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L'Express VS Juan Branco : le vrai du faux

L'avocat Juan Branco, ardent défenseur des Gilets jaunes, accuse L'Express. Il reproche à l'hebdo un portrait à charge, truffé de "mensonges à chaque ligne". Arrêt sur images a confronté les propos des journalistes, qui maintiennent leurs informations, et ceux de Branco. Histoire d'une guerre de mots.

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Difficile de démêler l'écheveau quand on est juste un spectateur de l'information. Mais ce qui ressort de tout cela, c'est que l'Express cible Juan Branco pour en montrer une image ultra négative. Impossible de ne pas y voir un objectif évident. Tous(...)

Quand des journalistes sèment eux-mêmes les graines de la méfiance, comment s'étonner d'en récolter les fruits ?

Encore une fois, plutôt que s'attaquer à la personne de Juan Branco, il aurait peut-être été plus intelligent de s'attaquer à ce qu'il dit(...)

En bref : parler de tout. Sauf du contenu de ce qu'écrit et déclare Juan Branco sur la Macronie en marche... Du classique contrefeux en somme. Pas de quoi fouetter un chat... ASI tombera t'il dans le piège grossier ? À suivre donc....

Derniers commentaires

article qui fait la part belle aux mensonges de l'expresse, la plus grande aprtie sers a relater les mensogues et les explications sur les mensonges .. 

C'est curieux,

L'express s'intéresse à Juan Branco, mais pas du tout au fils Ladreit de la Charrière, Jérémie de son prénom, qui a pourtant été condamné 2 fois pour détention d'image pédoporno, à du sursis, en 2008 et 2015, dans l'indifférence générale des médias.

Pourtant Juan Branco en a aussi parlé, ou écrit là-dessus.


On connaît la classe ennemi. Elle ne pardonne rien ni jamais. Encore moins à l’un de ceux qui aurait dû être un des meilleurs d’entre eux.

Que Juan Branco ait un certain égo et un amour propre qui lui ont fait très mal prendre cet article c’est humain.

Mais de quoi fallait-il s’attendre de la part de ce torchon ? Peut-être pas quand même à une attaque d’une telle violence. Accumulant les insinuations et enchaînant les anectodes et éléments présentés avec une distorsion certaine, afin d’obtenir le portrait le plus vexant possible, l’express a atteint son objectif. Branco n’oubliera pas. Par contre cet article lu par une minorité, que presque personne ne lit (sur 30 personnes de mon entourage, seules les personnes allant chez le dentiste ou le coiffeur sont en contact avec l’express) ne marquera personne et tombera dans l’oubli, chose déjà en cours au moment où j'écris ces lignes 

OK. Maintenant on pourrait s'attendre à des articles sur le passé de Castaner, Griveaux (corruption avec Unibail), Chalençon (qui parle d'intervention des paramilitaires mais chut, "on oublie"). 

Quant à Julian Assange, je n'ai pas vu un seul article sur ASI pour le défendre: c'est de fait un journaliste qui rend publiques des informations d'intérêt public, toujours vérifiées, à 100%. Pas vu d'article pour s'offusquer de son traitement inhumain et des menaces à son encontre par l'état le plus puissant. Comme quoi, la protection des journalistes...

J'espère que vous inviterez Juan Branco pour son dernier livre et Crépuscule.

j'n'ai pas compris :""redresseur de tort bénévole"" il y a un jeu de mots ou c'est non voulu ? (tors...)

Il manque une conclusion qui tente une synthèse de la situation ou qui propose un regard. Les articles d'@si commencent souvent sur un ton impertinent mais ne vont pas au bout de la logique de cette attitude. Au final, on en pense quoi de cette affaire ?

C'est quand même incroyable de passer de "il est invité à des courses dans le désert" à "il aurai été vu chevauchant dans le désert". Le ton insinuateur, l'usage du conditionnel ne sont pas bienveillants. Ils résument totalement l'article qui partent de bribes d'information pour reconstruire une caricature. Qui sont les témoins inventés qui l'auraient vu dans le désert ? L'article de Charles ne dit pas s'il a accepté l'invitation ou pas mais rapporte juste une invitation. Les journalistes de l'Express justifient leur extrapolation en disant que Juan Branco n'a pas démenti l'anecdote de Charles. Mais il n'a pas à démentir une information relaté dans Charles, le fait d'être invité .  Ce qu'il dément c'est l'insinuation  fausse qui en découle dans l'Express, "il  aurait être vu". 


Le présenter comme un avocat sans clients, c'est une façon de dire que certains "ne sont rien", ne comptent pas, en particulier ceux qui ne payent pas. Ses clients actuels ou passés n'entrent pas en compte. Cette façon de penser rappelle quelqu'un.


Pour l'histoire de l'"outing" d'Attal, ce que je constate surtout c'est que c'est toujours l'unique point que certains lecteurs de Crépuscule ressassent. Aucun autre commentaire sur le livre, jamais aucun démenti sur le contenu du texte. La fixation sur cet unique point à l'exclusion de tout autre semble surtout  permettre  de valider l'ensemble des autres informations du livre.  Pour le fait d'avoir outé ou pas Attal, ce que Juan a avancé comme argument sur les billets de Mediapart, c'est le fait qu'un pacs est public et que du moment que des personnes publiques (hommes politiques qui ont pignon sur rue) se pacsent, c'est une information accessible à tout le monde. L'outing est tout relatif d'une et de deux, pour le coup, ceux qui hurlent au loup contre Juan ne disent rien sur la promotion-canapé, le népotisme qui est dénoncé. 


De manière générale, l'article totalement à charge, avec un ton ironique, persifleur et méprisant, sans aucun contrepoint (pas de mention de son livre sur la cour pénale internationale, L'ordre et le monde etc.) et avec ses insinuations tellement grossières discrédite surtout l'Express et fait de la pub à Branco. Se présenter comme des journalistes d'investigation qui auraient mené une enquête sérieuse et complète et se mettre à trois pour pondre un article digne de Voici-Gala-Closer (aller fouiller s'il a eu des mauvaises notes ou pas en classe etc.), cela questionne nécessairement. Pour connaître Juan Branco, à ce jour la meilleure émission me semble être la video de Thinkerview dispo sur youtube. 

Je n'ai aucune sympathie pour Branco, mais quel article dégueulasse de l'Express. C'est pas du journalisme mais de la pure propagande dans le pire sens du terme, rien d'inventé à 100% mais tellement déformé que ça en devient mensonger.

Mathilde larrere je luis met... un 7/10



Bon et sinon, c'est un détail (à reléguer à une connerie de gamin sans doute ?), mais tout le monde trouve super sain d'administrer un skyblog "qui note les filles sur 20" ? Dans le genre puant ça se pose, là...


Pour le reste, je trouve aussi, comme Tristan LeGall, que Branco se défend assez mal, louvoie avec les faits, ne démonte au final quasi aucun argument. Ça ne vaut rien dans la balance et ne peut avoir valeur d'argument, mais malgré tout ce que ce type apporte à la lutte anti-Macron, je dois dire qu'il m'a toujours mis profondément mal à l'aise.

Dans son portrait, L'Express écrit : "Dans les allées du pouvoir, certains se méfient de cet activiste jugé toxique ".

Cela vaut déjà lettre de noblesse pour moi.

Et cet article est à vomir parce qu'il s'attaque à sa personne, à ses origines presque.

Je m'intéresse à ce qu'il fait et dit aujourd'hui.

Un petit détour par le web et wikipedia pour constater que les trois co-auteurs de la charge en question ne sont pas non plus des  enfants de prolos! Ils ont déjà à leur actif, et c'est comme ça, de bons gros parcours de "biens nés".

NB: Et puis, après tout, on n'a jamais reproché à Fidel Castro de fumer des Havanes!

"Ce terme d'"attaque", c’est pourtant le mot qu’il a utilisé lui-même dans sa notice"

Contresens évident.

Il a attaqué le grand Terry Gilliam pour défendre son papa... Brave petit... Gilliam aura une postérité, pour Branco c'est pas gagné...

Guerre de mots, seulement? En écoutant Juan Branco, on pourra peut-être comprendre pourquoi le journal de Patrick Drahi cherche à salir l'homme pour en masquer la pensée :


Juan Branco désosse Macron 21 décembre 2018 Là-bas si j’y suis

https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Juan-Branco-desosse-Macron


Entretien avec Juan Branco : contre Macron, les gilets jaunes 10 février 2019

https://grozeille.co/entretien-avec-juan-branco-contre-macron-les-gilets-jaunes/


Juan Branco, avocat de Wikileaks – Thinkerview 20 juin 2017

https://www.youtube.com/watch?v=uBaAvHxdShw


Juan Branco - Contre Macron / Au Run ar Puñs à Châteaulin (29180) - 31/01/2019

https://www.youtube.com/watch?v=qtzxNiNRBB0


Macronscopie par Juan Branco Direct live 08.01.2019

https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=hbSQQZ-t_qg


Juan Branco avocat de Maxime Nicolle corruption/CICE/liguedulol  11.02.2019

https://www.youtube.com/watch?v=KImH1giWxDY


Interdit d'interdire : «Dérive autoritaire» du gouvernement ou pas ? 6.02.2019

https://www.youtube.com/watch?v=5P0DIqdn6Sk


Insoumis : incitation à la violence ? Juan Branco se défend 10.01.2019 BFM

https://www.youtube.com/watch?v=KaU_ifBPW8Y


Sur les gilets Jaunes, Juan Branco face à BFM TV 03.01.2019

https://www.youtube.com/watch?v=w47LBx8BfyA


Affaire Benalla : «Il y a un manque de sincérité dans l'exercice du pouvoir» RT France 27.12.2018

https://youtu.be/zrVXL88JfBs


Macron contre Le Pen - Pourquoi Juan Branco a invité à voter blanc 28’ entre deux tours élection présidentiel 2018

https://www.youtube.com/watch?v=rKdNi3b35q4


Juan Branco sur les blackblocks: "on assiste à la naissance d'une nouvelle force sociale" 24.07.2018

https://www.youtube.com/watch?v=_ffBuv_Ydfo



La bourgeoisie accepte volontier la critique des classes populaires en ce que cette dernière est a ses yeux parfaitement réfutables en jouant sur le registre de la jalousie, de l'ignorance, du complotisme des petits gens etc...


Mais la bourgeoisie déteste et craint par dessus tout la trahison de classe (de la sienne évidemment), car permettant de dévoiler le fait que la bourgeoisie est battie non pas sur le mérite et une certaine aristocratie Immanente mais sur le népotisme, la prédation et sur une insondable médiocrité de "l'âme" et de l'esprit.


Et tout ceux qui remettent en cause par le dévoilement la fable d'une classe éclairée sont pourchassé, cela va de la petite bourgeoisie intellectuelle critique (Bourdieu, Sartre aujourd'hui Lordon,Marx et d'autres etc...), au trans-classe qui ne se renient pas alors qu'ils ont accès au vivre bourgeois (Begaudeau, E. Louis, Pincon Charlot etc...) et surtout les enfants traitres bourgeois de naissance de Jaurès, Guevara etc...


Attention Branco n'est peut être pas de la trempe de ceux cités mais la haine contre lui est la même et de base sur les mêmes ressorts.

Juan Branco a donc contesté les informations de l'Express en mode langue de bois et haine-juste-et-saine de ce média qui était, cela va sans dire, en service commandé. Mais l'essentiel était vrai.

Ce personnage est une preuve vivante qu'un habitus de grand bourgeois se reconvertit très bien dans l'insoumission médiatique.

Accessoirement, l'ami Branco a un style imbitable de cuistre frustré, ce qui n'arrange rien.

Ne faut-il pas voir tout simplement un ennemi du macronisme et un moyen de jeter l’opprobre sur quelqu’un « bien né » et qui critique de façon virulente le pouvoir en place ?

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Juan Branco a confirmé par des faits tout ce que je pressentais de la macronie

cette incroyable OPA faite par les forces de l'argent sur la démocratie


mai il a fait plus que ça, il m'a informé sur ce que je ne me serai jamais même autorisé de penser : l'aspect mafia que l'on voit aujourd'hui se dérouler sous nos yeux avec la responsable de comm de Macron pour sa campagne sortie des geôles pour des faits peu reluisants, avec Benalla et consorts

il m'a informé aussi car il le savait par le dedans (et à tout moment il explique son parcours sans s'en cacher) que Macron est finalement pas très intellectuellement fulgurant et dont la pensée se limite à quelques citations ressassées

Macron dont il dit : "cet homme dont tout le parcours exhale le service du soi n’aurait-il en fait été qu’un pantin au service de ceux dont il a appliqué, à la lettre, le programme, utilisant ses titres et qualités inventées– on le prétendrait même, faute de talents sur lesquels s’appuyer, philosophe reconnu et pianiste de renom ! – pour recouvrir cette opération bien huilée ?"

Dans son opuscule Crépuscule, Juan Branco dit ce qui est :

"un certain Gabriel Attal, compagnon à la ville de Stéphane Séjourné, conseiller politique d’Emmanuel Macron"

et pourquoi, comme dit ci-dessous Monsieur H. taire ce qu'on dirait s'il s'était agi d'un coupe hétéro !!! Merde, nous avons droit de savoir ce qui touche à la vie privée du moment que celle-ci explique des compromissions politiques

En bref : parler de tout. Sauf du contenu de ce qu'écrit et déclare Juan Branco sur la Macronie en marche... Du classique contrefeux en somme. Pas de quoi fouetter un chat... ASI tombera t'il dans le piège grossier ? À suivre donc....

Vieux stratège bien éculé celui de prendre à parti une personne plutôt que ce qu'elle défend. Julian Assange en a été la triste victime, quoi de plus indéfendable que les affaires de moeurs pour décrédibiliser une personne aux yeux du public.


A l'instar d'Assange il faut sortir les affaires qui dérangent, et pour Juan Branco on ressort une affaire de blog de lycée qui certes n'est pas à l'avantage du jeune avocat mais qui dans le genre à l'air d'avoir fait moins de dégâts que la Ligue du LOL (et dont leur confrère de Libé Vincent Gad bien que mis-à-pied provisoirement sortira probablement indemne par corporatisme). 


L'"outing" était tout-à-fait inapproprié, mais si son tweet s'en était tenu aux révélations sur l'obtention du poste, cela restait tout de même très révélateur pour le grand public.


Le café de Flore, les courses hippiques, et oui ça ne colle pas avec le décor, ça dérange qu'on puisse avoir des idées politiques à l'opposé de sa propre classe ! Et quand bien même ce jeune homme aurait participé à ces hobbies de "riches", si c'est ce qui lui permet de documenter son livre, je dis tant mieux ! Quelle chance d'avoir quelqu'un qui a travaillé dans les ministères et qui connaît la machine ! Mr et Mme Pinson-Charlot ont aussi participé à des rallyes et repas dans la haute bourgeoisie (certes dans le cadre de leurs recherches) mais quelle chance d'avoir leur analyse aujourd'hui ! 


Ce que semble craindre l'Express c'est ce rapprochement entre celui qui connaît les coulisses du pouvoir et ceux qui souhaitent le renverser. Alors quoi de mieux que d'écrire un article pour dire aux Gilets Jaunes (qui ne lisent pourtant pas beaucoup l'Express) : "Regardez il n'est pas de vôtres !", comme si les Gilets Jaunes était une meute informe de gens qui n'écoutent que ceux qui leurs ressemblent !

 

Les médias peinent encore à comprendre ce mouvement, car ce n'est pas tant la classe qui compte que la recherche de vérité. Et qu'ils ne s'y trompent pas si Juan Branco leur fausse compagnie il sera révoqué comme les autres. 

Il ne m'étonnerait pas que cet article ait finalement l'effet inverse chez les manifestants, par contre il touchera sûrement dans le mille les lecteurs de Barbier et consort.

Donc ce qu'a écrit l'Express est globalement vrai. 



L'interprétation des faits est quelque peu différente, et faute d'enregistrement on ne pourra pas établir ce que Juan Branco a dit aux journalistes, mais il n'y a pas "un mensonge à chaque ligne" comme le prétend JB.


On verra bien ce que deviendra ce jeune homme, mais en l'état sa défense contre l'article (visiblement à charge) de l'Express est bien faible.



Merci pour cette enquête/confrontation des points de vue

Tout est tourné pour ne pas être totalement faux, insinuant des idées qui, pour la plupart, le sont. L'échange de textos réguliers avec B. Mourad en est l'exemple parfait. Les auteurs peuvent dire qu'il a échangé par messagerie avec le banquier. Mais en n'en donnant pas la raison, ils insinuent que les deux sont copains, ce qui est faux.

Non, ils n'insinuent pas que les deux sont copains, mais qu'ils font partie du même milieu (ce qui est vrai, Juan Branco est loin d'être un fils de prolo). 


Et comme nous n'étions pas là lors de l'entretien, impossible de savoir comment JB a présenté les textos. "C’est Juan Branco qui, spontanément, nous a montré sur son téléphone un échange de messages avec Bernard Mourad, ou en tout cas ce qu’il nous a présenté comme des échanges avec Mourad. Nous avons pu les lire. Il semblait plutôt fier de nous les montrer." 

Le journaliste me semble honnête pour le coup. Comme je le dis, tout est une question d'interprétation; il y a bien eu un échange de textos, et peut-être que JB a présenté ces textos de manière à faire croire qu'il échange de manière régulière avec Bernard Mourad.


Nous sommes d'accord pour dire que le portrait est "à charge"; seulement JB qui dénnonce "un mensonge à chaque ligne" alors que lorsqu'on vérifie, les faits avancés par les journalistes semblent globalement corrects (avec des imprécisions somme toute mineures, genre dit que c'est des SMS au lieu de messages privés twitter), c'est la crédibilité de JB qui en prend un coup.





Ben Jean Jaurès était issu d'une famille de la haute bourgeoisie, Karl Marx aussi

et ils ont plus fait pour le bonheur des ouvriers que d'autres

Et donc ?



Et donc, Branco clame lui même son origine sociale

elle fait même partie de sa démonstration

il le dit : intellectuellement il est du dedans, il sait comment fonctionne la bête


on devrait se réjouir, enfin quelqu'un qui donne de la transparence à ce système

mais non les pinailleurs sont là

Zola n'était pas Juif mais sans Zola Dreyfus serait mort au bagne

et le nom de Zola a été chanté en Yiddish chez tous les Juifs jusqu'au fin fond de la Russie


Vous faites un mauvais procès à Branco

vous lui faites un procès en moralité alors qu'il vous démontre l'immoralité du système

"Zola n'était pas Juif mais sans Zola Dreyfus serait mort au bagne

et le nom de Zola a été chanté en Yiddish chez tous les Juifs jusqu'au fin fond de la Russie"

L’anecdote est belle mais il s'agit d'une histoire tirée d'un recueil de nouvelles  "Gens de Kasrilevkè"    "  de Sholem  Aleikhem                                  

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je parle bien sur de "le nom de Zola a été chanté en Yiddish chez tous les Juifs jusqu'au fin fond de la Russie" 

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Non, il est certain qu'au bureau de poste de Kasrilevké, on attend les dernières nouvelles de Paris, ou tout au moins que celui qui reçoit son journal et dont je ne me souviens plus du nom les lise à son auditoire qui s'enrage contre lui dès que la nouvelle n'est pas comme il la voudrait

Reste que mes aïeux à Vilne (Vilnius) et ceux de Varshe (Varsovie) vivaient haletant au moindre écho de Paris car il n'y avait pas de fake news alors, il y avait ceux que le journal écrivait :))) , et des journaux en Yiddish ce n'était pas l'embarras du choix, et ils étaient bien informés des nouvelles d'ailleurs

Vous faites un mauvais procès à Branco

vous lui faites un procès en moralité alors qu'il vous démontre l'immoralité du système


Je ne lui reproche pas ses origines sociales. En revanche j'ai de sérieux doutes sur sa fiabilité. Vous devriez en avoir aussi.

Pourquoi des doutes sur sa fiabilité ? Trop militant pour vous ? Vous pensez qu'il mentirait pour la cause ? Pour ma part, j'ai l'impression qu'il dérange justement parce qu'il est une source fiable, qu'il a pu voir de l'intérieur comment tout ça fonctionne. L'Express n'essaie d'ailleurs pas de critiquer ses écrits ou ses interventions médiatique, de mettre en question ce qu'il dit sur le fond, il se contente de faire de l'ad hominem.

Je doute de sa fiabilité parce qu'il balance des trucs sans aucune preuve. Je ne crois pas "qu'il a pu voir de l'intérieur comment tout ça fonctionne";  il est effectivement issu d'un milieu aisé, il a sans doute de bonnes connexions familiales, mais n'a guère cotoyé le pouvoir proprement dit. Il a peut être aidé Filippetti pour une campagne (et encore pour ça il faut le croire sur parole vu que Filippetti dement) et ... c'est tout. On a vu mieux comme "homme de l'intérieur".


S'ajoute à ça une défense bancale où il prétend qu'il y a "un mensonge à chaque ligne" dans l'article de l'express, alors que l'enquête d'Asi montre que les infos sont globalement correctes.


Il y a de quoi avoir des doutes sur le bonhomme et ce qu'il dit.

Pour moi, "voir de l'intérieur", ça signifie connaître le milieu, avoir de bonnes connexions comme vous dites. Branco aurait pu trouver une carrière culturo-bourgeoise tranquille dans ce milieu d'où le lien à Filippetti qui dément peut-être son titre mais pas sa fonction. Et quand quelqu'un est "discrètement mis en relation avec Ismaël Emelien, le conseiller spécial de Macron", dixit l'Express, qu'il est au courant des relations privées de Gabriel Attal, autre conseiller qu'il connaît depuis l'école, et se retrouve à avoir des échanges avec Bernard Mourad, ça suffit pour moi à le considérer comme suffisamment proche de tout ça pour porter dessus un regard informé.


En tout cas, j'aimerais voir ce que la presse ou les politiques ont à dire sur le fond de son texte, Crépuscule, où il fait un portrait du milieu macronien, indique des personnes ayant fait émerger Macron (p.e. Jean-Pierre Jouyet), donne les noms de participants à ces réseaux de pouvoir, toute l'endogamie de l'élitisme à la française, grandes écoles, finance, administration, politique etc.

"(...Juan Branco est loin d'être un fils de prolo)"

Ah voilà!

Branco n'est pas fils de prolo donc pas légitime pour être révolté par la vie des prolos.

Branco est né bourge et se targue de défendre les prolos au détriment de sa propre classe, hou le vilain pas beau!

Donc Branco est probablement un menteur, un affabulateur, un traitre, etc, etc...

Classique!

Pour ma part de ce que j'ai lu, je vois Branco comme un "petit con" du même Groupe Social que les "En marche" avec les mêmes comportements, qui s'est choisi une cause opportune, probablement pour se donner bonne conscience ET par conviction/sentiment eschatologique/amusement/ambition/...

Et vous n'imaginez le nombre de jeune adulte dans ce cas...



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Jeanbat, il n'y a pas de faux Gilet Jaune.

Gilet Jaune ce n'est pas un Groupe Social, c'est un signe de ralliement du Ras le Bol.

On trouve ce qu'on y amène...

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Autant pour l'humour... Tu as raison.  :-)

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Je n'avais pas saisi l'humour du : "c'est un faux gilet jaune!"... :-)

Il ne pourrait pas être sincère mais simplement trop virulent dans ses attaques? On devrait tous être sagement dans la case de notre "groupe social"?
Par exemple, je pense que Macron est sincère dans sa défense des politiques ultralibérales. C'est pas un gentil socialo qui fait semblant d'être à droite dans sa politique fiscale.
Et, par exemple, je pense qu'un Snowden, qu'un Branco, ou qu'un Assange sont également sincères dans leurs convictions. Ce ne sont pas des petits cons qui veulent juste faire les rebelles.

"On devrait tous être sagement dans la case de notre "groupe social"? "

Pas du tout, pour la bonne raison que Groupe Social est un terme générique (des Ensembles :-) ). Il ne défini pas une structure établie. Les peintres du dimanche sont un Groupe Social, les amateurs de barbecue aussi et ainsi de suite.

Nous faisons tous parti d'une multitude de Groupes Sociaux .

Il peut se trouver qu'on fasse connaissance de quelqu'un ayant un centre d'intérêt en commun, avec qui on a des actions autour de centre d'intérêt et dont les opinons politiques sont à l'opposé du notre. 

Aussi je ne pense pas que Branco (et les autres) ne soit pas sincère (des petits cons qui veulent faire les rebelles) dans son engagement politico-social - j'ai bien écrit "par conviction/... ; ça n’empêche pas que son formatage culturo-éducatif (30% de Todd*) joue dans son comportement...

Par exemple dans les 30% de Todd on trouve des fils de prolos (j'en connais) et des fils de "Quelqu'un". Mais les fils de prolos font parti aussi du G.S. des "fils de prolos", les "fils de Quelqu'un" font parti aussi du G.S. des "fils de Quelqu'un", et tous font parti du G.S. des "jeunes éduqués supérieurs, diplômés, etc, etc..." - les 30% de Todd et que j'appelle les Bobos 30%. :-)

Il y en a plein aussi à la FI et, faut pas croire, dans les Gilet Jaunes aussi, ce qui n'en fait pas des Macronistes... :-)

Non. Etre du même milieu ne signifie pas échanger des textos. Etre proche, oui. Or être proche est perçu généralement comme être "ami de". Mais comme les auteurs s'aménagent la possibilité qu'on traduise par "avoir eu des échanges textuels quels qu'en soit la nature", on ne peut pas les accuser de mentir.
Je ne dirais pas, comme vous (que c'est globalement vrai) mais globalement pas faux (ce qui suffit à empêcher tout recours).
Quand on parle de passer la main dans le dos d'Assange, on le fait passer pour un groupie au lieu d'un avocat de longue date... Mais une main a bien été passée dans le dos, donc c'est pas faux. Ils ne sont pas idiots (leur service juridique non plus).

La seule chose qui pourrait inquiéter Branco, c'est l'emploi qualifié de fictif (au service de la campagne alors que payé comme assistant parlementaire si je comprends bien). Mais dans ce cas, c'est Filippetti et Hollande qui ont le plus de soucis à se faire (on comprend la véhémence de Filippetti à réfuter tout ça).

"avocat de longue date. "   serment en 2017

Ralàlà. J'ai mis avocat au lieu de conseiller juridique. Depuis au moins 2015 (ça va, je peux dire "long" au bout de 4 ans?). A moi les orties.

Non. Etre du même milieu ne signifie pas échanger des textos. Etre proche, oui. 


Voici ce qu'écrit l'Express:


"L'appartenance de classe ! Emelien et moi venons du même monde", répond candidement Branco. Dans le même registre, il échange régulièrement des SMS avec Bernard Mourad, un banquier très proche du président.



Voila, c'est tout. Ils ne disent pas que Branco et Mourad sont proches. Et les journalistes se sont expliqués à Asi là dessus.  Leurs explications me semblent crédibles. Pas à vous ?

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N'importe qui lisant cette phrase comprendra "Branco proche de Mourad". 


Ce n'est pas ainsi que j'ai compris cette phrase. 


Pour ma part, j'échange régulièrement des mails/SMS avec plusieurs personnes que je ne qualifierais pas de "proche", terme que je réserve à ma famille et mes amis. Pas vous ?



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Ce peut être dans un cadre professionnel, associatif, ou autre. Avec la multiplication des réseaux sociaux, on a souvent des "amis", FB ou autre, avec qui on correspond régulièrement sans pour être proche.


Le passage où cela apparaît étant dédié à l'appartenance de classe, cela achève de diriger le lecteur dans le sens de lecture que j'ai indiqué. 


Je dirais que ce passage va plutôt dans le sens que j'ai indiqué plus haut :


Non, ils n'insinuent pas que les deux sont copains, mais qu'ils font partie du même milieu (ce qui est vrai, Juan Branco est loin d'être un fils de prolo). 

Deux personnes s'opposent par messages textos et ça ne vous défrise pas qu'on puisse sous entendre qu'ils sont proches. Bref, vous continuerez d'avoir votre vision quoi qu'on vous relève des tournures et du biais de ces journalistes, et de vos propres contradictions.

Vous méritez aussi un abonnement à l'Express.

Je m'en tient à ce qui est écrit. Si vous l'interprétez d'une autre manière, c'est votre problème. 



Ah je l'aurais pas mieux dit. Vous vous en tenez à ce qui est écrit.

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Quand les journalistes de l'Express présentent Branco comme "pauvre", est-ce que vous y voyez le signe d'une violence symbolique ?

"Si on n'est pas riche, on ne peut pas être crédible en politique" ?

Quand des journalistes sèment eux-mêmes les graines de la méfiance, comment s'étonner d'en récolter les fruits ?

Encore une fois, plutôt que s'attaquer à la personne de Juan Branco, il aurait peut-être été plus intelligent de s'attaquer à ce qu'il dit.

Par exemple : quand il révèle sur Twitter une possible affaire de conflit d'intérêt en même temps qu'il "out" un des protagonistes : ne s'agit-il pas d'une information d'intérêt général ?
Pourquoi , alors, se contenter de commenter l'indélicatesse de "l'outing" et pas le possible scandale du recrutement d'un conjoint à un poste public ?

Si l'express veut faire avancer le débat, que ses journalistes tentent de démontrer en quoi les analyses de Branco sont fausses, au lieu de faire du people !

Sinon, ils peuvent aussi bien aller chercher des piges chez closer...

Difficile de démêler l'écheveau quand on est juste un spectateur de l'information. Mais ce qui ressort de tout cela, c'est que l'Express cible Juan Branco pour en montrer une image ultra négative. Impossible de ne pas y voir un objectif évident. Tous les coups sont bons, pour les grands médias, pour démolir la contestation sociale. Il semble clair que la plupart d'entre eux ait choisi un camp : celui de faire taire le populo qui a l'outrecuidance de se plaindre alors qu'il vit dans un pays de cocagne (Discours récurrent en ce moment).

Dans ce domaine, celui de la lutte d'influence, il y a une nette inégalité dans l'accès aux moyens d'expression, dont on voit bien que les plus gros tuyaux sot au service de l'ordre social en place.


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