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Commentaires

Migrants : le cheval comtois à la rescousse

Commentaires préférés des abonnés

Merci, ça fait du bien de retrouver de l'humanité en ces temps moroses et désespérant.

c'est vrai que si Claudette Colvin et Rosa Parks  avaient respecté la législation en vigueur dans leur pays à leur époque, tout serait beaucoup plus simple, chacun serait à sa place !


;-)

merci pour cette chronique, j'ai effectivement entendu ce reportage ce matin sur France Culture, et j'ai trouvé vraiment très beau le témoignage de cet homme et son "finir le travail " en s'occupant des autres menacés d'expulsion !


parfois la vie(...)

Derniers commentaires

Conclusion : 

1. Pour etre un migrant heureux il vaut mieux avoir un patron d'accueil. Tant pis pour les autres.


2. Si des metiers sont mal vu par les francais (peu considere, peu payes, trop physique, mauvaises horaires, etc...), ne cherchez pas a revaloriser/ameliorer les conditions de travail, prenez un migrant.


NO FUTURE.



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Chapeau bas à ce grand Monsieur, effectivement !  ;-)

Il faudrait un Panthéon des vivants

un endroit où la Nation célèbrerait ses citoyen.ne.s exemplaires par leur vie et de leur vécu


Je regardais récemment via The Guardian un documentaire sur une vieille dame résistante de Saint Omer, Colette dont le frère est mort en camp de concentration, celui où se fabriquaient les V2

A la question, de comment elle est entrée en résistance, elle diminue son rôle : "Tu sais c'était rien d'extraordinaire, je posais mes fesses par terre et je notais dans un carnet les numéros des camions Allemands pour le réseau" et elle parle de son frère, un homme franc, décidé, un vrai résistant dit-elle

C'est amusant comme dans ma tête il y a une proximité entre ce cheval comtois de boulanger et cette vieille dame si forte qui s'en veut de fondre en larmes sur le lieu où est mort son frère, il y a plus de 75 ans


C'est amusant comme dans ma tête aussi les Zemmour et Finkielkraut et autres me paraissent des pleureuses larmoyantes comme celles des veillées mortuaires de quelques pays lointains, des pleureuses professionnelles toujours à gémir et se morfondre de ce qui fut et n'est plus


Un humoriste cette semaine a dit qu'il y a une chose étonnante concernant la fille de Lepen : c'est qu'elle qui veut tant renvoyer les immigrants chez eux devrait aller se réfugier dans leur pays puisqu'ils n'y sont plus et l'ont quitté. Cela vaut pour Zemmour et cohorte


Tiens je me remémore aussi d'un cheval comtois qui me vient toujours en exemple ; il avait quitté avec sa famille la Grèce en 1941 pour s'établir en Afrique du Sud. Jusqu'à sa mort il travailla. Le régime de l'Apartheid avait refusé de le naturaliser car il n'était "pas assez apte et honorable", lui l'avocat qui défendit Madiba et tant d'autres et qui s'était révolté de voir en arrivant en Afrique du Sud qu'en tant que réfugié blanc, il avait plus de droits que la grande majorité des Sud-Africains 

Trois mots pour Monsieur Stéphane Ravacley (et les autres parons qui sauvent notre honneur) : bravo et merci !

Ca me fait penser à cette interview du cheminement de Cédric HERROU. Bon, l'intervieweur est un peu agaçant, les opinions politiques de CH ne sont pas exactement les miennes (d'un point de vue macro j'entends), mais la réflexion sur le cheminement instructive...


https://www.youtube.com/watch?v=sSidiNHSFIo&t=4057s 

"Obligatoirement", dit-il. "Finir le job", dit-il. Le boulanger Ravacley ne tient ni un discours moral, ni un discours politique. 


Son discours n'est peut-être pas politique mais ses actes le sont. Il s'occupe de politique en considérant l'Humain et au final, n'est-ce-pas ça le plus important?

Bravo, merci, 1000 fois, 100000 fois. Cet article est aussi loin que possible du philanthropie-washing qui n'est que le prolongement socialiste de l'impérialisme missionnaire et cul-beni par des moyens que la France n'a plus. Et ce que cet article dépeint trace un chemin humaniste juste, réaliste et profitable à tout le monde (même à la France la plus rance, bien vu Daniel !). Politiques de tous bords, imprimez-le, collez-le sur votre écran de visio, et laissez le inspirer chacune de vos décisions !

Petite coquille : la page Facebook est celle des patrons solidaires et non solitaires.

Ne pas oublier que ce sont ces jeunes aussi qui feront briller la France à l´international dans quelques années. 

Quant à Zemmour, comme disait fort  justement Philippe Corcuff dans les matins de France Culture, il est la version médiatico-compatible de Dieudonné. 

Ici le lien de l´émission pour ceux/celles que ca interessent:

https://www.franceculture.fr/oeuvre/la-grande-confusion-comment-lextreme-droite-gagne-la-bataille-des-idees

"Je rêverais qu'Éric Zemmour [...] ou Alain Finkielkraut..."


Ça supposerait que ces gens-là soient de bonne foi.

Je suis très gênée par les exemples donnés pour illustrer l'inhumanité de l'administration face au droit au séjour de  2 des 3 personnes citées par DS.  Le droit au séjour implique une application de textes de lois et de décrets permettant de situer dans quel cadre est autorisé un étranger sur le territoire français. Cette autorisation varie selon les motifs de la demande formulée auprès des services de la préfecture ( Texte applicable en fonction du type de demande - les procédures à suivre pour être accueilli en France diffèrent si la demande de séjour porte sur "un état de santé", un "regroupement familial", "poursuivre des études" etc... Le droit des étrangers est particulièrement complexe certes et les lois successives, qui s'empilent sous tous les gouvernements n'aident pas à s'y retrouver.  L'étranger souhaitant s'installer en France doit donc déposer une demande complète pour chacun des motifs pour lesquels il estime pouvoir bénéficier d'un titre ou d'une autorisation de séjour (de droit ou provisoire)


S'agissant du marin M. NDIAYE, le peu de ce qu'on puisse lire de l'article de Ouest France est qu'un titre de séjour en tant que conjoint de ressortissante française, qui est de droit sauf en cas de séparation et/ ou dans son cas, pour  violence conjugale et s'agissant de Madama, la préfecture refuse le titre de séjour en raison d'un état civil falsifié. 


Dans les 2 cas, indépendamment de la volonté de travail et leur qualité de bon travailleur des 2 hommes, la loi demeure la loi et dans le 1er cas, nous ne savons pas si un titre de séjour au titre de salarié accompagné d'une demande d'autorisation de travail des patrons de M. N'Diaye est en cours d'examen par les services de la DIRRECTE pour l'admettre au séjour et, a été déposée  pour ce nouveau motif et dans l'autre cas, le doute sur l'identité et l'âge de M. Madama empêche de connaître le cadre réglementaire sur lequel il peut être doté d'un titre de séjour "salarié". Le titre en tant que salarié étant différent dans le cas où vous êtes d'abord entré sur le territoire français en tant que mineur isolé ou  comme majeur avec pour objectif de travailler. Dans ce dernier cas, les règles sont plus contraignantes dans l'idée générale de favoriser d'abord l'emploi des personnes  déjà présentes de manière régulière en France.

les règles sont plus contraignantes dans l'idée générale de favoriser d'abord l'emploi des personnes  déjà présentes de manière régulière en France. 


Ne sont-elle pas un peu plus contraignantes aussi quand on a une couleur de peau un peu plus foncée que d'autre ?




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"Le droit au séjour implique une application de textes de lois et de décrets [...] Cette autorisation varie selon les motifs [...] les procédures à suivre pour être accueilli en France diffèrent si [...] Le droit des étrangers est particulièrement complexe [...] la loi demeure la loi. 


Votre commentaire illustre parfaitement la différence entre légal et légitime et entre formalités utiles et tracasseries délibérées. Vous cramponner à la loi qui demeure la loi.... bah... méfiez vous de la solidité du support. Vu la complexité, on pourrait bien trouver une autre loi qui infirme celle à laquelle vous êtes suspendu.

La loi demeure la loi, et l'esprit des lois demeure l'esprit des lois...


À tautologie, tautologie et demie !

Je me doutais, sgd, qu'un simple rappel de la législation sur ce sujet, allait vous attirer des critiques.

:-) 

Je ne dis pas que les associations ont tort de défendre des situations particulières. L'administration se plante régulièrement en matière d'étranger (à raison de la complexité du droit applicable). 

Je rappelle simplement que  pour 2 des cas exposés, ceux ci prêtent à discussion  (violence conjugale pour l'un, faux papiers pour l'autre) et ne me semblent pas relever de la plantade organisée.

Les papiers des jeunes maliens (très difficiles à obtenir étant donné la situation actuelle du pays) sont systématiquement jugés falsifiés par la paf, sous des prétextes divers, alors mêmes qu'ils sont jugés recevable par le consulat. Ce n'est pas "la loi" qui est en cause, là, ni "la complexité du droit", mais la posture hostile d'une administration pour laquelle tous les prétextes sont bons (comme une faute d'orthographe sur un des noms communs du texte). 


Et sans parler du rôle délétère des conseils départementaux, qui sont à la fois juge et partie dans l'évaluation de minorité, puisque s'ils la reconnaissent ils doivent prendre l'enfant en charge... 

Il faut avoir eu entre les mains quelques uns des compte-rendus d'évaluation pour prendre la mesure de la mauvaise foi de ces procédures... 


Accompagner de jeunes migrants est un véritable parcours du combattant, oùl'on est aisément soupçonné d'être d'horribles passeurs et des esclavagistes... ce n'est rien au regard de l'angoisse qu'ils vivent :(

c'est vrai que si Claudette Colvin et Rosa Parks  avaient respecté la législation en vigueur dans leur pays à leur époque, tout serait beaucoup plus simple, chacun serait à sa place !


;-)

Le  rappel fait par sgd me permet de juger de la situation de ces migrants. Il est toujours préférable de débattre en connaissance de cause. 


Pour préciser : l'excuse de faux papiers est le plus souvent proprement scandaleuse car fausse (comme les tests d'âge, d'ailleurs) ; j'ai fait partie de la CIMADE*, et depuis que son "agrément" a été réparti entre d'autres associations moins... "expérimentées", les décrets et autres "normes" légales se sont multipliés comme autant d'obstacles à la régularisation, laissée au bon vouloir de quelques bureaucrates de préfecture, pas toujours impartiaux (à tout le moins)


Quant à la loi  elle peut changer en raison de l'évolution de sa "légitimité" et aussi de son acceptation.... sinon on en serait restés au Code Noir et aux lois pétainistes ! Et qui dira la "légitimité" de la Sécurité globale concoctée par notre gouvernement actuel ?


La loi a certes son utilité comme code de "vivre ensemble", mais l'inflation des divers codes, décrets, ordonnances... depuis quelques années, la transcription complaisante de règles venues d'ailleurs quand bien même elles seraient contraires aux intérêts de la population, l'idéologie délétère qui en sous-tend une bonne partie au mépris de la Déclaration des DH incluse dans notre Constitution, la représentativité de plus en plus faible de ceux qui les décrètent : on pourrait imaginer d'autres façons d'y réfléchir - voire de s'y conformer !


*Pour ceux qui ne connaissent pas, la CIMADE a été créée au départ pour aider les "évacués" d'Alsace-Lorraine au début de la 2e GM et a constamment soutenu de "bons" combats

Merci pour ces rappels salutaires quand d'autres pinaillent avec des arrières-pensées à peine dissimulées !  ;-)

Je ne me situe pas sur la thématique affective de l'excuse mais sur les éléments contextuels.

En l’occurrence, les 2 exemples proposés par Daniel S. ne me semblent pas pertinents sur une "expulsion discrétionnaire, unilatérale, non motivée en droit".


 Je dis juste que les textes ne sont pas applicables de la même manière selon que vous êtes arrivé en France en qualité de mineur isolé et avez été placé par le juge en France puis qu'une demande d'autorisation au titre de salarié est effectuée après que vous ayez fini vos études et une demande de titre de séjour en tant que majeur venu en France pour travailler qui impose d'avoir une offre d'emploi au préalable avant d'arriver sur le territoire français. En tant que partie de la CIMADE vous devez connaître ses nuances.


De même, le préfet n'est censé répondre qu'à la demande telle que l'étranger l'a formulée. Si vous demandez un titre de séjour alors que vous étiez  "mineur isolé" et que l'administration a des doutes que vous ne levez pas sur votre identité  et votre âge comment celle-ci peut elle en juger (ce n'est pas de son ressort)  tant que le juge judiciaire ne s'est pas prononcé sur la validité de votre état civil.


Si vous avez demandez le renouvellement de votre titre de séjour en tant que conjoint d'une française, que vous en êtes séparé et qu'au surplus vous avez été condamné pour violence conjugal, il n'est pas illogique que le préfet vous refuse un titre de séjour "vie privée et familiale- conjoint de français"


Je rappelle que dans les 2 cas de figure, il ne nous est pas dit sur quel fondement les 2 personnes ont déposé leur demande de titre de séjour.  Et les liens donnés par Daniel permettent d'entrevoir un contexte qui n'est pas celui de la demande de séjour en tant que simple salarié. 

Je dis aussi que ces 2 étrangers et les employeurs qui les soutiennent peuvent toujours solliciter un titre de séjour sur un autre fondement ( ou motif) et pour M. ADAMA, il doit faire authentifier ses documents d'identité ou d'état civil ou Un juge judiciaire peut statuer sur ce point.  


Je trouve le droit des étrangers particulièrement retors, à titre personnel mais nous sommes dans un état de droit.  Et il ne faut être ni totalement confiant dans l'application du droit des étrangers, ni angélique sur ce sujet.  Mais le plus contextuel possible.

mais nous sommes dans un état de droit


Excellente celle-là !  mdrrrrrrrrrr


Merci pour ce moment !  ;-)

vos précisions ne sont pas inutiles, bien sûr : c'est qu'en vérité nous sommes dans une bureaucratie plutôt que dans un état de droit. Dans une bureaucratie, n'importe quelle erreur ou suspicion d'erreur formelle peut foutre votre vie en l'air. Dans un état de droit, la justice saisie d'une demande devrait pouvoir prendre en compte la situation effective de la personne et l'accompagner pour trouver une solution juridique convenable. 


la loi est parfois mal faite : je n'ai pas d'indulgence pour les violences familiales, mais le décalage entre la peine encourue là, et la "deuxième peine" qui vient s'y ajouter est flagrant.


Et, en particulier sur la question des papiers, l'administration a, actuellement, des pouvoirs qui sont en décalage avec la loi commune : elle n'a pas de preuve à apporter lorsqu'elle conteste la minorité (et donc l'identité) d'un réfugié, c'est à lui d'apporter la preuve, et les éventuels recours ne sont pas suspensifs. C'est assez terrible.

"Je trouve le droit des étrangers particulièrement retors, à titre personnel mais nous sommes dans un état de droit."


Je me demande si vous n'avez pas fait une erreur de copier/coller: "Nous sommes dans un état de droit particulièrement retors"

Dans sa chronique apparait D. Schnedermann ne mentionne nulle part "une expulsion discrétionnaire, unilatérale, non motivée en droit "


On a régularisé des étrangers pour moins que ca. Macron lorsque le jeune sauve un enfant d´une chute le régularise dans la semaine.  Non le problème est eminemment politique et le droit créé n´est que le paravent de la criminilisation des étrangers.

La loi est la loi, mais elle est très souvent mal interprétée par des fonctionnaires de l'OFPRA (par exemple pour les demandeurs d'asile)... ou par d'autres administrations... Quant à l'évaluation de la majorité, c'est une évaluation souvent faite sans preuve... De toutes façons, on peut quand même reconnaître que l'administration française rend le parcours des ressortissants africains (principalement) particulièrement compliqué... tous étant soupçonnés de frauder... De toutes façons, émigrer en France pour l'administration actuelle (depuis Sarkozy à l'Intérieur),  c'est frauder... à eux de prouver qu'ils ne fraudent pas... souvent les cas de demandes d'asile refusés sont retoqués par la CNDA suite à un recours... parce que là, ils ont un avocat... 


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Il y a aussi les situations où les personnes, pas forcément jeunes, ont des emplois non déclarés, je suis en contact avec une, dont les employeurs ne font même pas les attestations nécessaires pour leur permettre de continuer à travailler malgré le confinement. Peut-être que pour celui-ci, la personne de ma connaissance va pouvoir malgré tout aller au boulot, peut-être...

Oui, il nous montre qu'on a mieux à faire que parler à la droite. 

Il y a un boulot à commencer/terminer. 

Le lien pour la pétition:

https://bit.ly/2P0uVPW 


Pétitionnez chers colocataires du Forum !

Stéphane Ravacley donne l'exemple; faites aussi votre job !


L'Histoire bégaie et se répète quand même.





Ce boulanger et ce marin se proposaient comme « donneur » d’une partie de leur humanité à ceux qui nous dirigent, mais le risque de rejet était trop important.

merci pour cette chronique, j'ai effectivement entendu ce reportage ce matin sur France Culture, et j'ai trouvé vraiment très beau le témoignage de cet homme et son "finir le travail " en s'occupant des autres menacés d'expulsion !


parfois la vie nous réserve des surprises, et on se retrouve au devant de la scène, faisant preuve d'un courage exemplaire et menant, en première ligne,  un combat  auquel on avait même pas imaginé prendre part un jour. 


je ne résiste pas à la volonté de faire partager ce lien  ( déjà posté lors de votre 1ere  chronique consacrée à ce Monsieur ) pour la lueur d'espoir qu'il suscite, et parce que j'ai eu l'occasion de rencontrer l'un ce ces jeunes migrants courageux


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/trieves-terre-accueil-1734021.html

Merci, ça fait du bien de retrouver de l'humanité en ces temps moroses et désespérant.

Tu m'étonnes qu'il aura mieux à faire...

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