253
Commentaires

"Le plus comique, c'est Sarkozy"

De quoi acceptons-nous de rire? Qu’est-ce qui suscite notre rire irrésistible et comment arrive t-il que le rire se coince dans la gorge? C'est la question qui nous a occupés tout l'été. Pour clore cette série, nous interrogeons un philosophe. Olivier Mongin est le directeur de la revue Esprit, il a écrit "De quoi rions-nous ?" (Plon).

Derniers commentaires

mieux vaut tard que jamais, je me fais enfin la série de l'été
cette émission est excellente et d'intérêt public!
à quand celle sur l'humour belge? il y d'autant de la limite dans l'air depuis quelques mois là-bas ;o)
Je trouve que l'invité manque curieusement d'esprit: j'avais cru comprendre que le rire et la spiritualité ont quelque chose à voir ensemble, mais Daniel est obligé d'insister sur le dernier sketch: "mais c'est NOUS ça!", et l'invité ne veut pas comprendre et reste serieux comme un pé;. Il prétend parler du rire, mais il me semble à moi qu'il s'agit plus du ricanement.
Où est le rire philosophique dont parlent les Taoistes, où est le rire existentialiste, le rire de l'absurde (on nous montre heureusement une fois une image de DEVOS)? Et la spriritualité du rire? °Etre spirituel veut bien dire faire rire avec esprit, non?
Un des meilleurs fou-rire de ma vie, je l'ai vécu lors d'un enterrement et à l'église s'il vous plait! Expliquez moi plutôt ça! On nous parle de Bursten Keaton et Chaplin qui sont des artistes extraordinaires, mais ceux qui me font vraiment rire, moi, c'est Laurel et Hardy! Pas vous?
Et parlez moi de Louis De Funes: est-ce que vous vous souvenez dans le film de Lamoureux "Papa, maman, la bonne et moi", le passage du déménagement de l'armoire et où Louis De Funes, voisin serviable venu aider, trouve la sortie dan le couloir à l'aide d'une scie, après avoir coincé l'armoire entre les murs et ce malgré des mesures précises effectuées au mètre pliant avant le déclenchement de l'opération. J'avais je crois environ 6 ans lorsque j'ai vu ce film à la télé pour la première fois: j'ai le souvenir d'un de mes meilleurs rire de spectateur.
Pour finir, on s'étonne que ce spécialiste du rire n'ai pas cité ou fait allusion une fois au roman de Umberto Eco "le nom de la rose".
piqué sur europe1 dieudonné en iran:

Dieudonne M'Bala M'Bala partira dimanche en Iran pour "demander la clémence pour l'Iranienne Sakineh" a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse. L'humoriste a convié le philosophe Bernard-Henri Levy, très impliqué dans la défense de la jeune Iranienne, "à s'associer à cette démarche".

dieudonné et lévy... il leur sera beaucoup pardonné
Allez sur Google, tapez "trou du cul" ( sans valider entrée ) puis cliquez sur "j'ai de la chance" plus bas...et surtout, faites tourner ! :O)
je dois avouer que je n'ai pas compris son propos sur le rire qui doit toujours être sur la ligne, qui doit déranger et faire peur. Quand j'écoute Devos par exemple, mon rire ne vient pas de la peur ou d'une angoisse, je ne sais pas si je "convertis" d'ailleurs quoi que ce soit. Devos parait souvent angoissé, soit, cependant je n'ai jamais eu peur que mon chien prenne ma place sur le canapé (de toutes façons je n'ai pas de chien, dois je en conclure que les chiens me font peur?)
Merci pour le Vite Dit sur Jean-Jacques Vanier, que je ne connaissais pas. En 1996 j'avais... 7 ans. Et déjà pas la télé.
On reconnait dès le départ Zemmour, qui a déjà l'air de celui qui veut absolument tout le temps parler, pour pourfendre le bien-pensant et prendre toujours le point de vue contraire à celui de son adversaire, sauf s'il est riche, ou de droite, ou très puissant. Et Vanier lui met un contre-pied magnifique, sublime ! J'ai vraiment adoré ça !
Au début de sa chronique, si on ne connait pas, on a vraiment l'impression en effet du gentil qui va dire que les CRS sont des salauds d'avoir fait ça (ce qui est mon opinion), mais lui part sur totalement autre chose, un humour absurde qui laisse pantois son interlocuteur, et Daniel également. Et le Zemmour ferme sa bouche, il est désarmé. Il sait que l'autre n'est pas d'accord avec lui, et voudrait déverser son fiel, mais face à tant d'intelligence et d'humour, il ne peut rien faire, il ne peut pas déployer ses réactions binaires !

Au passage Daniel fait extrêmement jeune et séduisant sur cette vidéo, je n'avais pas souvenir d'images de lui avant 2000 : on comprend qu'il prenne aisément dans ses filets les Anne-Sophie, Judith, Guy et autres jeunettes frétillantes. Par contre il est aussi décontenancé par l'humour et semble préférer un affrontement zemmourien.
Arrivé à l'âge... qui est le sien, je pense que DS réagirait très différemment aujourd'hui dans cette situation, moins pour la télé et plus pour le rire et l'intelligence.

Si vous avez d'autres archives de ce type, je suis preneur !
"Le militant ne fait pas rire" ???

Franck Lepage doit être un génie alors :

FRANCK LEPAGE - LANGUE DE BOIS

InCulture - Franck Lepage
Pour tester les limites du rire : qui rira pendant le film de Corneau, Série Noire, diffusé en hommage ce soir sur France 3 à 22 h30 ?
Dewaere, Blier, Trintignant, Katsulas, Perec...
Mon film français préféré...

(z'avez vu la modéro, j'ai mis deux messages différents, hein, ça compte pas alors, hein, si c'est différent, même si c'est pour parler de la même chose, hein ? Et puis, attention, hein, Perec sans é...)
Haaa ben voilà ! on y arrive, à cette thématique du rire, là il y a de la matière, c'est ce genre de plateau que j'attendais.
Alors bien sur, encore une fois le "cas Dieudonné" est vu par le petit bout de la lorgnette, à savoir le "fogiel scandale", et pas un mot sur ce qui a suivi, ou sur les sketch qui sont venus après (pour avoir visionné pas mal d'extraits des derniers spéctacles, la "question juive ou sionniste" c'est 15 % de ce que produit Dieudonné). Mais au moins DS a abordé le sujet, de manière relativement claire et ouverte.

Merci en tout cas pour cette émission de conclusion. Certes (ha je l'ai déjà dit ?) c'est dommage que vous n'ayez pas invité Martin Leprince pour son livre "fini de rigoler", mais au moins sur l'ensemble des émissions, on a bien maintenant à la fois le thème et la diversité.
aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh! ben voila en voilà une émission qu'elle est bonne! bravo!
le titre est par contre non approprié à mon sens...Sarkozy n'apparait qu'au détour d'une phrase...
Et pas un mot sur Florence Foresti. Etonnant de passer à côté d'une humoriste aussi appréciée, que ce soit à la télé, sur internet ou sur scène.
Valérie Lemercier est une artiste,avec un orgueil "bien placé",
et contre le consumérisme du comique, comme Rire et Chanson par exemple.
Elle dit:"faîtes un effort,venez me voir,vous n'avez jamais vu ça!"
Mes préférés restent Marzouk & Sofia Aram :
http://www.youtube.com/watch?v=ySHIh6EeIn4
http://www.youtube.com/watch?v=hunNA4iIgy4
Enjoy !
L'émission s'est achevée sur la phrase : "Il n'y a plus qu'à regarder les DVD de ces gens là".

J'aurais aimé entendre l'opinion de votre invité sur une comique, Valérie Lemercier, qui refuse d'interpréter ses sketches à la télévision, ainsi que toute "captation" de ses spectacles; choisissant l'éphémère en opposition à la majorité des artistes qui laissent une trace. (Je laisse volontairement de côté l'aspect financier attaché à la vente de DVD)
du point de vue dont la parole circulait entre interviewer et interviewé, c'est évidemment une réussite. daniel n'avait pas l'air de s'emmerder, il avait un fil à suivre, de bonnes questions, mongin avait l'air ravi d'être là, tous les deux des tchatcheurs, peu importe si on "aime" mongin ou pas, mais l'émission était une réussite en tant qu'objet visuel et verbal.

du point de vue du contenu, j'ai pris des pages de notes, des fois d'accord, des fois pas d'accord, quelques points d'interrogations, des points d'exclamation (le plus gros : quand mongin ne se sent pas visé par le sketch des inconnus), peu importe.
mais j'ai été beaucoup plus frappée par ce qui n'était pas dit que par ce qui a été dit : tout l'humour est analysé à travers sa FONCTION sociale, politique, et donc sa pertinence (donc son impertinence et sa non-pertinence) par rapport à une situation "actuelle" (pe monique de coluche en 90, etc.) dans le franchissement des limites hic et nunc.

mais cela réduit radicalement l'humour à une sorte de décryptage en gros politique (au sens large), plus ou moins réussi (qui fait plus ou moins rire, qui joue plus ou moins bien avec les limites et leur franchissement ou non). or c'est ne pas parler, pas un mot, de l'humour qui ne colle pas à l'actualité. j'ai des dizaines de noms en tête, des comédiens, des dessinateurs, des écrivains, des metteurs en scène, des réalisateurs, qui ont pratiqué un humour qui n'est pas purement circonstantiel, et je suis très étonnée que mongin cite tout le temps devos (dommage de ne pas en avoir mis un peu...) alors que justement l'humour verbal de devos (qui sur scène n'était jamais qu'une grosse baleine suante et soufflante) dépassait complètement les petites banalités du quotidien pour les décaler, c'était un feu d'artifice (?!) du langage, des merveilles de constructions, de détournement du langage et ne collant pratiquement jamais à la réalité politique. cette absence totale de regard sur un humour qui ne soit pas un humour contextuel m'a en particulier beaucoup gênée.

du coup, j'ai trouvé que ce qui était dit avait un petit goût pipeule assez désagréable.

mais comme c'était bien foutu, j'ai regardé jusqu'au bout et sans bouder mon plaisir à ce qui était dit (d'accord ou non), à défaut d'entendre sur ce qui restait voilé par l'a priori du point de vue.
excellente émission divertissante sans humeur mélancolique, et hélas, arret sur image ton moulin à parole va trop vite ! pas le temps au temps d'en dire autant que plus :
le pouvoir de la représentation
le corps
raymond devos
buster Keaton
le funambule
le rire subversif
l'art du comique
Rabelais
l'ambiguité permanente
le convertisseur de violence
le décalage
trois identités en un
rire de sa propre bêtise
anar de droite
le racisme
l'antisémitisme
la détestation de tout ce qui est communauté
etc.
toute cette fatrasie pour dire que X est le plus comique? ceci mérite des explications, non?
bonjour ou bonsoir :
je ne suis pas d'accord , je pense que c'est la plus mauvaise émission de l'année!

pourquoi!

je pense que ce qui est drole ou pas cela ne ce decret pas!

c'est selon la sensibilité de chacun , coluche me fait rire, bigard non merci , dieudonné me fait rire , pas le sketch sur france3 avec des rire forcer ou stupide mais par exemple le divorce de patrick ou le journaliste.

Thierry Le Luron,non merci, ça doit etre générationnel comme raymond devos que je n'est jamais supporter.

c'est un faux debat sans fin.
a+
J'ai bien apprécié cette émission notamment parce qu'elle m'a permis de découvrir Fellag que je ne connaissais pas ! D'autre part il est intéressant de voir que contrairement aux autres émissions de l'été (avec des invités humoristes donc) dans celle-ci beaucoup de choses intéressantes sont dites, parce que Pétillon, Gaillard et tout ils ont beau être très drôles, ils n'ont pas grand chose à dire d'eux-mêmes (et je les comprends, c'est un exercice difficile que de s'analyser et d'analyser son oeuvre, sa production), c'est bon d'avoir le point de vue d'un philosophe du rire.

Donc, mieux que les autres émissions de l'été je trouve, même si elles étaient sympathiques, dans celles-ci j'ai eu le sentiment d'être poussé à la réflexion et à la remise en question (en ce qui concerne l'humour) là où je n'ai pas tiré grand chose des émissions avec des invités humoristes.
EXCELLENTE émission ....

Dommage qu'elle dure aussi peu de temps
Moi j'ai pas compris la question du «corps», «le comique c'est quelque chose qui sort de mon corps».
Si quelqu'un peu m'expliquer.

Y'a bien un truc qui sort du corps qui me fait rire, mais je crois pas qu'il voulait parler de ça.

Autrement, bravo Daniel pour votre animation très réussie.
la classe cette émission!
ça démarre sur les chapeaux de roue,on s'accroche,
quel plaisir:un mec qui pense ,parle haut et clair,
et DS au volant qui maintient le cap!
j'ai adoré cette émission. votre invité était très clair et très agréable en plus.
Super ! J'ai bien aimé la vision de l'humour par votre invité qui a le mérite de n'être pas dans la ligne droite habituelle.
Merci pour cette autre approche de l'humour, et du décryptage.
Mon appréciation vient peut-être du fait que j'ai écouté/vu l'émission après avoir entendu Val et Hees sur France Inter ce matin.
L'insondable fatuité et le nombrilisme sans fond de Hees me hérisse. Il dit à un moment que Guillon a été viré parce qu'il ne l'avait pas respecté et mis en cause dans une de ses chroniques. Il n'a donc pas supporté d'être charrié par un de ses salariés....
QQ minutes plus tard, il dit qu'il faut savoir rire de tout et accepter l'humour quelle que soit sa cible.
Menteur en plus, donc, le gaillard !!!
Et à propos : il revient quand de vacances notre cher Didier Porte ?????
Avant la parution de son prochain livre, j'espère !
Passionnant , Politique(enfin!) , Erudit,jolie conclusion d'un bien triste été sur asi.
Guillon me manque terriblement; je crois qu'il a inventé un rire nouveau: il génère un rire peu démonstratif
et c'est peut-être cela qui gêne, mais tellement long et intérieur;
en fait Guillon est aussi un poète et peu de comique sont aussi poète;
d'autre part, je ne suis peut-être pas branchée parisien mais je n'ai jamais senti
d'attaque limite de Guillon vis -à-vis de ses ex patrons !
pour moi, Guillon a été viré parce-qu'il dérangeait trop et avait de + en + d'audience !
à part ça bravo Daniel Schneidermann d'avoir pu canaliser constamment votre interlocuteur d'une façon
extrêmement ouverte: quel exercice de style !
Merci pour les émissions de cet été sur le rire, toutes les facettes des échanges et des confrontations apportent du grain à moudre à la réflexion : société, politique, tabous, pouvoir, ... et sur soi.
Car comme l'ont formulé si sagement les shadocks :"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes"
est ce que quelqu un sait ce que sont devenus guillon et porte, et si on peut esperer les voir et les entendre à la rentree?merci
Voilà, je progresse dans l'émission, et j'entends : "Les comiques sont des handicapés, quelque part"
Du coup, pour se justifier et étayer sa sentence, il nous cite Jamel et Sarkozy. Ça fait léger comme argument, UN comique et UN homme politique (parfois comique certes, mais c'est un autre débat) pour englober ça dans LES comiques.
Alors c'est sûr, ça fait bien dans un débat "intello" de sortir un phrase comme ça, ça fait profond et mûrement réfléchi, mais quand on creuse un peu, ben justement, c’est un peu creux, non ?
Enfin, 19 minutes 50, premier "Je pense que". Jusqu'à présent, ce brave monsieur s'était contenté de nous asséner des affirmations, qu'il semble prendre pour des vérités établies et incontestables. Pourtant des petits "selon moi", "à mon sens" ou "j'ai l'impression que" ne font jamais de mal...
Il me parait quand même bien "théoricien" (comme l'a dit DS en intro), et en cela le parallèle avec le sketch des inconnus est une bonne méthode pour susciter le rire (alors après est-ce que c'est un rire d'origine biblique initié par Isaac, ça je sais pas...)
Quelqu'un sait-il où on peut trouver le sketch de coluche sur la tournante (vidéo, audio, texte) ? J'aimerais bien me faire une idée par moi même, et mes recherches ne donnent rien..
Si quelqu'un connaît le titre exact, ou a un lien...

Merci.
J'ai juste noté un truc parce qu'il est tard, c'est lorsque DS parle du "sketch du vivant de Coluche". Très fort. Je savais bien que vous étiez un type rigolo. On pouvait en douter et d'ailleurs j'en doutais, mais le doute n'est plus permis. Vous avez un potentiel comique.
Entièrement d'accord, personnellement, j'ai découvert les spectacles de Dieudonné après une partie des polémiques autour de ses sketch. J'ai mis un peu de temps à aller voir de quoi il s'agissait. Mais, son sketch sur le plateau de Fogiel ne me choque pas (il est juste pas super parce qu'il improvise). Autrement, j'ai vu Mes excuses et Dépot de bilan et pour moi, il dénonce les différentes formes de communautarismes dans notre société et la politique israélienne, et j'ai trouvé ça drôle.

Le seul problème, chez lui, c'est la surenchère, on arrive plus à distinguer la provoc', d'un véritable engagement qui peut faire peur. Honnêtement je ne comprend plus vraiment le personnage, mais comme pour beaucoup de choses, je me méfie de la manière dont sont traités les évènements le concernant dans les médias.

Parce que à la base, critiquer la politique israélienne est un fait honorable, je recommande d'ailleurs de regarder certains films d'Avi Mograbi comme Pour un seul de mes deux yeux, Août avant l'explosion ou encore Z32, c'est peut-être moins subversif quand c'est un israélien qui parle de son pays.
Concernant Gad El Maleh et Jamel, il est vrai que la prestation de ces deux humoristes ne peut que renforcer les liens entre diverses communautés, même si le discours reste très leger, ce qui est de toute facon, revendiqué.
Cela dit je doute que l'on puisse encore considérer Jamel d'humoriste étant donné la date de parution de son dernier spectacle...

Par contre, je ne suis pas vraiment d'accord avec l'analyse de Mongin sur "le rire identitaire, qui renforce les fermetures, malsain" supposé de Dieudonné.
Quand on a vu l'intégralité de ses spectacles on comprend bien, je pense, qu'il se moque justement de l'enfermement de plus en plus criant des différentes communautés au sein de la communauté française, particulièrement dans le spectacle Mes Excuses.
Par contre, la volonté de l'artiste de s'enfermer sur une ligne qu'il ne désire plus lâcher n'est malheureusement que trop notable, mais d'un coté, ce comportement, de par certaines réactions totalement disproportionnées sur certaines déclarations ou certains évènements passés, reste compréhensible, surtout par le deux poids deux mesures ahurissant qui règne sur le territoire, ce qui à mon avis, à jouer un rôle prépondérant sur la situation de Dieudonné.
Je pense qu'il faut désormais classer celui-ci à part : humoriste pétri de talent lors de ses spectacles, et sorte d'animal politique assez brouillon en dehors.
En tout cas le seul qui ose dire tout haut certaines vérités incontestables, au risque de devoir jouer dans un bus...
J'ai l'impression que malgré la répétitions de "la comparaison du funambule", le discours d'Olivier Mongin n'est pas construit.
Son but était d'ouvrir des portes ouvertes avec un débit de parole soutenu.
Cela lui a permis d'éviter le débat, pour imposer son monologue.

Il semble de plus avoir des certitudes très arrêtées sur le rire, pour lesquelles ses connaissances se limitent au café théâtre, pour des raisons de [s]snobisme[/s] principe.

Merci Daniel d'être resté professionnel jusqu'au bout. J'en connais qui aurait capitulé avant :)
Je vote pour également.
Votre message est un modèle de précision et de concision.
Daniel accomplit un exploit en écoutant jusqu'au bout son interlocuteur en essayant de mettre de l'ordre dans ce torrent de mots.
Olivier Mongin impose effectivement son monologue. Il veut avoir réponse à tout. Pas une hésitation, pas un blanc à l'antenne. Il semble incapable de concevoir que sur le sujet proposé (les mécanismes du rire), Daniel puisse lui poser une question inattendue; une question que, lui, Mongin, ne se serait jamais posée. Il dispose, par essence, de toutes les réponses.
Il ne semble pas conscient qu'il puisse exister d'autres formes d'humour, d'autres "sources du rire" (volontaire ou non, produit délibérément ou non) que celles qu'il étudie. Il n'est pas conscient que son territoire de réflexion est limité. Ce contentement de soi, cette certitude affichée, cette conviction intime de savoir tout sont vraiment difficiles à supporter, même s'ils composent un spectacle intéressant pour qui parvient à prendre du recul.

Finalement, dans ces emissions d'été sur le rire, nous aurons entendu :
- deux taiseux effrayés par les micros, Pétillon et Remi Gaillard,
- deux moulins à paroles bouffeurs de micros : Bernard Mabille et Olivier Mongin.
Heureusement que Daniel et Anne-Sophie ont été assez professionnels pour emballer le tout correctement.
De la même manière que dans l'antiquité les dames portaient un singe sur l'épaule pour faire ressortir leur beauté par contraste, la qualité d'interviewer de DS ressort face au débit à paroles creuses qu'il a en vis-à-vis. Du reste, quelqu'un qui considère que Gad Elmaleh (qui a réussi l'exploit de me faire arrêter de regarder un de ses spectacles en plein milieu pour cause d'ennui - ça ne m'était jamais arrivé avec un autre one man show) est l'un des meilleurs comiques actuels sur scène constitue pour moi une curiosité.
Bien vu aussi le passage avec les inconnus en fin d'émission : dommage que l'autre n'ait pas été assez intelligent pour saisir son propre ridicule à travers ce passage.

Bien vu aussi le passage avec les inconnus en fin d'émission : dommage que l'autre n'ait pas été assez intelligent pour saisir son propre ridicule à travers ce passage.


comment aurait-il pu le voir ? le sketch a été amputé justement de tout ce qui fait son sel et dans lequel il aurait pu précisément se reconnaitre, à savoir la fameuse "décortication du rire en 3 étapes" :)

Citation:
Bien vu aussi le passage avec les inconnus en fin d'émission : dommage que l'autre n'ait pas été assez intelligent pour saisir son propre ridicule à travers ce passage.

comment aurait-il pu le voir ? le sketch a été amputé justement de tout ce qui fait son sel et dans lequel il aurait pu précisément se reconnaitre, à savoir la fameuse "décortication du rire en 3 étapes" :)


C'est en cela que l'émission ressemble parfois à de la vraie télé. DS doit regretter la Cinq où il était pourtant beaucoup plus corseté. Alors il s'invente des contraintes, oubliant que l'émission peut déborder de 5 minutes.
Que c'est confus... que c'est touffu... que c'est survolé... quelle déception.... bon.
COmment écouter le fameux "Monique" de Coluche, avec plus de 30 ans de recul, sans percuter immédiatement (comme semble l'avoir fait Laure Daussy) sur le fait qu'il s'agit là d'une stigmatisation des arguments odieux qui faisaient passer les filles violées pour des salopes (j'emploie le passé mais on entend encore tout ça parfois...) ?
Comment passer sur Dieudo en ignorant les spectaclse en solo absolument formidables qu'il a pu écrire et jouer entre 1999 et 2005, AVANT cette dérive étrange ? "Le derrière", d'accord, mais bon..
Comment continuer à confondre les propos d'un ACTEUR et ceux de son PERSONNAGE ? L'exemple de "Monique" en est assez criant. VIendrait-il à l'idée d'un critique de cinéma de dézinguer Bourvil au travers du prisme de son personnage odieux de Thénardier dans "Les Misérables" de Le Chanois ? Non. On devrait tout aussi bien regarder le lâcher de salope à partir du degré où Bigard le propose : celui d'un personnage, dans un contexte ouvertement surréaliste.. la coloration n'est plus la même, et l'intérêt est peut-être plus grand que si l'o omet cette mise à distance et cet angle.

Enfin bref. Votre invité est confus, rien n'est plus clair à mes yeux et bien des aspects qui tiennent du B-A BA ne sont pas effleurés alors qu'ils sont la pierre angulaire à partir de laquelle on peut commencer à articuler une pensée, une analyse, une critique : l'acteur et le personnage par exemple... même dans le cas d'un acteur de stand-up qui commence un sketch par "hier, je rencontre un copain...", on le sait, "je" n'existe pas, "le copain" non plus, et hier n'a aucune réalité puisque le lendemain, il commencera ce même sketch par "hier, je rencontre un copain.."
Désolé. A côté.
Egalement très déçu de ce débat.
Il n'y a finalement que très peu de réflexion sur le rire.
Il ne reste qu'un mec qui vient dire ce qu'est le rire pour lui, et quels sont les comiques qu'il aime et ceux qu'il n'aime pas.

Déjà il démarre en limitant le rire à une prestation ayant forcément de la gestuelle, niant ainsi le comique de radio. Mais On peut rire aux éclats en lisant ou écoutant du Devos ou du Desproges!
Comment se fait il qu'écouter rire et chansons s'est poilant? Parceque la finesse du texte peut faire rire à elle seule! S'il n'a pas compris ça je ne vois pas comment il peut analyser le rire.
Désolé mais moi De funes me saoule...

Limiter Bigard au vulgaire de contoir, c'est fou, tout en se disant rabelaisien à la fin, c'est incroyable! Bigard a une qualité d'écriture bien supérieure au simple vulgaire de provocation, comme peuvent le faire certains autres. Si Devos avait tapé dans le vulgaire, on aurait trouvé des textes assez similaires.

Il est également très malhonnête de ne pas reconnaitre que Dieudo a réellement fait rire son auditoire dans le fameux sketch, en prétendant que Jamel ou les deux clowns rient sans savoir pourquoi, et qu'il installe une situation malsaine.

Mais c'est évident qu'ils ont rie parcequ'ils trouvaient ça drole!!! Seul ce faux cul de faugiel était mal à l'aise. Alors que lui même s'est construit dans la provoc!

Le clou du spectacle c'est effectivement le sketch des inconnus, dans lequel il ne se reconnait pas :)))))
Mais dans le sketch ils rient réellement au moins!

Finalement très déçu car on n'y voit pas plus claire sur les limites du rire...
Alors, quand un humoriste est invité, c'est pas bien parce que c'est pas assez sérieux.
Quand un philosophe est invité, c'est pas bien parce que c'est pas assez humoristique.

Pile tu perds, face tu perds.

Des fois, j'aimerais pas être DS...
J'ai apprécié les dernières émissions, celle avec Rémi Gaillard m'a fait découvrir le personnage. D'ailleurs, je me suis précipitée sur son site pour regarder toutes les vidéos.
Etant une grande fan de Dupontel (réalisateur et comique, le dupontel acteur, je l'aime beaucoup moins), je suis contente que Mr Olivier Mongin y est fait référence. En revanche, je ne suis pas d'accord avec lui, sur la manière dont il le caractérise, à savoir, un "anarchiste de droite" (expression qui m'exaspère par ailleurs).
Ayant fait quelques tours sur son blog et regarder ses films et ses sketch, il me semble qu'il est davantage un homme de gauche, et effectivement, il a peut-être quelques tendances anarchistes. Mais, j'ai un peu de mal avec cette manie de coller des étiquettes aux comiques, quitte à les trahir un peu, sous prétexte qu'ils ne sont pas clairs sur leurs opinions politiques. L'ambiguïté est parfois un parti-pris humoristique.

Erf, mon post fait doublon avec le post du-dessus, je suis pas assez rapide, mince. :D
Alors que l'émission est enregistrée plus tôt, c'est un drôle de parti pris que de la mettre en dernier, comme une conclusion : le philosophe a le dernier mot ?

Le lancement de DS est étrange, ce qui est sûrement dû au fait que cette émission est enregistrée en premier et diffusée la dernière, mais la formulation "de quoi acceptons-nous de rire" me semble mal choisie. Le philosophe qui dès sa première intervention hausse la voix pour dire "on est tout d'suite au centre du débat" me fait par contre bien rire ! :-D Puis DS qui caresse bien dans le dos ! :-D Ça fait tout à fait penser au sketch des Inconnus en effet.
Ce qui suit sur le rire de Jésus et le rire de l'ENS... waouh. C'est mauvais en voulant faire genre d'être profond. Par contre "Sarah sa mère" : drôle.

Pour l'extrait de Guillon, c'est un peu chiant : ils font énormément de chroniques, très drôles (surtout celles de Porte), pourtant on ressort toujours les mêmes, tournant au plus entre une dizaine d'entre elles. Puisque là il s'agit de réfléchir au rire et non de réfléchir sur les phénomènes de mise en avant et d'occultation médiatiques, pourquoi ne pas en avoir choisi une autre ? Une drôle et pas nécessairement polémique ?
L'explication de Guillon-Porte comme une friction avec la direction est faible et à mon avis fausse ; je vois plutôt la provocation comme une réponse à la frilosité des journalistes professionnels qui les entourent, surtout dans le cas de Porte. En plus cette provocation, encore une fois surtout pour Porte, est leur FONCTION : le bouffon du roi !
Il [large]crie beaucoup[/large] le philosophe, il m'énerve fort en 15 minutes... La radio plus facile que la scène, pas sûr, comme le disait Didier il n'y a pas forcément d'yeux amis autour ; alors que sur scène les spectateurs payent pour rire donc ils rient facilement. Ruquier bon et qui va loin politiquement ?! Alors que Porte lui ferait des vannes faciles ?! On dirait que c'est BHL qui cause !

Tout ce qui est dit sur Bompard devrait être recadré plus vite, on ne parle plus du tout du rire. Aurait-on autant laissé la parole et le pouvoir de digression à un comédien de 25 ans qu'à un philosophe aux cheveux blancs et qui crie ?
Oublier les caricaturistes de Siné-Hebdo, l'humour du Plan B, pour dire qu'on n'ose pas rire des puissants mais que de la représentation, bof.
Sur ce qui suit autour des puissants, ça fait très "philo de bistrot" de les citer comme ça, sans analyser mieux les liens. Enfin c'est loin du sujet.

DS vous n'allez pas être ami avec DP : "en le mettant soi-disant dans la bouche de Villepin"... bah dans le sketch c'est clair et c'est drôle. Les deux qui restent aussi stoïques pendant le sketch de Coluche, bravo ! On sent la formation d'anachorète. La comparaison Bigard/Coluche, bof.

On ne reviendra pas sur Sarkozy qui fait rire : dangereux. En plus il boit, même s'il a déjà dit une fois le contraire - la mère de mon ex m'a dit qu'elle se souvenait d'une émission assez ancienne où il avait dit prendre un petit cognac en rentrant - oui, il ment jusque sur ces détails insignifiants.
Pour Bigard : je le trouve gros beauf et le déteste, comme le dit DS, mais franchement il ne me fait pas rire, désolé. Le Pen non plus.
Les pourris d'or, c'est hyper connu, ça passe même sur Rires & Chanson assez régulièrement il me semble... et ouais, c'est génialissime =). Et Bernie ! Par contre tout ce qui suit, soit j'ai mal compris (quand il dit "si t'es pauvre t'es un con", il dit que Dupontel dénonce cette posture, ou dit cela ?) soit je connais très mal Dupontel finalement, soit ce type prend ses délires pour la réalité. Dupontel anar de droite, je demande à voir. Ou alors "anar de droite" ne veut effectivement rien dire, et on peut continuer à prétendre qu'Orwell en est un par exemple (et pas Nabe).
D'accord avec DS sur l'analyse, je trouvais aussi que c'était plutôt se foutre des comédiens que des politiques.
Sur Desproges, je suis d'accord, mais c'est rebattu : la meilleure dénonciation qu'il ait faite du communautarisme à mon avis c'est le passage sur la difficulté de son couple vendéo-limousin. Quitte à parler de Desproges, dommage de ne pas avoir parlé de son Cyclopède, connu aussi mais moins cité/étudié.
Le rire comme juge c'est très bien vu et ce qui suit aussi ! Satisfecit enfin !

Pour Jamel ce qui fait rire souvent c'est le ton et la déformation de la langue par sa prononciation, beaucoup plus que le corps, le handicap...
Les grands comiques, le rapport à l'immigration : pas d'Éric et Ramzy ? Leur trajectoire pourrait être intéressante à étudier, des Mots à Steak en passant par H et autres, ils ont une remise en cause et une plasticité impressionnante alors que de prime abord on a l'impression que leur duo se répète beaucoup.
L'exagération sur "les banlieues", c'était pas nécessaire Daniel ;-). "Il nous rassure" du philosophe, ça en dit long. C'est qui "nous" ? Paris ?

Sur Dieudonné j'ai écrit ce que je pensais dans mon message précédent. On passe si vite sur le fait que Jamel se marre alors qu'il est si bien ?
Heureusement que DS coupe la parole à Mongin quand il dit "le rapport de l'ultra-gauche..." parce que je crains qu'il les ait reliés à l'antisémitisme là !
"Les grands comiques sont ceux qui montrent comment on peut rire par rapport à sa communauté" : houla ! Par contre le rire militant c'est mal ? Gad Elmaleh ne m'amuse pas trop, en tout cas moins que le Comte de Bouderbala par exemple. Tout le reste sur "pacificateur de banlieue" et "c'est un spectacle permanent la banlieue" et "on va les chercher" est dégoûtant. Bande de négriers parisiens qui causent entre eux, c'est très décevant et gênant à voir/entendre.
L'identité définitive de Dieudonné, c'est quoi ?

"Pour terminer, faudrait qu'on parle un peu de nous-même" puis le sketch des inconnus : bien !! Dommage de ne pas le montrer en entier. La banane ! Pouet pouet ! Après Mongin qui dit "je suis un des rares intellectuels qui va voir les spectacles"... mouais nan, n'importe quoi. Ou il y a peu d'intellectuels.

Sur Rabelais, après avoir étudié un an Gargantua, je doute que Mongin ait bien tout intégré. Mais vrai sur le renversement carnavalesque (Bakhtine).
Pour Internet, dommage de ne pas avoir invité (ou eu) Mozinor. Sur Poelvoorde, plussun ! Que Mongin ignore RG en dit long. Montpellier ! C'est loin !


Dans l'ensemble une émission agaçante, avec un philosophe qui parle fort, prend des grands airs, ne s'arrête jamais, cause de tout et de rien... et le capitaine qui laisse faire, même si on sent de temps en temps qu'il ne sait pas trop où il en est (le "okéééé" à 22:19 ^^).


Finalement mon plus grand regret, tant qu'à parler du rire, est de ne pas avoir entendu parler des Monty Python. Buster Keaton c'est bien gentil, m'enfin... en plus les MP peuvent vous mâcher le travail puisqu'ils ont étudié l'histoire de la blague depuis le début du XIVe siècle ou plutôt la fin du XIIIe.
Anyway, remember that the last laugh is on you! (conseil contre la chaude-pisse)

Aussi, pour ceux qui ne connaitraient pas : The Onion, qui lit médias et humour ;-). Leurs vidéos sont à peu près toutes hilarantes.
Val n'a jamais évoqué dans ses envolées lyriques et politiques que les caricatures, qu'il avait défendues avant tant de verve et avec le soutien de Sarkozy, avaient été publiées dans le Jylland Posten (proche du parti populiste danois, ici on dirait extrême-droite). Evidemment, cela ne passait pas dans son étroit cadre franco-francais, ou bien parisien, et il a fait oublier le contexte. Donc, ce cher monsieur a une vue à géométrie variable de l'humour, des droits de l'homme et de ce qui est politiquement correct, se permet de définir des règles de l'humour, ce qui lui permet de renvoyer moultes rédacteurs et chroniqueurs, de définir des grilles de France-Inter qui sont d'un ennui profond (je ne cite que la pimbêche et bredouillante Charlotte Lipinska et le pédant Gaillaum Gallienne, et j'en passe), sans avoir une connaissance de ce qui se passe de part le monde.

En ce qui concerne l'émisson d'aujourd'hui, elle est intéressante, mais bien tardivement diffusée. Et je pourrais faire le reproche général à @si de s'être prêter au péché mignon des Francais, c'est à dire de déclarer la pause estivale pendant deux mois et en même temps la pause de toute sorte de réflexion pour tous ceux qui ne sont pas partis en vacances à cette période ou bien qui ne refusent pas de réfléchir même s'ils sont en vacances. J'ai aimé les émissions de l'année dernière. Alors, l'année prochaine, faites un effort: Essayez de mieux planifier vos vacances ou le programme des émissions estivales.
Ben, mon colon! Si la semaine dernière on avait à faire à un pas verbeux, cette fois ci on a à faire avec un pas taiseux!
Et si on ajoutait le troisième B.Mabille. Voilà trois programmes appréciés pour trois motifs différents.
D'abord R.Gaillard. En tant que grand père, vous comprendrez aisément que je connaissais ses "videogags". J'avais quelquefois souri...(et quelquefois envie de pleurer!) mais je ne peux dire que j'appréciais cet humour potache. Votre émission m'a fait découvrir une personne extrêmement attachante (ce qui ne veut pas dire que je rirai plus à l'avenir) par son côté innocent, sincère, vrai, conscient et pour cela, qui l'eût cru, plein d'inhibition, même si elles sont regrettables.
Pour Mabille, je n'ai pas décroché une seule fois, c'est quelqu'un qui avait quelque chose à dire. j'ai particulièrement apprécié son auto-démystification....
Et aujourd'hui, changement de registre puisque l'on passe plus dans l'analyse des mécanismes. La truculence de l'invité, son allant a grandement facilité les choses et sur de nombreux points, je suis en accord avec lui, mais là n'est pas l'important!; les aléa (?) de la programmation l'ont fait passer avant l'émission de la semaine dernière, hélas! quel dommage car j'ai l'impression que la fin de cette émission eût été totalement autre.
Tu vois ASJ, j'essaye d'être constructif, ce qui ne veut pas dire que la prochaine fois, moi aussi, j'hésiterai à uriner dans la glaciaire....
En tout cas, merci pour cette série estivale, qui m'a permis quelques découvertes. Je ne connaissais ni Rémi Gaillard, ni ses vidéos et c'était bien sympa de faire connaissance, dans une ambiance de belle euphorie régnant sur le plateau. Idem pour Mabille : le plaisir (visiblement partagé par Daniel) de voir se dévoiler la face cachée d'un sacré bonhomme.

Et grâce à Mongin, je découvre Dupontel en one-man-show. Comment avais-je pu louper ça ? Je me suis précipité sur dailytube : ce mec-là déchire !
Bonne émission pour moi car j'ai pu y apprendre pas mal de choses intéressantes sur mon rire haha merci
Emission intéressante, bien que je trouve dommage que l'invité ne termine pas une phrase sur deux, ce qui nuit à ma compréhension (je n'ai pas la science infuse). Peut-être que je réécouterais pour mieux extraire la substantifique moëlle de ce numéro de deux clowns blancs.

Note: tiens, tiens, encore Buster Keaton...
Je vois que certains font la fine bouche sur les émissions de l'été. En ce qui me concerne, bien que j'ai plus apprécié certaines émissions que d'autres (normal), globalement c'était une très bonne idée de parler du rire. C'est tout aussi important dans le quotidien que de bouffer ou dormir. Guilon va me manquer. Son spectacle au Dejazet était fantastique.
Maintenant, c'est plus fort que moi quand j'entends dire que sarkozy est un comique, tout en comprenant parfaitement la subtilité, je n'aime pas du tout, car c'est oublier simplement que ce "charlot" est à la tête de notre pays, qu'il entraîne des tas de gogos avec lui, et ça, ça me fout les jetons ! Dire de quelqu'un qu'il est comique, ça a un côté un peu gentil, affectueux......"brave mec".
Voila, c'est tout pour ma petite contribution aux commentaires.
[large]MOI IL ME FAIT PEUR CE CON[/large]
Ce Gargantua de la philosophie, quel pied, il est tout dans le corps et la voix, avec une pensée réellement incarnée.
J'aime l'écouter sur France Cul, mais à regarder, il est vraiment bien.

http://anthropia.blogg.org
Ah ! Quand j'ai essayé dès la première émission de la série (voir forum) d'attirer l'attention sur ce fait, j'ai dû essuyer railleries et moqueries comme Thalès qui est tombé dans le puits sous le regard moqueur d'une servante de passage. Merci Mr Mongin ! Ce que j'ai tenté de faire, c'était de répondre aux deux question d'Asi : "de quoi rire ?" semblait faire dépendre le rire d'un caractère objectif comme si on devait rire quand quelque chose de risible se présentait à nous et comme si le risible ou le comique était une qualité des choses.

Quant à la seconde question : "quelles sont les limites du rire?", elle me semble aussi mal posée dans la mesure où il n'irait à l'idée de personne de demander par exemple : "quelles sont les limites des larmes?" En cherchant les limites du rire, on suggère sans doute qu'il y a certaines conditions selon lesquelles le rire peut ou non éclater. Or, le rire n'est en rien conditionné : il survient ou non à la faveur d'une occasion.

En somme il faudrait pouvoir rire de tout et de rien, et comme certains sages ou demi-dieux, naître et mourir en riant...
Je télécharge l'émission pendant que je vais me marrer sur mon terrain de basket, mais d'après le résumé, ça ne s'annonce pas fort : la revue Esprit n'est pas particulièrement connue pour activer les zygomatiques de ses lecteurs.

Coluche est encore écouté maintenant, et son sketch sur la tournante me fait plutôt marrer ; dire de Sarkozy qu'il est "comique" est dangereux ; j'aime beaucoup Dupontel, et il existe encore ; enfin, s'il se dit "rabelaisien", aimer les "pacificateurs de banlieue" -gros LOL-

En fait, des séries sur l'humour, j'ai l'impression qu'à part l'émission avec DAL et la Barbe, le papier sur le rire américain avec le forum qui l'a complété et la ligne jaune avec Porte, Charb et Morel ont été les meilleures et de loin.
Déception de ne pas y avoir vu ou entendu parler de :
Gaspard Delanoë et de ceux qui l'ont inspiré (Parti Rhinocéros entre autres) ;
Dieudonné, manifestement ici rapidement évoqué et balayé de la manche, alors que du point de vue du fonctionnement des médias il offre pourtant des perspectives passionnantes - il me semble qu'un seul sketch l'a poussé à une sorte de clandestinité médiatique et à un parcours vers des délires étranges, alors qu'encore maintenant ses sketches qui ne touchent pas aux juifs ou à l'esclavage restent très drôles (alors que beaucoup de personnes qui peuvent intervenir dans tous les médias français ont déjà été épinglés pour propos racistes, pour mensonges éhontés, pour violences, détournements d'argent public, etc.) ;
Groland ;
Didier Super ;
les Robins des Bois puis leurs carrières solos - ils étaient quand même une des meilleures bandes comiques françaises ;
le roi Heenok ;
Dupontel donc, même s'il doit en être question dans la vidéo, l'avez-vous invité ? ;
plus de comiques étrangers - je ne connais quasiment que les Américains.
bizarrement, après 5 minutes de visionnage, votre émission me rappelle ceci.
heu il n'y a pas une erreur : "Canteloup contre Elkabbach…. Les comiques osent, mais ne vont pas jusqu'au bout. «L’interdit majeur est là.» Bompard, par exemple, ancien directeur d'Europe 1, n’a jamais été la cible de Canteloup. "
Bompard est encore directeur d'Europe, et il s'est déjà moqué de lui, il le fait à chaque conférence de rentrée : http://www.europe1.fr/Radio/Articles/La-conference-de-presse-de-rentree-d-Europe-1-74256/

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.