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Les médias de gauche (re) découvrent la "post-démocratie"

Serions-nous en train de vivre la fin d'un "âge d'or" démocratique ? Quelques médias ont (re)découvert ces derniers jours un concept venu d'outre-Manche : la "post-démocratie". Comprendre : l'idée que nos institutions démocratiques ne seraient plus qu'une coquille vide, le vrai pouvoir de décision étant accaparé par une classe politique de plus en plus proche des élites économiques et financières. Une idée stimulante sur le papier, mais qui ne trouve pas (encore) grâce aux yeux des participants aux mouvement sociaux récents en France, au premier rang desquels la Nuit debout.

Derniers commentaires

Etonnant comme certains "journalistes" semblent découvrir l'existence de l'oligarchie financière et de ses complices politiciens alors qu'elle est en place depuis plus de deux siècles et qu'elle ne cède quelques concessions aux citoyens que lorsqu'elle se sent très menacées dans son existence même !

Evitons les reconstructions imaginaires de l'histoire : Justine parle du ”"non" des Européens au référendum de 2005” alors que, par exemple, les Espagnols avaient voté “oui” à 76,73 %.
Toutafé. Seuls la France et la Hollande ont refusé le traité de Rome. Les 18 autres pays ayant ratifié le traité de Rome se sont donc réuni pour travailler sur une version «light» qui aurait plus de chance de passer.

Non seulement parler du non des européens est une absurdité, mais en plus la procédure a été logique et respectée: Un traité n'est pas validé, on le retravaille pour le faire passer. Surtout que ni en France, ni en Hollande, le non ne signifiait pas le refus de l'Europe, mais de certaines modalités.
Bon, je l'ai dit ailleurs mais je le redis ici, c'est plus adapté à la "post-démocratie" :

Evitons les reconstructions imaginaires de l'histoire : Justine parle du ”"non" des Européens au référendum de 2005” alors que, par exemple, les Espagnols avaient voté “oui” à 76,73 %.

Et le "non" en France, devait être à moitié constitué de souverainistes, du Front National à Dupont-Aignan : une unité sur quoi exactement ?
L’Europe est devenu un bon sujet pour des “unions nationales” gommant la question sociale, se concentrant sur identité, souveraineté nationale, et tutti quanti.
Il y a 20 ans, Chirac se faisait élire en parlant de “fracture sociale”, aujourd’hui on a le FN en premier parti de France, et on ne parle que du mal venu d’ailleurs. Idem en se focalisant sur une “oligarchie” qui, en dépit de sa valeur polémique, déresponsabilise en entérinant le sentiment d’impuissance et extériorisant les causes, "c'est pas nous, c'est eux".

Et résultat de cette vision d’une pauvre France opprimée par un mal extérieur avec des tyrans plus ou moins occultes : cette réponse de Arnaud Romain qui se réjouit d’y voir un support au complotisme etc.

De fait, comment appeler à la participation démocratique, si le discours s'organise sur du "bien" = "nous" et "mal" = "autre", si on ne conçoit pas la démocratie comme débat public interne où nous sommes tous co-responsables du bien et du mal ?

L'"oligarchie", c'est aussi nous, c'est l'abstentionnisme, les rendements demandés aux assurances vies, l'inertie face aux politiques qui font le contraire de ce pour quoi ils ont été élu, c'est nos voisins de palier, nos proches, la foi dans la "valeur travail" ou la "valeur argent" plutôt que la "valeur citoyenneté" etc., et ce n'est pas parce qu'on coupera la tête des privilégiés d'aujourd'hui, qu'on changera un système produisant du privilège.
Niel ou Drahi ne sont pas des "héritiers", et quand Macron souhaite aux gens de devenir milliardaires, traduit-il autre chose que le rêve des Tuche, les privilèges de l'argent pour pas un rond ? Les Tuche, oligarques en puissance ?
On est pas plutôt en pré-démocratie ?
Peut-on imaginer une démocratie de droite ? ( hihi la question qui tue).
Nos régimes politiques possèdent certes certains éléments démocratiques, mais ils ne sont pas démocratiques et ne l'ont jamais été.
Parler de démocratie pour désigner un régime qui est bien souvent son contraire, c'est une façon d'empêcher les gens de penser la démocratie réellement.
Voilà pourquoi on ne peut pas parler de "post démocratie". Nous sommes au contraire dans une période où l'aspiration à la démocratie n'a jamais été aussi forte, et donc sans doute à l'aube de la démocratie. L'âge d'or de la démocratie est encore à venir, il n'a jamais eu lieu. La démocratie reste à inventer pour grande partie.
Le peuple n'a jamais eu le pouvoir en France, le pouvoir a toujours été capté par une minorité, même s'ils ont toujours dû évidemment plus ou moins composer avec le reste du peuple. "L'état providence", terme que je n'aime pas du tout, mais pour reprendre les mots de l'article, n'a pas été obtenu par le processus démocratique, mais toujours par la pression populaire, par des grèves très dures et de vastes mouvements sociaux.
Cette pression populaire elle existe dans tous les régimes, même dans les monarchies ou les dictatures et a toujours poussé ceux qui accaparaient le pouvoir à faire des concessions.
Rares sont les lois qui auront été de bout en bout portées par la volonté du peuple, alors qu'en démocratie toutes les lois proviennent de ce processus (le peuple à l'initiative, le peuple à la rédaction de la loi, le peuple à la décision finale, le peuple qui ensuite vérifie et garantie sa bonne application ).
La Vème république a toujours eu des allures de monarchie, même si c'est évidemment encore pire aujourd'hui, après les nombreuses révisions de la constitution faites en douce par les politiciens.
C'est donc déjà faire une énorme erreur de diagnostic à mon avis.

Et malheureusement le reste est du même acabit.
Enfin c'est quoi ces conneries illogique : 'une population qui a besoin d'un emploi doit plier devant les exigences des entreprises mondialisées", relève le chercheur britannique.

ha bon les ouvriers n'avaient pas besoin d'emploi en 1945 ? peut être ? Vous adoptez le point de vie des financiers , pour qui l'emploi coute au lieu de LEUR rapporter a eux plutot qu'a nous . Les Entreprises ont toujours besoins de notre force de travail pour gagner du blé , et on peut en étant employée , informaticienne, infirmière, exiger le partage du pognon gagné. Arrêtez de nous manipuler doucement en disant que nous avons nous besoin des patrons quand nos mère ouvrières étaient puissantes , balivernes , encore un article pour nous empêcher de regagner la démocratie .
J'en reviens pas de voir Mdp et @SI être aussi pusillanime sur la défense de nos droits, vous nous préférez Lepeniste, ou s'abrutissant avec les Norman ou Hanouna plutôt que #onvautmieuxqueca et vraiment #onvautmieux que ce que les medias, disent de nous les Francais de la république, pas ceux du petainisme , qui étaient une minorité, en France 75% des juifs ont été sauvé, par le peuple , c'est ça aussi notre pays , pas que des ouvriers et des fachos.
Vous avez vu le poisson (du 7) avril du PARISIEN?: "L'Etat va privatiser les radars"...Et il y a des gogos pour gober ça!
Tout est résumé dans cette photographie édifiante, à gauche un histrion doté d'une déontologie plus que discutable qui joue la fable du petit contre les gros avec une délectation narcissique et une mauvaise foi qu'on ne rencontre plus guère aujourd'hui dans le monde médiatique.
A droite, un journaliste intègre à l'accent chantant qui nous gratifie avec justesse et pertinence depuis de longues années, d'analyse socio-économiques indiscutables sur des sujets aussi variés que la dette publique (sujet qui semble depuis quelques semaines oublié dans les consciences avachies, notamment celles des irresponsables qui campent sur la place de la République) la responsabilité de la presse politique et d'investigation ( notamment les gauchistes de Mediapart) les calembredaines des petits candidats qu'il pourfend avec brio et l'équipe d'Europe midi.

Nous passerons sur les tenues vestimentaires éloquentes, rapidement, à gauche une tenue de jeune de banlieue et à droite l'élégance même.

Bref, si l'habit ne fait pas toujours le moine, avouons que cette photographie devrait amener les asinautes à plus de clairvoyance dans leur perception des ruffineries et de sa clique de bobos avachis.

D'ailleurs dans quelques semaines, merci patron retournera aux oubliettes de l'histoire, nos concitoyens, préférant, et on les comprend les divertissements de qualité qui les respectent, comme les visiteurs 3 ou Marseille et souhaitons qu'un directeur de chaîne publique courageux à l'image d'un Michel Field, homme qui a su revenir sur ses errements de jeunesse, confiera les clés de la nouvelle émission politique de France 2 à Mr Apathie.
Bonjour,
A sa façon, Emmanuel Todd aborde aussi le sujet dans "Après la Démocratie" (2008, Folio) et pose une partie de la problématique (notamment, de mémoire : dérive des institutions européennes vers une forme de bureaucratie - absence de représentativité, risques de dérive vers les extrêmes...)
Beaucoup de ces débats reposent sur un postulat implicite pouvant conduire à des contresens :

La démocratie serait un régime, par opposition à d'autres - royauté, tyrannie, despotisme éclairé, dictature, totalitarisme... -, dans lequel les gouvernants seraient tenus par un "contrat social". Ils auraient pour mission d'exécuter la "volonté générale".
(Cette conception rousseauiste n'est pas la seule, mais en France c'est ainsi que l'on envisage la question).

Or, la pratique politique nous dit qu'il n'en est rien :

La "démocratie", en France, est un système imposé à la classe dominante d'ancien régime, par la nouvelle classe dominante issue de la Révolution (classe qui a confisqué les acquis du mouvement populaire, comme c'est presque toujours le cas).

Ce système repose sur :
- une compétition pacifique pour accéder au "pouvoir" (on évite de s'assassiner, de fusiller celui qui est destitué, etc.)
- le principe de l'élection (censé conférer la légitimité)
- une sélection des candidats contrôlée plus ou moins (plutôt plus, d'ailleurs) par la classe dominante
- une séparation des pouvoirs pour limiter la tentation de tout gouvernement de s'émanciper de la tutelle de la classe dominante

Tout le reste résulte de l'évolution des rapports de force entre les différentes classes sociales.

Donc, paradoxalement, "notre" démocratie fonctionne plutôt bien... du point de vue des dominants, les dominés étant en position défavorable : les syndicats, les partis anti-système, sont très faibles ; le pouvoir judiciaire est très amoindri ou sous contrôle ; la presse est verrouillée et, plus généralement la "fabrique de l'opinion" est aujourd'hui une véritable industrie, elle aussi sous contrôle.

Et surtout, l'agencement institutionnel a été aménagé depuis quelques décennies afin que toutes les question importantes soient traités dans des instances bunkerisées (Traités internationaux, OMC, BCE, Commission Européenne...)

Mais l'Histoire nous a appris que c'est souvent quand les dominants se sentent hyper-puissants qu'ils perdent le sens des réalités et que les ennuis commencent...
Mais qu'est-ce qui vous prend @si ? SI je passe ce texte au filtre des caractères spécifiques du complotisme, du conspirationnisme le plus délirant, je pense que le gouvernement devrait oeuvrer à fermer le site immédiatement !!! Enfin ! Ca va pas non ?

Cela dit, le complotiste le plus abouti, le plus délirant est à la tête de l'Etat, alors c'est difficile... mais si, souvenez-vous de ses propos délirants, dignes du pire conspirationniste du net : "Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant, il gouverne"... Oh putain de dingue !!! Là on a tout, TOUT ! Comme votre article ! La paranoïa, la construction mentale d'un ennemis imaginaire caché, sans nom, sans visage, qui conspirerait dans l'ombre pour nous gouverner tous.. la totale quoi...

C'est bizarre que ce genre de couillonade prenne de plus en plus auprès des masses... "l'oligarchie", "le monde de la finance" et j'en passe. Ouais, c'est bizarre parce que, quand je regarde autour de moi, je ne vois pas que quoi que ce soit justifie ces délires.

Ennnnfin.... les campagnes de recadrage télévisées et gouvernementales vont sans doute remettre tout ce beau monde de conspirationnistes délirants dans le droit chemin... quitte à aller les chercher un par un... puis, j'espère, dans quelques temps, les réunir dans des endroits fait pour eux, où le gouvernement pourra les "redresser", par le travail par exemple... je ne sais pas, on pourrait appeler ça des sortes de "camps", des "camps de rééducation par le travail". Ah ben, ça serait une innovation rassurante, salutaire même, non ? Dans un contexte bien sûr très rassurant pour les gens qui ne tombent pas dans ces panneaux (et qui pourraient d'ailleurs dénoncer un peu leurs relations qui partent vrille, ça aiderait... ça vient, ça vient), et qui se met fort heureusement en place peu à peu : l'état d'urgence sans fin, les militaires au coin de chaque rue, les lois d'exception pérennisées, le parlement qui rend l'apparition de tout nouveau mouvement politique (séditieux, bien sûr, forcément séditieux puisque l'offre démocratique est déjà en l'état tellement large et de si grande qualité... LR, PS, FN... on a quand même un grand choix) définitivement impossible... j'en passe.

Non, je pense qu'on va réussir à éradiquer des dingues. Et @si au premier chef parce que là, mes agneaux, avec des articles pareils... non mais franchement ! Ca va plus vous, hein ?!? Allez, bon week-end quand même, mais qu'on ne vous y reprenne plus.
Il serait temps en effet qu'on fasse un brin de publicité au "concept". Parce que même si on doit être nombreux à découvrir Crouch ( le "père du concept", puisqu'on nous le présente comme tel), on ne l'a pas vraiment attendu pour comprendre que notre démocratie était bien malade. Tant mieux si les écrits d'un nouveau "grand penseur" (il est Anglais, ça ne gâte rien, ça permet de placer la formule miracle "venu d'outre-Manche" qui fait toujours plus sérieux dans le décor) permettent de servir de base à la réflexion en déclenchant les débats, comme le montre cet article. Mais quand même, il est difficile de présenter cela comme une nouvelle découverte de l'Amérique. En l’occurrence, je suis plutôt de l'avis de Judith Bernard : la démocratie reste à inventer. Parce que, hein, même du temps de la quatrième, puis du Gaullisme et du Pompidolisme, je ne vois pas que la société française ait été si "démocratique" que ça. (Le concept de démocratie au PC jusqu'à Georges Marchais, hein...) Ni même les sociétés européennes, comme il est dit dans l'article.
Lordon n'est pas dans la nuance, c'est son gros problème - ou avantage, d'un point de vue strictement révolutionnaire.
Lénine, reviens, ils sont devenus fous ? sans doute, mais Lénine était fou aussi. Plutôt Camus (la révolte) ou Hessel (l'indignation) que la lutte finale avec son clergé et ses futurs apparatchiks.
Finalement la dictature est le système le plus efficient, le plus efficace, le plus satisfaisant d'un point de vue fonctionnement.
Si on omet la Corée du Nord, la Chine et des états moindres qui ne se cachent pas, il suffit juste de lui donner un air de démocratie.

Regardez la Russie par exemple, elle a l'air, elle a le goût, même les Russes trouvent qu'elle a l'air et le goût tout en sachant parfaitement qu'il ne fait pas bon se mettre sur un pont la nuit quand on est de l'opposition ou écrire un article sans avoir d'abord réservé une concession au cimetière des journalistes.
Regardez aussi à une échelle tout à fait différente les USA. Abreuvez tout le monde d'une dose quotidienne de médiocrité, réveillez en eux des sentiments que même la décence la plus élémentaire leur avait fait oublier, et vous avez une démocratie capable de se donner pour un chef une hyène surmontée d'un toupet à l'envers.
Regardez la France encore qui a son échelle et avec ses habitudes de fausse démocratie (finalement la royauté absolue ma brave dame !) réussit à élire un mec en 2007 qui met à la poubelle les résultats d'un référendum de 2005 (et pourtant je devrais me satisfaire ayant voté oui en Européen convaincu que ce mal peut devenir le meilleurs des biens si on s'occupe de le traiter) et un autre qui à peine juché sur le trône en 2012 vous pond des lois que son prédécesseur n'avait jamais osé rêvé (de la dénaturalisation en voilà, du pilonnage du code du travail à tirelarigot en voici).

Il n'y a pas de post-démocratie, il eusse fallu qu'il y ait de la démocratie satisfaisante avant pour que l'on soit dans un état autre qu'un post-abortum. Nous avons simplement vérifié que la démocratie est encore à venir, qu'il faut en peaufiner le mode, que nous sommes dans une période de renouveau, de création et non pas d'enterrement.

Parler de post-démocratie, ce serait comme dire post-vie en parlant de la mort.

Non ! nous sommes en pré-démocratie au grand désespoir des oiseaux de malheur et autres noircisseurs de vie.
Libé?
resterait à prouver que la place de la République c'est la base
à le prouver déjà à celle ci
"libé" clairvoyant(s) … ça, c'est un scoop.
todd a quand même écrit un " après la démocratie", et sapir a développé très récemment son concept de "démocrannie", bien avant le "baveux joffrinien"
mais depuis "qui est charlie?" (todd), et la "stratégie des fronts" (sapir), ils sentent le soufre … au point de nier leur existence??
Les systèmes de gouvernement démocratique sont très rares.
Pour la bonne et simple raison que la démocratie ne fonctionne bien qu'entre pairs.
Un régime démocratique ne peut fonctionner dans un groupe social hétérogène.
Dès qu'un groupe social minoritaire contrôle la société, il n'y a plus de démocratie, quelque soit les oripeaux dont on affuble le régime politique en cours. Il n'est pas nécessaire d'avoir coercition visible ou violence, les armes du contrôle social aux mains d'une minorité: bye bye la démocratie.

Le régime de la 5e République fonctionnait et devrait fonctionner encore, à condition qu'on élimine les modifications constitutionnelles qui n'ont servit qu'à affaiblir le commandement et donner aux "Grands du royaume" la possibilité de faire à leur guise. Un classique de la politique...
Formidable article, Justine, j'ai voté !
Je vais vous dire un truc. Le problème de cette démocratie, (qu'elle ait eu lieu ou pas, parce que rappelez-vous que de 1958 à 1968, De Gaulle était au pouvoir, et il ne me semble pas un modèle de démocratie, même s'il avait d'autres qualités par ailleurs), c'est que les gens politisés ne rêvent pas de démocratie, mais de révolution, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Avoir une sorte d'impulsion qui vous pousse à désirer que les choses changent, c'est justement un obstacle à la démocratie.
Parce qu'on veut balayer l'ordre ancien, et non prendre la peine d'interagir puissamment avec les autres acteurs de cette démocratie.

Des organisations comme ATTAC, ou les partis d'extrême-gauche, font que la démocratie continue à exister dans des conditions presque acceptables, mais si ses membres acceptaient vraiment de jouer le jeu et de comprendre les interactions démocratiques qui ne passent pas par la représentativité pure telle qu'elle est conçue en république, mais par l'exercice de droits tels que celui de la presse, de manifester, de se fédérer en syndicats, ce serait un énorme progrès.

Bof ! Je ne comprends pas pourquoi je m'escrime à commenter, tout le monde s'en fout. Même moi je m'en fous.
"Si nous extrapolons à partir des tendances récentes, le parti classique du XXIe siècle sera une organisation composée d'une élite interne qui se reproduira elle-même loin des mouvements que pourront animer ses militants de base, mais qui sera imbriquée dans les cercles dirigeants d'un certain nombre de grandes entreprises", entreprises qui "financeront la sous-traitance des services chargés des sondages d'opinion, des activités de conseil politique et de la propagande en direction des électeurs".

Belle description du PS, du pantouflage des énarques et d'Euro RSCG.
Je propose le concept ( protégé) de " post connerie".

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