il était noir on a oublié de dire qu"il était de chicago, et ce qu'est lécole de chicago en matière d'économie.
et ce n'est pas rassurant

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