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L'influenceuse et ses vautours

Aux États-Unis, la mort non élucidée d'une apprentie influenceuse et voyageuse a généré un tsunami d'activité numérique. Et souligne les pires aspects de la culture des réseaux sociaux, entre narcissisme et amoralité.

Commentaires préférés des abonnés

Texte brillant du point de vue littéraire comme du point de vue du fond.

Bravo !

Rien de nouveau sous le Soleil…

Il suffit d'évoquer « l'affaire Grégory » pour se rappeler de l'attrait des medias traditionnels pour les faits divers morbides.

La technique change, le fond reste.

Alors là, chapeau bas. je ne vous connaissais pas, M. Prévost, je vous découvre aujourd'hui.


Je suis sériéphile et cinéphile et ce que vous décrivez n'a rien à envier à Black Mirror (l'obsession de l'image, de l'écran, de la trace numérique) plus réce(...)

Derniers commentaires

Quelle belle écriture ! Merci.

N'étant pas familier de ce monde parallèle d'Internet, quelqu'un pourrait-il me dire ce que signifie vlogging et vlog ?


le seul truc qui me rassure, c'est que je n'en avais pas entendu parler...


super article, en tout cas !

les cons sont cons ....irrémédiablement...sans intérêt !

Bel article!

Tout dans ce drame me fait penser au personnage (bien réel lui aussi) dont le film Into the Wild raconte l'histoire;


 changement d'époque, de moyens techniques  et d'idéal, on est passé du tout-nature au tout-virtuel, du tout-seul au "avec-tout le monde", mais c'est le même arrière plan d'omnipotence, de négation du corps réel, de la vulnérabilité :  


lui , fraîchement diplômé et plein d'avenir dans l'imaginaire parental, laissait tout tomber pour aller se fondre dans une nature idéale et sauvage, où ses super-connaissances en botanique lui assureraient la subsistance dans une totale solitude et un total pouvoir sur sa propre survie. Son fantasme d'autonomie totale, -le film suggère une réaction à un traumatisme infantile -, s'avérera suicidaire: il s'empoisonne tout seul et meurt de faim.


Bien des points communs: par exemple, la rencontre avec un couple de vieux anciens hippies et leur van, qui essaient de le sortir de son délire...


Alors là, chapeau bas. je ne vous connaissais pas, M. Prévost, je vous découvre aujourd'hui.


Je suis sériéphile et cinéphile et ce que vous décrivez n'a rien à envier à Black Mirror (l'obsession de l'image, de l'écran, de la trace numérique) plus récemment la série Clickbait (où tout le monde s'improvise enquêteur) et Gone Girl (l'obsession de la femme blanche disparue).


Merci pour votre papier passionnant, vraiment.

Miam !

C'est du bon !

Plus court serait mieux. 

Waw, stylée la story ... Il faudra voir, par la suite, ce qu'en dit son clone numérique !.. Flippant

C'est vrai que l'internet américain des 2020 c'est une culture très différente de la bonne presse d'avant ce média de barbares (coucou l'affaire Gregory  :)


A part ça cette génération semble tristement manquer de références aux classiques du road trip horrifique je trouve, La Colline à des Yeux et autre Massacre à la Tronçonneuse pourraient au moins donner aux gens un peu plus d'imagination que d'accuser le petit ami.


Comme enquête participative, même s'il y a un peu d'idée avec les oranges diaboliques et tout ça, ça me semble plutôt décevant par rapport au Pizzagate/Save the Children et ses élevages d'enfants taupes par l'élite politico-culturelle du pays. Le public d'Alex Jones est en grève ou quoi ?

Texte brillant du point de vue littéraire comme du point de vue du fond.

Bravo !

Rien de nouveau sous le Soleil…

Il suffit d'évoquer « l'affaire Grégory » pour se rappeler de l'attrait des medias traditionnels pour les faits divers morbides.

La technique change, le fond reste.

Merci  pour cette analyse fouillée ( a quand un livre avec vos chronique? un livre, un vrai  , qu 'on sirote  un verre à la main)  Depuis 10 mois, la Depeche du Midi,  dans sa version numrique au moins,  dans ses pages Tarn parle TOUS les jours d' une jeune femme disparue depuis un an ..; mari accusée;  famille   interwievé  tous les 3 jours .; feuilleton pour distraire des difficultés quotidiennes non evoquées par ailleurs et ne frequentant pas les reseaux sociaux, j' ignore sereinement la deferlante provoquée

👍🏻
Ce n’est pas tout à fait identique, mais ça me fait penser à la manière dont certains médias ont traité le début du procès des attentats du 13 novembre.

Sur Twitter, des journalistes annonçaient un de leurs articles à propos d’une victime par : « 5ème épisode sur 7 de notre série sur le procès« . Beurk... pourquoi pas S01E05, tant qu‘on y est ?

"Post-scriptum : pour éviter de participer à notre tour au banquet numérique, nous n'avons pas fait mention de Gabby Petito dans le titre de cet article, afin d'éviter qu'il soit référencé en ces termes sur les moteurs de recherche. "


cela fait il jurisprudence sur le site désormais  ou est ce une initiative personnelle ? parce qu'@si a tendance a se joindre volontairement ou involontairement  au voyeurisme ambiant ( l'analyse médiatique impose de  suivre l’actualité mais est ce nécessaire de parler de hanouna et zemmour toutes les 2 minutes)  , souvent en surfant sur ce ce qui buzz avec des titres putaclic largement diffuses et repris sur twitter.  


 l’indépendance journalistique sans pub ou subvention est un défi permanent et le marketing numérique et ses méthodes peu éthique sont une  nécessité  pour survivre mais  il serait temps d'adopter une politique claire sur le sujet plutôt que ce positionnement schizophrène et hypocrite qui consiste a criquer sévèrement la méthode pour la reprendre allègrement ensuite. Pour ma part c'est ce positionnement ambiguë  , a un moment donne il faut juste admettre qu'on est pas plus pur que les autres.


Pour le reste cette affaire en rappelle une autre , celle de Jodi Arias (du nom de la meurtrière) dont le buzz et ses dérivés médiatiques ont probablement généré  la aussi un pourcentage de PIB. la particularité c'est que ce cas s'est déroulé durant les balbutiements des réseaux sociaux et  initialement ceux  sont les médias traditionnels qui ont exploité l'information jusqu’à plus soif avant que l’essor des réseaux sociaux  ne prennent le relais durant le procès.

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