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Boris Johnson va mieux et remercie le système de santé britannique pour les "soins brillants" qu'il a reçus.

Il était traité depuis dimanche à l'hôpital Saint-Thomas de Londres, établissement de soins appartenant au Service national de Santé.

Etonnant(...)

La situation des EHPAD semble bien être en France le front principal de la crise sanitaire du COVID-19. Ces derniers jours, environ 400 morts par jour, autant que dans les services hospitaliers qui, en gros, tiennent bon.


Black-out sur le sujet: Le go(...)

Mazerolle rejoue le sketch de JM Sylvestre (en 2002)

https://www.liberation.fr/societe/2002/09/26/jean-marc-sylvestre-se-convertit-a-la-medecine-publique_416581

Mais ce dernier déclarait 3 ans plus tard :

« Le libéralisme n'est pas une construction inte(...)

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Vous dites : "Les 10 000 morts français ne sont encore rien par rapport aux 30 000 morts, bien plus récents, de la grippe de Hong Kong, en 1969"

Oui mais on a rien fait pour arrêter la grippe en 69 !

Si on ne s'était pas confiné on aurait entre 200 000 et 500 000 morts en France.

C'est tout le problème, quand on empêche une catastrophe, on donne raison à ceux qui pensent qu'il n'y avait pas de risque de catastrophe.

" les sanglots des proches des nonagénaires" : comme un léger effluve  de racisme anti vieux.. A quel âge situez vous la perte du statut d'humain?


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"Comment les sociétés occidentales auraient-elles avalé la grippe de Hong Kong, avec Twitter, BFM et Fox News ? On ne le saura jamais"


Je vous trouve bien optimiste aujourd'hui M. Schneidermann... ?

Il semble me souvenir qu'en 2002-2003  le très libéral Jean-Marc Sylvestre avez lui avait été atteint de "Mazerollite" aiguë.... Il a raconté ça dans un bouquin paru en 2003  intitulé "une petite douleur à l'épaule gauche" .... Gros pépin de santé, grosse opération à coeur ouvert ....  

Evidemment :  dithyrambe dans son bouquin (et même sur l'antenne de France Inter où il avait été reçu pour ce bouquin) sur les merveilles du service public de santé en France,  sur la compétence et le dévouement extraordinaires des personnels,  de l'aide soignante au grand  chrirurgien en passant par les infirmières et sans doute aussi le concierge ... j'avoue ne pas avoir lu son livre ... la vie est trop courte pour perdre son temps avec ce genre de littérature ).


Je voudrais rassurer Daniel Schneidermann ... la "mazerollite" chez les gens de cette sorte ça passe très vite ....car les chroniques quotidiennes que ce cher JM Sylvestre débitait sur l'antenne de France Inter à cette époque m'ont pas changé d'un iota : le discours libéral et la dénonciation de la gabegie des services publics ont continué à faire son fond de commerce et ses choux gars ... en attendant son transfert sur TF1 ou, les choux sont sans doute encore plus gras ..

Par bonheur pour nous autres, auditeurs des radios de service public,  Dominique Seux est arrivé pour le remplacer !!  

Je suis venu rapidement sur le site sans lire les articles. Je les lirai plus tard mais je voulais remercier tous les journalistes et collaborateurs d'@SI et leur "chef" Daniel Schneidermann pour la continuité du travail et leurs articles même si le temps presse de tous les voir et lire vu les circonstances. Souvent je n'ai que le temps de les lire en diagonal ou de voir à la va vite une vidéo mais un grand merci à tous


Je découvre le commentaire de'Ervé qui me donne l'occasion de hurler ma haine du hasard qui fait mourir celui qui demanda à Boris Johnson d'agir du temps où celui-ci passer son temps à jouer les Trump-boys et qui remet sur pied celui dédaigna l'appel de ce médecin Abdul Mabud Chowdhury

Aurélie Barrau : https://youtu.be/kWYn5isgZ8M

"Nous avons peur que tout s'effondre mais chez certains d'entre nous une autre peur est entrain de naitre, la peur que rien ne s'effondre"

"Ce que nous a appris ce virus c'est que les choses peuvent changer extrêmement rapidement [...] Il nous a rappelé une chose fondamentale, et magnifique finalement, c'est que nous existons encore et que nous avons un pouvoir d'action considérable sur l'organisation de notre société [...] on peut agir vite, fort et bien"



LA rétroaction venue de 1990 :


 

à propos de Olivier Mazerole cela me fait penser à Jean  Marc Sylvestre chantre de la mondialisation et du libéralisme lui aussi au sortir de l'hopital  a eu une pensée pour le personnel et ensuite a repris ses éditoriaux comme avant

"Les 10 000 morts français ne sont encore rien par rapport aux 30 000 morts, bien plus récents, de la grippe de Hong Kong, en 1969".  


Pour essayer de comprendre pourquoi une telle différence de traitement entre ces deux événements, j'ai pris connaissance d'un article rédigé par DS dans Libération le 22 mars 2020.


J'y apprends donc qu'en 1969 les medias et les réseaux sociaux étaient beaucoup moins présents qu'aujourd'hui (une seule chaîne télé vraiment ?) donc il n'y avait pas ce matraquage "anxiogène" permanent.

Mais surtout ce qui me semble très différent c'est que cette épidémie a été très brève dans le temps, une quinzaine de jours en décembre. 


Si le covid nous avait frappé seulement pendant quinze jours début mars " aujourd'hui nous serions tous en train de gambader au soleil et de remplir, plus haut que les bords, nos chariots pour Pâques. 

Et du coup l'économie aurait été beaucoup moins impactée.

 



il a raison de prendre des gants, faire une analyse a chaud sur ce que nous vivons actuellement et en tirer des conclusions relève de l' exercice d'équilibriste vu l'impossibilité de savoir ou nous en serons dans 2 mois.

"Si j'avais su j'aurais pas v'nu" Petit Gibus

Ce qui est bien en ces temps troubles, c’est que l’indécence sans limite se laisse voire un peu plus que d’habitude... Allons donc demander à notre délicieux préfet Lallement ce qu’il en est de cette information aux allures de fake qui m’assaille au saut du lit.

Allez, grande respiration (vous pouvez encore ?) risque de gerbe pour les plus sensibles (!) : Il est demandé aux familles dont les cercueils des défunts sont entreposés dans l’entrepôt réfrigéré de Rungis transformé en morgue par décision préfectorale (à titre gracieux précise la préfecture !) de s’acquitter de 35 € par jour et de 55 € pour une heure (maximum) de recueillement dans un espace dédié (waouhh).... Ames éplorées, il vous en coutera donc 250 € la semaine en espérant avoir trouvé à temps une place pour enterrer votre défunt à moins que vous n’ayez préféré la crémation (en petit comité et avec gestes barrières)...


Mince, je me réjouissais de pouvoir revivifier ma haine ce soir "un peu après 20 h" (applaudissements des héros en blouse blanche oblige) devant notre chef des armées... Observons bien comment le pouvoir Jupitérien se présente en sauveur-pompier après avoir installé en pyromane toutes les conditions de la crise.

Je me réjouissais de regarder ce grand moment télévisuel avec ces faux suspens pour pouvoir rire (jaune) de ce « président thaumaturge » qui, où qu’il aille, répand le bien. encore dernièrement à Saint-Denis (+ 63% de mortalité, bein pourquoi ?), tel un pape sans goupillon, il s’est trop approché de ses fidèles. Que de l’amour, que de l’amour...


Ciel, il faudra patienter jusqu'à lundi soir (la vie n’est-elle pas une belle école de frustration ?) pour savoir ( officiellement) que nous resterons confinés (15 jours ? 30 ?) de plus et que bon (rien n’est officiel), euh... si vous pouviez éviter d’acheter vos billets d’avions pour cet été parce que... euh... (rien n’est officiel)... il y a encore beaucoup trop de « paramètres inconnus dans cette équation complexe » qu’est le déconfinement nous a déjà prévenu (humblement) le PM avec sa nouvelle posture de communicant ! (je suis plus humble que toi...)


Peut-être notre jeune Président va-t-il nous faire une démo du geste très technique du portage de masque ?

Peut-être va-t-il donner des infos sur les scénarios de déconfinement pour informer « en toute transparence » ses soldats-citoyens prêts à aller au combat pour peu qu’on leur indique la direction.

Peut-être Manu va-t-il déclarer sa foi en le sulfureux (?) Dr Raoult, autorisant (dans les meilleurs délais) son traitement médical préventif peu coûteux pour en finir avec cette idée complotiste laissant à penser que les laboratoires pharmaceutiques producteurs des traitements du covid 19 et du futur vaccin (obligatoire) profiteront de la crise.

Peut-être reviendra-t-il sur les mesures économiques - les plus généreuses d’Europe en faveur des plus fragiles - pour tordre le cou à cette folle idée complotiste consistant à penser que « le traitement des dettes héritées de la crise supposera nécessairement un effort budgétaire rigoureux et des dépenses publiques plus sélectives » selon les propos tenus hier dans une tribune de la Tribune (ah, ah) par le gouverneur de la Banque de France. Dont le mandat de six ans est irrévocable. La répétition étant une des figures de style les plus performatives de la rhétorique politique, je répète : « dépenses publiques plus sélectives », « dépenses publiques plus sélectives »...

CQFD !


Bonjour, merci pour la chronique.

Modeste remarque : à titre perso, même pour m'en distancer, je ne reprends jamais les comparaisons brutes sur le nombre de morts de cette pandémie avec d'autres. Ça n'a aucun sens de dire qu'il n'y a 'que' 12000 morts France à ce stade puisque le confinement et toute la violence sourde qu'il entraine (en plus de nous protéger) fausse précisément tous ces calculs. Connaissant la contagiosité et la letalité de covid-19, on compterait les morts par centaines de milliers sinon. Même dire "la catastrophe sanitaire n'est rien" est trompeur, sous des aspects froidement factuels. L'hôpital public est à deux doigts de craquer, 30 ℅ des EHPAD sont touchés, des gens meurent chez eux. Si ce n'est pas une catastrophe...

Je comprends ce que vous voulez dire, et ça s'explicite évidemment dans la suite de la chronique. Mais il y a manière et manière de poser des mots sur une situation, et j'encouragerais à ne rien laisser passer, comme 'argument' partiel et sélectif, qui puisse faire le jeu de ceux, qui exploiteront (et exploitent déjà) ces nombres relatifs, produits d'un effort collectif inouï qu'ils tairont, eux, opportunément, pour arguer que la 'grippette' n'était pas si impressionnante, et qu'il va bien falloir remettre nos corps au boulot. Pour 'L'Economie'. 


Cf Jean Quatremer qui, sur twitter, déclarait hier "C’est dingue quand on y songe: plonger le monde dans la plus grave récession depuis la seconde guerre mondiale pour une pandémie qui a tué pour l’instant moins de 100.000 personnes (sans parler de leur âge avancé) dans un monde de 7 milliards d’habitants". 

CQFD.

(Depuis son compte est passé en mode restreint...)


Même si je comprends l'idée, je trouve très maladroit, brutal et cynique de dire "les 10.000 morts ne sont rien". On dirait du Macron dans le texte tellement cette phrase est dépourvue d'humanité, d'empathie et même de sens commun. Faites attention tout de même...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

"Si la finance s’effondre, met à mal les Etats, provoque des politiques autoritaires ou identitaires, cela pourrait déboucher sur des guerres, des maladies et des famines, qui, elles, interagissent en boucle. C’est un risque, mais ce n’est pas inexorable"

L’avantage de prononcer des phrases pareilles, c’est qu’elles sont irréfutables et goûtées par les amateurs de fin du monde.


Or, une expérience assez fascinante est en cours. Elle montre l’exact inverse de ces prévisions apocalyptiques. L’expérience menée, c’est d’isoler une grande partie des pays du monde, contraints par l’épidémie de fermer leurs frontières. La plupart des gouvernements demandent à la majorité de leur population de se confiner alors qu’elle n’en a pas du tout envie. Partout, cette demande, inimaginable il y a 6 mois, est correctement respectée.


Le reste de la population active doit continuer à faire fonctionner les activités essentielles de ces pays et prendre des risques pour prendre son poste de travail avec du matériel de protection extrêmement limité ou non.


Dans combien de pays la collecte des déchets, les soins de santé, l’alimentation en électricité ou en eau potable se sont arrêtés ? Le transport des marchandises, l’agriculture ? Ca continue. L’ouverture et l’approvisionnement des magasins alimentaires ? Elle continue. Où des révoltes se sont-elles levées et des gouvernements sont-ils tombés ? Où sont les scènes de pillage ?


Cette crise du Covid-19 est la preuve que les discours de fin du monde portés par des collapsologues ne reposent sur rien. Sous un stress d’une ampleur inconnue depuis la seconde guerre mondiale, nos sociétés démontrent à quel point elles sont résilientes et aptes à relever de durs défis.

Mazerolle rejoue le sketch de JM Sylvestre (en 2002)

https://www.liberation.fr/societe/2002/09/26/jean-marc-sylvestre-se-convertit-a-la-medecine-publique_416581

Mais ce dernier déclarait 3 ans plus tard :

« Le libéralisme n'est pas une construction intellectuelle comme le marxisme : le monde a été créé ainsi. [...] C'est le meilleur système. La guerre économique fait moins de victimes que les guerres militaires ou religieuses. Le libéralisme est inscrit dans la nature humaine, parfois violente et injuste. » Entretien à VSD, 20/01/2005 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Sylvestre



Boris Johnson va mieux et remercie le système de santé britannique pour les "soins brillants" qu'il a reçus.

Il était traité depuis dimanche à l'hôpital Saint-Thomas de Londres, établissement de soins appartenant au Service national de Santé.

Etonnant comme tous ces ultra-libéraux, participant activement à la casse des hôpitaux publics au nom de la sacro-sainte rigueur budgétaire, leur trouve soudain d'incomparables qualités, dès lors qu'ils y sont admis et soignés.

Nos sociétés capitalistes néolibérales démontrent leur extrême vulnérabilité. 

Hier, un homme a démontré qu'un seul individu pouvait mettre à genoux une des plus grande banque mondiale et avec elle tout le système financier. Il s'appelle Jérome KERVIEL.

Un système à la merci d'un homme seul est forcément mauvais.

Aujourd'hui, un virus, mais un virus de merde, dont la létalité est parait-il à peine plus élevé que celle de la grippe saisonnière peut mettre à bas l'économie mondiale. C'est le Covid 19. 

Vous imaginez si cela avait été un virus style EBOLA, dont la létalité dépasse les 50%? On serait revenu à l'état de nature !

J'aime bien quand un théoricien, un spécialiste dit : " Cette crise, je l'ai pas vu venir "....


J'aime bien le terme rétroaction, si on pouvait lui donner le sens : " je fais le contraire, en catastrophe, de ce que j'ai fait , depuis 30  ans, avec application ". 


 Ce terme  " rétroactionnaire" ( ou réactionnaire )  pourrait s'appliquer à tous ces politiciens ( de malheur ) qui disent le contraire de ce qu'ils assénaient, hier encore.


Ils  rétro-agissent  passant de l'affaiblissement et même de l'anéantissement du service public pour essayer de le mettre, maintenant, sous perfusion.


Ils rétroagiront quand la crise sera provisoirement ( ? )  passée , en réduisant les budgets de la sante, de la justice, des aides sociales , etc...


Je pense donc je rétroagis...

La situation des EHPAD semble bien être en France le front principal de la crise sanitaire du COVID-19. Ces derniers jours, environ 400 morts par jour, autant que dans les services hospitaliers qui, en gros, tiennent bon.


Black-out sur le sujet: Le gouvernement ne donne pas la répartitionde ces 4000 morts par département, les média ne s'en étonnent pas. ASI ne s'en étonne pas.


Pourquoi ?

Un aperçu des possibles conséquences économiques dans ce thread Twitter par un enseignant chercheur en économie : https://twitter.com/dav_cayla/status/1248169045356163073


"Il est maintenant évident que la crise du #Covid sera aussi une crise économique et financière. Les économies sont à l'arrêt. Du coup les États prennent le relais en dépensant sans compter. Mais comment gérer cette montagne de dette une fois la crise passée? Petit #Thread"


"Comme l'économie était déjà très endettée avant la crise, il est probable que lorsque l'économie repartira une grande partie de la dette s'avèrera insolvable. De nombreuses entreprises risquent donc de faire faillite et de nombreux États seront incapables de faire face."


Quelles boucles de rétroaction avec un tel scénario... ?

De grâce, lâchez nous les baskets avec les économistes. 

La plupart d'entre eux, et surtout ceux qui font une fixette sur la dette, sont juste capables de prévoir le temps qu'il a fait.


Cela ne les empêche pas de participer activement à la fabrique du consentement à grand coups d'annonces catastrophiques.

Le fil mis par Damien ne penche pas vraiment de ce côté là et présente une vision assez large des débouchés possible.

J'ai effectivement l'impression que peu ont vraiment cliqué sur le lien et lu l'entièreté du thread ;-)


Et si vous avez du temps en cette période de confinement, c'est également l'occasion de visionner Amargi (by Judith Bernard). Ca donne de bonnes idées sur comment se débarrasser d'une dette !

Oh que si, j'ai cliqué sur le lien ! 


Et j'y ai lu ceci "Les économies sont à l'arrêt. Du coup les États prennent le relais en dépensant sans compter. Mais comment gérer cette montagne de dette une fois la crise passée? "


Et ça ne m'a pas donné envie de perdre mon temps à lire les réactions des réactions à la réaction de la réaction à cette entame qui ne présageait rien de bon.



De plus, je ne pense pas que twiter soit le meilleur endroit pour ce genre de débat. 

Se balancer des raisonnements en deux cent quatre vingt signes comme on joue au ping pong...

 "Mais comment gérer cette montagne de dette une fois la crise passée?"


Avec de l'argent magique. Je ne saurais vous expliquer comment, car seuls les magiciens connaissent les secrets de leurs tours.

Ça n'a absolument rien de "magique" du tout. La dette est une écriture comptable, un contrat liant un créancier à un débiteur. Et comme tout contrat, on peut le dénoncer, en partie ou en totalité. La question devient alors seulement de savoir quel sera le montant de la perte de quel créancier et avec quelles conséquences.


Si le créancier est un gros bourgeois bien repu, comme c'est souvent le cas, les conséquences seront minimes. Si le créancier est davantage institutionnel (fonds de placement, d'investissement, de pension, etc.), l'analyse des conséquences devient plus pertinente.

Je pense notamment aux fonds de pension dont dépend le sort de petits anciens salariés, auquel cas une annulation de dette devrait être pensée et surtout compensée publiquement.


Bref, dettes et création monétaire n'ont rien de "magique" et leur compréhension est essentielle pour tout citoyen digne de ce nom.

Comme l'apprentissage de l'écriture et de la natation, tous les enfants des sociétés civilisées devraient les apprendre dès le plus jeune âge...

C'était une boutade faisant référence à un échange entre Macron et une infirmière en 2018. 


L'infirmière réclamait plus de moyens pour les hôpitaux, en réponse Macron lui rétorquait : "Y a pas d'argent magique".  

Cette séquence est mise en parallèle, actuellement, avec les déclarations récentes de Macron ou de ses ministres : la santé n'a pas de prix, nous y mettrons tous les moyens nécessaires, quand il y a un incendie on ne regarde au prix de l'eau etc. 

Or à l'époque pour le personnel médical c'était déjà chaud.


"La dette est une écriture comptable, un contrat liant un créancier à un débiteur. Et comme tout contrat, on peut le dénoncer, en partie ou en totalité".

Merci de me le rappeler ;  malgré ma grande ignorance je sais lire et signer mon nom, par conséquent on m'a jugée apte à signer des contrats d'emprunts et j'ai bien compris que je m'engageais à les rembourser.


"Et comme tout contrat, on peut le dénoncer, en partie ou en totalité". 

Non tous les contrats n’obéissent pas aux mêmes règles.

Avancer l'idée que la dette d'un ménage est similaire à la dette d'un Etat n'a pas de sens. C'est un argument Néo-libéral, qui peut être réfuté. 


Car en effet, la BCE rachète tous les mois des milliards de dettes, pour soutenir les marchés, avec de l'argent créé ex-nihilo (c'est-à-dire à partir de rien) . Familièrement on dit "faire marcher la planche à billets". Evidemment c’est encadré, car sans contrôle cela déboucherait sur une inflation trop importante. Or, actuellement l'inflation est à 1,1 %.


"Bref, dettes et création monétaire n'ont rien de "magique" et leur compréhension est essentielle pour tout citoyen digne de ce nom."

Comprendre dettes et création monétaire n'implique pas qu'on adhère, sans mot dire, à la politique de marchandisation de la société à laquelle on assiste actuellement dans tous les domaines.    








Oui, je vois très bien l'épisode auquel vous faîtes allusion. J'ai cru un instant que vous repreniez à votre compte la formule au premier degré, au temps pour moi !  ;-)


Avancer l'idée que la dette d'un ménage est similaire à la dette d'un Etat n'a pas de sens. C'est un argument Néo-libéral, qui peut être réfuté.


Très loin de moi cette idée, bien entendu. C'est même l'inverse : la dette publique peut être beaucoup plus simple à annuler qu'une dette privée...


Comprendre dettes et création monétaire n'implique pas qu'on adhère, sans mot dire, à la politique de marchandisation de la société à laquelle on assiste actuellement dans tous les domaines.


Encore une fois fois, cela va sans dire selon moi. Mais je dirais même que ce sont deux choses qui n'ont pas spécialement de rapport entre elles...

La dette ça se roule, même si la boule est énorme, voir les USA ou le Japon.


Mais faire repartir les usines, les marchés agricoles ou de matières premières, comme avant, c'est une autre paire de manches.


Avec 7 ou 15 % de revenu en moins dans les pays riches, ce sera dur et même très dur pour certains. 


Mais pour les pays pauvres ce sera bien pire... Risque de famines, d'émeutes, de guerres...


Et bonjour, les boucles de rétroactions.


Nous sortirons bientôt du confinement... mais pas de l'auberge.


Une dette c'est une convention. :-)

Relisez l'Histoire pour voir à quelle vitesse une dette disparait quand il n'y a plus de créancier. :-)


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