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Les ados dans les séries télé : la grande dépression ?

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Merci pour cette série de l'été sur la jeunesse. Chaque épisode est particulièrement intéressant, c'est aussi l'occasion de mettre en lumière la diversité et la complexité du "monde adolescent" qui est loin de se résumer à ce qu'en montrent les films(...)

Ces problèmes de mal être des ados se sont toujours posés, qu'il y aie 10,20....ou 60 ans, seulement, voilà on ne les traitait pas de la même façon, ils étaient complètement absents des feuilletons ( séries d'une vieille époque), quoiqu'on en parlait(...)

Je n'ai pas vu Dawson (je suis de la génération précédente), mais je me souviens par exemple de la série Les années collège, diffusée en France dès la fin des années 80 et qui montrait des problématiques d'ados assez réalistes auxquelles on pouvait s(...)

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Encore plus que pour l'émission consacrée aux dessins animées faisant totalement l'impasse sur l'animation japonaise, je sors de cette émission perplexe sans être surpris. Comme tant d'autres émission ici ou ailleurs, on a ici une tentative d'observation de la série télévisée se heurtant au murs d'un faible et trop jeune historique critique de cette fiction. 


Ainsi entendre Célia Sauvage expliquer une des différences entre des séries des années 80 et aujourd'hui par le fait que les algorithmes des plates-formes de la SVOD permettent de mieux cernée les gouts me stupéfait tant elle semble ne pas savoir qu'un tel travail était effectué sur la fiction de la télé linéaire. Si certains série restaient à l'antenne malgré une audience basse c'est bien parce qu'on connaissait le gout du public et son type et que des chaines décidait de conserver une oeuvre parce qu'elle touchait un public difficilement captable alors. 


Heureusement Célia Sauvage est la seule à citer My so-called life ou Les années collèges. Parce que là est aussi le manque. Faire une sorte de renvoi entre les années 90 à base de Dawson/Berverly Hills/AB prod et aujourd'hui avec des titres encensé pour se questionner sur l'évolution sans jamais aussi se dire que dans les années 90 il y avait d'autres production (Angela 15 ans donc, Hartley etc.) c'est faire un biais o combien récurrent et o combien déplaisant voulant que la série télévisée est bien aujourd'hui et ringarde hier. 


L'autre manque est de traiter la figure de l'adolescence sous le seul angle de la teen-série. Jamais les figures adolescente au sein d'oeuvre collégiale autour d'un sujet plus vaste sont abordé. Crois t-on vraiment qu'un ado regarde strictement une série avec des ados qui parle des ados ? Heureusement qu'Anaïs cite Buffy immense série fantastique traitant bien mieux de l'adolescence que la miévrerie de Williamson (et au passage le baiser entre Tara et Willow précède celui des gusgus dans Dawson). 


Dans les années 2000 une série comme Friday Night Light (probablement une des plus grande série de son époque) dépeint des adolescents confronté, au sein de leur petite ville où tout tourne autour du foot, à l'amour, le sexe, l'handicap, la drogue (du moins le dopage), la pauvreté, la guerre, la mort, l'homosexualité et (chose tellement rare) l'avortement. Mais voila FNL parle de foot dans une ville de Texas et du coup ca passe sous les radars de la jeune critique française. 


Tout comme le fait que non on débute pas des les années 90 parce que l'adolescent et bien présent dans les années 70 et 80. On pourrait parler d'Arnold et Willy par exemple (hé ouais) mais aussi aussi du personnage de Carol Traynor (Adrienne Barbeau) la fille ado de Maude dans la série du même nom (série inconnu chez nous vu bien sur, on n'allait pas diffuser trop de série progressiste) 


L'émission et les échanges sont intéressant n'en doutez pas mais encore une fois je trouve que voila une émission qui montre aussi, à son insu, le manque réelle sur la culture télé et des biais assez déplaisant qu'on pourrait résumé à : ce qui existe avant ma naissance n'existe pas.

(et je pense pas que ce biais soit là quand on parle d'autres sujets)


Ha sinon la scène avec le vagin (très chouette au passage) mais référence au film Spartacus pas au Cercle des poètes disparus

Emission la moins mauvaise de la série : tous les intervenants sont cette fois de bonne qualité.

L'allocation de rentrée scolaire est versée aujourd'hui.
Boulanger, Darty, la Fnac et tous les autres vendeurs de télés se frottent les mains.

Je n'ai pas vu Dawson (je suis de la génération précédente), mais je me souviens par exemple de la série Les années collège, diffusée en France dès la fin des années 80 et qui montrait des problématiques d'ados assez réalistes auxquelles on pouvait s'identifier. J'étais étonnée de ne pas en entendre parler dnas l'émission, comme s'il n'y avait rien eu avant.

C'est une constatation qui se produit et se reproduit de siècle en siècle mais sous des formes différentes selon  que cela survienne après une guerre, ou autre "catastrophe" moins "évidente,"  et qui met à mal un pays, des catégories  sociales., des strates de tous âges.... Après la guerre de 70, les enfants, ados et jeunes adultes se sont retrouvés dans les rues, livrés à eux mêmes, les hospices et  les orphelinats débordaient ,  les  adultes  aisés en général avaient recours aux drogues ou à l'alcool : la littérature est pleine d'histoires de ce type.  Le cas de Jean Genet, enfant abandonné par une mère seule, et devenu écrivain, est un exemple. après avoir passé un bout de temps dans un bagne d'enfants. On avait plutôt affaire à des "délinquants"  (voire des tueurs pour survivre par non choix ) et laissés dans des états psychologiques qui les menaient souvent à la prison, voire au bagne pour enfants. Les adultes, eux  aussi, après les 2 guerres mondiales, ont été le plus souvent confrontés aux dépressions  graves avec le cortège d'alcoolisme aux alcools durs et prohibés souvent  et aux suicides,  dans les couches sociales les moins favorisées.. Mais je me demande,  en admettant la possibilité d'avoir eu la chance d'être soutenus par des actions culturelles positives , à part la lecture pour soi,  qui sont des phénomènes rares en pleine guerre réelle ou sociale,  avant l'apparition de la radio pour tous ,  surtout en dehors des villes,   et par  des changements  drastiques de politique anti sociale agressive,  si l'idée même de soutien psychologique !!  parvenait à l'oreille des dirigeants qui n'avaient même pas une  idée  claire de ce que ces situations dramatiques  provoqueraient sur  des populations vulnérables (jeunes ou plus âgés)  et qui se retourneraient à court terme vers ceux qui les avaient induites... Confirmé par l'Histoire...La culture est un élément  essentiel qui sombre en période de bouleversements politiques  majeurs....

Je m'aperçois avec cette émission que je n'ai jamais regardé de série dite pour ado (bien que j'eusse été dans le cœur de cible de toutes ces bêtises produites par AB Productions et diffusées par TF1). 


Mon éducation s'est faite à travers Benny Hill, dans mes souvenirs entre Zorro et le journal du soir sur FR3 (le harcèlement sexuel c'est rigolo) et "La classe", animé alors par Fabrice et toujours sur FR3, où le mot capote provoquait immanquablement l'hilarité sans que je puisse comprendre de quoi il s'agissait.


Le passage du baiser gay dans Dawson (que je ne connaissais pas) et les remarques dans l'émission qui s'en suivent me font penser à une des rares séries - pour adultes - que j'ai vue en entier ces dernières années: Mr Robot. Dans cette série il y a, parmi d'autres personnages, une femme voilée et un travesti (ou un transgenre, on ne sait pas). Mais tout cela n'a aucune importance dans la narration, c'est juste là c'est tout. Cela n'est jamais mentionné par aucun des personnages.. C'est assez rare pour être signalé. D'autre part, le personnage principal se drogue. Et, là encore c'est exceptionnel, on voit les conséquences de l'usage de ces psychotropes: relations sexuelles intempestives, état de manque clairement évoqué et problèmes psychologiques et psychatriques induits explicites.

Ces problèmes de mal être des ados se sont toujours posés, qu'il y aie 10,20....ou 60 ans, seulement, voilà on ne les traitait pas de la même façon, ils étaient complètement absents des feuilletons ( séries d'une vieille époque), quoiqu'on en parlait malgré tout.

Merci pour cette série de l'été sur la jeunesse. Chaque épisode est particulièrement intéressant, c'est aussi l'occasion de mettre en lumière la diversité et la complexité du "monde adolescent" qui est loin de se résumer à ce qu'en montrent les films ou les séries. En même temps, c'est avec ce contenu qu'ils grandissent et l'offre culturelle actuelle permet aux uns et aux autres de s'identifier d'une manière ou d'une autre ou de s'offusquer de ces représentations souvent non réalistes. Ils peuvent aimer "Euphoria" et "Heartstopper" en même temps, cela ne leur posera pas de problème, ils restent assez lucides sur le manque de réalisme de ces séries qui poussent le curseur du côté obscur ou inversement. En tous cas, c'est reposant d'avoir un discours sur la jeunesse tout en nuances après le bruit médiatique lié au sujet "les jeunes et les écrans" qui a envahi nos espaces ces derniers mois. 

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