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Commentaires

Luc Besson : plaindre l'homme déchu, oublier les accusations

Pour la promo de son film "Dogman", Luc Besson est passé sur les plateaux de "Quelle époque" (France 2) et sur la matinale de "France inter", entre autres sujets dans toute la presse. Quasi aucune rédaction ne mentionne huit des neufs accusations de violences sexuelles à son égard. Quasi toutes insistent sur la "douleur" du cinéaste et de sa famille.

Commentaires préférés des abonnés

Il faut savoir distinguer l'homme puant de l'artiste de merde 

Cette mansuétude médiatique n'est pas sans rappeler bien d'autres mansuétudes dont semble avoir fait objet Luc Besson dans cette histoire.


Je m'étais peu intéressé à l'affaire, qui m'apparaissait juste comme un metoo de plus qui resterait prisonnier d(...)

Alors bon, comment dire...

Clairement je n'irai pas voir son film...

De toutes façons, je ne serai pas allé voir son film...


Quand à ce traitement:

Edouard Philippe: “On ne doit pas dénigrer une entreprise française qui fonctionne bien”. 

Christophe (...)

Derniers commentaires

Perso,  j’ai toujours du mal à comprendre comment le service public peut descendre aussi bas. 

Je dois être naïf.


Né male blanc occidental : forcement coupable et si la justice en décide autrement, elle est xyz-ophobes

Le réalisateur a besoin de faire oublier le producteur (Cité du Cinéma, échecs commerciaux des films «Anna» et «Valérian et la cité des mille planètes»). Dogman sera-t-il le film du retour en grâce après «Subway» «Léon» «Le Grand Bleu» ?

Alors bon, comment dire...

Clairement je n'irai pas voir son film...

De toutes façons, je ne serai pas allé voir son film...


Quand à ce traitement:

Edouard Philippe: “On ne doit pas dénigrer une entreprise française qui fonctionne bien”. 

Christophe Castaner : “On ne peut pas critiquer une entreprise qui réussit”. 

Le Maire : "Quand une entreprise française réussit, je pense que nous devrions tous être satisfaits de cette réussite"

 

Besson, une entreprise qui réussit. 


Mais je pense que tout cela, c'est incomplet. La condition de la réussite est nécessaire. Mais pour que cela soit suffisant, il faut en plus que l'entreprise soutienne le gouvernement, joue son jeu, ou a minima n'émette pas de critque.


Si Besson avait soutenu Mélenchon, quelque chose me dit que le traitement de l'affaire Besson aurait été un peu différent.

Je voterai pour ce papier quand vous l'aurez relu et aurez corrigé toutes les coquilles ! Et il y a un mot français pour "interview" : entretien...

Comme une impression de déjà vu. C'est navrant. Et que les médias s'y prêtent est juste effrayant.

à quand le passage chez quotidien après ppda et bien d'autres ?

Besson, grand ami de Sarkozy... ce n'est plus une bande d'amis, c'est une décharge !

Ce qui apparait en creux dans cet article, c'est à quel point les journalistes des médias mainstream, et en particulier de la télévision, sont désormais au garde à vous : on leur dicte le ton de leurs sujets et les conclusions auxquelles iels doivent arriver. Et quand la direction de BFMTV ordonne à ses journalistes de ne pas répondre aux sollicitations d'@si, ça file droit !

Quand certains médias deviennent une immense machine à laver


Quand l'expression la Justice va faire son ouvrage devient une menace mafieuse



Pour le reste, 

quand un juge s'attaque au secret des sources en versant à la procédure les documents de la journaliste Ariane Lavrilleux

quand le RSA devient un outil d'esclavage moderne à l'image de l'ubérisation (loi votée cette nuit)

quand le Conseil constitutionnel abroge une procédure pénale sur les emplois fictifs...Fillon et sarkozy respirent

.....

Excellent papier .Juste une question /Proposition . Vous serait-il possible face à ce "Raid" Pro Besson de faire une émission avec des témoignages ,et/ou des journalistes (exemple M.Turchi) plutôt contre Besson .Sans que cela vous porte préjudice bien sur .Parce que ce Rat de Besson est capable de faire des procès à tout le monde .

Merci :)

Saloperie de backlash...

Ça va de pair avec l'extreme-droitisation des médias, aussi j'ai l'impression, et ça fait chier.

Merci pour cet article !

Cette mansuétude médiatique n'est pas sans rappeler bien d'autres mansuétudes dont semble avoir fait objet Luc Besson dans cette histoire.


Je m'étais peu intéressé à l'affaire, qui m'apparaissait juste comme un metoo de plus qui resterait prisonnier du parole contre parole, et pour rattraper mon retard viens de consulter l'excellent papier qu'avait sorti Vanity Fair  il y a deux ans sur le sujet. Et j'y décerne comme les contours d'une affaire qui si les médias faisaient leur travail aurait pu s'avérer une des plus explosives des dernières décennies.


Il y a en effet pas mal de choses assez bizarres dans ce dossier :


 - déjà contrairement à tous ces metoos qui se résument à du parole contre parole du fait de plaintes tardives, il y a, dans le cas du dernier viol subi par Sand Van Roy juste 3 jours avant sa plainte, des éléments de preuve parfaitement physiques (traces de lésions anales constatées, indices dans la chambre d'hôtel) qui accréditent plutôt sa version (alors que Besson niera tout aspect violent au rapport en question, quand il sera finalement reçu à ce sujet... 4 mois après les faits et )  


 - pourtant de manière très étrange elle est dès son dépôt de plainte soumise à un examen psychiatrique, ce qui n'est pas la procédure courante et en particulier pas pour une plaignante dont l'histoire peut s'appuyer sur des éléments concrets ; examen qui semble se faire plutôt à charge (elle y est décrite comme une "personnalité histrionique ne pensant qu'à sa carrière" sur la seule base du fait "qu'elle ne se projette pas comme mère")


 - ensuite, avant que la police n'ait eu de contact officiel avec lui (qui ne sera entendu que 4 mois après le dépot de plainte), et alors que la presse n'en a pas encore parlé, Besson se retrouve au courant dès le lendemain de sa plainte (ce qui est prouvé par un message de lui la lui reprochant) ; évidemment il se pourrait qu'il l'ait appris d'une personne de l'entourage de SVR, mais sinon ça ressemblerait fort à quelque violation du secret de l'instruction


 - enfin, donc, on ne sait comment, malgré des éléments matériels au dossier et l'apparition de toute une gallerie d'autres plaignantes (si pour agressions sexuelles plutôt viols), dont les plaintes ont opportunément toutes été traitées séparément, la justice conclut que les éléments de preuve, pourtant existant contrairement au cas de l'immense majorité des affaires comparables, sont insuffisants pour "caractériser dans tous ses éléments constitutifs les faits dénoncés"  


Et en cerise sur le gâteau ajoutant un peu de sel politique à l'affaire, on notera aussi au détour de l'article que l'interlocuteur bancaire de la société Europacorp de Besson (entendu comme témoin assisté quand la justice s'interrogea sur la pertinence des larges subventions dont bénéficia cette société privée du temps de Sarkozy) travaillant alors pour la banque Rotshild, homme que Luc Besson qualifie volontiers d'ami, a depuis fait la plus brillante des carrières.


 Je serais journaliste d'investigation, je pense que je trouverais le traitement de cette plainte et ce qui a pu le motiver encore plus passionnant que la plainte elle même.

Il faut savoir distinguer l'homme puant de l'artiste de merde 

Bfm,avec à sa tête qui vous savez,copain de Mimi Marchand, couple Macron,etc..La messe est dite.Tous ces journalistes de plateaux qui s'invitent de chaînes en chaînes(public/ privé)C'est vraiment la famille" Tuyaupoêle".Cela est insupportable.Un journaliste de Libé a écrit un livre récemment sur ce sujet.

Curieux tous ces "journalistes" qui d'habitude adorent parler qui tout d'un coup n'ont plus le temps de répondre, c'est ce qu'on appelle une omerta.

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