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"Le Monde" face au "drame" du suicide d'une mise en cause

Dans une enquête parue le 17 octobre dernier, "Le Monde" met en cause Sophie Lesiewicz, ancienne directrice de la bibliothèque patrimoniale parisienne Doucet. Il pèse sur cette femme des soupçons de trafic de livres anciens. Elle s'est donné la mort le lendemain de la publication de l'article. "Le Monde" défend le travail de son journaliste.

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Bonjour, merci pour ce commentaire ! Il y a des guillemets parce que c'est une citation de la présidente de la SRM du Monde. Quant à votre seconde demande, nous ne signalons dans l'encart de mise à jour en pied d'article que les modifications de sens(...)

Bonjour. En effet, l'utilisation de guillemets renvoie en général à une citation. C'est plus visible dans un article puisque le texte est alors en italique, contrairement au titre. Pour ma part, je pense évidemment qu'un suicide est un drame, qu'il s(...)

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C'est parce qu'elle est mise en cause qu'on fait l'article. Dire simplement que c'est une femme de 43 ans ne dit rien du lien entre l'article du Monde et son décès. 

Derniers commentaires

Comme le signale la "revue de presse hebdomadaire" d'Acrimed, la saisine du CDJM sur "l'affaire Doucet" est publiée et consultable sur le site dudit Conseil

https://cdjm.org/avis-23-008/



Bonjour, sur la lettre envoyée à la chancellerie, il y a quand même deux points importants que vous laissez de côté :

- la lettre dénonce la manière aggressive de Victor Castanet pour permettre aux personnes que son article accable de se défendre, auxquelles il a donné un ultimatum très bref, à comparer avec le temps passé pour recueillir les témoignages à charge 

- certains éléments « matériels » de l’article dénoncés comme faux dans la lettre sont aisément vérifiables, sur le chauffage ou sur la cave par exemple

Il me parait donc inexact de dire que la lettre n’avance aucun élément matériel. Tout comme l’affirmation du Monde selon laquelle l’article est innataquable est honteusement fausse. 

Je remarque que de plus en plus de journalistes cités dans des articles d'ASI refusent de répondre. Ou je me trompe ?


 Communiqué de l"association des professionnels  du Patrimoine en Bibliothèque :



http://www.bibliopat.fr/disparition-de-sophie-lesiewicz 


   

Et youp la boum! 

Le 4e pouvoir parti en vrille n'est plus très loin de se rétamer la gueule au sol.

Les 3 premiers sont déjà out, Seul le 4e maintenant encore l'illusion de leur pouvoir.

Je regarde le spectacle.

Dany, j'espère que t'es bien planqué.

Maurice, ta BAD est elle prête ? :-)

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"sur les quatre personnes mises en causes par l'article, l'une [...] affirme que l'article du Monde s'inscrit dans une "cabale", montée "de toutes pièces", par deux agents de la bibliothèque, cités comme témoins dans l'enquête."


Si le suicide d'une personne mise en cause dans un article (et j'ajouterais le meurtre de son auteur ou de son autrice comme Daphne Caruana Galizia dans l'affaire des Panama Papers), est le pire "cauchemars" des journalistes selon R. Bacqué ; à une échelle de gravité infiniment moindre, s'apercevoir que son enquête est en fait téléguidée par une source ne doit pas beaucoup faire rêver non plus.


J'imagine que pour s'en prémunir, l'un des meilleurs outils reste encore l'humilité de toujours garder à l'esprit cette éventualité. Surtout quand des accointances politiques et idéologiques lient les auteurs aux protagonistes de l'enquête. Que ce soit de la part des journalistes... mais aussi de leur hiérarchie rédactionnelle, qui, incidemment, se doit probablement d'instaurer une certaine distanciation et certaine opacité, aux antipodes de la mythologie de la "start-up nation". Bref : des méthodes de "vieux schnocks" !

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Bonjour, merci pour ce commentaire ! Il y a des guillemets parce que c'est une citation de la présidente de la SRM du Monde. Quant à votre seconde demande, nous ne signalons dans l'encart de mise à jour en pied d'article que les modifications de sens, pas les corrections orthographiques, et il n'est pas prévu de changer de politique à ce niveau. Bonne journée !

Pour être honnête les guillemets ne m'avaient pas frappée mais maintenant que je les ai remarqués je trouve qu'ils sont vraiment extrêmement gênants. D'abord rien ne permet de savoir en lisant le titre qu'il s'agit d'une citation ; ensuite même une fois qu'on le sait ils laissent l'impression que l'auteur de l'article et la rédaction d'ASI ne sont pas forcément d'accord sur le fait qu'un suicide est en soi un drame (ce serait la qualification de la présidente de la SRM du Monde, non la leur). Peut-on vraiment soutenir l'idée que ce ne serait peut-être pas un drame et que l'emploi de ce terme relèverait d'une appréciation subjective contestable ?

Pour le coup je trouve que vous devriez vraiment supprimer les guillemets (ou carrément le terme : "Le Monde face au suicide d'une mise en cause")...

Ce qui aurait l'avantage de rendre le titre encore plus percutant.

Oui mais ma remarque ne porte pas sur le style de l'article (qui relève de la liberté du journaliste) mais sur le fait que l'emploi des guillemets laisse penser qu'on serait en droit d'estimer qu'un suicide (dans lequel le fait d'avoir été mis en cause peut-être injustement dans un article a sans doute joué un rôle) ce n'est pas si grave que ça.

Bonjour. En effet, l'utilisation de guillemets renvoie en général à une citation. C'est plus visible dans un article puisque le texte est alors en italique, contrairement au titre. Pour ma part, je pense évidemment qu'un suicide est un drame, qu'il suive un article ou pas. L'usage des guillemets est vraiment là pour appuyer le fait que c'est le Monde qui le dit, et que le journal prend très au sérieux ce fait tragique. J'entends qu'il pourrait laisser entendre en second ressort que le journaliste ne le considère pas comme tel. Je vous avoue ne pas savoir quel est le meilleur choix. En tout cas nous réfléchirons encore à deux fois la prochaine fois que nous devrons utiliser des guillemets dans un titre.
Il y a aussi souvent un questionnement semblable dans l'utilisation des guillemets pour les chefs d'accusation. L'usage dominant est de le mettre en guillemets (par exemple X est accusé de "corruption aggravée"). Ce n'est pas une manière pour le journaliste de prendre une distance personnelle par rapport au chef d'accusation, mais une façon de rappeler que ce sont les termes précis rapportés par le parquet. Cf Mediapart par exemple : https://www.mediapart.fr/journal/france/251022/sarkozy-kadhafi-les-juges-ont-mis-un-terme-neuf-annees-d-une-enquete-explosive

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C'est parce qu'elle est mise en cause qu'on fait l'article. Dire simplement que c'est une femme de 43 ans ne dit rien du lien entre l'article du Monde et son décès. 

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Dans la série histoires de guillemets une question que je me pose depuis un moment : pourquoi ASI en utilise systématiquement pour les titres de presse écrite (ex : "Le Monde") alors que vous n'en utilisez généralement pas pour les autres médias ?

Livres-hebdo fait état d'un communiqué d'Isabelle Diu , directrice de la Bibliothèque Jean Doucet  et de Christophe Langlois directeur adjoint  rendant hommage à Sophie Lesiewicz .

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