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Commentaires

Mais oui Giesbert, vive l'impôt !

Il y en a qui s'amusent bien, ce sont les libéraux.

Derniers commentaires

Je suppose que le problème ne se pose pas (car il n'est jamais évoqué), mais le fait de demander l'aide du public pour - le cas échéant - payer le différentiel de tx de TVA (+ pénalités) n'expose il pas @si à une amende (car il me semble que l'on ne peut pas solliciter le public pour payer une amende)
Bonjour,

Bonjour Daniel, je dois dire que c'est plutôt bien joué d'utiliser l'épouvantail FOG pour masquer un peu le problème. Cependant, en ne payant pas le taux légal de TVA vous avez commis une fraude. Un (Le Point) c'est tout. C'est difficile à admettre mais en suivant le même type de raisonnement sur l'injustice de cette distortion de taux pour la presse en ligne (argumentaire que je partage pleinement) beaucoup de français pourraient décider qu'ils ne doivent plus payer d'impots sur le revenu parceque certains comme François Pinault (ah oui c'est lui le propriétaire du Point...) ont réussit à y échapper pendant de nombreuses années (voir https://www.bakchich.info/international/2009/03/10/pinault-le-redoutable-54857). Allez vous êtes néanmoins un fraudeur plus sympathique que François Pinault (ah non c'est vrai lui ce n'est pas un fraudeur, c'est légal!), ça je veux bien vous le concéder.
FOG est égal à lui-même, et la télé égale à elle-même.
(- 3% d'audience par an, c'est encore trop lent).
Bon, quand tout ça sera passé, et si un jour DS a le temps, j'aimerais une explication convaincante sur les refus de subvention.

" pour être complètement indépendants", ça me va pas : ... de quelle façon un gouvernement, un ministère exerce-t-il des pressions sur un organe de presse en contrepartie de la subvention ? Jamais entendu parler d'un truc pareil, même dans vos enquêtes.

Et puis, ce site c'est bien le prolongement de l'émission qui était sur le service public donc entièrement et totalement " subventionnée", non ?

DS actionnaire unique, pas d'ouverture à d'autres actionnaires, pas de subventions, pas d'emprunt bancaire : volonté d'indépendance éditoriale ou volonté de contrôle absolu et personnel de la situation ?
Quand on réalise que cette embrouille fiscale est le fait d'un gouvernement de gôche... Dans le même panier, Macron qui verse des larmes de crocodiles sur les stock options et autre retraites parachutes des patrons du CAC 40, quand il envisage de plafonner les indemnités pour licenciements devant les prudhommes .Ils sont devenus fous !!!
Alors je ne comprends pas bien pourquoi vous nous avez incité à faire un don défiscalisé sur le site J’aime l’info
(dont le SPIIL est membre fondateur, en passant).
Pareil pour Ulule (épaulé par la BNP), qui va récupérer un bon pourcentage des dons qui auraient pu vous revenir directement
(par conséquent assez directement aussi aux impôts) avec un abonnement de soutien sur votre site même.
Un libéral, c'est un type sui veut pas payer le salaire des flics qui protègent son blé...
Vous connaissez peut être cette vidéo mais je vous la propose et explique clairement en quoi :
- les impôts
- et les charges sociales et patronales

sont importants pour notre société.

Par contre, les libéraux méphitiques (Giesbert, Sarkozy, Macron, Valls) vous / nous feront toujours croire que moins d'impôts fera votre / notre bonheur.
En réalité, cela signifiera notre appauvrissement.

https://www.youtube.com/watch?v=eCe1ZLT-ax8
J'ai pris un abonnement de soutien sans passer par Ulule. Est-ce grave docteur?
"La seule aide que nous réclamons, en fait, c'est celle de nos abonnés, et de tous ceux qui nous soutiennent, qui depuis cinq jours se manifestent en masse sur Ulule et sur J'aime l'info, avec une ampleur inespérée. Bref, en litige avec le fisc, nous ne nous giesbertiserons pas. Vive l'impôt ! Vive l'impôt juste et égalitaire !"

Certes, mais vous bénéficiez aussi, ne vous en déplaise Monsieur Schneidermann, du soutien des contribuables lambda à travers l'aide défiscalisée de vos donateurs...et même doublement dans l'hypothèse où votre redressement fiscal viendrait in fine à ne pas se matérialiser puisqu'alors vous ne leur rembourserez rien du tout !

Il conviendrait donc, à minima, me semble-t-il, d'être un peu plus mesuré dans vos propos, même si je comprends bien que cela puisse quelque peu vous gêner de l'admettre.

Ceci étant dit, cela ne m'empêche pas de vous soutenir, vous et toute votre équipe, dans le travail d'utilité publique que vous réalisez au quotidien.
Il est bourré FOG, non ?
On dirait vraiment les propos et l'attitude de quelqu'un en état d'ivresse.
"Les membres de notre équipe prennent des jours de récupération quand ils le souhaitent. Ils restent rarement au bureau après 19 heures. Ils prennent toutes leurs vacances (et quand ce n'est pas le cas, le patron fait les gros yeux). "

ouf ! mes doutes tombent.
I l y a quelques années le chroniqueur économique Jean -Marc Sylvestre racontait cela : pendant des années ,il avait été un chroniqueur libéral dénonçant le poids de l' Etat . Un jour ,il fut frappé d'une crise cardiaque et hospitalisé .Il changea alors du tout en tout en rendant hommage aux médecins et infirmières payés par l' Etat.
article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ".

Le consentement à l'impôt, c'est un seul franchi par une société devenue plus consciente et plus adulte.

Maudire l'impôt est une régression : c'est se comporter en sujet et non pas en citoyen.
A quand un homme politique qui réhabilitera l'impôt?
Ma grand-mère appelait cela payer ses contributions ça avait du sens non?
Bravo Daniel et merde aux riches qui conspuent les contributions!
Je propose que tous les journalistes et autre utilisent ce mot plutôt qu’impôts, personne ne râlera de contribuer non? Ou alors il passera pour un égoïste.
J'ai pu parfois questionner le "pourquoi" de mon abonnement à @si, pour tout vous avouer. Mais ce type de messages (entre autres piqûres de rappels plus régulières que rares) venu du chef me remémore à chaque fois comment les quelques deniers que je leur accorde chaque mois sont plus que bien dépensés. Chapeau les amis.
Lors de sa campagne pour les régionales dans le Nord Pas de Calais, Marine Le Pen n'a évidemment pas manqué d'évoquer "les impôts qui ne cessent de gonfler", mais sans révéler, la cachottière, le remède susceptible de réduire l'enflure.
Mais comme elle a des solutions-miracles dans tous les domaines... Celui de la santé, par exemple, avec cette toute nouvelle proposition (relevée par la Voix du Nord) :
Dénoncer et éradiquer toute immigration bactérienne. Les hôpitaux font face à la présence alarmante de maladies contagieuses non européennes, liées à l'afflux migratoire. Nous refusons cette mise en danger de la vie de nos compatriotes.
Si elle est élue, les bactéries non européennes seront donc bloquées aux frontières, et celles qui avaient réussi à entrer en profitant du laxisme des élus en place, seront menottées et reconduites dans leur bouillon de culture d'origine.
Mais vous demandez-vous fort pertinemment, "comment faire la différence entre bactéries européennes et bactéries migrantes ?"
C'est simple, si on dispose d'un microscope suffisamment performant.
On peut alors observer que si la bactérie d'Europe est généralement souriante, a le teint clair, des contours harmonieux, voire des formes suggestives, la bougresse, la bactérie venue de Syrie, de Libye... ou de quelque autre contrée exotique, est plutôt mal gaulée, basanée, hirsute et très souvent agressive.
Il va de soi que si les électeurs nordistes offrent à la Présidente du FN, l'opportunité d'appliquer sa politique, le tri ne présentera pas de difficulté, et la région sera très rapidement assainie.
Je ne peux que reagir devant cette envolee lyrique sur l'impot venant de journalistes beneficiant (encore) de niches fiscales.
Au pays de Candy (ou est-ce celui des Bisounours ?) on est heureux de payer des impots et de respecter la loi sur le temps de travail. Soyons clairs, si les impots n'etaient pas obligatoires et sa collecte cohersitive vs ne pairiez pas un ducat. Ensuite se presenter en Parangon alors que la profession de journaliste n'a jamais ete la derniere a se dresser vent debout contre les reformes fiscales la visant, c'est un peu fort de cafe. Parlons enfin du risque fiscal que vous avez pris (car c est comme cela qu'on appelle ce genre d'initiative) : dans la majorite des entreprises elle se solde par une reprise de provision (dans le meilleur des cas), une perte, voire un licenciement ou une fermeture, tous ne beneficiant pas de la caisse de resonance dont beneficient les medias, ni de la possibilite d'emouvoir les "crowfunders" (une entreprise ? Que c'est vulgaire...). Plus d'un entrepreneur ou d'un paysan a finalement opte pour une solution radicale etmalheureusement definitive face a un redressement absurde.
Je rajouterais que face a l'impot, les mauvais eleves ne sont pas toujours les sales reacs liberaux de droite (pleonasme ?)(quelques grands "gochistes" et humanistes ont su ou voulu s'en affranchir).

Enfin on peut etre d'accord avec l'impot (oui les routes (par ailleurs de plus en plus payantes), les ecoles (pas gratuites pour ceux qui payent l'impot) la sante (de moins en moins remboursee), le "systeme social francais" erode, rogne, decoupe (en tt cas pour ceux qui ont la chance de travailler et de payer des impots, ces profiteurs), ect... Mais (encore ? Ou cela fait il partie des interdits chers aux penseurs actuels) (loin le slogan "Interdit d'interdir!") ne pas etre d'accord avec son augmentation systematique, le recours facile aux poches (trop) pleines des contribuables afin de faire face a cette gabegie permanente, a la soif de depense et d'assistanat entretenues depuis des dizaines d'annees, ne plus accepter son niveau qui devient intolerable a ceux qui le payent en sachant qu'ils ne doivent desormais compter que sur eux-memes pour assurer leur avenir et celui de leurs proches . Oui a l ´impot ? En tt cas pas aveuglement. Et pas de lecons faciles ....

http://www.lesenquetesducontribuable.fr/2015/03/25/labattement-fiscal-des-journalistes/48940
Misère, l'anglicisme "disruption" fait son apparition dans la novlangue libérale française.
Dans une société établie, il y a des règles, des structures, des obligations et des devoirs envers les éléments de cette société, et tout ça a un coût... Il est donc normal à l'élément de cette société d'avoir des obligations, et des devoirs, et de payer des impôts, disons un certain tribut, pour les services offerts par cette société. Ca sous-entend que cette société est compétente dans la gestion de ses services et refuse toute corruption, toute incompétence et accepte de corriger tous manques à ces principes.
Donc, payer des impôts, oui, mais pas des impôts cons, des impôts ayant été reconnus incohérents !
Super! Merci. Je commence à en avoir plein le dos de ce commentaire incessant dans les médias et même avec mon entourage. Ici, au Canada, on parle tout le temps du fardeau fiscal des classes moyennes! C'est du délire. Ça me rappelle Lepage quand il décrit les "charges sociales". Bref, je n'ai de cesse de dire ça autour de moi, ça ne me gêne pas de payer des impôts et j'en paierait plus si ça m'apportait de meilleurs hôpitaux, une meilleure éducation etc...
J'ai de la famille aux USA et quand ils voient que nous avons des congés parentaux payés, l'université (quasi) gratuite, un accès aux soins, ils pensent que c'est la panacée. Ma seule réponse c'est : oui mais nous on paye des impôts. Faut savoir ce que vous voulez mais on ne peut pas avoir les deux!
Bref, c'était rafraîchissant de vous lire ce matin. Vivent les impôts! :)
Bon.
Ça y est : FOG est habillé pour l'hiver.
Façon qualité filtre: ce n'est pas la peine d'en rajouter.
Par contre il y en a un qui me semble avoir un peu froid, là, dans ce grand moment de télé-vision: c'est Monsieur Edwy.
Alors on va lui tailler un costard, à Monsieur Edwy, histoire que lui aussi soit habillé pour l'hiver.
Parce que, quand même, qu'alliez vous faire, dans le Supplément, Monsieur Edwy?
Nous rejouer la dernière séance, Monsieur Edwy?
La dernière séance de pleurnicherie vindicative?
Genre "Bercy m'a tué"?
Le Retour de la Vengeance Masquée de Jérôme C., c'est ça? (à prononcer à haute voix pour l'allitération).
Mais comme vous, à Mediapart, vous êtes de bons gestionnaires, le fisc, n'est-ce pas, vous l'emmerdez.
Mais pour le principe, vous allez saisir le TA. Juste pour le panache.
Panache sur le plateau du Supplément.
Panache, panache, enfin plutôt demi-panaché. Et très limonadé, le panaché.
Parce que du coup, malgré votre pauvre geste de pauvre dénégation, le FOG il vous a bien empaqueter, Monsieur Edwy. Façon rollmops, il vous a emballé: du hareng mariné doux autour du cornichon comme vous Monsieur Edwy: aigre-doux.
Et du coup, Canal s'en tire à bon compte, grâce à votre numéro, à FOG et vous, Monsieur Edwy.
Car le vrai sujet, celui du journalisme hors média, "barbare" ou alternatif, et ben il est escamoté. Tout se passe comme si le sujet, le fond du problème, c'était l'impôt, juste ou injuste, républicain ou bureaucrate. Même DS s'y laisse prendre, et enfourche, impétueux, le cheval fougueux de "l'impôt juste et égalitaire".
Belle bête Daniel, belle bête. Et bien montée, ça a largement et justement été dit plus haut.
Mais off topic, désolé: le vrai sujet c'est bien, en effet, cet objet télé-vision, dont Bourdieu, encore et toujours, a largement montré en quoi il était avant tout un créateur de la mentalité audimat, qui témoigne du succès commercial, mais pas du succès démocratique (en gros).
Or @si s'est créé, contrairement à Mediapart, sur, précisément, le refus de la mentalité audimat. Là où l'un cherche le scoop qui tue (i.e. l’investigation - pourquoi?), l'autre cherche à tuer le scoop (i.e. la compréhension -comment?). Et ça, @si ne peut pas en parler à la télé-vision, justement. Parce que justement, Bourdieu d'Bourdieu, comme on dit à la campagne, l'énonciation vaut dénonciation. C'est d'ailleurs pour ça qu'ASI s'est fait éjecté de la télé-vision et est devenu @si.
En d'autres termes, Mediapart dit des choses que la télé-vision pourrait dire, mais ne veut pas dire, ou alors plus tard.
@si dit des choses que la télé-vision ne pourra jamais dire ni écouter, parce que c'est son impensé radical, sa surdité épistémologique, son "au-delà de cette limite votre voix n'est plus valable".
Et du coup, le débat sur l'impôt, juste ou pas, Kafka ou caca, et bien c'est une manière de dire "bienvenue au bal des faux-culs Monsieur Edwy" .
Et pendant ce temps, les camarades d'@si, ils sentent un peu le pâté.
Et ils vont raquer l'impôt et ça va leur coûter la peau des rouleaux.
Voilà ce que c'est de pas chercher l'audimat.
Mais du coup c'est pour ça que je vous ai filé de la thune.
Et pas à Mediapart.
Désolé Monsieur Edwy.
Eh oui!!!
Il faut bien que certains payent pour que "Le Point" de Mr Giesbert puisse bénéficier de ses subventions de l'Etat (tout en critiquant ce "brave Etat"....).

Bref, un concentré de cynisme tout à fait indigeste.

Une reserve sur la légitmité de l'impôt. Pour que ce soit le cas, l'Etat en question doit appliquer une politique conforme aux volontés du Peuple et à ce qu'il a annoncé lors de son élection ce qui peut se discuter en ce qui concerne l'exécutif actuel...
Payer des impôts pour rembourser de l'intérêt "illégitime" à nos créanciers pourrait être remis en cause...
Voir ou revoir : D@ns le Texte du 19/06/2012... enfin, si vous n'avez rien de plus intéressant à faire... que le désœuvrement vous guette... que vous avez fini de peigner toutes vos girafes...

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Je m'élève avec la denière énregie contre toutes les contributions attaquant bassement Frantz-Olivier Giesbert, dont je sais qu'il est un défenseur opiniâtre des grandes valeurs traditionnelles du bien-vivre en Luberon.
J'ajouterais quelques mots "vive l'impôt payé par tous selon ses capacités"

Le problème en France est que le décile supérieur (les 10% qui gagnent le plus) sont les bénéficiaires quasi-exclusifs des niches fiscales dont l'utilité reste à démontrer (investissements outremer par exemple), au point que leur taux effectif d'imposition est inférieur à celui des autres catégories (graphique emprunté à revolution-fiscale.fr)
Un système faiblement progressif: décomposition par impôts

La même chose peut être constatée pour les entreprises: les plus grandes sont celles qui échappent le plus à l'impôt.

Donc vive l'impôt oui, surtout si personne ne s'en croit dispensé.
Canal ne voulait pas de Plenel seul, ça aurait été trop " rigoureux" trop austère. On a invité FOG pour le feu d'artifice...Du spectacle, avant tout. Franchement minable.
Quel connard ce FOG et je parle pas du "parfait gendre" ridicule de niaiserie, dont le patronyme m'échappe, qui anime l'émission....

Bravo Daniel !!!!!! et aussi M. Plenel
FOG est juste méprisant, ça m'a donné la nausée!
Merci Daniel de rappeler a quoi sers nos impôts sans oublier non plus , que nous subventionnons avec ses impôts nos oligarques , nos imposteurs , les partis politiques qui nous méprise ... et bcp d'autres délire incroyable . Mais il faut des écoles pour soumettre notre jeunesse à la culpabilité , à l'irresponsabilité, au mépris d'eux meme , à l'injustice ... Et si l'école les valorisait , formait , et un grand mot et si elle les aimait nos gosses , comme nous on aime payer nos impôts (la TVA est un impôt) pour les riches (leurs écoles a eux elles sont subventionné , ils ne payent rien)
FOG, le guignol autosatisfait...champion des faux-culs toutes catégories et depuis longtemps.
Sans lien, ou presque.

Même les traitres décèdent.
Glucksmann vient de mourir.
FOG, son ami, nous parlera de sa coiffure à la Playmobil...(comme a dit Consensus de Pujadas)
Merci Daniel, il faudra dire à FOG que ses arguments sont moisis et puent le capitalisme du 20e siècle.
J'en rajoute une couche car le temps de la promenade cette image m'est revenue..
Oui, j'ai mes sensibilités...de puceau effarouché!!

La main gauche sur l'épaule de Plenel est la main de Judas.
Excellente chronique !
Il faudrait effectivement réhabiliter l'impôt en arrêtant tous ces discours prétendant que nous sommes écrasés par les impôts. Tout le monde devrait payer des impôts, même les salariés très modestes pourraient payer un impôt aussi très modeste, ne serait-ce que 10 euros par exemple, pour au moins avoir l'impression de participer à la vie sociale sans se prendre pour des assistés.
Notre impôt sur le revenu progressif était tout à fait convenable avant qu'un apprenti sorcier (le précédent président incompétent !) non seulement réduise le nombre de tranches mais diminue le taux de la plus haute tranche, en essayant de nous faire croire que le taux marginal était le taux de l'impôt !
Discuter avec Giesbert c'est se salir.
Cet homme (!) est l'image du fourbe sournois, mondain, malsain et inutile.

Mon béret, mon bâton...je vais me promener pour me laver la tête.
Au delà de sa vulgarité, Il y a sur le fond un point aveugle dans l'argumentation de F.-O. Giesbert, qui pour le coup est une vraie arnaque idéologique. Il sous entend que la bureaucratie, c'est le "trop d'Etat", donc il en conclut qu'il faut moins d'Etat, forcément kafkaien.
Ce cliché a été récemment brillamment dénoncé par David Graeber, dans son ouvrage Bureaucratie. La bureaucratie est une forme de contrôle qui sied à tous les pouvoirs, les plus soviétiques, comme les plus libéraux. Et ces derniers s'en accommodent parfaitement bien, semble-t-il. Voici le début de l'interview qu'il a donné à Libération il y a quelques jours à ce sujet, dont le titre résume les choses : «La bureaucratie permet au capitalisme de s’enrichir sans fin»

"Comment expliquez-vous que l’économie néolibérale, avec son discours «moins d’Etat, de régulations et de contraintes», produise toujours plus de bureaucratie ?

Il est évident que nous passons notre temps à remplir des formulaires. Si on calculait le nombre d’heures que l’on y consacre par jour, on serait effrayés. Il n’y a jamais rien eu de tel dans l’histoire, et certainement pas en Union soviétique ni dans les anciens Etats socialistes. Cela vient du fait que nous ne comprenons pas ce qu’est vraiment le capitalisme néolibéral. En fait, la caractéristique principale de ce système réside dans le fonctionnement bureaucratique ! La bureaucratie d’Etat et celle des entreprises fonctionnent d’ailleurs en parfaite collaboration, et pour cause : elles ont de plus en plus tendance à fusionner, au point que c’est un modèle qui transcende désormais la séparation entre le secteur public et le privé.

Le système bancaire capte, selon vous, des sommes colossales simplement en imposant sa bureaucratie à ses clients…

La vision que l’on a de ce secteur correspond à celle d’un casino géant, et dans un sens, c’est vrai, sauf que les jetons, ce sont vos dettes ! Tout cela est rendu possible par une gigantesque ingénierie réglementaire mise conjointement en place par les gouvernements et les banques. Quand on regarde comment ces réglementations sont créées, la plupart du temps elles sont écrites par les banques elles-mêmes. Elles ont des lobbyistes qui financent les politiques, des juristes qui écrivent et formalisent ces règles, tout cela est coproduit par une seule et même bureaucratie combinant les intérêts publics et privés. Avec pour seul but de garantir un niveau de profits le plus élevé possible.

Que les banques gagnent de l’argent sur notre dos, est-ce si nouveau ?

Je me suis penché sur le cas de JPMorgan, la plus grosse banque américaine et la sixième plus grosse entreprise au monde, selon Forbes. J’ai été sidéré d’apprendre que 70 % de leurs revenus viennent de frais et de pénalités appliquées aux clients. On a toujours dit que les sociétés socialistes étaient des utopies dont l’idéal s’est avéré invivable. Elles ont créé des règles sans se préoccuper de savoir si elles étaient justes et vous envoyaient au goulag lorsque vous ne les respectiez pas. Si on y réfléchit bien, les bénéfices des plus grandes entreprises capitalistes sont rendus possibles par l’édiction de règles utopistes impossibles à respecter. Tout le monde doit être capable d’équilibrer ses comptes et de se conformer aux règles des banques, mais elles savent très bien que la plupart des clients en sont incapables. Voilà comment leur «utopie» bureaucratique leur permet de s’enrichir sans fin."

[C'est moi qui souligne]
Bravo pour cette chronique. Les déclarations d'amour à l'impôt sont devenues si rares et le respect non contrarié du droit du travail si peu à la mode qu'on ne peut que sourire en vous lisant ce matin.

Possibilité pour un fonds d’investissement d’octroyer des prêts : consultation de l’AMF

Votre position dans cette affaire face aux râleries ridicules de Giesbert et à ses malheureuses références à Kafka montre bien toutes les nuances de la vie politique... Contester la TVA qui vous a été assignée ne doit pas conduire à vous classer dans le camp des libéraux économiques. Si de telles nuances pouvaient imprégner tout le débat public (et éviter les discussions stériles sur "untel qui fait le jeu du FN" juste parce qu'il critique l'Euro ou les libertés de circulation ce serait bien...).

Hum, désolée je n'ai pas pu m'en empêcher.
une loi, si elle n'est jamais rétroactive,
bein si, justement, la loi de finances est toujours rétroactive : elle fixe le taux d'impôt sur nos revenus passés....

Seule la loi pénale plus dure ne peut pas être rétroactive. La loi pénale plus douce est toujours rétroacative : le crime ou le délit pour lequel vous avez été conodamné disparait ? votre condamnation passée disparaît. Les peines encourrues sont allégées ? la peine à laquelle vous avez été condamné est raccourcie.

Pour les lois civiles, cela dépend de la volonté du législateur.
Oui, cher DS, bravo, un grand bravo pour cette magnifique "défense et illustration" de l'impôt républicain, qui est la condition même de la société qui est la nôtre et que malgré tous nous préférons à toutes les autres, quels que soient ses échecs et ses imperfections.
N'en déplaise aux néolibéraux de tout poil, et à tous les instituts Molinari de la planète — dont, soit dit en passant, France Info, en ce moment-même, fait tout un plat. À se demander à quel jeu ils jouent, à France Info.
Oui, bravo, et un grand merci.
P. de Carvalho
26130 CLANSAYES
Merci Monsieur Schneidermann pour cette salutaire mise au point!
Je suis bien d'accord avec vous Daniel.
On paye l'impôt pour quelque chose d'utile. Rien à dire la dessus.
Alors, quand on est contrôlé une fois. Et que ca coince - comme vous en ce moment-. On se dit que l'administration (sic) "fait une interprétation à mes yeux étroite et erronée de la loi par l'administration fiscale".

Et puis ca arrive une deuxième fois. Sur une autre question. Par un autre organisme de l'état. Avec une "tout autant interprétation étroite de la loi".

Puis une troisième fois. Où là ca va... Mais la quatrième c'est reparti. Redressement.

Bref, vous me voyez venir... quand on est entrepreneur. Ce qui est mon cas. Depuis plus de vingts ans. On se rend compte que même quand on est droit dans ses bottes et qu'on essaye aucunement de gruger le fisc ou les URSSAF... il y a toujours des bonnes raisons de se faire redresser.

Alors de guerre lasse. Quand ca arrive pour les 5 ou 6ème fois... on en appelle plus à Kafka. Je vous assure.

Car n'oublions pas une chose. Simple.
Depuis des années, les agents de l'états du contrôle sont jugés sur leur résultats. Et donc le volume qu'ils redressent.
Et que dans le même temps, l'état est exsangue et endetté.

Alors, vous qui n'êtes pas naif. Que pensez vous qu'il arrive?
Pas besoin d'être libéral pour s'en insurger.
Juste pour que nous comprenions tous bien, serait-il possible d'avoir une chronologie des relations d'ASI avec l'administration fiscale (courriers, réunions, ...) sur cette question du taux de TVA?
Merci d'avance.
Je ne vois pas ce que vous reprochez à Hufnagel. Vous avez dit vous-même que vous avez mis une partie de trésorerie de côté en prévision d'un redressement fiscal, sachant que vous alliez au conflit, et ne vous attendant pas à une mansuétude particulière de la part de l'administration fiscale.
Et il ne vous fait en aucun cas un procès en macronisme, il ne fait que pointer du doigt l'hypocrisie du gouvernement qui se prétend un soutien des entreprises "numériques" innovantes mais qui plante un couteau dans le dos des deux plus belles réussites de la presse en ligne française.
Chapeau bas Daniel !
Quand "les nouveaux chiens de garde" aboient la caravane passe ! Giesbert et sa grosse tête : il a trouvé sa place le gars /
Et encore Giesbert et co, ce n'est que la première vague. Attendez le premier Balkany ou Sarkozy venu de s'expliquer des nouvelles révélations de médiapart, "un site qui colporte encore des rumeurs" comme disait l'autre au JT. Ils auront beau jeu de palabrer sur le coup de la TVA aux différentes émissions où ils seront invités, et où personne ne replacera le contexte ou n'expliquera en quoi la TVA de @SI ou médiapart, ce n'est pas pareil que la villa à St Martin.
:-(
Le paternalisme condescendant, le mépris rigolard et les tripotages de Giesbert sont ecœurants. Ses amalgames sont vicelards et insupportables.

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