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Les premiers de cordée de l'élastique

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"sa phrase est une insulte aux milliers de bénévoles qui depuis des semaines, cousent, assemblent, et distribuent des masques à l'hôpital ou à l'ehpad voisins, ou simplement tournent des tutos pour les autres, sans avoir même l'idée de se faire rétri(...)

Mais comment on va faire pour se débarrasser de ces ordures ?


En plus, elle te sort ces énormités avec une naïveté confondante. Elle y croit. Ce n'est pas du cynisme. 

C'est son idéologie.

Le plus signifiant, c'est que ce porte parole du gouvernement, ce thuriféraire du Macronisme, le ci-devant Gérard LECLER(...)

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AGNÈS PAS NIÉ...RONDE À CHIER!

Je découvre ce soir le collectif «  Bas les masques ».

Pierre Emmanuel Barré jour #46 en parle en d'autres termes sur Youtube.

J'ai connu des gens qui disaientt autrefois : "...con comme un panier sans anse" !!


Dans la famille pannier ... il ne doit  y avoir personne qui se prénomme  Hans

Un peu hors sujet mais on assiste à un cas d'école des techniques de manipulation de la Macronie : il y a un an est annoncée la reconstruction en 5 ans (E. Macron le mardi 16 avril : "Alors oui nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore et je veux que ce soit ACHEVE d’ici cinq années, nous le pouvons." https://www.youtube.com/watch?v=63wvbkTtVD0)


1 an plus tard, on répète que le délai sera tenu, et on précise (Général Jean-Louis Georgelin, ça vous rappelle quelque chose ?) "Cette date n'est pas celle de la fin des travaux, mais celle à laquelle la cathédrale devrait être rendue au culte catholique".... https://www.europe1.fr/societe/reprise-du-chantier-de-notre-dame-nous-ferons-tout-pour-respecter-les-delais-3964642


Et AUCUNE relance/question du journaliste. C'est passé crème...... 

Lorsque je décide de partager certains articles sur Facebook - comme celui-ci - je n'ai pas d'image qui s'affiche lors du partage. Seulement le titre. Et cela réduit beaucoup la visibilité.
Une explication de quelqu'un qui s'y connait en informatique ?!
(Cela ne concerne pas que des articles de ASI.)

Même constat depuis quelques semaines. J'avoue ne pas m'être penché sur la question.

Un bloqueur de pubs peut-être ? Moi je sais que mon uBlock Origin masque tout ce qui a trait de près ou de loin à un réseau (a)social...  ;-)

Même résultat en désactivant mon bloqueur de pub (uBlock Origin aussi).

Cette députée avait déjà acquis une certaine notoriété en tant que présidente de la commission d'enquête de l'assemblée nationale sur l'affaire Benalla. Naufrage total ! Comme quoi on oublie vite mais elle reste fidèle à elle-même.

"se servir en masques en fonction de leur budget"... j'ai honte pour eux.

On semble découvrir aujourd'hui que les pharmaciens (iennes) sont avant tout des commerçants ! dans le domaine médical certes ( ce qui leur confère une certaine grandeur ) mais faire du commerce ( et donc du profit ) c'est leur métier.

S'ils peuvent en faire sur des masques en les vendant 20€ plutôt que 5€, ils ne vont pas se gêner !



Le dévouement des couturières, professionnelles ou pas, qui fournissent depuis le début des masques, des blouses en quantité industrielle est admirable, et je pense que ce pays tient encore debout, malgré l'incurie de notre gouvernement, parce qu'une grande partie de la population a fait preuve d'une solidarité extrême.

Mais je pense que le bénévolat ne devrait pas autant pallier aux défaillances de l'Etat. Dans une société qui se respecte, l'Etat aurait payé des couturières et effectué des distributions de masques gratuits. 



Je partage un post Facebook qui résume bien à mon sens le problème de ces couturières bénévoles.



Bonjour Facebook !

Bon... faut qu'on cause.

Ca fait des semaines que je bouillonne et depuis quelques jours je n'en peux plus, alors que le covid fait couler tant d'encre et de salive, y'a un sujet que je trouve extrêmement grave, et dont PERSONNE ne parle nulle part.

L'état il a rétabli l'esclavagisme pour les couturières, ou bien...?

Sans blague. Je gravite dans le milieu de l'artisanat et des petits créateurs, alors autour de moi il y a pas mal de couturières, toutes des femmes, qui sont indépendantes, souvent sous le statut de la micro entreprise. Toute l'année elles fabriquent des petites collections de vêtement, de bijoux, ou proposent leurs services et d'habitude elles s'en sortent même si pour beaucoup le quotidien est assez précaire.
Quand la fermeture des commerces non indispensables a été décrétée, puis le confinement généralisé, elles ont perdu toute source de revenus, elles n'ont pas le droit au chômage évidemment puisqu'elles sont indépendantes et si certaines ont touché un peu d'aide c'est uniquement parce qu'elles ont fait un mauvais début de mois de Mars (il fallait avoir fait moins de 50% de son chiffre d'affaire de Mars l'année dernière pour espérer toucher le complément, or quand on est créateur le chiffre d'affaire dépend de trucs totalement aléatoires, comme la date des salons, donc d'une année à l'autre c'est difficilement comparable)... Bref. Elles étaient dans la merde pour la plupart, comme beaucoup d'indépendants ceci-dit.

Sauf que j'en connais pas une seule qui a arrêté de bosser.

Très rapidement au début de l'épidémie, la question des masques a pris beaucoup de place dans le débat publique. Il n'y en a pas assez et malgré les essais de nos dirigeants pour noyer le poisson et essayer de faire venir des stocks d'un peu partout, c'était clairement pas suffisant.
Alors partout en France les couturières se sont mobilisées ! Au début du confinement j'ai vu un nombre incroyable d'appels à bénévoles lancés dans toutes les directions. Et la mobilisation a été carrément au rendez-vous, les couturières se sont assises derrières leur machine pendant des heures, mis leur famille de côté pendant ce temps là, elles ont pioché dans leurs tissus, dans leurs élastiques, dans leurs fils, elles ont utilisé leur électricité et elles ont produit des masques pour les soignants qui en avaient bien besoin. BEAUCOUP de masques. Vraiment BEAUCOUP. J'ai vu défiler régulièrement leur avancée sur les réseaux sociaux, « je couds mon X00ème masque ! », souvent des chiffres avec deux zéros. Va savoir à combien elles en sont aujourd'hui...

A vingt heures tout le monde applaudit les soignants, puis on s'est rendu compte que tous les petits travailleurs, la caissière, l'éboueur, le personnel d'entretien... lui aussi risquait sa vie pour nous et méritait aussi un peu d'attention. On en a parlé aussi, trop souvent pas autant qu'ils le méritent, mais on en parle.
Les couturières ont fait des masques pour les soignants en priorité, puis pour beaucoup ensuite elles en ont fait pour toutes ces petites mains. Elles n'ont pas arrêté. Mais elles font leur boulot, celui qui leur permet de vivre au quotidien.

Sauf que se sont les seules personnes autour de moi à exercer leur boulot sans être payées.

Ca m'a sauté aux yeux il y a une grosse semaine, quand une amie couturière a posté une video sur son compte instagram, elle faisait cette semaine là du bénévolat à l'hopital de Lille. L'hopital a aménagé toute une partie d'un batiment pour accueillir les couturières qui leur sont indispensables. Mon amie racontaient qu'elles étaient environ 40 couturières à venir quotidiennement pour coudre bénévolement, car après les masques, se sont les surblouses dont les soignants manquent. L’hôpital en a besoin de 6000 par jour.
Et là ça m'a frappé. 6000 surblouses par jour ! C'est énorme, on est sur une quantité presque (non, pas "presque") industrielle ! Ces couturières qui cousent pendant des heures, pour un service publique, sans être payées... mais y'a un sérieux truc qui cloche en fait !
Alors ok, maintenant on leur fournit le tissu, mais le fil, les aiguilles c'est souvent pour leur pomme et l'usure de leurs couteuses machines (qui prennent cher!) aussi, le temps de travail compte pour du beurre aussi. Et alors que la plupart ont déjà donné pour plusieurs centaines d'euros de matière première, tout cela ressemble a un sacré merdier ! A quel moment on fait bosser des gens gratuitement pour un service public ? Surtout quand le service réclamé est indispensable pour la santé de tous ! Je veux dire s'il y a bien un sujet sur lequel il ne faut pas faire d'économie en ce moment c'est bien là !

Quand le bénévolat devient un système d'état on peut dire qu'on a touché le fond, non ? Parce qu'elles sont supers sympas les couturières, mais à quel moment leur empathie pour les personnes qui risquent leur vie, on décide qu'elle a une limite ? Je pensais bêtement que le « tout travail mérite salaire » était acquis de longue date maintenant, et qu'on aurait pas à revenir dessus. Bah si visiblement.

Alors ok, dans la précipitation, dans l'urgence, que tout cela se soit mis en place comme ça, injustement, c'est dégueulasse, mais bon, je peux comprendre. Mais là, un mois après, est ce qu'on peut pas ouvrir les yeux ?

Visiblement on peut pas.

Après avoir eu cette prise de conscience devant cette vidéo cette fois-là, j'ai rongé mon frein pendant plusieurs jours. J'aurai pas du, mais je savais pas trop comment amener le sujet, l'idée c'est évidemment pas de faire culpabiliser les couturières, car soyons clair, c'est beau l'élan de générosité qu'elles ont eu, et on devrait pas regretter un truc pareil. Puis j'ai eu ma mère, pas couturière du tout, au téléphone, elle vit en Picardie, et sa ville a lancé un grand appel au bénévolat pour coudre 30.000 masques pour en donner à tous les habitants. Ma mère y a répondu, on lui a donné un kit pour réaliser 50 masques (sans le fil dedans d'ailleurs). Alors j'imagine bien que certaines personnes (les couturières en fait probablement) vont en faire plus, mais si tu divises 30.000 par 50 ça fait 600 personnes qui vont passer plusieurs heures à bosser pour une mission d'intéret général sans être payées. Enfin à l'échelle d'une petite ville de Picardie quoi. On peut se questionner aussi sur la dangerosité de laisser autant de benevoles potentiellement porteur du virus sans le savoir, fabriquer des masques, mais c'est un autre débat. Le soucis c'est que le soir même je discutais avec l'amie couturière dont je parlais plus haut et elle m'apprenait que l'appel ne se limite pas à cette petite ville. En fait elles s'y mettent toutes. A Lille c'est un appel pour plusieurs centaines de milliers de masques cousus bénévolement qui est lancé.

Et les couturières commencent à être vénères.

Tu m'étonnes. Parce que Lille qui a quand même le budget d'une grande ville, dans un ancien bassin textile où les couturières ne manquent pas, qui fait un appel au bénévolat, franchement, c'est du foutage de gueule non ? Lille peut pas faire un appel d'offre ? A quel moment on se dit que peut-être toutes ces femmes (parce que c'est quasi toujours des femmes, hein) elles méritent un SALAIRE pour ce qu'elles font ? Pour la mission primordiale qu'on leur demande ? Je veux dire, c'est leur boulot ! Une heure à coudre des masques c'est pas une heure de perdue comme dans les autres boulots ? Une heure qu'elles ne passent pas sur leurs futures collections, dont elles vont avoir cruellement besoin pour pas se retrouver sans un sous à la sortie du confinement, une heure à ne pas s'occuper de leur famille, une heure qu'elles passent à coudre des masques ça a moins de valeur qu'une heure à faire une autre profession ? Et puis franchement je suis pas couturière mais le rectangle plissé là, j'ai avis que les enchaîner pendant dans heures ça doit pas être le boulot de couturière le plus stimulant qu'elles ont fait. Franchement je dois reconnaître que ça me donne pas du tout envie, à moi.
Tu sais ce qu'elles ont eu les couturières comme récompense pour ce boulot ? Des médailles virtuelles. Super.

Pour info, la ville de Roubaix, pourtant pas la ville la plus riche du coin, a trouvé le moyen de rémunérer les couturières, elle, comme quoi, on peut.

Petite précision que je rajoute alors que mon post commence a être partagé massivement, je ne dis pas que le bénévolat c'est mal, parce que clairement, c'est bien, mais on est passé de couturières qui se donnent pour des individus : un masque pour le voisin pharmacien, un maque pour la soeur caissière, un masque pour le copain infirmier, et pour ce cousin sage-femme, etc... À des institutions et des entreprises qui considèrent que ça devrait être gratuit aussi pour elles. Oui pour proposer du bénévolat quand on est le bénévole, non pour réclamer des bénévoles quand on est pas une association a but non lucratif et qu'on a les moyen d'embaucher ou de payer un produit. Non pour le bénévolat quand on "passe commande" de plusieurs centaines ou milliers d'articles. Surtout quand l'argent c'est celui de l'état à une époque où les vannes sont ouvertes massivement pour tout le reste. J'imagine que lorsqu'on fait fabriquer de nouveaux respirateurs, on trouve ça normal de libérer le budget pour.

Et c'est pas fini.

Depuis quelques jours je vois passer leur posts, et le ton change, elles en ont ras le bol. Je les comprends. La plupart continuent à trouver normal de travailler bénévolement pour les soignants, mais certaines ont commencé, quand elles ont réussi à canaliser un peu le manque de masques, à en proposer pour les particuliers, car il y a évidemment aussi une grande demande. Elles ont alors proposé de vendre leurs masques...

Petit aparté que je rajoute ici, vous êtes nombreuses à dire "okay pour continuer à faire des masques pour les soignants, mais on va pas travailler gratuitement pour les particuliers et les entreprises". Mais il y a un soucis. "Les soignants" c'est une catégorie PROFESSIONNELLE, "les soignants" ce sont des gens qui sont payés (enfin y'aurait surement à dire là aussi) par un employeur et cet employeur c'est à lui normalement de payer pour les protections qui sont liées à la dite profession. En réalité ça devrait être beaucoup moins logique de les aider bénévolement que de le faire pour des particuliers, pour des individus (dans lesquels il y aussi des soignants, vous voyez la nuance ?). Réfléchir si on veut faire du bénévolat au cas par cas (oui quand c'est un aide soignant qui demande pour son equipe, ou cette famille que je ne connais pas mais qui n'a clairement pas les moyens de s'offrir des masques...) Mais clairement dire non quand la demande vient d'une structure, de l'employeur d'un corps professionnel tout entier, quand on demande pas "un" masque, ou deux ou douze, mais des centaines, des milliers...

Mais bref. Les couturières en sont venues à mettre un prix sur leurs masques et à le proposer à ceux qui sont en demande. Et là le drame !
Elles se font insulter de toutes parts par des abrutis qui leur reprochent de se faire de l'argent sur le dos de la crise ! PARDON ?!? Surtout que beaucoup d'entre elles, ne se payent même pas sur le prix proposé, tout juste se remboursent leur matière première et les charges, celles comme l’électricité, ou celles qu'elles auront à payer à l'état à partir du moment où elles vendent leur produit. Mais quand bien même elles se feraient un peu payer leur travail, où est le soucis ?!? Est ce que les mêmes abrutis s'attendent à ce que le boulanger leur file leur baguette gratuitement aussi parce que c'est la crise ? Je dis plus haut au couturières de voir au cas par cas si ça vaut le coup en son âme et conscience de faire du bénévolat, mais clairement une partie de la population se croit l'exception a qui tout est dû.

On est sur l'exemple même des petites travailleuses indépendantes, le genre de personnes qui vous rendent fiers quand vous leur achetez quelque chose, parce que vous faites marcher le monde dans le bon sens, parce que lorsque vous leur donnez un peu d'argent vous êtes certain d'aider une famille à vivre plutôt que d'enrichir des gros actionnaires. Et ce sont sur ces personnes là, qui se démènent depuis des semaines, sur lesquelles des abrutis choisissent de frapper. Bravo.

Dans l'indifférence générale.

Alors je suis certainement pas la mieux placée pour parler de tout ça, pour vous parler de leur quotidien, mais je vois que les posts qu'elles commencent à partager ne font pas vraiment de bruit, que les commentaires sont occupés majoritairement par elles mais que ça ne se propage pas beaucoup plus loin. Alors moi qui ne suis pas concernée, je voulais juste en parler, juste essayer aussi de dire « moi non plus je ne trouve pas ça normal ». Et si je peux ouvrir les yeux de quelques personnes qui n'ont pas de couturières dans leur entourage au passage, et qui arrivent à aller au bout des romans que j'écris, tant mieux. Parce que ce problème est je crois vraiment plus grave qu'il n'y paraît. Parce qu'on se pose tous les questions sur l'après confinement, parce qu'on a tous peur que pour sauver l'économie qui s'est cassée la gueule pendant deux mois, on perde des acquis sociaux acquis depuis des siècles. Oui, vous pouvez avoir peur, visiblement on attend pas le déconfinement pour ça. Le bénévolat en système ce n'est pas juste. Ce n'est pas bien. Arrêtons le massacre.

EDIT : depuis que j'ai écrit mon message, la ville de Lille a commencé à payer des couturières professionnelles. On m'a parlé d'un tarif de 1.20€ par masque. N'étant pas couturière je ne sais pas le temps que cela demande et je ne sais pas calculer si ce prix couvre un smic horaire, une fois enlevé le prix de l'usure de la machine professionnelles, des aiguilles et du fil, de l'électricité et surtout les charges dues à l'état sur leur chiffre d'affaire...?


https://www.facebook.com/valentine.daquai/posts/10157576996924032 

Cette jeune Agnès est vraiment insolemment bourge et terriblement conne !  Aussi conne que son maître...

En effet,  hier en apprenant qu'ils allaient être vendus hier, j'ai approuvé cette phrase aperçue sur twitter : "vendre des masques en période de COVID 19, c'est vendre des bouées à des naufragés en train de se noyer"... 

J'ignorais que le prix serait "selon la qualité"... Je pense à la copine Gilet Jaune qui en a cousu des tripotées, avec du tissu jaune à l'extérieur, ou selon nos choix, en wax... qu'elle a donnés.  D'autre part, j'en ai commandé ( 6€ le masque) des "normés AFNOR" à une entreprise de fabrique de bas/collants etc. des environs de Castres, qui redonne une partie des gains à la recherche médicale... et a pour l'instant redistribué + de 120 mille Euros justement à la recherche. Je vais leur faire de la pub tiens... www.missegle.com . C'est moins généreux que toutes les cousettes volontaires et bénévoles qui se sont mis sur leur machines à coudre... mais ils ont eu l'idée il y a un mois... 

Est-ce qu'on peut en commander avec des imprimés rigolos genre Macron qui dévisse de sa place de 1er de cordée ? Ou avec la barbe bicolore d'Edouard Philippe ? Pour les manifs d'après déconfinement... Tous déguisés en Edouard ou en poudré qui tombe ? Ou alors avec un profil de keuf raciste... qu'on vendrait aux gens des quartiers...

On nous rappelle que la petite Agnès est H.E.C  et Enarque.


ça confirme l'improbable innocence de "  l'Agnès " de l'Ecole des Femmes ...


On l'a qualifiée de Secrétaire d'Etat à la Spéculation ;  un autre de "  trader de banlieue " ( de banlieue  bourgeoise ).


Quand j'étais petit, on me disait que n'importe qui pouvait devenir ministre  ( ou Secrétaire d'Etat). Je commence à le croire.



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Même en adoptant sa logique ça ne tient pas: le coût de revient final doit être intégré dans la recherche d'innovation, y compris quand il s'agit de santé publique dans la répercussion de la prise en charge. Ils persistent avec leur logiciel foireux...

Pannier-Runacher a réussi, en deux interventions, le prodige de devenir (à mes yeux, en tous cas) LE visage de l'horreur macroniste.


Ah non, faut pas exagérer, la "leader" incontestée reste la Punicaud quand même ! Impossible de la "challenger" celle-là...  ;-)

Les dessous des premiers de cordée hors sol, mais ça on l'a compris depuis longtemps !  

https://www.youtube.com/watch?v=iYH097yQqOg&t=2745s

Les premiers de cordée...

Accrochez-vous au pinceau, j'enlève l'échelle.

Au dernières nouvelles, il semblerait que même le pinceau n'existe plus!

J'enrage...

Si les masques de fortune sont efficaces, pourquoi un confinement si long?

Si les masques de fortune ne le sont pas, pourquoi un confinement si court?

Attendre deux mois des masques conformes pour finalement utiliser ce qu'on avait sous la main dès le début...

J'oubliais: entre temps, au prix d'un effort surhumain, les équipes soignantes sont parvenues à hausser les capacités de prise en charge au niveau où elles auraient du se situer dès le départ. 

Pour avoir côtoyé ce genre d'engeance le temps d'une prépa, au siècle dernier, je suis content d'avoir fui leur milieu et choisi une autre vie. 

Une vie a enrager sur leurs actes, leurs décisions, leur mode d'être et de penser et les conséquences sur ceux qu'ils méprisent. 

Si j'ai la chance de me procurer des masques, quels qu'ils soient, quelque soit la norme à laquelle ils répondent et le prix que je les aurait payés, j'ai l'intention de les collecter après usage et de les leur faire bouffer.  

Les profiteurs de guerre que je préfèrent, sont ceux du coronavirus

Tout le monde s'acharne sur cette dame, elle canalise notre indignation, mais c'est pour mieux masquer le scandale d'origine : on va nous vendre des masques en tissu au lieu de nous donner des masques chirurgicaux.

C'est mieux que rien, soit, mais ça n'offre qu'une protection très faible, c'est surtout là pour rassurer.


Surtout, un masque chirurgical serait, lui, logiquement remboursé par la Sécu. Sa pénurie est donc une aubaine pour obliger chacun à payer de sa poche un masque moins performant : c'est moins bien mais c'est plus cher...


Le personnel médical n'a plus le temps de faire grève et de manifester.


Les grévistes sont au chômage technique.


Les gilets jaunes sont enfermés dans leurs clapiers...


Ça roule ma poule !

elle a été formée dans une école de commerce, et ne connait rien d'autre. 


Colère colérique !


L'amas colloïdal Agnès Pannier-Runacher est un crétin + un ahuri + une andouille + un demeuré + une enflure + un imbécile + un ahuri + un débile + une enflure + un pervers + une canaille + un salopard + etc ...


Et ce n'est pas fini mais cela fait du bien en l'écrivant.


Agnès Pannier-Runacher est le symbole -et non la cymbale- d'un système qui nous tuera à mort : 


le Capitalisme décomplexé.


Crevez, on fera avec vos restes ...


  •                                        

Et ce n'est que le début. Où la Panière à Chier qui Court ( Run, in english) fait figure de petite joueuse face à l'experte Karine Lacombe  qui elle, tranche plus vif encore dans la jeune carne appelée à reprendre l'école le  11 mai et qui déclare, hier sur je ne sais plus quelle chienne: "Il faut faire une balance bénéfice-risque" 

Quitte à faire dans la balance, je commencerais bien par répertorier nos falaises et leur hauteur., histoire de choisir un lieux sûr d'où la balancer, sans même me soucier d'avoir préalablement évalué le rapport "bénéfices-risques".   

Comme EdC, chronique toute naze;  une entreprise privé qui ne fait pas de bénéfices fait faillite. Si vous voulez des masques à prix plafond il faudra que l’État subventionne lesdites entreprises.



    Pas plus tard qu'hier soir, je relisais un extrait des" écrits pacifistes" publiés en 1937 par Jean Giono ,  remis au goût du jour chez Folio en 2018  sous le titre : " refus d'obéissance".


On peut y lire ceci :


" Vous croyez que, de son bon gré, l'état capitaliste va s'arracher le coeur parce que vous êtes touchant, bel imbécile, marchand dans la ligne des tirailleurs avec votre fusil pareil à un bâton ? 

Il n'y a qu'un seul remède: notre force . Il n'y a qu'un seul moyen de l'utiliser: la révolte.

Puisqu'on n'a pas entendu notre voix .

Puisqu'on ne nous a jamais répondu quand nous avons gémi.

Puisqu'on s'est détourné de nous quand nous avons montré les plaies de nos mains , de nos pieds et de nos fronts.

Puisque, sans pitié, on apporte de nouveau la couronne d'épines et que déjà, voilà  préparés les clous et le marteau."


Tout est dit: puisqu'ils ne veulent (ne peuvent?) pas comprendre, jetons les dehors! Sans attendre.

Les bénévoles savent que le bénévolat a ses limites. ASI doit bien vivre et fidéliser ses clients avec cette petite chronique putassière et le retour à la détestation.

Et ajoutons la belle hypocrisie qui consiste à faire semblant de croire que chacun pourra appliquer les consignes d'utilisation des masques réutilisables : au moins 3 masques par jour , lavage à 60 degrés + sèche linge ou sèche cheveux et fer à repasser ....donc ceux qui vont les utiliser pour aller travailler devront soit disposer d'un grand nombre de masques soit faire tourner la lessive à 60 ° tous les soirs (on croit rêver !) et bien sûr tout le monde dispose d'un sèche linge .......

Bas les masques, le panier de la ménagère va en prendre un coût avec Agnès Pannier-Runacher 


Les explications suivent avec une pédagogie d'urgence pour les débiles : "Ce qui est intéressant, c'est le prix à l'utilisation de ce masque. Si vous avez un masque à 4 euros réutilisable 20 fois, ça vous fait un prix de 20 centimes par utilisation." 


Le matin ils disent masques entre 2 et 5  euros, au premier micro-trottoir pharmacie venu le masque se vend à 10 euros



Mais la libre entreprise va même jusqu'à me proposer des masques à 70 euros personnalisables

Le masque Vuitton harmonisé à votre foulard, le masque tissu camouflage pour votre ado rebelle...


Mais je me fous des masques et de la cordée élastique,


ce qui est encore plus symbolique c'est le déconfinement

Le déconfinement présenté par un premier ministre en voie d'extinction

Un déconfinement voté par un parlement choisi sur le volet

Un déconfinement voté cinq minutes après


Un déconfinement pour une démocratie confinée


En plus des masques personnellement je produit bénévolement des surblouses en coton pour l’hôpital de ma ville (à leur demande, l’hôpital fournit le tissu et le patron) Comme beaucoup d’autres... femmes effectivement.


Non seulement cela pose la question écologique du « tout jetable ». Tient, là pour une fois les consignes sont différentes : Double couture pour une sur blouse résistante qui sera lavée à haute température et réutilisée. (Incroyable ! Il fallait bien une pandémie pour nous obliger à Faire de la Qualité un critère premier !)


Et que dire du fait qu’un Hôpital Public s’appuie sur les couturières de sa commune ??? Même cet organe du service public sait que l’Etat ne l’aidera pas ?


De la crédibilité ils n’en avaient pas tellement mais là ça va commencer à se voir franchement... sans perdre d’énergie à trouver qui est coupable, cultivons notre jardin ?, réfléchissons ensemble dès maintenant à une façon plus simple, plus sobre et plus humaine de faire société.




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Merci pour ce billet, effectivement cette femme est ignoble.

Pourtant le cynisme du capitalisme n'est pas une nouveauté. Il y a des années, Peter Brabeck avait clairement annoncé la couleur. Cette femme ne fait que suivre les enseignement de ce maître salopard...



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(désolé sous-titre en anglais, j'ai pas trouvé la version STVF. Pour les non anglophone, en gros, il explique que ceux qui pense que l’accès à l'eau devrais être un droit de l'homme sont des extrémistes ; sa vision bien plus raisonnable, est que l'eau est un bien de consommation comme les autres et qu'on doit laisser a libre régulation du marché fixer son prix.)

j'aime quand Daniel se met (un peu) en colère contre ces personnes devenues des fossoyeurs... ci-dessous mon billet quotidien qui jette un regard forcément critique sur l'incurie de leur "gestion"... m'est avis qu'il va nous falloir à tous apprendre à prendre clairement position dans ce qui ressemble de plus en plus à la bonne vieille lutte des classes !


« Nous sommes tous des héros » !

En attendant le bel exercice de démocratie parlementaire de demain (on valide le plan + on glisse vite fait Stopcovid + on vote le tout sans débat) et l’annonce par notre PM du grand PLAN CASTEX tant attendu, commençons par deux nouvelles pour se mettre en joie : ces 9000 décès (à domicile) « oubliés » pour l’instant dans le décompte confortent la position de la France sur le podium des pays les plus touchés en Europe.
L’ex-dirigeant fondateur d’Orpéa (n° 2 des marchands de la vieillesse en France) vient de vendre la totalité de ses actions pour la somme de 456 millions…
Pas belle la vie ?

Bain de fraîcheur encore avec la sous-estimée Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines, rapporteuse générale du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle qui dès le 7 avril a eu la présence d’esprit de proposer de mettre en place un crédit d’impôt pour soutenir la publicité et la communication dans les médias. « Il y a urgence à soutenir les médias mais aussi l’affichage, durant cette crise », déclarait-elle avec effroi.
Réfléchissons... Une vie sans pub vaut-elle la peine d’être vécue ?

Malgré des niveaux d’audience records consécutifs au confinement de milliards de personnes à travers le monde, nombre d’annonceurs ont en effet suspendu la plupart de leurs prises de parole en cours. Fini les SUV (oui mais hybrides) à 50 000 euros en entrée de gamme... Place aux écrans solidaires, aux programmes adaptés. Sentant le vent (mal) tourné, les régies TV ont tout de suite réagi en proposant des espaces gracieux pour diffuser largement les irréprochables messages sanitaires et des écrans publicitaires « 20 h 00 solidaire » pour profiter de ce bel élan collectif.
Chaîne préférée des lanceurs d'alerte, TF1 a également chamboulé ses programmes avec des opérations spéciales et des dispositifs « confinement » : Objectifs ? « Apporter aux Français une valeur ajoutée en cette période difficile, répondre à de vrais insights des Français et de leur nouveau quotidien », souligne la régie du groupe.
Euh... vous avez dit insights ?

Entre deux tranches d’info continu sur « BFM priorité au direct », sans qui l’information ne serait pas ce qu’elle, observons les écrans de pub. Regardons comment les publicitaires créent les nouveaux codes corona-compatibles ; Désormais, les applaudissements de 20 h se font main dans la main avec Lidl, les Taxi G7 sont : « bien plus que des chauffeurs et permettent (merci) que la vie continue », les camping-cars conjuguent la liberté avec la sécurité « d’être chez soi, partout » mais seulement « quand vous pourrez reprendre la route ».
Casqué, ganté, masqué, vêtu comme un réanimateur, le livreur Planet Sushi vous dépose précautionneusement votre repas sur votre palier sans le moindre contact, parfaitement bien distancié. Inspiré par Charles Aznavour en BO « c’était le bon temps », le Crédit-Agricole vous assure « qu’on ne sera jamais aussi formidable que vous »...
Tiens, je vais faire un mail à mon banquier pour le lui rappeler...

« Nous sommes tous des héros » !

Amis confinés et futurs déconfinés, c’est la (nouvelle) pub solidaire et responsable qui vous le dit...

Merci Aurore !




Ah l'innovation! Ils n'ont que ça à la bouche, les gens qui nous gouvernent! En France on a un truc beaucoup moins "chic"' mais qui marche pour les masques comme pour d'autres choses: le "système D". Et heureusement qu'on en est encore pourvus, mais ça n'entre pas dans le calcul du PIB. Je vais continuer à faire des masques avec les chutes de draps, quand je retrouverai des élastiques qui ont curieusement disparu du supermarché comme les sacs de farine ... En attendant j'utilise des liens de taie de traversin.

Vous vous rappelez du slogan "en France on n'a pas de pétrole mais on a des idées"?

Mais comment on va faire pour se débarrasser de ces ordures ?


merci de m'avoir donné des envies de meurtre dès le matin... heureusement que la musique adoucit les mœurs (et vive les Goguettes)

M'sieur DS, il serait peut-être bien d'admettre vos limites. Comment pourriez-vous même approcher la capacité d'analyse d'un enmarché ? Z'êtes qu'un humain. Tenez je vous invite à écouter l'invité des matins du 21.04 sur France-Culture https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/francois-bourguignon-est-linvite-des-matins . Vous comprendrez enfin que tout ceci n'est que de la faute du bas peuple et son irrépressible tendance à l'endettement qui nous a précipité dans cette situation. Et maintenant, sous prétexte de sauver quelques pauvres dispendieux vous voudriez freiner le risque de reprise, qui est  notre unique perspective de salut ?

Reprenez-vous... et surtout portez vous bien

A noter également la sortie de Pannier-Runnacher, concomitante à celle de Roux de Béziers, patron du Medef et cohérente avec elle : "L'enjeu, c'est de permettre à tout le monde de reprendre le travail plein pot. (...) Il faudra probablement plus travailler que nous ne l'avons fait avant, il faut rattraper ce mois perdu, mais pour le faire il faut effectivement donner de la trésorerie pour sortir la tête de l'eau des entreprises qui sont aujourd'hui à l'arrêt".

J'avais cru comprendre qu' avant ( mais c'était avant ) " la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille "


En tous les cas, personnellement, je ne mettrai  pas ma main au Panier ...


C'est dommage, avec cette Panier, on doit pouvoir faire de  bonnes affaires, l'acheter à sa valeur réelle, et la revendre  à la valeur qu'elle croit avoir  ; plus-value assurée. 



En plus, elle te sort ces énormités avec une naïveté confondante. Elle y croit. Ce n'est pas du cynisme. 

C'est son idéologie.

Le plus signifiant, c'est que ce porte parole du gouvernement, ce thuriféraire du Macronisme, le ci-devant Gérard LECLERC ne bronche pas devant cette énormité : faire du blé en bourse sur le malheur des gens ; penser à faire du fric quand les gens meurent.

Aucune critique, ou même seulement un questionnement. Non c'est normal, donc le journaliste qu'il croit être ne relance pas. Il laisse passer. Normal.


Surtout bien penser à se détacher de cette "cordée".

Comme ça lorsqu'ils dégringolent ...

"sa phrase est une insulte aux milliers de bénévoles qui depuis des semaines, cousent, assemblent, et distribuent des masques à l'hôpital ou à l'ehpad voisins, ou simplement tournent des tutos pour les autres, sans avoir même l'idée de se faire rétribuer ?"


Merci, mille fois, rien que pour cette phrase. Dans mon secteur, elles ont été nombreuses, ces "petites mains" (pour une fois, le féminin rend compte de la réalité), qui ont utilisé soit le tuto de l'hôpital de Grenoble soit d'autres idées, qui ont fait circuler, cherché des machines à coudre et des bénévoles capables de s'en servir, du tissu, des élastiques, réfléchi si ça protège vraiment ou pas, discuté, innové... 


C'est pas au moins leurs masques que des abuseurs vont vendre au plus offrant? "Le visage de l'horreur macroniste", dites-vous? Je ne suis même pas sûre que "ça" ait un visage. Même pas un masque. Un visage de zombie, peut être, qui serait déjà mort et ne le saurait pas, et continuerait à nuire quand même. 


Mais comment on va se débarrasser de "ça"???

Merci Daniel, autant je viens de critiquer votre émission sur la programmation télé autant vos « matinautes » me réchauffent le cœur . 

Oui le cœur car en période de confinement, isolés, nous avons plus que jamais besoin de se reconnaître chez « l’autre ».

​Encore un billet que je quitte en disant « VOILÀ ! C’est exactement ça »


Je peux vous dire le prix du masque grand public en pharmacie dans le 16eme, du moins la pharmacie où j’étais hier après-midi : 14,90€. Je n’en ai pas acheté, alors que je sortais du cabinet de kinésithérapie qui me demandait d’en porter un lors des séances ; oui les kinés ont repris le boulot hier.

Par ailleurs, étant sur un groupe Facebook de voisins dans le quartier, je sais qu’il y a des bénévoles, même dans le 16eme, qui en cousent et les prix tournent autour de 5€.

En fait, cette secrétaire d’état, qui est du quartier, est basse du plafond, pour rester gentil.

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